— 2000 euros putain, je viens de dépenser 2 putain de mille euros pour un tuyau. Ce n'était même pas un tuyau ce truc, plutôt un bâtonnet pour aider les bambins en maternelle à savoir compter.

Les deux acolytes n'avaient droit qu'à ça depuis tout à l'heure: les plaintes du blond.

— C'est bon Jace on as compris.
— Ah, non. Toi tu ne me parles pas. Tu m'as abandonné. Tu as dis que tu ne nous connaissait pas Alec. Lâche!

Ce n'était pas faux mais le concerné ne semblait pas regretter pour autant son acte.

— Ça m'as épargné de t'aider à payer 2000 euros pour un bâtonnet. Le brun dit en rigolant, faisant exprès d'appuyer sur le dernier mot.

Jace le fusilla du regard, n'ayant pas encore digéré cette somme versé pour un truc sans valeur selon lui. Il n'était pas encore calmé.

— Toi,
L'interpelé leva les bras en geste de paix mais c'était peine perdue. Le blond s'était retourné et semblait décidé à lui passer un savon aussi.
— C'est à cause de toi que j'ai dû dépensé cette somme, tu ne nous aurais pas parlé de cette fête, on serait allé dans une boîte et là bas quand il y a dégât, on te jette juste dehors, rien d'appauvrissant.
— ...

Si les deux amis s'étaient un peu remis de l'alcool, ce n'était pas le cas du châtain. Il comprenait à peine ce que le blond disait, cherchant à ne pas tomber ou à se prendre un poteau en pleine face tout en marchant droit, ce qui s'avérait déjà être une assez grande tâche, difficile à cumuler avec un tout autre travail comme suivre le fil d'une conversation.

— Laisse-le Jace, il comprends à peine ce que tu dis.

Le brun se moquait ouvertement des deux acolytes. Simon n'avait eu as rien payé: les avantages quand tu faisais partie de la famille, il avait clamé haut et fort une fois dehors, même s'il s'était fais longuement grondé. Alec dirait que c'est à peu près tout ce qu'il a pu dire jusque là. Quand à Jace, il a du verser 2000 euros pour le tuyau qu'il avait cassé et à entendre ses plaintes, ce n'était et n'est toujours pas une partie de joie.

— Bon, c'est bien tout ça, mais est ce qu'on pourrait pressé le pas maintenant? Il commence à faire très fr-

Boom!

Les deux amis se retournaient.
— Bordel, ça fait la deuxième fois putain. Je souffre.
Cela faisait effectivement la deuxième fois que le châtain venait de se rétamer le visage contre un poteau. Son nez rougit témoignait de sa douleur.
— Tu n'as que ce que tu mérites, mes pauvres 2000 euros.

Alec secoua la tête et pressa le pas. De toute façon ces deux là allaient rentrés ensemble.

__________

Magnus s'était levé tôt ce matin. Il n'avait pas entendu le brun rentré hier soir, mais ne s'était pas non plus attardé sur cela. Peut-être avait-il décidé à la dernière minutes de passé la nuit chez son meilleur ami. Meilleur ami qui disons le avais fait sa journée. Il avait discuté avec Izzy par téléphone il y a peu près 45 min des malheurs du blond à leur soirée d'hier. Il ne pouvait que s'en réjouir pour une raison bien distincte. C'est donc en fredonnant un chant que le noiraud s'affairait dans la cuisine.

— Tu me semble bien joyeux ce matin toi.
— Ahh!

Magnus se retourna vivement en brandissant en direction de la voix, le premier objet à portée de main: un concombre.
Le brun leva aussitôt les mains en l'air en reculant. Puis il abaissa ses yeux vers l'objet de menace, son aîné suivit son regard.

Le fou rire de l'un entraîna celui de l'autre.

— Une... concombre? Vraiment Magnus? Le brun demanda, le sourire encore aux lèvres.
— Tu m'as fais peur aussi. Je ne savais pas que t'étais rentré.
— Hmm! Alec fit, moqueur, toujours en regardant le légume.
— C'est bon arrête avec ça, puis tu as eu peur aussi, ne nie pas.
— Je croyais que c'était un couteau. Pas un com.com.bre.

Fou rire.

— Tu es rentré vers quelle heure?
Magnus retourna à sa tâche et le brun vint se positionner derrière lui.
— Je ne sais pas vraiment. Mais je ne pouvais pas venir dans ta chambre, je puais l'alcool.
— Tu en as beaucoup abusé dis moi?
— Tu connais nos soirées avec Jace. Le brun répondit en mettant ses deux mains sur la taille de son aîné, soufflant dans son cou et y déposant un bisou.

Voyant qu'il ne se faisait pas rembarrer, il retourna le noiraud face à lui et l'embrassa. Ce dernier répondit assez rapidement au baiser du plus grand, plaçant ses deux mains autour de son cou.
Entre deux baisers, Alec souffla, un visage rieur:
— Je t'ai manqué toi, dis moi.
Le noiraud rougit légèrement.
— Tais toi. Il captiva à son tour les lèvres du brun, autant pour le faire taire comme pour son besoin personnel.

Soudain, les lèvres du noiraud se déformèrent pour rire. Alec le sentit contre ses lèvres et ouvrit les yeux pour observer son vis-à-vis qui riait sans changer pour autant la posture dans laquelle ils étaient.

— Et?
— Je pensais à Jace. Magnus répondit comme si c'était une réponse évidente.
— Ah!
— Quoi?
— Peut-être le fait que tu penses à mon meilleur ami alors que je t'embrasse? Le brun fronça les sourcils.
Magnus lui tapa l'épaule.
— Ne dis pas n'importe quoi. Blondin as pré-commandé des jeans délavés horribles ainsi qu'un gel fait à base de bave de boa pour moi. Sa situation infortunée d'hier l'as empêché de valider la commande. Les anges soient loués. Tu, tu m'écoutes Alexander?

— hmm!
Alec ne suivait plus le monologue de son aîné, profitant de sa distraction pour embrasser chaque parcelle de peau à portée de sa bouche. Les querelles entre Magnus et Jace ne méritent vraiment pas son attention, puis actuellement il avait mieux à faire. Il posa ses mains en dessous des cuisses du noiraud et le souleva sans gêne. Ce dernier agrippa son cou en lâchant un cri.
— Tu m'emmène où Alec?
— Au salon bébé. Alec avançait tout en embrassant son bébé.

Une fois assis dans le canapé, le noiraud sur ses genoux il continua son activité.

— Al-Alexander.

Le brun emprisonna les lèvres du plus petit et demanda accès à son palais. Il y accéda sans difficulté et entretena une danse endiablée avec sa jumelle. Par moment Alec suçotait la lèvre inférieure du noiraud, lui soutirant quelques sons agréables à ses oreilles. Ce dernier répondait avec entrain au baiser de son cadet, s'échinant de prouver qu'il lui avait vraiment manqué. Lui et ses baisers et peut-être même pas que.

Ils se retirèrent finalement pour reprendre leurs souffles. Le brun regardant amoureusement son aîné. Magnus était si beau. Non, il était bien plus que ça, si magnifique. Et le savoir là, sur lui, l'embrassant, lui soutirant des gémissements d'aises eut raison des dernières résistances d'Alec. Il le voulait, c'était une évidence. Il voulait cet être parfait pour lui. Rien que pour lui.

Alec entrelaça sa main droite à celui de Magnus et lui vola un baiser rapide.

— Sors avec moi.