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Chapitre 21


L'état de Maya étant stable, j'ai pu passer une nuit, plus ou moins tranquille. Je n'ai pas pu me résoudre de dormir chez nous, seule. J'ai donc passé la nuit chez Jô.

Ce matin, nous partons donc au magasin de bricolage pour acheter de la peinture comme c'était prévu. Ensuite, direction le magasin de puériculture. Alors que je traverse les allées, à la recherche de la future chambre du bébé, je contemple celles qui sont exposées. Je ne peux m'empêcher de penser à Maya qui a voulu se suicider pour Gin, trop malheureuse. Et je me demande si je serais capable de faire la même chose pour Jô...

Avec toutes ces histoires, je n'ai pas pu repenser au dernier baiser de Shôji et à ce qu'il signifie pour moi. On n'en a pas rediscuté et il n'a plus essayé de m'embrasser à nouveau depuis. Je pense qu'oublier ce que je ressens pour lui est la meilleure chose à faire, surtout pour la venue au monde du bébé.

— Tu as l'air d'apprécier cette chambre, ça fait bien cinq minutes que tu es devant à rêvasser.

Je me retourne pour faire face à Jô et lui sourire.

— Je l'adore.

Le lit du bébé est ovale et de couleur gris et blanc, il y a des étoiles décoratives en tissu accrochées aux barreaux. La commode est grise et en forme de nuage alors que la garde-robe est blanche avec un petit ours plongé dans les étoiles dessiné dessus. La table à langer est bicolore et murale.

On passe à la caisse avec le numéro de référence, elle est en stock. On l'achète donc et on part en direction de notre maison. Une fois là-bas, je commence à peindre l'espace réservé au bébé dans le salon pendant que Jô s'occupe de monter les meubles du bébé dans la chambre du haut.

Après avoir terminé deux murs sur les trois, je vois Jô se diriger vers moi et se placer dans mon dos. Alors que je pense à un futur câlin, il se met à me chatouiller.

— Haha non arrête, je vais mettre de la peinture partout !

Je gigote tellement dans tous les sens qu'il se retrouve avec de la peinture au visage. J'éclate de rire pendant qu'il se frotte le visage avec ses doigts.

— Tu n'es qu'une petite peste.

Je lui tire la langue avant de me remettre à peindre. Mais ça ne le contente pas et il me retourne pour lui faire face et m'embrasser tendrement.

— J'ai hâte de vivre avec toi et de voir ce bébé grandir.

Il lâche ces mots avec un regard rempli d'amour. J'enroule mes bras autour de sa nuque et lui murmure :

— Je ne pouvais pas rêver mieux que de partager cette aventure avec toi.

Il me sourit.

— Tu veux voir ce que donnent les meubles ?

J'acquiesce, le prends par la main et le tire jusqu'à l'étage.

— Elle est sublime.

Je suis tout émue, les choses se concrétisent !

— Tout comme toi.

Je lâche un petit rire et me blottis dans ses bras.

Nous passons encore quelques heures là, à finir de peindre le dernier mur de l'estrade en bas et ceux de la chambre du bébé.

Sur la route, pour me reconduire à l'appartement, je discute avec Jô.

— J'aimerais aller voir Maya ce soir, tu m'accompagnes ?

Il hoche la tête.

— Bien sûr, je viendrai te chercher.

Je lui souris.

— Pour le moment, je vais me reposer un peu, je te téléphonerai plus tard.

Il contemple mon ventre qui s'arrondit de plus en plus.

— Tu as raison, repose-toi.

Je pose ma tête contre son épaule.

— J'ai un entretien dans une heure, tu as le temps du coup.

Je le fixe, perplexe.

— Un entretien ?

Il pince ses lèvres.

— J'ai besoin d'une assistante, je ne m'en sors plus.

Oh !

— Et c'est obligatoire que ça soit une femme ?

Il se met à rire.

— Tu es jalouse ?

Je boude, pas hyper heureuse d'avoir été démasquée.

— Je ne mélange pas boulot et vie privée.

Je hausse un sourcil.

— Chéri, on bosse au même endroit et on va vivre ensemble.

Il me contemple rapidement.

— Mais toi, je t'ai rencontrée dans la rue.

Et Mariko ?

La discussion s'arrête là, j'accepte la situation et lui fais confiance.

Je me retrouve dans l'appartement seule et ça me ramène aux deux premières semaines vécues ici avant l'arrivée de Maya. Elle a tout chamboulé et je la remercie tellement pour ça.

Je téléphone à Nil pour avoir des nouvelles. Je sais qu'il y est allé ce matin.

— Comment elle va ?

— Elle est réveillée, mais plane énormément.

— Gin est avec elle ?

— Oui à son chevet, Gin attend que Maya soit plus cohérente dans ses propos pour avoir une discussion sérieuse.

— Il faut lui laisser le temps.

— Ouais, c'est sûr. J'y retourne plus tard dans la journée et toi ?

— Je passerai la voir ce soir, moi.

— Ça lui fera plaisir.

Je raccroche au bout de quelques minutes et file dans la salle de bains. Je commence à ranger le bordel d'hier. Serviettes, flacons de médicaments, lames de rasoir. J'entreprends de nettoyer la baignoire et le sol sur lesquels a coulé le sang de Maya.

Une fois l'appartement impeccable, je me glisse sous la douche. J'entreprends de laver mes cheveux couverts d'éclaboussures de peinture. J'enfile un legging noir et un débardeur gris. Je m'allonge dans le canapé et me glisse sous le plaid. J'allume la télévision et je sombre dans le sommeil.

Quand je me réveille, la nuit commence à tomber. J'ai dormi deux heures. J'hésite à aller courir, j'aimerais prendre l'air. J'opte pour la deuxième option, aller faire quelques achats et ramener des chocolats à Maya ce soir.

J'enlève mon haut et enfile une robe à manches longues. Je mets une petite veste légère et je prends mon sac. Je pars dans mon magasin alimentaire préféré et achètes quelques trucs.

En sortant de là, je me demande si Jô a fini son entretien et si je peux l'appeler, je tombe sur son répondeur. Je lui laisse un message disant que je suis prête et qu'il peut venir me chercher dès que possible.

Soudain, quelqu'un me bouscule.

— Pardon mademoiselle...

Cette voix me dit quelque chose, je trace ma route sans me retourner et arrive au niveau du club. Je me rends compte que ce type a fait demi-tour et me suit. Je jette quelques regards discrets derrière moi. Alors que j'allais me retourner pour lui faire face, il me double et s'éloigne.

J'hésite un instant devant la vitrine du club à entrer pour dire bonjour à Shôji. Il a l'air complètement débordé, alors je ne lui adresse qu'un signe de la main, qu'il me rend avec un énorme sourire. Et je grimpe les marches.

Je remarque que ma porte d'entrée a été fracturée. Je fais quelques pas à l'intérieur et hésite à redescendre pour appeler Shôji. Je ne pense pas à allumer la lumière. Je fais demi-tour et fais face à l'homme qui m'a bousculée, capuchonné. Il referme la porte pour couvrir mes éventuels cris et empêcher ma fuite.

D'une main, il tient une arme qu'il me braque dessus et de l'autre, il enlève sa capuche.

Kyle !

À bout de souffle, je murmure :

— Comment est-ce que tu m'as retrouvée ?

Ma voix est tremblante et mon corps dans le même état.

— J'ai eu énormément de mal à le faire...

Mon cœur bat tellement vite, que j'ai l'impression qu'il va me transpercer la poitrine. Les larmes coulent le long de mes joues. Quoi faire ? Que dire ?

— Comment as-tu réussi ?

Il se poste devant la porte et me dévisage.

— C'était assez compliqué, je l'admets. Je savais dans quel pays j'aurais plus de chance de te revoir. Et quand tu as été hospitalisée, j'y été également. J'avais défoncé la gueule d'un type, du coup, je me retrouvais avec une main cassée... Bref un gars est arrivé en criant. Mon regard s'est porté vers lui et je t'ai aperçue dans ce lit... J'ai dû voler ton dossier pour découvrir ton adresse. Et tu as filé en Belgique. Mes parents t'ont aperçue et me l'ont dit. Alors j'ai repris un avion pour la Belgique. J'avoue que je n'ai pas été très malin, je n'aurais pas dû te téléphoner cette fois-là et te mettre au courant que je n'étais pas loin, mais je prenais mon pied à te faire peur. Ensuite, tu es revenue ici et je l'ai découvert un peu plus tard. De nouveau, je suis revenu au Japon et j'ai attendu le bon moment. Je ne tenais pas à faire ça aujourd'hui. Je voulais juste fouiller ton appartement et trouver l'adresse de ton mec. Mais quand je suis redescendu, je t'ai bousculée sans le vouloir et voilà.

Je m'effondre en larmes.

— Qu'est-ce que tu me veux ?

Il s'approche de moi.

— Tu m'as largué comme un malpropre alors qu'on devait se marier... Et maintenant tu sors avec un imbécile, enfin je ne sais pas trop lequel des deux que j'ai pu apercevoir...

Je recule lentement pour essayer d'atteindre la cuisine, un couteau, une poêle, quelque chose qui me ferait sentir plus protégée...

— Je ne t'aimais plus.

Il pose son regard glacial sur moi.

— Tu vas regretter de m'avoir quitté...

Je pose une main sur mon ventre pour protéger mon bébé, malheureusement j'attire son regard.

— Je t'en supplie...

Perplexe, il fixe mon bedon arrondi et crie :

— T'es enceinte de ce blaireau ?!

Je ne cesse de pleurer tout en me retrouvant bloquée contre la table de la cuisine.

— S'il te plaît...

Furieux, il s'approche de moi.

— Arrête de bouger et réponds-moi !

Je recule mon visage du sien.

— Oui...

Il semble perdre ses moyens et tourne sur lui-même pour trouver une solution. Il me toise du regard et me donne un coup à la tempe avec l'arme, je m'écroule au sol. Il profite de la situation pour me rouer de coups, je protège mon ventre de mes bras, mais le reste du corps en subit les conséquences. Un craquement se fait entendre, il vient de me casser une côte ou peut-être même deux. Ma vue se brouille tellement par mes larmes que je n'aperçois pas qui lui saute dessus. Ils se débattent, l'arme se retrouve mêlée dans la bagarre. Puis un coup part, quelqu'un crie. Une balle vient de transpercer l'un d'eux. J'observe qui des deux se relèvera en premier, depuis le sol. Je suis incapable de me relever. Kyle bouge légèrement en dessous du corps de mon sauveur et me fixe, je distingue enfin le visage de l'autre personne.

— Shôji !

Il se lève difficilement, couvert de sang.

— Shôji...

Il s'approche de moi et m'aide à m'asseoir sur le sol.

— Je vais bien, ce n'est pas le mien...

Il contemple ses mains couvertes du sang de Kyle... Et repose son regard affolé sur moi.

— Tu n'as rien ?

Une extrême douleur me lance au niveau des côtes.

— Aïe...

Shôji se met à hurler, dépassé par la situation.

— Merde !

Je murmure :

— Pardon... Pardon... Pardon.

Il semble complètement déboussolé.

— Ne t'excuse pas.

Il me prend dans ses bras et m'embrasse, d'abord le front, puis le nez et ensuite la bouche. Il se met ensuite à observer ma blessure au visage, se lève et va chercher un torchon propre qu'il compresse sur la plaie. Il lâche un gros soupir. Le regard de Kyle continue de fixer, je murmure :

— Il est mort ?

Shôji approche de Kyle pour vérifier son état, mais celui-ci ne bouge plus. Je rampe jusqu'à lui. Son corps est froid et il n'y a plus de pouls. Je me remets à pleurer. Shôji ferme les yeux de Kyle et me prend la main.

— Il ne te fera plus de mal...

Je plonge mon regard dans le sien.

— Mais toi ? Qu'est-ce qu'il va se passer pour toi ?

Il me caresse la joue.

— Ne t'en fais pas pour moi, le plus important pour l'instant, c'est toi et le bébé...

Je pose mes mains sur mon ventre et chuchote :

— Comment tu as su qu'il était là ?

Il soupire.

— Ce type, je l'ai vu rôder tout l'après-midi autour du bar, je l'ai observé par la vitre passer et repasser une seconde fois quand tu étais dans la rue. Je l'ai trouvé très étrange. J'ai été voir sur les réseaux sociaux à quoi ton ex ressemblait, dans le doute, juste avant de venir ici et c'est là que j'ai compris que c'était lui...

Jô arrive en courant, criant mon prénom dans l'escalier.

— Anna ! J'ai reçu ton message...

Il aperçoit la scène qui se déroule sous ses yeux. Il fonce vers moi et Shôji et s'agenouille.

— Vous n'avez rien de grave ?

Je reste blottie dans les bras de Shôji, complètement subjuguée par Kyle, inerte à mes côtés.

Shôji me place dans les bras de Jô et dit :

— Il faut la conduire aux urgences et appeler les flics...

Jô se retourne vers Shôji, le regard plein de compassion et de considération.

— Merci pour elle, merci d'avoir agi. Je ne te remercierai jamais assez.

Shôji me contemple, le regard triste.

— Je l'ai fait parce que ni toi, ni moi, ne voulons la perdre...

Jô acquiesce et ajoute :

— Je vais contacter un bon avocat, c'est le moins que je puisse faire pour toi.

Shôji hoche la tête et sourit péniblement.

— Je suis foutu, mec...

Je me remets à sangloter sur le corps de Kyle, pas que sa mort me rende triste, mais parce que la situation nous a échappé. J'aurais dû fuir quand j'ai reconnu sa voix tout à l'heure, j'aurais dû m'enfuir en voyant cette porte fractionnée. Ou je n'aurais pas dû boire un verre avec lui le jour où je l'ai rencontré...

Sous le choc, assise dans le canapé, blottie dans les bras de Jô, j'observe Shôji se faire mettre les menottes et être embarqué par la police. Je me lève et m'approche de lui avant qu'ils ne partent. Je murmure à l'oreille de Shôji :

— Merci pour tout ce que tu as fait pour moi depuis mon arrivée ici.

J'approche mes lèvres des siennes pour lui déposer un baiser d'adieu, et ce, malgré le regard de Jô dans mon dos.

Il me murmure :

— On se reverra.

Puis, il pose son regard sur Jô et hurle.

— Conduis-la à l'hôpital directement après. Prends soin de mon enfant.

La police disparaît avec lui et je m'effondre en larmes, me laissant tomber au sol. Jô s'agenouille à mes côtés et m'attire à lui.

— Il t'a sauvé la vie, Anna, tu ne dois pas t'en vouloir.

Le corps de Kyle est emmené par les pompes funèbres après la visite du médecin légiste. Jô n'entreprend pas de nettoyer la scène du crime tout de suite. Il me conduit aux urgences rapidement. Une fois sur place, il signale à un médecin que je viens de me faire agresser et que je suis enceinte.

— On se revoit tout à l'heure, chérie.

Sa main lâche la mienne et les infirmiers me conduisent ailleurs. Je crois qu'on m'injecte des sédatifs parce que je m'endors rapidement après avoir été séparée de Jô.

À mon réveil, je me retrouve dans une chambre extrêmement blanche avec comme voisine, mon amie et colocataire, Maya.

Je lui murmure avec difficulté :

— Je crois qu'on est faite pour être coloc'.

Celle-ci me regarde tendrement.

J'observe les environs, il n'y a personne d'autre dans la chambre.

— Maya ? Le bébé, est-ce qu'il va bien ?

Elle hoche la tête.

— Je ne sais pas, ils n'en ont parlé qu'à Jô.

Mon regard fouille les extérieurs par la fenêtre transparente donnant sur le couloir.

— Où est-il ?

Son regard devient sombre et désolé.

— Il s'occupe de Shôji.

La porte de la chambre s'ouvre et Jô apparaît. Quand il remarque que mes yeux sont ouverts et posés sur lui, il fonce vers moi. Il me prend la main et s'assoit sur le bord du lit.

— Tu te sens comment, Anna ?

J'essaye de bouger, mais mon corps est trop endolori.

— J'ai mal partout, mais surtout aux côtes.

Il me dévisage avec inquiétude.

— Oui, tu as quatre côtes cassées, des hématomes partout, six points de suture à la tempe...

Je pose mes mains sur mon ventre.

— Et le bébé ?

Il hoche la tête de gauche à droite. J'ai peur de comprendre.

— Quoi ?

Il serre ma main encore plus fort dans la sienne.

— Il t'a donné beaucoup de coups dans le ventre, le placenta s'est décollé...

Je déglutis difficilement et je me sens étouffer tout à coup.

— Le bébé n'a pas survécu, tu es en train de subir une fausse couche...

J'écarquille les yeux qui se remplissent de larmes sans dire un seul mot.

— Anna... Je suis désolé... Ils ont tout tenté, ils t'ont évité l'hémorragie, mais n'ont pas pu sauver le bébé, ce genre de chose arrive malheureusement fréquemment...

Je fixe le plafond en lâchant :

— J'aurais dû mourir avec lui...

Jô me secoue légèrement.

— Ne dis pas ce genre de chose !

Je lui hurle dessus.

— Jô, je l'ai senti grandir en moi, j'ai cet instinct maternel qui est là et qui ne sera pas assouvi parce que je ne tiendrai jamais ce bébé dans mes bras... Je ne verrai jamais à quoi il ressemble ou même si c'était un petit gars ou une nénette ! Mon corps est vide maintenant, je suis seule ! Il me manque déjà et je ne pourrai jamais combler cette absence !

Maya éclate en sanglots à mes côtés et Jô se retient difficilement.

— Je suis anéanti aussi...

Je soupire.

— Tu n'as pas vécu avec ce bébé à l'intérieur de toi pendant trois mois et demi, tu ne t'es jamais dit qu'il fallait aller dormir un maximum pour être en forme pour deux. Qu'il fallait faire attention à ne pas trop faire d'effort et surtout je l'aimais ! Je passais mes journées à penser à lui, à le câliner et vouloir prendre soin de lui...

Jô est désemparé, il ne sait pas quoi me répondre ; quant à moi, j'ai besoin de cracher ce que je ressens, j'ai besoin de ça...

— Je l'aimais aussi, Anna...

Quelqu'un doit subir ma détresse et ma douleur, malheureusement, c'est sur Jô que ça retombe.

— C'est de ta faute ! Si tu avais décroché quand je t'ai téléphoné, peut-être que tu serais arrivé avant qu'il ne me tabasse !

Le visage de Jô se brise sous mes yeux.

— S'il te plaît, ne me remets pas ça sur le dos. J'ai déjà beaucoup de mal à accepter cette situation.

J'éclate en sanglots, je n'en peux plus. J'aimerais tellement que quelqu'un puisse m'arracher le cœur pour que cette douleur disparaisse, mais la ressentir est une preuve que ce bébé a bel et bien existé et qu'il fera toujours partie de moi.

Maya ajoute :

— Jô... Laisse-la tranquille pour ce soir, je vais veiller sur elle, compte sur moi.

Il semble hésiter, mais il se sent complètement perdu face à ma réaction.

— Très bien.

Il se lève lentement et fait la bise à Maya. Il se penche vers moi pour m'embrasser, mais je détourne la tête. Il n'insiste pas et s'éloigne. Il s'arrête à la porte et me lance :

Je t'aime, Anna. Nel'oublie pas.

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