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Chapitre 11


Ce dimanche matin, je me réveille éblouie par la lumière du jour. Je remarque l'homme le plus magnifique à mes côtés, et qui dort paisiblement. Je pose ma tête sur son torse et entends son cœur battre calmement. Je me blottis contre lui jusqu'à ce qu'un baiser se dépose sur mes cheveux. Je savoure chaque seconde de ce moment, je ne plonge pas encore mon regard dans le sien. Je chuchote :

— Bonjour toi.

À présent, il me caresse les cheveux et me murmure :

— Bonjour, bien dormi ?

Je lui dépose un baiser furtif sur ses lèvres et réponds :

— Comment ne pas bien dormir quand tu es là ?

Je me relève lentement et m'assois.

— J'aimerais aller conduire aujourd'hui.

Il m'imite et me dit :

— Très bien, une journée à la plage ça te tente ?

Je me retourne vers lui et lui souris. J'adore ça !

— Oh oui ! On pourrait inviter la bande !

— Tu ne préfères pas qu'on y aille que tous les deux ?

Je lui caresse la joue.

— On trouvera un moment rien que pour nous !

— Tu as plutôt intérêt !

J'entrouvre ma bouche par étonnement.

— Sinon quoi ?

— Sinon, je devrais te torturer avec ça...

Il se met à me chatouiller, j'éclate de rire, je ne supporte pas ça. Je gigote dans tous les sens pour qu'il me lâche. Au bout de quelques secondes, il s'arrête et je reprends :

— On trouvera du temps ! Il le faut !

Je lui souris et me lève. Il reste assis dans le lit à me contempler.

— Je file sous la douche !

Je marche rapidement vers la salle de bains, Maya prépare déjà le petit déjeuner. J'entre vite et me douche rapidement. Je sors enroulée d'une serviette de bain et fais la bise à ma coloc'.

— Fais attention de ne pas faire tomber ta serviette par accident.

Elle se met à rire et me fait un clin d'œil.

Je pars dans ma chambre rejoindre Jô, qui m'observe de haut en bas en me voyant entrer.

— Dis donc, tu ne veux pas venir te recoucher près de moi ?

Je rigole.

— Ah ! Les hommes !

Il se lève pour m'enlacer, par-derrière, pendant que je choisis mes vêtements. Il pose son menton sur mon épaule et me murmure :

— Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une aussi jolie femme que toi ?

J'ôte une robe de plage en dentelle blanche, dans le style un peu bohème.

— Je te retourne le compliment mon chéri !

J'attrape mon bikini noir dans le tiroir du dessous et le laisse en plan pour aller m'habiller.

Après avoir pris sa douche également, Jô nous rejoint pour le petit-déjeuner. Il mord dans un croissant puis dit :

— Tu viens avec nous aussi, Maya ?

Elle lui sourit.

— À la plage ? Bien sûr !

Je lance un regard compatissant à Jô qui espérait que tout le monde refuse, pour nous laisser seuls et je ris.

— Je vais prévenir les autres !

Je me mets à téléphoner à Nil, qui a l'air très emballé par l'idée, à Gin qui me dit qu'elle emporte le matériel pour camper, et à Mariko, qui me propose d'apporter la nourriture et les boissons.

— Keko va adorer !

Maya installe Keko dans sa cage. Je pose une main sur l'épaule de Maya et lui dis :

— Euh chérie, Keko ne vient pas avec nous.

Elle me regarde surprise.

— Mais il adore le soleil...

— Peut-être bien, mais pas l'eau...

Elle comprend tout de suite où je veux en venir et le sort de sa cage en acquiesçant.

— Oui, tu as raison, il ne faut pas qu'il se noie.

Jô se marre dans mon dos et je me retiens également de le faire.

Je m'approche de lui et le frappe au bras.

— Elle adore ce chat, elle veut l'emmener partout comme son enfant, je trouve ça chou.

Il éclate de rire et je soupire de désespoir.

— On démarre dans cinq minutes !

On est parti rapidement, moi au volant, Jô à mes côtés et Maya derrière, en panique.

— Je vais mourir !

Je lui réponds, vexée :

— Je ne conduis pas si mal que ça !

Jô pose sa main sur ma cuisse pour me rassurer.

— Et puis, il y a presque deux heures de route, tu vas devoir t'y faire !

Au bout de trente minutes, Maya se calme et Jô se détend. Quant à moi, mes jambes tremblent, j'ai des bouffées de chaleur et je suis tellement concentrée sur la route que je commence à souffrir d'un mal de tête.

Maya demande :

— Comment les autres nous rejoignent ?

Je regarde dans le rétroviseur intérieur dans lequel Maya apparaît et lui réponds :

— Mariko, tout comme Nil, ont le permis.

— Et pas Gin ?

— Gin ? Non. Elle est encore jeune, elle le passera peut-être plus tard.

Elle soupire. J'échange un regard d'incompréhension avec Jô.

Jô me reprend le volant après une heure de route. Je pose ma tête contre la vitre, par épuisement et pour trouver un peu de fraîcheur. Maya ne supporte pas la clim, donc on roule sans. J'observe le paysage, le ciel est d'un bleu foncé. De nombreux oiseaux volent dans le ciel et les villages menant à Omimaiko Beach sont surprenants. Quelques-uns de mes cheveux commencent à me coller au visage à cause de la sueur. Cette gamine va m'achever à force. Je décide d'ouvrir la fenêtre, même si je n'apprécie pas trop avoir les cheveux qui volent au vent. L'été, c'est décidément ma saison préférée.

On arrive enfin au lac Biwa où se trouve la plage. Alors que je descends de la voiture, je remarque le monde qu'il y a. Je me retourne vers Jô, surprise.

Il hausse les épaules et dit :

— Les Japonais aussi adorent la plage, tu sais !

Bouche bée, Maya s'approche de moi et chuchote :

— J'adore le Japon.

On foule le sable caillouteux, à la recherche d'un endroit calme. L'ambiance a l'air top, les Japonais, étudiants ou familles sont là pour passer un bon moment, rire et boire en écoutant de la musique. Ils sont bien équipés, barbecue, tente, chaises, table. C'était donc à ça que faisait référence Gin, tout à l'heure au téléphone. On trouve un coin isolé et on s'y installe, en attendant les autres.

Je m'approche de l'eau pour admirer la vue. Celle-ci est d'un transparent bleu turquoise, on peut même apercevoir des poissons nager. De l'eau à perte de vue et les montagnes au loin. On est installé près de rochers et d'arbustes. Cette plage est magnifique.

Jô s'approche de moi et enlace ma taille, il ne dit rien et profite juste du moment avec moi. Je tourne mon visage vers le sien, plonge mon regard dans ses yeux et lui souris. Pour ensuite, lui déposer un baiser assez sauvage.

Maya nous crie après.

— Les autres arrivent !

Jô et moi, regardons en direction de mes amis. On les voit au loin débarquer le matériel de la voiture. Nil, Mariko, Gin et... Shôji ?!

Maya s'approche de moi et me souffle à l'oreille :

— Dis donc, ce n'est pas ton ex-ami ?

Je murmure :

— Il semblerait bien que si...

Jô semble ne pas apprécier la présence de Shôji.

— Qu'est-ce qu'il fout là ce type ?

Je hausse les épaules. Qui a bien pu l'inviter ?

On les observe s'avancer, Maya leur faisant d'énormes signes pour qu'ils nous remarquent et nous rejoignent. Jô me chuchote :

— Je te préviens que s'il me cherche...

Je me retourne vivement vers lui et lui fais de grands yeux.

— Non, Jô... Si vous gardez vos distances, ça devrait le faire.

Jô acquiesce, pas très convaincu et m'attire à lui.

Gin me saute au cou.

— Salut !

Nil regardant autour de lui dit :

— Merci d'avoir proposé !

Mariko lâche à son tour :

— Ouais, c'est la journée idéale pour la plage.

Elle s'approche de moi et me force à la suivre.

Quand elle juge qu'on est assez loin des autres, elle me chuchote :

— J'ai invité Shôji, j'espère que tu ne m'en veux pas ?

Étonnée, je lui réponds :

— Pourquoi ?

— Eh bien, je me suis dit que vu que tu étais avec Jô, il ne t'intéressait plus et que je pouvais peut-être tenter ma chance...

Elle a l'air gênée par les propos qu'elle vient de tenir. Ahurie, je lui dis :

— C'est une blague Mariko ? Tu veux te venger ?

Elle semble choquée par ce que j'ai osé lâcher.

— Tu me crois capable de te faire ça ? Je pensais juste que tu étais passée à autre chose... Désolée...

Elle baisse la tête, coupable.

— D'accord, c'est bon...

Je la plante là et rejoins le groupe. Jô parle à Nil, Maya et Gin sont parties se baigner et Shôji est assis à l'écart sur les rochers. Préférant rester seule, je marche le long de la plage, les pieds dans l'eau. Qu'est-ce que Mariko essaye de faire ? Me rendre jalouse ? Ou Jô ? Me faire payer ? Ou bien elle est sincère et veut juste tenter avec Shôji ? Est-ce que j'ai vraiment envie qu'ils sortent ensemble ?

Quelqu'un me court après et pose une main sur mon épaule. Je me retrouve face à Jô.

— Tu vas bien ?

Il semble inquiet.

— C'est Mariko qui l'a invité, il lui plaît.

Jô lâche un rire nerveux.

— Ce type ne sait pas se trouver d'autres filles que celles avec qui je suis sorti ou sors ?

Il soupire. Je comprends très bien sa réaction.

— Et si on allait se prendre une glace ?

Je lui souris, il ne peut que céder face à mon charme.

Il glisse sa main dans la mienne et entrelace nos doigts, on se dirige vers un petit marchand, non loin de notre endroit. Une petite maisonnette en bois avec un toit traditionnellement japonais, voilà à quoi ressemble le lieu où on commande nos glaces. Pour ma part, j'en prends une avec deux boules cerises et Jô deux boules vanille.

On rejoint les autres, qui sont tous assis sur les chaises à boire des bières.

Nil prend la parole :

— Et on ne propose pas une glace aux copains ?

Je lui souris et lui tends ma glace.

— Tu en veux ?

Il rougit.

— Non, je plaisantais !

Jô par gentillesse propose :

— Si jamais quelqu'un en veut une, je la lui offre.

Shôji le fusille du regard et lâche :

— Sans façon, merci !

Le calme de Jô le quitte petit à petit.

Tout le monde remarque la tension qu'il règne entre Jô et Shôji. Gin prend sa bière et part avec Maya se promener. Nil tend sa main à Mariko, elle l'observe quelques secondes avant de demander :

— Quoi ?

Nil soupire et lui dit :

— Viens avec moi, on va se baigner.

Ce n'est pas une question, c'est un ordre. Nil essaye de faire en sorte que les tensions s'apaisent.

Mariko acquiesce et demande à Jô :

— Jô, tu viens avec nous ?

Jô refuse, mais mes amis ne le laissent pas décider. Nil le tire alors par le bras pour les suivre.

— Ok, c'est bon, j'arrive dans deux minutes !

Il soupire et me contemple. Il m'embrasse avec audace et me murmure :

— Remets-le à sa place.

Je ris et le laisse partir.

Shôji reste assis, en face de moi à fixer la bière qu'il tient dans ses mains. Un silence s'installe, il devient plus pesant quand les minutes commencent à défiler. Je ne cesse de le dévisager et je suis surprise quand son regard croise le mien.

— Tu ne peux pas être plus gentil avec Jô ?

C'est parti !

— Pourquoi tu veux que je sois gentil ? Tu ne m'as même pas prévenu que tu sortais avec lui...

Il serre les dents, furieux après moi.

— Je ne pensais pas que ça t'intéressait, vu que tu ne voulais rien de sérieux avec moi !

Il murmure, tout en contrôlant sa colère.

— Putain Anna ! Je n'ai rien à t'offrir, c'est différent !

Je hausse un sourcil.

— En quoi ? Tu as décidé tout seul de notre relation et tu as dit qu'elle était vouée à l'échec dès le départ.

Ce que je viens de dire le blesse, son regard est rempli de tristesse.

— Tu sais ce que ça me fait de te voir tous les jours passer devant le bar sans que je puisse te parler ? Tu sais ce que ça me fait quand je ne te vois plus regarder à l'intérieur ? Je savais que ton changement de comportement était dû à quelque chose... Mais je ne croyais pas que tu sortirais aussi vite avec ce gars !

Je baisse les yeux, je n'ai pas envie de pleurer, pas devant Jô, pas ici.

— Tu me manques, Anna... J'aurais au moins espéré que notre relation compte un minimum pour toi, pour qu'on puisse rester amis.

Je soupire.

— Pour être amis, faudrait déjà que tu acceptes mon petit-copain, ce qui n'est évidemment pas le cas !

Je jette un coup d'œil à mes amis, Maya et Gin s'amusent dans l'eau à s'éclabousser. Nil essaye de distraire Mariko et Jô, qui ne cessent tous les deux de nous regarder. Shôji suit mon regard qui se pose sur Mariko.

— Elle m'a invité, je suis venu principalement pour toi... Mais elle est sympa.

Je chuchote :

— Ouais, c'est une fille bien... Tu lui plais...

Il acquiesce.

— J'ai remarqué ouais...

Je plonge mon regard dans le sien.

— Prends soin d'elle...

— Anna, je ne peux pas...

Je lui coupe la parole.

— Rends-la heureuse...

Je le supplie du regard, mais il détourne les yeux.

— S'il te plaît...

Il se lève et souffle :

— Comme tu voudras...

Shôji prend cette décision à contre-cœur, quant à moi... Mon cœur se brise petit à petit.

Il se lève et part rejoindre Mariko pendant que je souffle un léger :

— Pardon...

Je le vois enlacer la taille de Mariko, alors que celle-ci lui rend son sourire. Jô se dirige vers moi.

— Anna ? J'ai évité cette conversation pendant un bon moment, mais j'ai besoin de savoir...

Je me lève et me blottis contre lui.

— Tu es amoureuse de lui ?

Je le regarde dans les yeux.

— Je pense qu'il me plaisait beaucoup... Mais je ne ressens plus rien maintenant.

Il me murmure à l'oreille :

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je chuchote contre son torse :

— Il pensait que je méritais mieux que lui...

Il semble comprendre la situation. Il me décale légèrement pour pouvoir me regarder.

— Je suis responsable ?

Je secoue la tête.

— Non, je t'ai choisi !

Il soupire.

— Il t'a poussée dans mes bras...

Je lui pose une main sur la joue et lui sourit.

— Et je l'en remercie.

Soudain, il me soulève et me pose par-dessus son épaule, puis marche en direction de l'eau.

— Lâche-moi !

J'essaye de lui mordre le bras, mais impossible.

— Eh ! T'es une sauvage !

Il éclate de rire.

Je bouge mes jambes dans tous les sens, espérant qu'il lâche prise. J'ai à peine le temps de voir que nous sommes dans l'eau, qu'il jette mon corps.

Après avoir bu la tasse, je me lance sur lui pour essayer de lui mettre la tête sous l'eau. Sans succès, naturellement. Il se marre devant mes piteuses tentatives. Maya et Gin me rejoignent pour essayer de m'aider. L'une lui saute sur le dos et l'autre tente de lui faire perdre l'équilibre.

— Quelqu'un vient m'aider ?

Nil arrive en courant aider Jô. Il expulse rapidement la petite Gin dans l'eau. Mariko part prendre la défense de notre amie et se bagarre avec Nil. Shôji nous voyant tous à l'eau, ne résiste pas à l'envie de s'amuser.

La tension retombée, l'ambiance est à nouveau au rendez-vous, on passe le reste de notre soirée à boire, manger et rire autour d'un feu de camp. Maya ne cesse de répéter :

— Je reste convaincue qu'on ne peut pas allumer de feu...

Gin râle.

— Et nous, on reste convaincus que tu es une casse-couilles !

Maya se vexe et tout le monde se met à rire.

Mariko lance alors :

— Et si on offrait le cadeau d'anniversaire d'Anna, à l'avance ?

J'écarquille les yeux, qui a vendu la mèche ?

Jô me fait un clin d'œil. Il abuse ! Je ne voulais pas que ça se sache...

Mariko reprend :

— Tiens, Anna.

Elle me tend une petite boîte, emballée dans du papier rouge. Je la prends, résignée.

— Je ne voulais rien...

Nil me dit :

— On est sûr que ça te plaira !

Je déchire l'emballage lentement et découvre une boîte. Je soulève le couvercle et découvre un billet d'avion pour Paris. J'en reste bouche bée.

Gin commence :

— On a prévu de te faire passer quelques jours là-bas.

Mariko dit :

— Tes parents nous rejoindront pour une journée.

Nous ?

Nil continue :

— On t'accompagne ! Enfin si on peut...

Je ris nerveusement.

— Ça me ferait super plaisir que vous veniez avec moi.

Jô se racle la gorge.

— Moi, je ne pourrais pas venir, j'ai des réunions ce week-end-là.

Je lui prends la main pour lui faire savoir que je comprends et que je ne lui en veux pas. Je me lève alors pour embrasser tous mes amis, y compris Shôji. Il me murmure à l'oreille :

— J'ai hâte d'y être.

J'essaye de paraître normale après ces mots. Vient-il de dire qu'il m'accompagne aussi là-bas ?

Maya reprend :

— On a prévu plein de visites, du shopping et une surprise spécialement pour toi.

Je souris, heureuse et chanceuse d'avoir des amis en or.

Mariko :

— Faudra penser à nous donner congé vendredi Jô, on prend l'avion tôt.

Il acquiesce.

Je n'ai pas fait attention à la date, c'était déjà le week-end prochain. J'ai hâte de revoir mes parents et de passer du temps avec mes amis, à Paris !

Je n'ai pas remarqué qu'il commence à se faire tard, on assiste au coucher du soleil, la teinte orangée du ciel est magnifique. Il est vingt-et-une heure. Mes amis et moi-même contemplons le spectacle. Je suis assise dans le sable, un peu en retrait des autres. Le vent est frais et je frissonne à son contact. Le bruit des vagues brise le silence qui règne. J'inspire profondément l'air de la mer qui apaise tant. Et j'admire, une dernière fois, ce soleil disparaître derrière l'horizon. Comme s'il venait de se faire engloutir par la mer.

Je vois Shôji qui commence le rangement du matériel, je le rejoins sans un mot et l'aide. Rapidement, les autres nous imitent. Je surprends même Jô aider Shôji à transporter la glacière jusqu'à la voiture de Mariko. Nil tend sa veste à Gin qui semble avoir froid et Maya essaye de la réchauffer de ses bras.

J'apporte le matériel restant au véhicule. Surprenant la fin d'une conversation entre Jô et Shôji.

— Un jour ça arrivera...

Jô répond :

— Compte pas là-dessus...

Je toussote pour faire remarquer ma présence. Ils arrêtent de discuter, me souriant.

Jô s'approche de moi, je me blottis contre lui pour me réchauffer. Les filles ainsi que Nil sont arrivés peu de temps après moi. Après s'être dit au revoir, Jô, Maya et moi observons la voiture de Mariko s'éloigner.

À notre tour, nous grimpons dans la voiture. Maya, épuisée, s'endort rapidement sur la banquette arrière. Jô reste concentré sur la route pendant que moi j'admire la lune briller là-haut. Les rues semblent être différentes dans la nuit, les buildings sont illuminés, j'aperçois même une silhouette, assise sur le rebord d'une fenêtre, regardant à l'extérieur. Mon regard se pose, ensuite, sur un couple qui promène son chien et qui semble très amoureux. Est-ce que Jô et moi allons finir comme ça ? Cette perspective me fait sourire.

— Tu passes la nuit avec moi ce soir ?

Jô semble surpris par ma proposition.

— Avec plaisir. Par contre, il faudrait que je passe chez moi en vitesse, me changer et prendre des vêtements pour demain.

J'acquiesce.

Après avoir fait un détour par chez lui, on arrive sur les coups de minuit à l'appartement. Je réveille en douceur Maya, qui ne semble plus savoir où elle est. Elle traîne des pieds jusqu'à sa chambre, où elle s'enferme. Il ne faut même pas cinq minutes pour qu'elle se mette à ronfler.

Jô me vole un baiser puis me regarde en souriant.

— Je peux utiliser la salle de bains ?

— Oui, bien sûr. Tu sais où elle est !

Jô se dirige vers celle-ci. Pendant ce temps, je vide mon sac de plage, mettant les serviettes dans la machine à laver qui se trouve dans la cuisine. Ne pouvant pas l'enclencher tout de suite vu que Maya dort, j'attendrai demain. Après avoir fini, je me dirige vers la salle de bains le cœur battant. J'ouvre discrètement la porte pour que Jô ne l'entende pas. Je la referme et la verrouille, puis je me déshabille. Je me mets à sourire en entendant Jô fredonner.

Une fois nue, je me glisse sous la douche juste derrière mon petit-copain. Doucement, je glisse mes mains sur son torse tout en déposant un baiser sur son omoplate. Jô frissonne et se met à sourire en sentant mes mains le parcourir. Lentement, il se retourne pour me faire face. Il ramène une mèche de mes cheveux derrière mon oreille puis se penche vers moi pour m'embrasser. Je prolonge le baiser de Jô, tout en glissant mes doigts dans la nuque de mon homme. Il se recule et pose son front contre le mien.

— Tu es tellement belle !

Je me sens rougir.

— Merci ! Tu es pas mal non plus !

Un large sourire se dessine sur mon visage. Jô m'embrasse une nouvelle fois avec beaucoup de tendresse. Il enroule ses bras autour de ma taille et m'attire doucement contre lui. L'eau ruisselle sur nos deux corps nus. Jô se penche et m'embrasse tendrement dans le cou. Il murmure :

— J'ai très envie de toi, chérie.

Je le regarde en souriant et me mordille la lèvre inférieure. Délicatement, Jô glisse ses mains le long de mes hanches puis sur mes cuisses. Il me soulève tout en douceur et en m'embrassant. Instinctivement, j'enroule mes jambes autour de sa taille. Il me plaque doucement contre la paroi carrelée de la douche, tandis que l'eau continue de couler. Je laisse échapper un léger gémissement alors que je le sens se glisser en moi. Jô me regarde en souriant puis il parsème mon cou de tendres baisers tout en remontant doucement vers mes lèvres. On s'échange un baiser passionné alors qu'il entame de lents, mais profonds va-et-vient. Puis, il se sépare de mes lèvres et me soulève légèrement afin d'embrasser ma poitrine. Je ferme les yeux en me mordant la lèvre et en appuyant ma tête contre la paroi. Je glisse mes doigts dans les cheveux de Jô, tout en gémissant.

Jô me conduit jusqu'à la jouissance, au cours d'un échange charnel très intense et passionné. Il me repose doucement au sol tout en m'embrassant.

Puis comme nous étions censés le faire au départ, on prend enfin notre douche. 

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