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▸trente-deux

Les paupières d'Iwaizumi se fermèrent doucement devant la télévision et il sentit à peine sa tête partir sur le côté. La chute qu'entraîna son corps détendu le fit sursauter, et il se réveilla immédiatement. Avec un grognement, il frotta ses yeux et lança un coup d'œil en direction de son téléphone.

Il était bientôt deux heures, et Oikawa n'était toujours pas rentré. En début d'après-midi, il lui avait envoyé un message pour le prévenir qu'il allait boire un verre avec ses amis de la fac de sport, pour féliciter leur victoire dans un match amical. Il lui avait simplement répondu un « D'accord ».

Peut-être ne rentrait-il pas, finalement, et avait préféré dormir chez l'une des personnes présentes ?

Hajime aurait préféré être prévenu, c'était certain, mais après tout il n'était pas sa mère. Se levant finalement du canapé, il se pencha pour attraper la télécommande et éteint la télévision. Il préférait aller se coucher dans sa chambre plutôt que d'attendre dans le salon pendant des heures.

Il attrapa son téléphone, vérifia que la porte était bien verrouillée, puis se rendit dans la salle de bain pour aller se brosser les dents et enfiler son pyjama. Mais alors, quelque chose vibra dans sa poche et en sortant son portable il fut surpris de constater que c'était un appel de l'autre idiot.

— Ouais ? demanda-t-il en décrochant.

De l'autre côté du micro, il y avait du bruit et des rires, et Hajime fronça les sourcils.

— Iwa-chaaan ?

— Qu'est-ce que tu veux ? Tu ne devais pas aller boire un verre ?

— Si, mais je crois que j'ai un peu trop bu...

Sa voix était étrange, comme s'il souriait en même temps, et derrière lui une voix qu'Hajime reconnut lui demanda de lui passer le téléphone.

— Iwaizumi ?

— Bokuto ?

— Ouais, je crois que tu devrais venir chercher Oikawa. Il est complètement mort et je dois déjà ramener quelqu'un.

La voix du concerné résonna, lui demandant si son Iwa-chan allait arriver bientôt. Hajime laissa échapper un soupir et sortit de la salle de bain.

— Bokuto, j'arrive. Donne-moi l'adresse.

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La porte de l'appartement claqua, une bonne trentaine de minutes plus tard, et Iwaizumi s'avança dans le salon, soutenant Oikawa qui ne l'avait pas lâché depuis qu'il était arrivé devant le bar. À présent, Hajime le portait à moitié et quand il le déposa enfin dans le canapé, les pieds au-dessus de l'accoudoir afin de lui retirer ses chaussures, il se redressa en grimaçant tant son dos lui faisait mal.

Tooru rit et étendit ses bras vers l'arrière.

— Iwa-chan est venu me chercher, chantonna-t-il les yeux fermés.

Ledit Iwa-chan rangea leurs chaussures en levant les yeux au ciel, puis revint vers lui.

— Oui, oui. Tu veux un verre d'eau avant d'aller dormir ?

Il hocha énergiquement la tête, alors son meilleur ami alla dans la cuisine. Certes, Tooru avait l'air un peu idiot quand il était saoul, mais Hajime devait bien admettre qu'il était mignon. Il lui souriait, lui disait qu'il était beau avec un petit sourire absent. En vérité, cela lui faisait plaisir, même s'il ne l'avouerait pas, et surtout pas en pleine rue.

Quand il s'apprêta à quitter la pièce, son verre dans la main, son téléphone vibra encore une fois dans sa poche et il posa ce qu'il tenait sur le plan de travail pour l'attraper.

Tooru je suis chiant Oikawa [2 h 57] : je suus bie n rentréé !

Il ne put s'empêcher de hausser un sourcil, parce qu'après tout non seulement l'autre abruti se trouvait dans leur salon, chez eux, mais en plus c'était lui qui l'avait ramené. Il rangea son téléphone après avoir envoyé un « sans blague ? » puis reprit le verre et retourna le voir.

Il le trouva endormi sur le canapé, dans la même position que quand il l'avait quitté, et ne put retenir un sourire attendri. Il le cacha avec sa main libre, mais s'approcha tout de même doucement de lui.

— Quel imbécile, chuchota-t-il une fois près de lui en écartant une mèche de son front.

Il reposa encore une fois le verre d'eau puis tenta de le porter sans le réveiller. Ce ne fut pas une tâche facile : Oikawa pesait son poids, même s'il ne fallait pas le dire à voix haute, et était grand et musclé. De longues minutes furent nécessaires. Quand il arriva enfin dans la chambre (la sienne) il le jeta dans le lit sans douceur et s'étira à nouveau.

— Il va me casser le dos avant la fin de la soirée celui-là.

Oikawa remua, se tourna, émit un bruit étrange à mi-chemin entre le grognement irrité et le gémissement absent, puis trouva une position agréable et ne bougea plus.

Une fois Hajime changé, il plaça l'eau sur sa table de chevet au cas où il se réveillerait pendant la nuit, puis s'allongea à ses côtés et éteignit la lumière.

— Bonne nuit, dit-il en fermant les yeux.

Et Oikawa se tortilla encore une dernière fois, pour aller se coller contre lui, puis Iwaizumi s'endormit.

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