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37. You worth it.

( NDA pré-chapitre: GROSSE DISTRIBUTION D'AIR ! 💨💨)


MAZE

Los Angeles, Californie.

Appartement.

Tu pourrais leur laisser encore cette journée, me gronda Madds dans un murmure pour ne pas les réveiller.

Nous étions tous les trois dans la cuisine tandis que Lexus dormait sur le matelas gonflable et Aria dans ma chambre. Assis sur l'un des tabourets, je fixais le fond de ma tasse à la substance sombre, une cigarette suspendue aux lèvres. Je la capturais entre mes doigts en tirant un latte avant de l'éloigner, remontant mon regard vers la brune.

Je vais aller au QG et j'en profiterais pour la déposer.

Mais c'est Noël Maze, tu peux bien prendre une journée sans torture, sans armes et sans une goutte de sang non ? reprit-elle

Non, tranchais-je en me levant, je pris une dernière gorgée avant de placer la tasse dans le lavabo.

Mais..., tenta Ezra.

Bon, foutez-moi la paix, grognais-je. Depuis quand je dois vous donnez satisfaction ?

Ils déglutirent lorsque je me retournais pour leur lancer mon regard le plus noir mettant fin à cette discutions. Je n'étais déjà pas une personne matinal de base mais alors quand on additionnait ça à ces deux débiles insupportables, ça ne pouvait que donner un résultat explosif.

Après une douche rapide, j'entrais dans la chambre pour m'habiller, un jean et un tee shirt noir. Il y aurait du sang au menu, je dirais même que ce sera le plat du jour. J'avais besoin d'extérioriser, besoin de retrouver cette froideur, ce pouvoir, mon insensibilité et pour ça, je devais m'éloigner d'elle.

Perdre le contrôle n'avait jamais été dans mes cordes et pourtant c'était ce qu'il se passait depuis notre rencontre, je devais reprendre le contrôle avant qu'il ne soit trop tard. Je ne pouvais pas me ramollir, pas tant qu'il pouvait me retrouver.

Pas tant qu'il sera en vie et capable de revenir.

Il ne reviendra pas.

Il ne sait pas où je me trouve.

Nous sommes trop éloignés.

J'ai prit toutes mes précautions pour ne pas que ça arrive.

Il ne l'aura pas.

Pas elle.

Passant le tee shirt par-dessus ma tête, j'entendis des mouvements dans le lit, je me retournais pour la voir assise au bord du lit, se frottant les yeux.

Tu resteras avec Madds aujourd'hui, dis-je simplement enfilant ma veste en cuir.

Quoi ? Mais...

Il n'y a pas de mais, j'ai des choses à faire, la coupais-je en me dirigeant vers la porte.

Mes pas se stoppèrent immédiatement lorsque je passais devant elle et que sa main attrapa maladroitement la mienne. Je pouvais sentir tous les muscles de mon corps trembler tellement je m'étais crispé à son toucher.

Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? demanda-t-elle d'une voix encore endormie.

Tout ne tourne pas autour de toi, dis-je en m'arrachant de sa poigne.

Je la protège.

Tu te protèges.

Je la protège de lui.

Tu te protèges d'elle.

Serrant la mâchoire, je sortis enfin de la pièce. Finalement, ce sera Ezra qui la ramènera chez elle, parce que si elle ouvrait sa gueule dans la voiture et que j'entendais sa voix insupportable m'insulter ou se moquer de moi, je serais capable de la butée en vue de mon humeur sombre.

Ezra, tu la déposeras chez elle dès qu'elle se réveillera, ordonnais-je en prenant les clefs de la moto. Elle ne doit plus être ici quand je reviens et après tu me rejoins au QG.

Leurs regards se portèrent derrière moi, je savais pertinemment qui se tenait à l'embrasure de la porte et c'était pour ça que j'accélérais le pas pour sortir au plus vite.


ARIA

Los Angeles, Californie.

Appartement.

Je t'ai ramené des vêtements pour que tu te changes, Madds brisa le silence.

Je lui lançais un léger sourire encore ahurie face au revirement de situation auquel je venais de faire face. Quelque chose s'était passé ce matin, ou peut-être que c'était pendant la nuit ? Peut-être étais-je le cauchemars qu'il avait fait qui l'avait plus chamboulé que les autres fois ?

Je soufflais enfin lorsque je refermais la porte de la salle de bain, reposant mon front contre le bois froid. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement communiquer avec moi, comme le ferait n'importe quelle personne normale ?

Je suppose que Maze n'avait pas été habitué à parler de ce qui le tourmente, il faisait plutôt partie de ceux qui s'autodétruisent, il se renfermait sur lui-même et tentait de résoudre ses problèmes seul.

Après une rapide douche, j'enfilais un legging noir ainsi qu'un crop top à manche longue. Je brossais mes cheveux, les laissant se sécher naturellement, et appliquais une crème hydratante lorsqu'on toqua à la porte.

Baby, c'est moi, entendis-je la voix de ma meilleure-amie.

Je me dirigeai vers la porte avant de lui ouvrir. Elle m'offrit un superbe sourire alors que j'arquais un sourcil, confuse.

Madds m'a dit que tu n'avais pas pu faire de shopping de noël, donc sache par avance que je ne t'en veux pas de ne rien avoir à me donner en retour, ok ? dit-elle en refermant après son passage.

Elle sortie sa main de derrière son dos pour me tendre un petit paquet blanc entourer d'un ruban rouge sang.

Lex...

Elle leva son index m'interdisant de le refuser et je soupirai malgré mon sourire naissant et l'excitation de découvrir ce que renfermait la boîte. Je ne perdis pas plus de temps et défis le ruban qu'elle me prit des mains afin que je puisse ouvrir la boîte.

Lorsque mes iris tombèrent sur le bijoux en or blanc comportant deux breloques de nos initiales, ma lèvre inférieure ressortie dans une moue attendrie.

T'es la meilleure, je l'adore !

Elle me réceptionna dans ses bras avant de me resserrer un peu plus contre elle.

Peu importe ce qui arrivera par la suite, que ce soit avec tes parents ou ton géniteur ou encore avec Maze et son organisation... Tu pourras toujours compter sur moi. Je ne t'abandonnerais pour rien au monde.

Un sanglot m'échappa à ses mots.

Je savais que c'était vrai, le fait est que j'étais soulagé qu'elle sache enfin tout. J'étais reconnaissante envers Maze qui m'avait autorisé à tout lui dire, et pour me l'avoir ramené même si ce n'était que pour une journée et une nuit.

Je me décalais, elle attrapa le bijoux afin de me l'enfiler et se fut lorsque nos poignets furent côte à côte que je remarquais qu'elle portait le même. Un sourire étira ses lèvres alors que je la dévisageais, elle avait compris que j'avais remarqué.

Un jour, tout ça sera derrière toi.

Sa phrase me serra le cœur. Avais-je vraiment envie d'une vie où Madds, Ezra, Kaz, Linn et Maze n'existeraient pas ?

Même si c'était leur monde, il était aussi devenu le mien. Je n'étais pas prête à les sortir de ma vie, ne serait-ce qu'y pensait me remplissait d'angoisses et de nervosité.

Hey, elle souffla en prenant mon visage entre ses mains. Je ne parle pas des personnes merveilleuses qui t'entourent et qui se trouvent dans la pièce d'à côté. Je me réfère aux évènements que tu traverses... À ce fils de pute de Kol, à ton géniteur, aux mensonges de tes parents... Je parle du négatif, ok ?

Mes yeux jonglèrent entre les siens tandis que je me surpris à renifler, elle pouffa en m'imitant avant qu'une larme ne perle sur sa joue et rapidement les miennes furent ravagées par la mélancolie.

Tu ne mérites pas la souffrance qu'ils t'ont infligée et t'infligent encore... Mais d'un autre côté, sans cette erreur de clef USB, tu n'aurais pas rencontré ce petit groupe que tu semble affectionner, et je dois avouer que moi aussi, ils sont super avec toi. Ils sont super tout court, elle me sourit tendrement, séchant mes larmes de ses pouces. Madds et Ezra semblent te vouer une amitié et une loyauté sans faille, je sais que je peux leur faire confiance. Et Maze...

Je gloussais lorsqu'elle eut un rictus plein de sous-entendu mais surtout lorsqu'elle leva les yeux au ciel.

Il pourra tout nier en bloc, il pourra faire croire tout le contraire de ce que je vais te dire... Mais au fond, bieeen au fond de ce cœur de pierre, il tient énormément à toi. Il ne m'aurait pas ramené jusqu'à toi si ce ne serait pas le cas et encore moins foutu cette fichus combinaison de Noël dont il avait clairement horreur.

Je l'observais silencieusement, prenant en compte tous les mots qui sortaient de sa bouche. Sa sincérité transperçant mon cœur à pleine vitesse. Je pouvais le sentir se gonfler de plénitude, de paix et de soulagement.

Tout en moi me crie qu'il ne laissera rien t'arriver. J'ai pu le voir à travers les regards qu'il pose sur toi, comme s'il était prêt à bondir à n'importe quelle seconde et merde je n'ai été présente qu'une journée alors je n'imagine pas ce que Madds et Ezra ont pu être témoin, elle rit avant de renifler. Je suis sûr que malgré que ce soit un gros con avec les autres, il sait être quelqu'un à la hauteur pour toi... du moins il apprendra avec le temps à l'être.

Je sais pas trop...

Tu sais pas quoi ? elle fronça les sourcils.

Il est si...

Compliqué ? Lunatique ? Con ?

Je ne pus m'empêcher de rire alors qu'elle me coupa avec ses suppositions. Elle avait raison, il était tout ça. Mais ce que je voulais vraiment dire c'était que lui même ne semblait pas savoir ses volontés alors comment pourrais-je m'avancer et risquer de...

« ...crois-moi Aria, il te brisera le cœur. »

Et même si me l'avouer me faisait mal, ma mère avait raison. Cette fatalité me serait inévitable, mais pouvais-je vraiment m'en vouloir de ne pas avoir envie de passer à côté de quelque chose avec lui même en sachant que je finirais sûrement en miettes ?

Était-ce possible qu'on me brise encore plus ?

Peu importe ce qui se passe dans cette petite tête, dit-elle, son index posé sur ma tempe. Si tu n'essaies pas, tu le regretteras... Maze ne semble pas du genre à avouer ses sentiments alors ne t'attend pas à ce qu'il le fasse mais comme on dit... Les regards ne trompent pas. Tu peux demander à Madds.

Je pouffais de rire en essuyant mes joues tandis qu'elle m'imita.

Laisse du temps au temps, me conseilla-t-elle. Et si jamais il te brise le cœur, je lui briserais les couilles. Non je les broierai !

Je ris cette fois de bon cœur alors que ses yeux d'un bleu clair se plissèrent sous l'amusement.

Tu signerais ton arrêt de mort.

Rien à foutre, elle haussa les épaules. Je suis prête à tout pour venger ton petit cœur.

Je fermais les yeux lorsque ses lèvres se posèrent doucement contre mon front, elle laissa le baiser durer plusieurs secondes avant de se détacher. Ses mains pressèrent mes joues alors qu'elle gloussa.

Je t'aime tellement, elle soupira laissant sa lèvre inférieure trembler.

Je t'aime, répondis-je en la prenant dans un étreinte serré.


MAZE

Los Angeles, Californie.

QG, Black Widows.

Quelques heures plus tard...

Maze, on a un souci.

Sans détourner le regard de son œil encore valide, je retirais la lame de sa cuisse sous son hurlement étouffé par sa mâchoire crispée.

Est-ce important ? soupirais-je agacé.

Ezra, qui était arrivé il y a une heure après avoir déposé Lexus chez elle et dont je soupçonnais de leur avoir fait gagner du temps ensemble, déglutit.

C'est un énorme problème.

Je me redressais avant de tourner mon regard vers lui, mes sourcils froncés par l'agacement. Je fis entrer Chase et sortis pour suivre Ezra à l'étage supérieur. Lorsque nous pénétrâmes dans la salle principale, une vague de soulagement me prit de cours.

Dev, l'appelais-je avant qu'il ne me fasse face.

Un léger sourire étira ses lèvres lorsqu'il posa ses iris d'un bleu glacial sur moi. Il m'ouvrit ses bras et j'arquai un sourcil.

Pas à ce point, non.

Il pouffa, laissant ses bras retomber de part et d'autre de son corps avant de simplement me tendre la main que je claquais rapidement de la mienne.

Comment va-t-elle ?

Il n'avait pas besoin de dire son prénom, je savais qu'il parlait de sa fille, enfin...

Elle va bien, je haussais les épaules me servant un verre de whisky, sous son regard interrogateur. Elle essaie d'être forte, mais ce n'est pas facile. Tu sais à quel point elle est sensible donc...

Un rictus plein de sous-entendus prit place sur ses lèvres.

Enlèves moi de suite ce sourire, grognais-je une clope entre les lèvres. Ne te réjouis pas trop vite parce que je peux t'assurer qu'elle n'a sûrement pas envie de te voir.

Quoi ? demanda-t-il incrédule.

Je suppose que Ezra t'a parlé de son enlèvement ? il acquiesça. Kol lui a laissé un audio où il lui avoue tout sur... nous, notre rencontre et ce qui suit.

Je vis son visage blêmit à vue d'œil et comme je pouvais le prédire, son sourire fana ne laissant qu'une ligne droite sur ses lèvres pincées.

Elle doit me détester..., il soupira en se laissant tomber sur le canapé.

Je pense qu'elle veut surtout des explications, Ezra prit la parole avant de me tendre un briquet. Elle a besoin de vous maintenant plus que jamais.

J'allumais ma clope avant de lui rendre. Faisant tinter les glaçons contre les parois, je m'adossais au meuble, face à lui.

Où l'avez vous trouvé ? demandais-je à Ezra.

On ne l'a pas trouvé..., il soupira.

Je suis venue à vous, compléta Colleen.

Mes sourcils se froncèrent, s'il était venu de lui même alors c'est parce qu'il voulait quelque chose, et vu la gueule qu'il tirait, je dirais qu'il avait besoin de notre aide, de mon aide.

Attends, c'était quoi le problème.

Les deux échangèrent un regard, le visage livide et je pouvais déjà sentir mon sang bouillir. Sans les lâcher du regard, je tirais sur ma clope. Un silence plombant vibrait contre les murs de la pièce.

C'est Scott.

Ouais bah quoi Scott ? grognais-je buvant une gorgée.

Il détient Alice, souffla Ezra. En contrepartie il veut Dev.

C'est quoi ce délire encore, soupirais-je ennuyé. Dev contre Alice ? Il croit quoi qu'on va choisir entre ses parents ?

Ou alors..., reprit le brun.

Hors de question, le coupais-je. Il ne posera pas les yeux sur elle.

Donc tu vas livrer Dev ?

Non.

Les deux se lancèrent un regard confus tandis que je fixais les glaçons s'entrechoquer avec le mouvement circulaire de ma main. Je devais trouver une putain de solution. Si Aria l'apprenait, elle se jetterait la tête la première même si la rancœur envers sa mère était encore fraîchement imprégnée dans son système.

Kaz fit son entrée, rapidement son regard voyagea entre moi et Ezra avant de retomber sur Dev. Un sourire prit place sur ses lèvres alors qu'il s'approcha de lui pour l'enlacer. Colleen était assez proche de mes hommes, certains plus que d'autres, tout simplement parce qu'il a un peu pris la place du daron au sein de l'organisation. Tout le respectait pour avoir créé le mercenaire que je suis, il les avait aussi aidé, du moins les plus anciens. Il avait contribué à mes débuts et m'avait aidé à les former.

Qui aurait dit qu'un simple informaticien créerait des putains de mercenaires capables du pire. Avec ses allures de daron BCBG.

Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il lui veut.

Reprendre sa place de père, annonça Kaz. Mais pas que.

D'un geste je lui fit signe de continuer.

De base j'étais venue t'informer qu'il l'a détenait mais je suppose qu'il a passé le message plus vite que prévu au sujet de l'échange ? Nous acquiesçâmes. Pour le reste, je ne suis pas censé le savoir mais j'étais dans le couloir lorsque j'ai entendu Scott parler avec la mère de Aria. La porte de son bureau était ouverte alors je me suis approché pour écouter...

Si tu pouvais aller droit au but et ne pas faire comme si tu nous racontait une jolie petite histoire, râlais-je avant de finir mon verre.

Il veut faire d'elle ce que Dev a fait de toi, lâcha-t-il d'une traite. Il veut en faire une mercenaire... La seule imbattable par le grand mercenaire Maze Reed.

C'est une blague ? demandais-je en arquant un sourcil. Non parce que... Ça se voit qu'il ne connaît pas sa fille. Aria est bien trop pure, altruiste et sensible pour devenir ce qu'il souhaite.

Pourquoi crois-tu qu'il ait envoyé Kol l'enlever et laisser un petit message pour lui dire que son père était ton créateur ? se moqua amèrement Kaz. De ce que j'ai entendu, tout était planifié, Scott savait que tu arriverais à les arrêter et il a demandé à Kol de faire se vocal justement pour préparer Aria à se tourner vers lui en l'empoisonnant de rancœur envers ses parents.

Elle ne serait jamais allée vers lui, pouffa Ezra. Il est vraiment con celui là ma parole !

Kaz haussa les épaules.

Ezra avait raison, peu importe ce que Kol lui avait dit, ni sa mère, ni ses liens de sang, elle ne serait jamais allée vers lui. Cependant, une chose était sûre, si elle apprenait pour sa mère, elle serait prête à s'offrir pour prendre sa place, mais elle ne deviendra jamais comme moi.

Pas tant que je serais en vie.

Alice lui a dit qu'Aria était au courant pour sa paternité.

Je grillais une cigarette afin de calmer mes nerfs et réussir à y voir plus clair dans toute cette merde.

Sincèrement Maze, la seule solution serait d'arranger un rendez-vous avec Aria, Scott et toi afin de trouver...

Trouver quoi ? Tout ce que ça fera, ce sera faciliter la chose à Turners, il en profitera directement pour lui faire du chantage, elle contre sa mère ! Et devine quoi ? Aria plongera directement dedans, parce que c'est comme ça qu'elle est ! Les autres avant son bien être !

Kaz prit place sur le canapé auprès d'Ezra tandis que Dev se leva pour venir à ma rencontre. Je le toisais du regard tout en tirant sur ma cigarette. Son léger sourire n'annonçait rien de bon.

Je vais le faire, dit-il calmement. Tout simplement parce que, malgré ce qu'Alice m'a fait, ce sera toujours elles avant moi.

Désolé Dev, mais je ne peux pas te laisser faire.

Ses sourcils se froncèrent.

On m'a dit que j'était trop égoïste, que je pensais un peu trop à moi lorsqu'il s'agissait d'elle, avouais-je en regardant ma cigarette se consumer. Cette fois, je pense à elle avant tout. Elle me haïrait d'avoir choisi entre sa mère et son père à sa place, alors non. Tu vas bien sagement asseoir ton cul sur ce putain de canapé et fermer ta grande gueule si c'est pour dire de la merde.

Le regard brillant de fierté me donnait la nausée. Il me tourna le dos et alla se rassoir. Alors que le silence submergea la pièce, je tirais sur ma cigarette cherchant une putain de solution.

Finalement, Kaz à raison, dis-je en le pointant du doigt. Scott va voir sa fille. On va organiser ça, cependant il devra amener Alice. Et alors qu'il pensera faire un échange, je le descendrai.

C'est risqué..., soupira Dev.

Quand est-ce qu'une mission ne l'a pas été ? demandais-je la voix nouée par la latte que je venais de prendre. C'est la seule solution.

Tu te rends bien compte que lorsque tu l'auras tué, Aria n'aura plus de raison de rester avec nous ? dit Ezra d'un ton que je connaissais que trop bien.

De la peine, voila ce qu'il ressentait. Il n'avait pas envie de la voir partir, tout comme les autres. Et pourtant je n'avais pas arrêté de leur rabâcher le fait que ça arriverait un jour mais ces débiles n'ont rien voulu entendre.

Toi non plus apparemment.

Toi, ferme-là.

Ton cœur semble bien trop emballé à l'idée de la laisser partir.

TA. GUEULE.

Serait-ce de la peur que je ressens dans tes veines, Maze ?

Mes doigts se crispèrent au rebord du meuble auquel j'étais accosté. Je pouvais sentir leur regard sur moi et ça ne faisait qu'accentuer mon irritation.

Alors quoi ? ricanais-je amèrement. Dis-moi Ezra, qui est l'égoïste maintenant, hein ? Elle t'en voudra, non, elle nous en voudra, à la minute où elle saura que nous n'avons pas empêché Scott de tuer sa mère juste pour la garder à nos côtés. Tu serais prêt à laisser cette occasion passer juste pour la garder avec nous en sachant qu'elle sera en danger ?

N-Non...

Non parce que là je comprend pas, crachais-je. Notre... Ma mission est de la protéger, et en le tuant c'est ce que je fais. Je la protège.

Je pris leur silence comme un accord.

Kaz, tu as entendu tout ce qui venait de se dire, je te fais confiance. Si jamais...

Je ne dirais rien, il me coupa. Tu as ma parole.

J'acquiesçais simplement d'un hochement de la tête.

Ezra, on y va. Tu prendras Madds et vous rentrerez chez vous.

Il se leva suivit de Kaz et quittèrent la pièce me laissant seul avec Colleen.

Est-ce que je pourrais la voir avant que tout ça ne se passe ? il brisa le silence.

C'est Noël aujourd'hui, grognais-je difficilement. Je suppose que t'avoir lui fera plaisir même si elle est très remonté contre toi. Je sais qu'elle a besoin de te voir et de parler avec toi de tout ça, mais je ne peux pas t'emmener là-bas. Je veux que sa localisation reste secrète. Je te l'amène dans une heure.

Il soupira de soulagement avant de hocher la tête en signe d'accord, et sans lui accorder un dernier regard, je sortis pour la rejoindre, elle.

***

Lorsque j'arrivais devant la porte, Madds et Ezra en sortaient. J'ignorais le regard désapprobateur de mon amie, sûrement encore coincée sur le fait que j'avais retiré la Lexus à Aria trop tôt et m'engouffrais dans l'appartement.

Je n'eus pas besoin de la chercher bien longtemps, comme à son habitude lorsqu'elle se retrouvait seule, je la vis prendre la télécommande, dos à moi. Elle attrapa un plaid avant de se laisser tomber sur le canapé. Elle tressauta au moment où son regard se posa sur moi.

Je dois t'emmener quelque part.

Silencieusement, elle resta stoïque, m'observant pendant de longues secondes. Je savais pertinemment qu'elle m'en voulait pour la façon dont je lui avais parlé ce matin, mais je ne reviendrais pas là dessus.

Si pour la protéger je devais m'éloigner d'elle alors je le ferais même si...

Je n'irais nulle part avec toi, sa voix me coupa dans mes réflexions.

Aria, prévins-je.

Y-a pas de Aria qui compte, trancha-t-elle posant son regard noir sur moi. Tu sais quoi ? Je ne te comprends vraiment pas Maze. Un moment tu es gentil, tu me ramènes ma meilleure-amie pour me faire sentir mieux... Oui parce que je sais que c'était la raison de sa venue, me consoler n'essaye pas de le nier !

Je restais silencieux, debout au milieu du salon tandis qu'elle me gueulait dessus comme si j'était son putain de gosse et bordel je ne savais réellement pas quoi lui dire, alors je la laissais faire. Plus ses mots sortaient de sa bouche, plus je pouvais sentir sa colère monter, tout comme sa voix pleine de venin qui emplissait la pièce.

Tu me ramène dans ton lit en pleine nuit parce que tu as fait un cauchemar, dont je suppose j'en suis la pièce maîtresse, pour m'avoir près de toi et le lendemain... tu deviens froid, impassible et sans cœur, tu me traite comme si j'étais insignifiante et tu me retires hâtivement Lexi pour disparaître toute la journée ? elle se leva pour venir me faire face, son regard aux pupilles dilatées ne laissant qu'un fin halo vert clair, soutenant coûte que coûte le mien. Tu veux quoi de moi sérieusement Reed ?

Ma respiration se coupa lorsque, pour la première fois, elle m'appela par mon nom de famille. Venant d'elle ça sonnait étrange, dangereusement étrange. Sa poitrine montait et descendait rapidement dû à sa colère, je pouvais même percevoir les tremblements de son corps, sans parler de son regard sombre qui putain, ne pouvait que la rendre encore plus sexy.

Mais ce que je voyais surtout c'était le fait que je la poussais à bout. J'aurais voulu faire autrement. J'aurais voulu être à la hauteur, malheureusement, je n'étais qu'un putain d'ados transformé bien trop tôt en mercenaire. On ne m'a pas appris à faire le bien, à être doux, gentil avec autrui. On ne m'a pas appris à être aimé ni à... aimer en retour.

Et tout ce qu'elle demandait, ce n'était pas juste être appréciée ou adorée, parce que beaucoup de son entourage, comme le mien, le faisaient déjà...

Elle voulait être aimée avec ferveur. Elle voudrait que je l'aime.

Mais ce qu'on m'avait appris et dont j'excellait, c'était détruire. Les autres tout comme moi-même.

T'as fini ?

La rage qui émana de son regard à ce moment-là ne m'atteignit pas, je le soutenais, tout comme elle le faisait, sans jamais vaciller.

Tu adores faire ça, hun ? elle demanda, me prenant au dépourvu.

Silencieusement, je l'observais. Elle s'approcha davantage avant d'incliner son visage vers le mien.

Tu adores repousser les gens jusqu'à ce qu'ils décident de te laisser tomber, jusqu'à ce qu'ils te lâchent n'est-ce pas Maze ? et alors que mon cœur palpitait encore plus fort, elle reprit. Mais tu sais ce que moi j'adore Maze ?

Elle laissa couler quelques secondes, ses iris jonglant entre les miens.

Ne pas abandonner, sa main se posa sur mon torse. On est déjà passé par là à Los Angeles, tu me repoussais parce que tu disais qu'être proche de toi me conduirais à la mort, tu me repoussais parce que tu avais peur de me perdre. Alors pourquoi est-ce que tu continues de le faire ?

Ne... Ne fais pas ça...

Faire quoi ? elle demanda alors que ses mains remontèrent le long de mon torse pour venir se croiser derrière ma nuque. Te montrer que tu vaux assez pour qu'on veuille se battre pour toi ?

Son regard s'adoucit laissant place à ses iris d'un vert qui m'avait fait, plus d'une fois, frôler la démence. Ses doigts tremblaient contre ma peau, tout comme mes poings fermés frémissaient.

Ne la laisse pas t'avoir.

Elle t'affaiblit.

Que feras-tu quand ton père te retrouvera ?

Te cacher derrière elle comme si tu étais encore cet ados vulnérable, martyrisé par son paternel?

Tu...

Regardes-moi, elle murmura de ses paumes pressées contre mes joues, faisant taire la voix mesquine dans ma tête. Ne me repousse pas...

Alors que tout mon corps était prêt à se défaire de son contact, je sentis son pouce tracer de petits cercles contre mon épiderme et il se crispa. Doucement, son front se colla au mien, mélangeant nos respirations lourdes.

Je te déteste Aria...

Je déteste ce que tu me fais.

Je hais me sentir faible.

Il ne m'a pas appris à l'être.

Personne ne m'a préparé à ça...

...À toi.

Je ne peux pas..., soupirais-je détachant ses mains dans ma nuque.

Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ? elle demanda après avoir fait deux pas en arrière.

Je ne peux pas, avouais-je.

Pourquoi ?

La voilà, cette rage, cette colère de ne pas être maître de mon destin. Malgré la distance que j'avais mit entre nous, il avait toujours l'ascendant sur moi. Il me contrôlait toujours. Cette peur de le voir revenir. Il ne me laissera pas être avec elle. Il ne veut pas me voir ne serait-ce que heureux, il veut me voir misérable et jusqu'à maintenant, il n'avait pas le pouvoir de le faire. Il m'avait déjà enlever celle qui influait le bonheur autour de moi il y avait de ça dix ans, je ne laisserais pas recommencer.

Il est trop tard pour ça.

Non.

Tu tiens déjà à elle, peu importe si tu la repousses où non, sa mort t'affectera tout autant.

Je ne le laisserais pas faire.

Penses-tu pouvoir l'affronter, sérieusement petit Maze ?

Ferme ta gueule.

Pourquoi refuses-tu que...

Il te tuera.

Qui ça, Scott ? elle fronça les sourcils.

Non. je secouais la tête. Lui je le tuerais dans les jours qui suivent.

Comme si je venais de la gifler, ses lèvres s'entrouvrirent tandis que ses yeux reflétaient l'incrédulité. Je soupirais et la contournais pour aller prendre le paquet de clopes sur l'îlot de la cuisine, le mien étant vide.

Alors qui ?

Toujours dos à elle, j'allumais ma cigarette prenant le temps de tirer quelques lattes, malheureusement même la nicotine n'arriva pas à me calmer. J'étais en ébullition prêt à éclater de rage, de colère, envers qui ? Elle ? Mon père ? Je ne savais plus.

Qui Maze ? demanda-t-elle une seconde fois, près de moi, bien trop près.

MON PERE PUTAIN ! m'époumonais-je.

Lorsque je me retournais brusquement vers elle, je la vis vaciller en fermant les paupières comme si... putain, comme si je comptais la frapper.

Je n'étais pas lui. Je n'étais pas mon père. Je ne battais pas les femmes et je ne faisais jamais rien contre leur envie.

Eh merde.

Je ne voulais pas lui faire éprouver de la peur à mon égard. Je voulais la protéger contre la terre entière s'il le fallait mais pas de moi. Mais lorsque ses iris brillants se posèrent sur moi, je pouvais y lire de l'angoisse, de la frayeur.

Hey..., soufflais-je dans un murmure.

Alors que je m'avançais, elle tendit sa main en reculant. C'était à son tour de me repousser. Elle avait le don de jouer avec mes émotions, elle me rendait complètement lunatique. Une seconde je la détestais, je voulais l'éloigner et la seconde suivante je la voulais près de moi, la rassurer et la faire sentir en sécurité.

Je tendis ma main, effleurant le bout de ses doigts mais comme électrisée, elle la retira, reculant à nouveau.

Je ne vais pas te faire de mal, la rassurais-je doucement.

D'où je me tenais, je pouvais la voir trembler et l'idée qu'elle puisse me croire capable du contraire ne faisait que renforcer mon envie de la rassurer, de l'approcher.

Est-ce que tu... tu me laisserais t'approcher ? demandais-je.

Son regard, qui m'évitait depuis quelques minutes, se dévia vers moi pour me considérer pendant plusieurs secondes, dans un silence assourdissant. Je tirais une dernière latte avant d'écraser la cigarette derrière moi.

Je te donne ma parole que je ne te ferais pas de mal si... si tu me laisses t'approcher, tentais-je à nouveau.

Je sais que tu ne me feras rien, elle avoua, ses épaules s'affaissant.

Elle me surprit en s'avançant d'elle-même vers moi. Je la regardais faire, son visage s'inclina vers moi, tandis que j'abaissais le mien.

Venait-elle de combattre d'elle-même une de ses peurs pour moi ?

Une peur que ce foutus Josh avait créé.

Pourquoi crois-tu qu'il reviendrait ?

Parce qu'il le fera, tôt ou tard, dis-je haussant les épaules. Il ne me laissera pas infiniment vivre ma vie. Il ne m'a juste pas encore trouvé.

Tu n'es plus cet ados de seize ans. Tu es Maze Reed, affirma-t-elle. Le mercenaire que tout le monde redoute.

Ça ne change rien. Tu sais mieux que personne qu'un traumatisme fait beaucoup de dégâts là-dedans, dis-je tapotant ma tête de l'index, tout en rangeant le paquet de clopes dans ma poche. et ça reste... longtemps.

Et je sais mieux que personne qu'on peut les combattre, elle rétorqua. Je... Je le fais bien grâce à toi, avec toi.

Mes iris se bloquèrent dans les siens tandis qu'un léger sourire prit place sur ses lèvres. Lentement, elle fit un dernier pas vers moi, laissant nos corps qu'à quelques centimètres.

À chaque fois que tu t'approche... que tu me touches..., elle prit ma main qu'elle posa sur sa hanches. À chaque fois que tu m'embrasses...

Je la laissais faire lorsque ses lèvres déposèrent un léger baiser sur mon menton, puis un autre au coin de ma bouche. Elle se hissa sur la pointe des pieds, me lança un léger regard avant de dévier ses iris sur mes lèvres.

À chaque fois que je t'embrasse..., sa voix mourut lorsque ses lèvres se pressèrent contre les miennes. Quand ton souffle frôle ma peau... Lorsque tes iris d'un vert glacial se posent sur mon corps...

Je pris l'initiative d'enrouler mon bras autour de sa taille la rapprochant de mon corps. Un frisson déferla le long de mon échine lorsque sa main trouva refuge dans ma chevelure, juste au-dessus de ma nuque, tandis que la seconde se tenait contre mon biceps.

Tu vaux la peine qu'on se batte pour toi, Maze..., elle souffla sa main quittant mon cou pour venir retracer ma mâchoire. Je veux me battre pour toi...

Même si tous mes sens étaient en alerte, même si tout me criait de ne pas la laisser faire, je ne pouvais me contraindre à quitter son toucher. La chaleur de son corps, sa douce voix, son cœur battant à la chamade contre mon torse.

Je ne voulais pas me défaire de ça, ce sentiment de plénitude, de sécurité, de paix. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressentit ça et putain je n'étais pas prêt à m'en défaire.

Je... Je ne voulais pas te... te faire de mal.

— Je sais, elle acquiesça rapidement, ses sourcils froncés. Je le sais.

Désolé... Je... Je suis désolé.

Un léger sourire prit place sur ses lèvres, et avant que je ne puisse ajouter quoi que ce soit, elle prit mon visage en coupe en se hissant sur la pointe de ses pieds et poussa ses lèvres contre les miennes. Machinalement, mes bras se resserrèrent autour de sa taille fine, la rapprochant davantage, comme si cela pouvait être possible.

Rapidement, tout devint plus fort, elle me transmettait sa tristesse que j'acceptais sans remords. J'accepterais n'importe quoi venant d'elle, et même si ça me guidera à ma perte, je le ferais si ça pouvait la soulager. Mais en contrepartie je lui donnait ma rage, ma colère, mon indignation, j'avalais son gémissement lorsque je pressais son corps contre le mur.

Mon cœur palpita douloureusement quand je la sentis prendre appuie de ses mains sur mes épaules juste avant qu'elle ne saute pour enrouler ses jambes autour de mes hanches.

J'attrapais ses cuisses, la maintenant en place.

Aria..., tentais-je malgré nos baisers. Mon cœur, on...

Sa main emprisonna mes cheveux tirant légèrement dessus et ce fut pour moi le coup de grâce pour que je lâche prise.

Son père vous attend.

Rien à foutre de son daron.

Elle se cambra contre mon torse, pressant sa poitrine. Je la décollais du mur, son regard brûlant de désir fit trembler mon cœur. Je ne détachais pas mes yeux des siens alors que je faisais le chemin vers ma chambre.

Je ne voulais pas détourner mon regard du sien, je voulais savoir si jamais le moindre doute ou lueur de peur ne traversaient ceux-ci.

Elle plaqua à nouveau ses lèvres contre les miennes mais lorsque son dos heurta le matelas, notre contact se brisa. J'entrouvris les lèvres et elle secoua la tête, se redressa juste assez pour empoigner mon tee shirt entre ses doigts et m'attira doucement vers le bas, vers elle.

Je... J'aimerais voir jusqu'où... J-Je suis capable d'aller avec toi..., bégaya-t-elle, son regard fuyant le mien.

Hey..., soufflais-je emprisonnant son menton de mes doigts, tandis que je m'appuyais de mon avant-bras contre le matelas pour ne pas l'écraser sous mon poids. Tu es avec moi. Je te tiendrais toujours en sécurité, mon cœur. Dis-moi d'arrêter et je le ferai.

Ses iris m'observèrent un instant avant qu'elle n'acquiesce. Son sourire étira ses lèvres lorsque je fronçais les sourcils.

D'accord, affirma-t-elle.

Elle décolla sa tête du matelas laissant ses lèvres frôler les miennes, ses iris soutenant les miens. Je grognais et pressais mes lèvres contre les siennes. Tirant sur sa lèvre inférieure, elle ouvrit davantage la bouche autorisant nos langues à se rencontrer.

Je pouvais sentir les battements de son cœur dans son cou contre ma paume et putain j'adorais la sentir perdre pieds sous mon toucher.

Déposant plusieurs baisers contre la ligne de sa mâchoire, elle enfonça sa tête dans le matelas me donnant un accès total à son épiderme. Lentement, ma langue entra en collision avec sa peau, rapidement suivit par mes lèvres.

Tu es en sécurité avec moi, soufflais-je contre sa peau humide.

Un gémissement s'échappa de ses lèvres entrouvertes. Je pouvais sentir ses ongles se planter dans mes épaules lorsque ma main se fraya un chemin sous son haut.

Sa respiration s'alourdit. Je relevais mon visage en face du sien pour la voir les yeux clos et les sourcils froncés.

Hey... Regarde-moi.

Mon cœur se serra lorsque je vis ses iris embrumés de larmes. J'enlevais ma main pour venir essuyer la larme qui perla contre sa joue.

J-Je suis désolée..., sa voix se brisa et elle détourna les yeux. J'aimerais... J'aimerais y arriver mais...

— Tout va bien, la coupais-je ramenant son menton vers moi de mon index. On a pas à le faire, ok ? Tout va bien. Ce n'est que moi, et je ne t'obligerais jamais à faire quoi que ce soit dont tu n'es pas envie, mon cœur.

Elle essaya de camoufler un sanglot, je me relevais et l'attirais contre moi. Son corps trembler surement submerger par les traumatismes de son passé, et putain ce que j'aimerais avoir le pouvoir de tous les irradier.

Je te tiens, murmurais-je de mes lèvres pressées contre son front. Plus personne ne te touchera.

Ses bras se serrèrent davantage autour de mon corps. Je laissais ma main se perdre dans sa chevelure, massant doucement sa peau afin de la calmer. Je me tournais pour m'asseoir au bord du matelas, l'attirant sur mes genoux.

Je savais pertinemment que de son oreille contre mon torse, elle entendait les battements frénétiques de mon cœur causé par sa présence, mais à ce moment-là j'en avais rien à foutre. Tout ce que je voulais c'était l'apaiser, lui montrer qu'elle pouvait entièrement me faire confiance.

Lorsque je la sentis enfin plus détendue, je la décalais doucement de mon torse, et me levais. Je savais pertinemment qu'elle était déjà en train de se dire que j'allais la repousser, mais il n'en était rien, je ne comptais plus le faire.

Allez viens, je t'emmène à ton dernier cadeau de Noël.


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Helloooooo !

Comment allez vous ?

Beaucoup d'émotions dans ce chapitre non ?

Entre rage, colère, haine et tristesse...

Qu'avez-vous pensez de ce chapitre ?

N'hésitez pas à me le dire en commentaires, LACHEZ VOUS hahaha ! 😂😂

Love&Kisses,

Mélissa.

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