Son regard, plein de colère, se posa sur moi. 

Sa respiration était saccadée, il peinait à contrôler ses émotions.

Ça n'a jamais été son point fort de toute façon.

— À quoi tu t'attendais, putain !

Sincèrement, à tout sauf à ce qui était en train de se produire.

Il me dévisagea, alors que je restais muette.

Ma voix, cette lâche, m'avait quittée.

— Tu t'attendais à une relation saine c'est ça ? A ce que je change, que je devienne ce que je ne peux être pour toi ?

Je me mordis l'intérieure de la joue pour retenir des mots beaucoup trop tranchants, jusqu'à sentir le goût métallique du sang se déverser sur ma langue.

— Je ne suis pas apte à te donner ce dont tu as besoin, dit-il d'un ton insolent.

— Tu te confonds en excuses, mes sourcils se froncèrent.

Un sourire arrogant s'installa au coin de sa bouche, pouffant légèrement de rire.

Ma respiration se coupa mais mon regard soutenait le sien alors qu'il s'avança d'un pas assuré jusqu'à moi laissant un espace de quelques centimètres entre nos visages. Rapidement, sa main s'enroula autour de mon cou pour être sûr que je ne briserais pas notre contact visuel.

Dans d'autre circonstance, j'aurais sûrement plaqué mes lèvres contre les siennes, je me serais fondus contre son corps mais pas cette fois, même si l'envie de le plaquer contre ce foutus mur à ma droite me rongeait de l'intérieur.

— Comment peux-tu encore croire le contraire.

— Parce que je te connais mieux que ce que tu peux l'admettre, Maze. Je sais qui tu es, je pouvais voir d'ici que mes mots le touchèrent au plus profond de son âme. Et tu sais comment ? Parce que tu me l'as montré délibérément. Tu voulais que je sache qu'au fond de toi, un cœur bat et il n'est pas fait de pierre.

Ses yeux jonglèrent entre les miens, complètement perturbé, désarmé face à mes mots.

— Alors tu pourras dire ce que tu veux. Tu peux me dire que tu ne m'aime pas, que tu ne m'as même jamais aimé, mais je sais que ce n'est pas vrai. Tu as juste peur.

— Je n'ai peur de rien.

Sa voix grave fit vibrer mon corps tout entier jusqu'à la profondeur de mes veines.

Ses yeux descendirent un moment vers mes lèvres tandis que les miens cherchaient encore les siens.

— Tu as peur, peur d'aimer ou pire encore, peur d'être aimé.

Je sentis ses doigts se crisper autour de mon cou, tandis que ses iris d'un vert si pur s'assombrirent d'une couleur plus sombre. Son souffle chaud s'abattit plus rapidement contre mes lèvres, je savais que trop bien ce qu'il essayait de faire. 

Se contrôler, ne pas perdre le contrôle face à mes mots car ce serait pour lui une défaite et pour moi une victoire. Il me donnerait raison.

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Hellooooooo !

Un petit prologue pour commencer doucement mais surement, ça vous donne un petit avant-goût de la relation chaotique et pleeeeeeeeine de tensions de vos futurs chouchous.

Je suis vraiment excité d'avoir vos retour sur ce petit échantillon qu'est:

C O L L I D E.

Ecrire pour vous sur cette plateforme m'avait vraiment manqué, ne vous inquiétez pas, je suis venu pour rester ! haha

Sur ce, je vous laisse dans votre lecture. Je retourne à mon écriture !

Bisous bisous !

Mélissa.