Froid et faim, je n'ai plus que ces deux mots en bouche. Cela doit bien faire au moins six mois que je ne ressens plus rien d'autre que la faim et le froid. Six mois à errer dans les rues de Séoul. Six mois de solitude et de survie. J'essaie tant bien que mal de trouver de quoi me nourrir, de quoi me réchauffer et m'abriter alors que l'hiver commence à pointer le bout de son nez.
Je n'ai plus rien, plus de famille, plus d'amis et le peu d'argent qu'il me restait m'a permis de manger correctement pendant seulement un mois. Tout ce qu'il me reste c'est un collier en argent, seul héritage de ma mère, qui me permet de toujours penser à elle et de garder l'espoir. L'espoir de ne pas mourir dans la rue, l'espoir qu'un jour je puisse me sortir de cet enfer et retrouver une vie normale...

La nuit commençait à tomber, il fallait que je trouve un endroit à l'abri des regards pour pouvoir essayer de dormir. Oui je dis bien "essayer", vous avez déjà dormi dehors quand il fait -6 degrés ? Une vrai partie de plaisir !
Je me suis donc rendue à un arrêt métro auquel j'avais l'habitude de me rendre pour passer mes nuits. Là-bas il n'y a presque personne la nuit, la température est moins basse que dans la rue et au moins je peux dormir sur les bancs et pas à même le sol.

Une fois que le dernier métro de la journée était passé, je me suis installée sur un des bancs pour tenter de trouver le sommeil. Mais c'était peine perdue... je ne sais pas combien de temps j'ai passé à tourner et tourner pour trouver une position "confortable". Je dirais peut-être deux heures ou alors seulement trente minutes, je ne sais pas vraiment. Je n'ai plus trop la notion du temps. Je décida donc de faire un petit tour, pour me dégourdir les jambes et peut-être que je pourrais enfin dormir après. J'avançais dans le métro, tout était calme, un peu trop calme même. Bon ok je l'avoue, j'étais pas vraiment rassurée de me retrouvée seule dans un endroit pareil. Quasiment toutes les lumières étaient éteintes, les courants d'air froids me donnaient des frissons dans le dos et je ne sais pas si c'était mon imagination mais, j'entendais des petits bruits qui me donnaient juste envie de partir en courant.

Tout à coup, j'entendis des bruits de pas se rapprochés de moi, et là c'était pas mon imagination, le bruit de ces pas était bien réel j'en suis sûre. Mon premier reflex ? Courir. Courir aussi vite que je le pouvais avec le peu de force qu'il me restait. Je ne sais pas exactement où j'allais mais j'y allais en tous cas. Vous auriez fait quoi vous à ma place franchement ?
Je me suis arrêtée quelque mètres plus loin, à bout de souffle, pensant avoir réussie à semer cette "chose" qui me suivait. Je n'avais plus aucunes forces, mes pauvres petites jambes n'arrivaient même plus à me porter. Je me suis donc appuyée contre un mur proche de moi et me laissa glisser jusqu'au sol. J'essayais tant bien que mal de reprendre mon souffle, ma tête posée entre mes mains.

...... : "Excusez- moi ?"

Une voix grave me donna un horrible frisson dans le dos. Je ne bougea pas d'un pouce, ma tête toujours dans mes mains, je priais intérieurement pour que cette voix ne sorte que de mon imagination.

...... : "Mademoiselle ?"

Je relevais tout doucement les yeux vers mon interlocuteur. C'était un homme, grand, brun, habillé d'un costume noir, le genre homme d'affaire. Il s'accroupit pour être à ma hauteur et fixa ses grands yeux marrons dans les miens.

..... : "Vous allez bien ? Ça fait plusieurs fois que je vous vois ici tard le soir, vous n'avez pas de domicile ?" Me demanda-t-il avec une voix grave mais qui me semblait pourtant si douce.

Je me contenta de secouer légèrement la tête pour répondre à sa question.

...... : "Je ne peux pas vous laissez ici alors que vous m'avez l'air faible... Venez." Me dit-il en prenant ma main et en se relevant.
Mais je me détachais rapidement de son emprise. Venir avec lui ? Et puis quoi encore ?! Et si jamais s'était un violeur ou un psychopathe ? Ma réaction ne sembla pas l'étonner puisqu'il se retourna vers moi avec un petit sourire aux lèvres.

...... : "À ce que je vois, vous n'avez pas l'air d'avoir confiance en moi. Je vous comprend ne vous inquiétez pas." Il s'assit juste à côté moi. "Je m'appelle Park Chanyeol. Est-ce que je peux au moins savoir votre nom ?"

Moi : "M-Myunghee... Choi Myunghee." Lui dis-je avec une voix un peu tremblante.

Chanyeol : "Choi Myunghee ? Enchanté ! Ça ne te dérange pas si on se tutoie ?" Me demanda-t-il avec un grand sourire.

Moi : "Non c'est bon."

Un silence s'installa entre nous pendant un petit moment. Je sentais son regard posé sur moi, alors que je me contentais de garder la tête baissée. Qu'est-ce que ce gars pouvait bien me vouloir à la fin ? D'habitude personne ne me parle ni même n'ose poser ses yeux sur moi, comme si j'étais invisible pour le monde entier.

Chanyeol : "Tu veux bien venir avec moi maintenant ?" Me demanda-t-il soudainement, brisant le silence.

Moi : "Venir avec toi ? Pourquoi est-ce que je devrais te suivre ?" Lui dis-je un peu froidement.

Chanyeol : "Je t'ai dis mon nom et je suis resté un peu à tes côtés. Tu vois bien que je ne t'ai rien fait de mal. Je veux juste t'aider."

Moi : "M'aider ? Tu penses pouvoir m'aider ?"

Chanyeol : "Je peux au moins te nourrir et t'héberger un petit moment."

Moi : "En quel honneur ? J'imagine que tu dois être un PDG d'entreprise riche qui aide toutes les personnes à la rue qu'il croise comme dans les belles histoires, c'est ça ?" Lui dis-je ironiquement.

Chanyeol : "PDG d'entreprise riche oui. Mais par contre tu es la première personne que j'ai réellement envie d'aider. Je t'ai déjà croiser plusieurs fois dans les rues de Séoul et j'ai cette impression que si je ne te viens pas en aide, je pourrais le regretter."
Je fut quelque peu touchée par ses paroles. Il m'avait déjà vu ? Alors, je ne suis pas si invisible que je le pense.

Chanyeol : "Ah ! Je rêve ou... tu souris ? J'ai réussi à te faire sourire ?" Me dit-il fier de lui.

Moi : "Je... euuuh.... Il vaut mieux que tu rentres chez toi. Tu dois sûrement avoir ta femme et tes enfants qui t'attendent."

Chanyeol : "Haha ! Tu penses vraiment que si j'avais une femme et un enfants je serais ici à te tendre la main ? Allez arrêtes de chercher des excuses, viens avec moi." Insista-t-il en tendant sa main vers moi, un grand sourire aux lèvres et les yeux pétillants.

Je réfléchis quelques secondes avant d'accepter sa proposition. Je lui tendis également ma main et il m'aida à me relever.

Chanyeol : "Ah ben tu vois quand tu veux ! Allez viens, ma voiture est garée en haut."

Moi : "Tu as une voiture mais tu prend le métro pour aller travailler ? C'est quoi cette logique ?"

Chanyeol : "Ça ne te regarde pas. Tu préfères que je revienne sur mes paroles et que je te laisses là." Me menaça-t-il pour plaisanter.

Moi : "Non ça ira. Je n'ai rien dis."

Nous montèrent donc au parking à l'étage. Celui-ci était complètement désert, seule une Audi A1 trônait en plein milieu.

Nous montèrent dedans et il nous conduisit jusqu'à un immense immeuble en plein centre de la ville.

Chanyeol : "Et voilà~ nous sommes arrivés chez moi."

Moi : "Tu veux dire que... cet immeuble c'est chez toi ?! Mais il doit bien y avoir au moins 20 étages !" Lui dis-je surprise.

Chanyeol : "Hahahaha ! Non, j'habite seulement au dernier étage. Tu as vraiment cru que l'immeuble m'appartenait entièrement ? Haha !" Ria-t-il en se moquant gentiment de moi.

Moi : "Ben tu m'as dis que tu étais un PDG riche..." Bredouillais-je doucement.

Nous sommes ensuite entrés dans l'immeuble et nous sommes dirigés vers les ascenseurs. Une fois arrivés devant la porte de chez lui, il l'ouvrit et m'invita à entrer. Son appartement était vraiment immense et possédait une grande terrasse d'où on pouvait voir une grande partie de Séoul. Tout était tellement beau et propre, je me croyait dans un hôtel cinq étoiles.

Chanyeol se dirigea vers la cuisine, lu un petit mot qui se trouvait sur le comptoir et le jeta à la poubelle avant de se retourner vers moi.

Chanyeol : "Mon secrétaire est parti sans avoir eu le temps de préparer le repas de ce soir, mais on peut commander des pizzas si ça te dis." Me demanda-t-il avec un grand sourire.

Moi : "Euuh oui je veux bien merci. Mais je n'ai pas de quoi pay..." Il ne me laissa pas finir ma phrase et posa son index contre mes lèvres pour me faire taire.

Chanyeol : "Viens avec moi, je vais te faire visiter." Il attrapa mon poignet et me guida jusque dans un couloir.
Il s'arrêta ensuite devant la première porte qui se trouvait sur notre gauche et l'ouvrit.

Chanyeol : "Ici tu peux faire comme chez toi, c'est ta chambre à partir de maintenant." Dit-il en me faisant signe d'entrée la première.
Je m'avança donc dans la pièce et fus émerveillée devant la beauté de cette chambre. Toutes les teinte étaient à la fois sombres et appaisantes, le lit trônait au milieu de la pièce près d'un petit fauteuil en cuir. Un magnifique tableau servait de tête de lit et un des murs, qui était en fait une grande baie vitrée, nous donnait une vue sur Séoul, différente de celle que l'on pouvait voir depuis le salon mais tout aussi magnifique.

Moi : "Tu... tu me laisses vraiment cette chambre ?" Lui dis-je surprise de sa gentillesse.

Chanyeol : "Bien sûr, c'est normal. Viens je vais te montrer où est la salle de bain."

Je le suivit une nouvelle fois dans le couloir et il me montra le reste de son appartement.
Une fois le tour fait, il me laissa gentiment utiliser la salle de bain, le temps qu'il commande les pizzas.

Chanyeol : "Fait vraiment comme chez toi, si tu veux prendre un bain utilise la baignoire. Je vais te rapporter une serviette et de quoi te changer." Dit-il avec un grand sourire avant de sortir en refermant la porte derrière lui.
Il revint après quelques seconde et me posa la serviette ainsi qu'un t-shirt et un short, qui devaient sûrement lui appartenir, sur le rebord du lavabo.

Chanyeol : "Je suis désolé, ça va peut-être t'allais un peu grand mais je n'ai rien trouver de plus petit."

Moi : "Merci beaucoup, ne t'inquiète pas c'est déjà très gentil de ta part." Le remerciais en rougissant légèrement.

Après avoir pris un bon bain bien chaud, je le rejoignis dans le salon. Mon hôte m'attendait sur un des canapés et rit légèrement en me voyant arriver. Je dois avouer que les vêtements qu'il m'avait prêter étaient ridiculeusement trop grands pour moi, mais je n'avais pas d'autres choix que de les porter. Le livreur de pizza était déjà passé et la délicieuse odeur de notre repas me mettait déjà l'eau à la bouche. Après l'avoir remercier maintes fois, nous commencèrent à manger en silence, mais celui-ci ne dura pas très longtemps, brisé par la curiosité de Chanyeol.

Chanyeol : "Myunghee, je peut te poser une question ?"

Moi : "Oui je t'écoute, qu'est-ce que tu veux savoir ?" Dis-je tout en mâchant le morceau de pizza que j'avais dans la bouche.

Chanyeol : "Comment tu t'es retrouvée dans cette situation ? Enfin je veux dire... Comment ça se fait qu'une jeune femme comme toi soit à la rue ?" Me demanda-t-il en me regardant droit dans les yeux.
Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me pose ce genre de question et fallis m'étouffer en avalant ma pizza.

Moi : "Je... euuh... c'est une assez longue histoire..." Répondis-je la tête baissée.

Chanyeol : "Oh je vois... si tu n'as pas envie d'en parler je comprends parfaitement." Me rassura-t-il.

Moi : "Non non, je peux te raconter. Tu m'acceuilles chez toi après tout, je comprend que tu veuilles connaître mon histoire."
Je m'installa plus confortablement dans le canapé de façon à pouvoir lui faire face et commença à raconter.

Moi : "En fait... depuis que je suis petite, ma famille a toujours était assez pauvre et, lorsque j'avais quatre ans, mon père est mort dans un accident de voiture nous laissant seules ma mère et moi. Ma mère à due m'élever seule et elle travaillait énormément tout la journée jusqu'à tard le soir pour que nous puissions vivre dans de bonnes conditions. Quand j'eus l'âge de travailler, j'ai commencé à enchaîner les petits boulots après l'école pour pouvoir l'aider, ce qui fait qu'à seulement 17 ans je faisais trois jobs après mes cours et cette situation à durée pendant deux ans. Même si nous n'étions pas très riches, maman et moi étions très heureuses, on pouvait toujours compter l'une sur l'autre et étions très fusionnelles. Malheureusement, elle est tombé très malade lorsque j'avais 19 ans, elle était tellement affaiblie par sa maladie qu'elle était contrainte de rester à la maison et ne pouvait plus travailler. Je devais donc m'occupais d'elle, de la maison et m'assurer de pouvoir ramener de quoi nous nourrir tout les soirs. Au début c'était très difficile pour moi, mentalement comme physiquement. J'ai dû trouver encore plus de travail et je ne dormais que très peu, peut-être trois ou quatre heures par jours seulement. Enchaîner les cours et mes petits-boulots devenais de plus en plus difficile, mais je faisais toujours de mon mieux pour le bien-être de ma mère, elle avait travailler si dur quand j'étais petite pour que je puisse vivre correctement, c'était à mon tour de lui rendre la pareil. Mais un soir en rentrant du travail, je l'ai retrouvée vraiment mal en point dans sa chambre. Elle n'arrivait plus à respirer correctement et commençait a perdre connaissance. J'ai tout de suite appeler les pompiers, ils sont venus chez moi et ont tout fait pour qu'elle reste en vie, au moins le temps de pouvoir l'amener à l'hôpital le plus proche. Mais malgré tout les efforts qu'ils ont déployer pour elle... elle nous a quitté cette nuit là. Elle était la seule famille qu'il me restait et je me suis retrouvée seule du jour au lendemain. Tout ce qu'il me reste d'elle, c'est ce pendentif qu'elle portait toujours autour de son cou.

Et c'est à partir de ce jour que les problèmes ont commençé pour moi. La mort de ma mère m'a énormément affecté, je n'arrivais plus a étudier correctement et malgré mes nombreux jobs je ne m'en sortais pas financièrement. Et il y a six mois, des hommes sont venus chez moi et on récupéré tout mes biens parce que je n'arrivais plus à payer le loyer de la maison. Depuis je ne vais plus en cours, j'ai été virée de tout mes boulots car j'étais beaucoup trop fatiguée pour travailler correctement, et le peu d'économies que j'avais m'ont permis de me nourrir pendant environ un mois. Voilà je pense que tu sais tout maintenant, c'est comme ça que je me suis retrouvé à la rue, seule et ignorée du monde entier."

Quand j'eus fini de lui raconter, un long silence s'installa entre nous. Je suis restée la tête baissée tout le long de mon récit, ne voulant pas croiser son regard. Je ne voulais pas voir la pitié qu'il aurait pu me porter dans ses yeux. Alors que les larmes commençaient à me monter aux yeux en repensant à tout ce que je venais de lui dire, je sentis deux bras m'entourer et venir me plaquer contre le torse chaud de Chanyeol. Je resta pétrifiée là, ne sachant que faire et comment réagir. J'étais assez gênée de me retrouver ainsi dans les bras d'un homme et pourtant à la fois si bien. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti la chaleur humaine, je me sentais comme apaisée et en sécurité contre lui.

Chanyeol : "Tu n'es plus seule maintenant, tu ne l'a jamais été d'ailleurs." Me chuchota-t-il.
Ses paroles me laissèrent complètement confuse. Comment ça je n'ai jamais été seule ? Que voulait-il dire par là ? Je releva la tête vers lui, en lui lançant un regard interrogateur plein de sous entendu.

Chanyeol : "Tu vas peut-être avoir du mal à le croire, mais ce n'est pas un hasard si tu es ici, avec moi ce soir." Commença-t-il. "Comme je te l'ai dis quand on s'est rencontrés dans le métro, ce n'est pas la première fois que je te vois. Tu as dis que tu es dans cette situation depuis six mois, c'est ça ? Moi ça fait au moins quatre mois que je t'ai remarqué. Honnêtement, au début je n'aurais jamais pensé que tu vivais dans de telles conditions, mais les jours sont passés, puis les semaines et les mois. Je t'ai vu en ville une première fois, puis une deuxième, et une troisième fois, au final j'arrivais à te voir tout les jours et, je ne sais pour quelle étrange raison, j'ai commencé à vouloir en apprendre plus sur toi, j'étais comme attiré par toi. Tu m'a demandé pourquoi j'allais au travail en métro alors que j'ai une voiture ? Tout simplement parce que tu y est souvent et que c'était le seul moyen que j'avais de pouvoir te voir. Je suis désolé de n'être jamais venu vers toi avant aujourd'hui, je suis désolé que tu te sois sentie si seule pendant tant de temps. Mais dans toute cette histoire il y a quelque chose que je n'arrive pas à comprendre... on ne s'était jamais rencontré avant alors comme est-il possible que je me sente aussi proche de toi ?"

Il me fixait intensément dans les yeux et son visage se rapprochait dangereusement du mien. Mon coeur battait anormalement rapidement et je ne pouvais défaire mon regarde du sien, j'étais comme attirée par lui. Nos visages ne se trouvaient désormais qu'à quelque centimètres l'un de l'autre et pourtant il n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter là. Il continuait de se rapprocher lentement jusqu'à ce que nos lèvres se frôlent.

Chanyeol : "Je crois que je suis tombé amoureux de toi, Myunghee."

À ces mots, mes yeux se fermèrent par automatisme, prête à recevoir son baisé. Mais après quelques secondes d'attente je ne reçu toujours rien. J'essayais d'ouvrir mes yeux pour pourvoir le voir, mais cela m'étais devenu impossible. J'essayais encore et encore d'ouvrir mes yeux, mais en vain.
Tout à coup, j'entendu une voix lointaine, je me concentra pour essayer de comprendre ce qu'elle me disait et secondes après seconde cette voix semblais se rapprocher de moi.

...... : "Mademoiselle ? Mademoiselle réveillez-vous ? Vous m'entendez ?"

Je pu enfin ouvrir mes yeux et je me retrouva allongée sur un brancard dans une ambulance, entourée par deux hommes qui devaient sûrement être infirmiers, à en juger par leur tenues.

Infirmier 1 : "Ah ça y est elle est enfin réveillée. Mademoiselle ? Vous vous souvenez de votre nom ?"

Bien sûr que je me souviens de mon nom, c'est quoi cette blague ? Pourquoi je me retrouve là ? Et Chanyeol, il est passé où ? Aish ! Pourquoi j'ai si mal au crâne tout d'un coup ?

Infirmier 2 : "Mademoiselle, un passant vous a retrouvé allongée parterre, inconsciente dans un arrêt de métro. Vous vous êtes blessée en tombant et vois avec perdu beaucoup de sang. Mais ne vous inquiétez pas, nous vous amenons à l'hôpital d'urgence, tout va bien se passer."

Inconsciente ? Au métro ? Mais alors... Chanyeol ? Est-ce que je l'avais seulement... rêver pendant que j'étais inconsciente ? Non c'est impossible ! Il... il était venu me sauver, il m'avait remarqué... il était celui que j'attendais depuis tout ce temps... il ne pouvait être irréel...

Infirmier 1 : "Oh non non non, c'est pas bon ça... mademoiselle, restez avec nous. Surtout ne fermez pas les yeux, restez avec nous."

J'avais beau faire tout les efforts du monde, la seule chose que je voulais en ce moment même c'était pouvoir fermer les yeux, m'endormir un peu et peut-être pouvoir retourner dans mon rêve et retrouver Chanyeol.

Infirmier 2 : "S'il vous plaît encore un petit effort, on est bientôt à l'hôpital. Ne vous endormez pas maintenant mademoiselle."

Mes yeux se fermèrent seuls d'eux même, je me sentais beaucoup trop fatiguée pour que mon corps m'obéisse. Je n'entendais plus personne autour de moi, je m'endormie sur ce brancard, dans cette ambulance en tenant fermement le pendantif de ma mère de ma main droite.

Tout ce dont je me souviens ensuite, c'est d'avoir ouvert une nouvelle fois les yeux, mais je me trouvais encore dans un endroit différents. J'étais allongée au sol dans une grand pièce noir qui me semblait sans fin. Je me suis relevée et j'ai marché, seule, dans l'obscurité et le silence. C'est après quelques mètres que j'ai pu apercevoir un halo de lumière, venant de nul part. Alors j'ai encore marché pour rejoindre cette lumière et plus je me rapprochais, plus je pouvais discerner la forme de deux silhouettes que je n'eus aucun mal à reconnaître.

Moi : "Maman... Papa..."

Fin.