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▸vingt-huit

Tout petit, Oikawa s'était trouvé une autre passion que le volley-ball.

Ce n'était pas réellement un handicape, mais son esprit avait parfois du mal à faire la part des choses, à discerner le vrai du faux lorsque cela concernant ce qu'il aimait. Alors oui, tout de même, cela avait un certain côté positif, surtout pour Hajime : lui trouver des cadeaux de Noël ou d'anniversaire n'était alors plus tout à fait une tache difficile.

Les aliens, telle était la grande obsession d'Oikawa Tooru.

Il était intimement persuadé que quelque part, dans une autre galaxie, se trouvait une planète pareille à la terre, plus avancée que la nôtre, qui viendrait un jour à notre rencontre.

D'autre part, il avait toujours eu un léger problème ; lorsqu'il dormait, ses rêves lui apparaissaient pour la plupart si réels qu'il lui était difficile de faire la différence entre sommeil et réalité. Il se réveillait souvent complètement désorienté, obligé de récapituler ce qu'il savait vrai ou non.

C'est ainsi que cette nuit là, alors qu'Hajime dormait paisiblement, enfin seul dans son lit, un cri résonna entre les murs de l'appartement et le réveilla en sursaut. Il cligna des yeux quelques fois pour être sûr que ce n'était pas son imagination, puis entendit très clairement de lourds pas se diriger à toute vitesse dans sa direction.

Il se retint de grogner de se tint tout simplement prêt.

Sa porte s'ouvrit en un grand claquement.

— IWA-CHAAAAAAN ! s'écria Tooru en sautant sur son lit. LES ALIENS DÉBARQUENT ! VITE TIENS-TOI PRÊT, PRENDS TES AFFAIRES !

Il semblait excité comme une puce, et Hajime s'en voulut presque de gâcher ses espoirs. Le presque étant très important, car un coup d'œil en direction de son réveil lui apprit qu'il était trois heures vingt du matin.

À cette heure-là, sa pitié avait des limites.

Soupirant, il attrapa le bras de son coloc', le renversa sur son lit, et colla sa bouche contre la sienne. Il y eut un instant de calme plat, jusqu'à ce qu'Oikawa lui rende son baiser. Lorsqu'il se détacha, ce dernier commença immédiatement :

— Hajime, ce n'est pas le moment, il faut se dépêcher ils vont –

— Oikawa, le coupa-t-il. C'était un rêve.

Il vit très clairement l'incompréhension passer dans son regard, suivit de près par une grande confusion, puis enfin une tristesse sans nom. Son cœur se serra.

— Viens là, souffla-t-il.

Il le glissa à ses côtés, replaçant la couette sur leurs deux corps, puis passa sa main dans ses cheveux. Il le câlina gentiment pendant un bon moment.

— Désolé, Iwa-chan.

Sa voix était toute petite, comme s'il était à deux doigts de pleurer.

— C'est rien. Je suis là, rendors-toi.

Et parfois, Hajime maudissait vraiment ces petits hommes verts.

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