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Chapitre 16


Les jours passent et se ressemblent. Le Japon et mes amis me manquent. Heureusement pour moi, je suis en sécurité ici et ils prennent de mes nouvelles régulièrement. Je tourne en rond depuis trois semaines, mes journées sont longues, je ne trouve rien à faire pour les combler.

J'ai appris le lendemain de mon arrivée ici, par Nil, que Jô avait essayé de me rejoindre à l'aéroport pour me dire au revoir. Mis au courant le matin-même par Mariko, il avait pris la route et roulait à vive allure, mais il n'a pu apercevoir que mes amis regagnant leurs véhicules.

Je n'ai toujours pas compris pourquoi il a essayé de me dire au revoir alors qu'il n'a pas cherché à me contacter depuis que je suis ici.

Maya a trouvé une place pour bosser en tant que traductrice à la police. Dans mon malheur, elle a eu de la chance de m'accompagner ce jour-là au commissariat et d'être remarquée.

Mes amis m'appellent tous les jours et à tour de rôle pour me raconter ce qu'il se passe là-bas. Aujourd'hui, c'est Gin qui doit me téléphoner. J'ai hâte de l'entendre.

Je regarde la télévision et joue sur mon pc pour passer le temps. Je lis et fais le ménage également. Mes parents ne sont que très rarement présents à la maison, je me sens très seule. Je n'ai plus l'habitude !

Mon téléphone se met à sonner, ravie, je me précipite vers la table du salon pour décrocher.

— Allô Gin ?

J'entends quelqu'un rire.

— Non, désolé de te décevoir...

Kyle !

— Tu fuis, mais tu ne pourras pas fuir longtemps...

— Pourquoi tu ne veux pas me foutre la paix ?!

J'entends ma mère arriver vers moi.

— Je sais où tu es actuellement, qui te dis que je suis toujours au Japon à l'heure où je te parle ?

Il est de retour en Belgique lui aussi ?

Je suis horrifiée. Je prends la décision de raccrocher le téléphone quand ma mère s'approche.

— Tout va bien, chérie ?

Je la fixe bouche bée.

— Il me suit partout, maman !

À son tour, elle semble apeurée et déboussolée.

— Tu as enregistré son appel ?

Je soupire.

— Non, je croyais que c'était Gin...

Elle a l'air en colère, mais je n'arrive pas à savoir si c'est contre moi ou Kyle.

— Chérie... Tu devrais peut-être rentrer chez toi. Tu seras peut-être plus en sécurité avec Jô.

Je détourne le regard.

— On est séparé, maman.

Son expression change pour laisser place à de la compassion.

— Pourquoi tu ne nous as rien dit ?

— Parce que ça va faire un mois maintenant et que ça ne sert à rien d'en parler autant de temps après.

Elle me prend dans ses bras et ça m'apaise automatiquement. C'est un don chez les mamans de savoir calmer leurs enfants en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Un nouvel appel nous sépare. Je regarde qui me contacte cette fois. C'est Gin.

— Coucou, toi !

Avec le précédent appel, j'ai du mal à trouver mon enthousiasme.

— Salut, Gin !

— Tu vas bien aujourd'hui ?

Je souris légèrement à l'idée de lui dire ce que je m'apprête à dire.

— Je rentre demain au Japon, est-ce que l'un d'entre vous pourra venir chercher ?

Elle saute de joie, je pourrais même l'imaginer sautiller sur place.

— C'est super !

— Je suis aussi heureuse de vous retrouver tous.

— Les autres vont être hyper contents !

Je l'espérais vraiment.

Comme je raccroche, ma mère approuve ma décision d'un sourire rassurant et réconfortant.

La nuit arrive rapidement et laisse place au matin de la même manière. J'ai hâte de retrouver mon chez moi ! Mes parents me conduisent à l'aéroport et l'avion décolle précipitamment.

J'arrive enfin au Japon. Je viens de descendre de l'avion et je me dirige vers le hall pour attendre mon chauffeur. Je m'assois sur un banc et place mes écouteurs dans mes oreilles pour écouter de la musique. Il est trois heures du matin. Il fait plus froid maintenant que l'hiver approche. Je me cale sur mon siège espérant que ça me garde au chaud.

Au bout de vingt minutes, je me dirige vers les distributeurs de bonbons pour trouver de quoi grignoter en attendant. Je commence même à me demander si on viendra me chercher. Je me laisse dix minutes avant d'appeler un taxi.

Je retrouve ma place et me goinfre de chocolat. Je m'apprête à contacter un taxi quand j'entends la porte du hall s'ouvrir. Je regarde dans cette direction et découvre enfin qui a mis tant de temps à venir me chercher.

Jô fonce sur moi à une vitesse folle.

— Je suis en retard, je sais !

Je ne comprends pas. Je le contemple perplexe.

— Je ne savais pas que c'était toi qui viendrais.

Il hausse un sourcil.

— Pourquoi ? Si tu l'avais su, tu aurais cherché une autre solution ?

Je me vexe et il me sourit.

— Nil voulait venir te chercher, mais je tenais vraiment à le faire moi-même.

Je suis surprise par son attitude.

— Pourquoi ?

— Parce que tu m'as manqué, Anna... Et je crois qu'il est temps de parler de certaines choses.

Il attrape ma valise et s'en va. Je le regarde s'éloigner, bouche bée. Je dois courir pour le rattraper. Il ouvre le coffre et entrepose ma valise à l'intérieur, avant de me rejoindre sur le trottoir.

— Je dois te forcer à monter dans ta voiture ?

Une question me brûle les lèvres.

— Ma voiture ? Ce qui veut dire que je bosse toujours à la banque ?

Il me sourit et ouvre la portière avant, du côté passager.

— Tu as de la chance que je sois ton patron.

Je m'installe sur le siège sans un mot. Une fois derrière le volant, il plonge son regard dans le mien et me dit :

— Ce soir, tu dors chez moi...

Je reste stupéfaite.

— Je ne comprends pas, Jô...

Il semble à présent plus nerveux.

— Je te l'ai dit, je dois te parler.

Je lui offre un léger sourire en coin.

Il démarre la voiture et roule plus vite qu'habituellement. Il sort une cigarette de son paquet et l'allume. Il ouvre à peine la fenêtre pour pouvoir y jeter ses cendres. Je le fixe, incrédule.

— Depuis quand est-ce que tu fumes ?

Il reste concentré sur la route et garde le silence quelques secondes avant de répondre.

— J'avais arrêté avant de te rencontrer, mais je m'y suis remis récemment.

— Oui, depuis qu'on est séparé.

Il acquiesce.

Est-ce de ma faute ? Est-ce notre histoire qui l'a rendu anxieux au point de le faire replonger ?

On s'arrête peu de temps après avoir pris la route. Il sort de la voiture et va chercher ma valise. J'en déduis qu'on descend ici et l'imite. Il m'entraîne à l'intérieur et nous grimpons dans l'ascenseur. Une fois devant sa porte, je sens mon cœur s'emballer. Qu'est-ce que je fais là ?

Il l'ouvre et se dirige assez vite à l'intérieur, m'invitant à entrer pendant qu'il place ma valise dans un coin. Sa chambre d'hôtel, où plutôt sa suite est luxueuse. Un petit coin salon ainsi que la kitchenette sur la gauche, la chambre sur la droite et derrière celle-ci, la salle de bain.

— C'est chouette chez toi.

Je crie ces mots alors qu'il se dirige vers la cuisine.

— Qu'est-ce que je te sers à boire ? Du vin, de la bière ?

— Pas d'alcool pour moi, merci !

Il revient vers moi, ébahi.

— Tu ne te sens pas bien ?

— Le voyage a été long, je suis fatiguée.

Il repart dans la cuisine, je le suis, prends mon verre d'eau et m'assois dans un canapé du salon.

— Alors, explique-moi ce que je fais ici.

Il se dirige vers moi et s'installe dans le canapé en face du mien.

— Je me suis comporté comme un parfait connard le jour où tu es venue me demander de l'aide...

Je hausse un sourcil.

— Je ne te le fais pas dire. Mais je comprends.

Il prend une profonde inspiration.

— Je regrette de t'avoir abandonnée à ton sort, vraiment...

Mon cœur se serre.

— Si tu veux savoir si je te pardonne, c'est déjà fait.

Il me regarde plein de gratitude.

— Sérieusement, Anna ?

Je déglutis.

— C'est toi qui dois me pardonner pour tout ce que j'ai pu te faire...

Il se lève et s'assoit à mes côtés.

— J'aurais dû comprendre que ce baiser n'était pas voulu, que oui tu as fait l'amour avec Shôji, mais avant qu'on sorte ensemble. Tu es amoureuse de lui, c'est un fait ! Seulement, j'aurais dû réaliser que tu ne contrôles pas ça et que tu ne veux pas ressentir ce que tu ressens pour lui, vu que tu m'as choisi.

J'ai le souffle coupé.

— Ça fait plus d'un mois qu'on est séparé...

Il baisse les yeux et me demande :

— Tu as quelqu'un d'autre ?

Je cherche son regard.

— Non. Bien sûr que non... Mais pourquoi me dire tout ça aujourd'hui ?

Il plonge enfin ses yeux dans les miens.

— Parce que tu vas vivre ici un moment, le temps que cette histoire avec Kyle s'arrange.

Vivre avec lui ? Pendant combien de temps ? Je ne sais pas si je suis prête.

Alors que je le fixe, stupéfaite, il en profite pour plonger sur ma bouche. Je le repousse, surprise par son geste. Il me dévisage, interloqué. Hésitant quelques secondes, je lui saute dessus.

Je me place à califourchon sur lui, partageant un baiser passionné. Il glisse délicatement ses mains sous ma robe pour venir les poser sur mes hanches. Il me retourne pour me caler en dessous de lui. Il attrape mes poignets et les place au-dessus de ma tête tout en m'embrassant langoureusement. Nos langues se mélangent pendant que son corps se frotte au mien. Alors qu'il me lâche les poignets, je me surprends à lui griffer le dos quand celui-ci me mord dans le cou. Ses mains me caressent et je savoure ce moment tant attendu. Son odeur, ses caresses, ses mots, tout chez lui m'avait manqué. Sa bouche abandonne mon cou pour atterrir de nouveau sur mes lèvres. Je frissonne, je ressens le désir monter de plus en plus en moi. Je perds totalement le contrôle de moi-même. Haletante, j'effleure du bout des doigts sa peau jusqu'à atteindre le bas de son t-shirt que j'attrape et que je fais lentement passer au-dessus de sa tête. Je dépose de légers baisers sur son épaule nue, il glisse ses doigts dans mes cheveux et les agrippe, me forçant à garder la tête en arrière et à le fixer. Tout en le fixant, je me mords la lèvre inférieure. Il plonge son regard dans le mien et m'offre son plus beau sourire. Il me dévore la bouche et la mordille par moment. Ses mains passent sous ma robe, la faisant remonter jusqu'à ma taille. Pendant qu'une de ses paumes se balade sur une de mes cuisses, me faisant frissonner, les doigts de son autre main effleurent une des bretelles de ma robe, il la fait glisser doucement de mon épaule à mon bras et imite ce geste pour l'autre. Je me décale assez de son emprise pour pouvoir me lever. Alors qu'il me contemple, je fais tomber ma robe, lentement le long de mon corps. J'ôte, un par un, mes pieds du vêtement. Je me penche en avant pour lui murmurer à l'oreille :

— Fais-moi l'amour.

Il se lève et me sourit. Ensuite, il place ses mains sous mes cuisses et me soulève du sol, assez sauvagement, j'enroule mes jambes autour de sa taille et le laisse me conduire sur son lit.

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