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La fuite


Temps la fixa interloqué. Elle continua immédiatement

- J'ai déjà pris mes précautions, j'ai 55 ans de travail d'avance, il n'y a pas de problème si je pars je mourrais plus tôt de toute manière, 55 ans c'est largement assez !

Il ne savait toujours pas quoi répondre. Ce qu'elle demandait était impossible ! La Mort qui s'enfuie ?

-Temps, répond-moi ! S'il te plaît, dis-lui que je me suis échappé pendant que tu ne regardais pas !

Elle était transfigurée, pour la première fois depuis qu'il l'avait rencontré, elle paraissait... Chamboulée pleine d'émotions. Jusqu'ici elle était toujours renfermée, un peu embarrassée parfois, assez indifférente. Elle avait presque les larmes aux yeux. Après un léger silence où elle attendit un réponse qu'il ne lui donna pas, elle reprit encore

- Je me débrouillerais, juste laisse-moi partir...

Sa voix était un souffle suppliant. Jamais Temps n'avait soupçonné qu'elle puisse souhaiter partir. En fait, jamais il n'avait pensé qu'elle puisse souhaiter quelque chose. Elle était d'habitude si morne, lugubre, silencieuse, inexpressive, parfois mal à l'aise. Elle ne faisait que travailler à cause de sa lenteur dont se plaignait sans arrêt Vie. Pourtant, elle assura avoir du travail en avance ? Et 55 ans en plus ?

- Comment ça ? Partir où et pourquoi ? Et c'est quoi cette histoire de travail en avance ?

Elle écarquilla encore plus ses yeux noirs qui contrastaient avec sa peau pâle.

- J-je ne suis pas lente en fait, je suis même rapide, c'est juste que je-je fais du travail en plus comme ça j'ai de l'avance. J'ai beaucoup d'avance maintenant, j'ai programmé les morts de toutes la planète pour les 55 ans à venir !

Il avait dû mal a y croire, mais lentement, son esprit reformait le puzzle. Elle avait préparé son coup, et depuis sacrément longtemps pour accumuler autant de travail en avance. En vérité sous cet air indifférent, elle n'avait jamais cessé d'aspirer à la liberté.

- Et tes liens ? Tu ne peux désobéir à Vie avec tes liens !

Vie avait apposé deux liens symbolisés par deux tatouages autour des poignets de Mort. Cela lui permettait de plier Mort à sa volonté en cas de rébellion. La jeune femme lui montra ses poignets qu'elle découvrit en remontant le haut des manches de sa veste. Les tatouages étaient là, mais ne représentait plus deux chaînes qui enserrait ses poignets comme avant : il s'agissait toujours de chaînes, mais celle-ci étaient brisées.

- C-Comment ?

- J'ai trouvé un ouvrage très intéressant sur le sujet dans la bibliothèque de Vie.

Il la regarda, mais porta sur elle un regard different. Il la savait rusée et fine, mais il était loin d'imaginer qu'elle était à ce point. Oui, elle pourrait s'enfuir. Il était le dernière obstacle à sa liberté. Ses yeux noirs brillaient à la fois d'espoir et de détermination. Il imagina la réaction de Vie s'il rentrait sans elle. Comme ce serait plaisant ! Voir ses traits de poupée de porcelaine se plisser sous la colère, sa voix de jeune fille pure se charger de colère, et surtout ses yeux comme des émeraudes se remplir de larmes d'impuissance quand elle réaliserait qu'elle ne peut rien, absolument rien contre lui. Sa propre faiblesse qui la remplirait de rage, la ferait serrer ses petits poings aux ongles nacrés, frapper du pieds en ordonnant qu'on aille retrouver Mort. Oh, tout le soucis que cela lui causerait ! Cette gamine capricieuse, égoïste et cruelle qu'elle était, comme elle serait humiliée ! Il était lui aussi peut-être cruel, mais au moins, il se comportait avec tout le monde de la même manière. Vie n'était pas bienveillante. Avec Vie c'était la lois du plus fort. C'est pour cela qu'il aimait tant la mettre face à sa propre faiblesse.

- Et pourquoi pas après tout ?

Il sentit Mort retenir son souffle, gonflée a bloc d'espoir. Après tout, Vie ne pouvait rien contre lui. Personne ne pouvait le touché, et encore moins Vie, aucun moyen de faire pression sur lui, aucun risque.

- C'est d'accord !

Un immense sourire rayonnant éclaira son visage habituellement si pâle et inexpressif. Elle était tout de même plus jolie comme ça.

- Aller ! Vas ! Et tâche de ne pas te faire avoir trop vite !

Et tout en prononçant ces mots, il se retourna et s'en alla vers la maison de Vie. Mort s'enfuit précipitamment, se dissimulant parmi les humains et l'obscurité. Il se demandait bien où est-ce qu'elle pouvait partir. Elle ne connaissait pas ce monde, complètement différent de l'époque où elle était humaine. Quoique à force de l'observer, elle savait comment s'y comporter, elle n'était pas idiote, et elle venait de le lui prouver. Et puis, tout de même, quelle idée étrange de vouloir s'enfuir, ce n'est non plus comme si elle n'avait jamais le droit de sortir où se faisait maltraiter, c'était sa lenteur dans son travail qui la contraignait à rester aussi longtemps enfermée. Elle serait bien plus libre si elle ne "prenait pas d'avance" et faisait ce qu'on lui demandait quand elle voulait, au lieu de s'enfuir d'un seul coup.

Il fit demi-tour nonchalamment ne se pressant pas. Il devait faire croire à Vie qu'il avait essayer de la retenir, de la poursuivre. Elle saurait très bien que c'était faux, mais il ne devait pas lui donner de preuves. Au moment d'un petit moment il finit par retourner au domaine de Vie. Il était très en retard et Vie se jeta sur lui dès son arrivée. Elle lui cracha à la figure

- Où est Mort ?!

Il prit l'air le plus désolé qu'il put en retenant un petit sourire. Elle attrapa son col et le secoua enragée

- Où est-elle ?!?! Où ?! Où est Mort ?!

- Je suis désolée elle s'est enf...

Elle le repoussa de toutes ses forces avant même qu'il ait terminé en criant à un Elf à proximité 

- Que tous les Elfes, tous les Mange-cauchemars et les Fées se réunissent à l'entrée, j'ai des ordres a distribuer.

Puis elle se retourna vers Temps et le regarda une fureur sans nom dans le sifflement de sa voix. Et le pointa du doigt. Si un regard pouvait tuer, et en admettant que Vie puisse donner la Mort, il se serait écroulé raide en quelques secondes. Elle le menaça avec toutes la haine du monde dans chacun de ses mots

- Tu me le paierais et tu t'en mordras les doigts.

Puis elle fit demi-tour, prêtes à lancer ses directives pour la chasse de Mort. Sa réaction était au delà de toutes les espérances de Temps, un peu trop même. Elle prenait la chose bien plus au sérieux que ce qu'il aurait pu imaginer. Soudain il se demanda si effectivement Mort n'avait de bonnes raisons de vouloir s'enfuir, il secoua la tête en chassant ses idées stupides. Les Immortels, tel que lui, Vie et Mort, étaient sur un pied égalité, il ne pouvait pas y avoir de maltraitance entre deux Immortels. Mais quand il regardait Vie, cette rage dans les yeux, cette impatience dans sa voix quand elle lançait ses directives, le tremblement de ses poings serrés à en faire blanchir les phalanges fines de ses mains à la peau douce... Elle sera impitoyable et ne s'arrêterait pas tant qu'elle ne l'aurait pas rattraper. Temps se demanda s'il avait bien fait de la laisser partir, lui ça ne lui posait aucun problème, mais pour elle... Elle passera un mauvais moment quand Vie l'aurait retrouver. À quoi sert de s'enfuir quand on sait qu'on sera poursuivit sans relâche jusqu'à la fin de ses jours ? Sa précédente condition n'était pas si horrible tout de même... Si ? Et puis l'attitude de Vie était tout de même exagérée... Si elle avait bien fait son travail en avance, quel problème cela posait-il ? Et sur ses questions sans réponse il s'en allait en direction son propre domaine.

Pendant ce temps Vie était redescendue au sol et s'était rendu visible. Elle était immortelle, ne pouvait ni avoir faim, ni avoir froid, ni tomber malade. Elle resta non loin des champs Élysées, mais se dissimula dans une ruelle, derrière une benne à ordures. Vie devait déjà avoir lancé tout ses domestiques à ses trousses. La nuit, le pire danger pour elle sera les Mange-Cauchemar, ainsi que les Elfes, les fées ne pouvant sortir la nuit. Mes Elfes se dissimulaient dans la foule humaine, mais les Mange-Cauchemars, invisible aux yeux des mortels pouvait l'attaquer n'importe où. Elle n'avait pas besoin de dormir puisqu'elle n'avait jamais sommeil, alors elle restait éveillée, prête à s'enfuir. Pour l'instant elle réfléchissait, mais très vite elle devrait se mettre en action. Dans le même livre, en vérité un journal intime, que celui où elle avait lu comment se détacher de ses liens, l'épais carnet à la belle couverture de cuir reliée que Vie gardait soigneusement avec elle partout où elle allait, Mort avait découvert comment redevenir humaine.
Et encore plus que ça à vrai dire.
Des secrets que Vie protégeait coûte que coûte.

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