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36. LeXmas surprise.

MAZE

Santa Monica, Californie.

Accosté à ma voiture, j'attendais patiemment sur le bord de la route après avoir identifié sa maison. Dire que j'avais un plan pour ce qui allait bientôt se passer était un mensonge, ça tournera sûrement au fiasco à la première seconde, je dirais même dès que j'ouvrirais ma bouche. Je savais aussi qu'elle pourrait m'en vouloir de faire ça sans son accord mais, elle avait besoin de ça en ce moment, d'elle.

Maze ?

Lorsque je reconnus cette voix ma première réaction fut de fermer les paupières en soupirant de désespoir. J'étais déjà assez sous pression, je n'avais pas besoin que sa daronne se ramène.

Tu... Tu es venu ramener Aria pour les fêtes ? demanda-t-elle en cherchant sa fille du regard à travers le pare-brise.

Comment pouvait-elle croire que sa fille voudrait venir fêter Noël chez elle ? Non, non, comment pouvait-elle croire que je la laisserais venir après ce qu'elle lui avait fait ?

Aria avait à peine eut le temps de se remettre de la nouvelle que son père avait disparu, elle s'était fait enlevé et avait apprit que Dev n'était pas aussi formidable qu'elle ne le pensait, et elle elle croyait que j'allais la refoutre dans son entourage merdique ?

Je la vis tressaillir lorsque je daignais poser mon regard sur elle. Tandis que j'expirais la fumée de nicotine, elle eut un mouvement de recul, comme si elle avait deviné ce que je pensais d'elle.

Elle ne veut pas te voir, déclarais-je d'un ton neutre.

Je suis sur que tu mens, s'offusqua-t-elle, je reste sa mère !

Ouais t'es peut-être sa mère, mais je pense surtout qu'à ses yeux tu es devenu qu'une génitrice, crachais-je tel du venin.

Je ne te permet pas de-

Je me permet ce que je veux ! dis-je en me décalant de la carrosserie. Tu n'as jamais eu ton mot à dire sur ce que je fais ou que je laisse de faire ! Elle se tiendra beaucoup mieux à l'écart de cette... famille si je peux la qualifier de telle.

Lorsque je la vis s'avancer vers moi, le regard sombre, je pouffais d'un rire amer avant de prendre une latte de ma cigarette, sans la lâcher du regard.

Je serais toi, je reculerais. Je ne suis pas venu ici pour avoir à faire à toi, dis-je la voix nouée de nicotine. Si ton intention était de me gifler, sache que tu as de la chance que je ne frappe pas les femmes.

Je pouvais voir d'ici qu'elle fulminait.

Je serais toi, je chercherais plutôt ton mari avant que ton amant ne le trouve le premier.

Ses lèvres s'entrouvrirent et je compris immédiatement qu'elle n'avait pas songé une seconde à cette possibilité. Le fait était que j'avais déjà envoyé des hommes à sa recherche et qu'il n'y avait aucune possibilité que ce connard ne le trouve avant nous. Je ne lui permettrait pas.

Tu es si irrespectueux !

Ça fait bien longtemps que tu n'as plus le droit à cette faveur de ma part, dis-je un rictus mauvais sur le visage. Maintenant, tu devrais te barrer je suis en mission. Les mercenaires n'aiment pas trop les contretemps ni les fouineuses, si tu vois ce que je veux dire.

Elle ouvrit la bouche pour parler mais se ravisa aussitôt et tourna les talons. Je l'observais monter dans sa voiture avant de disparaître au bout de la rue. Je pus enfin me décontracter, et tirant sur ma cigarette je m'accostais à nouveau à ma voiture.

Extirpant mon téléphone de ma poche, je constatais qu'elle ne tardera pas à arriver, d'après le mercenaire à qui j'avais assigné sa protection, en toute discrétion, mais ce ne fut pas la seule chose que je remarquais.

De: Aria

« Tu reviens bientôt ? Parce que dans peu de temps, tu auras un mercenaire en moins à ton effectif. »

Je ne pus m'empêcher de pouffer à sa menace.

De: Petit con

« Je ne sais pas, qu'est-ce qu'il a encore fait ?»

De: Aria

« Il est en train de ruiner le sapin. Il est vraiment nul en décoration ! Depuis quand on accroche des boules aux guirlandes sérieusement ? Il en a même scotché sur tes tabourets en disant que c'était super stylé. »

Alors que j'étais en train de lui répondre, une voiture entra dans la rue, et je reconnut immédiatement son visage. Je verrouillais et rangeais rapidement mon téléphone dans ma poche, prêt à aller la voir.

Elle se gara dans l'allée juste devant sa maison et se fut le moment pour moi de l'aborder. À peine avait-elle claqué sa portière que son regard tomba immédiatement dans le mien. Ses sourcils se haussèrent de surprise.

Le petit con.

Pardon ? m'étranglais-je presque avec ma salive, jetant mon mégot au sol.

Qui commençait un dialogue par une insulte ?

Tu es le petit con d'Aria, je n'oublie jamais un visage, elle haussa les épaules. Si tu la cherche, je suis désolée de te dire qu'elle n'est pas à Santa Mo', elle est... chez sa grand-mère.

Elle replaça son sac à main sur son épaule avant de contourner sa voiture pour se diriger vers le coffre où elle prit plusieurs sacs. Je pouvais voir d'ici les emballages de Noël, elle revenait donc de son shopping de cadeaux, de dernière minute.

Je sais où elle se trouve, et je suis là pour t'amener à elle.

Quoi ? elle fronça les sourcils. Comment est-ce que...

Le pli entre ses sourcils disparut comme si elle venait de comprendre quelque chose, puis un sourire étira ses lèvres.

Elle te racontera si elle le souhaite, dis-je simplement. Mais tu dois venir avec moi.

Attends, attends, attends, dit-elle rapidement, secouant sa main devant son visage, après avoir posé ses sacs au sol. C'est un ordre là que t'essaies de me donner ? Je sais pas si tu sais mais c'est noël et...

Je sais quel jour on est, la coupais-je froidement. C'est pour ça que tu dois venir, elle a besoin de toi.

Comme si je venais de lui faire un électrochoc, elle me demanda d'attendre quelque minutes, le temps d'avertir ses parents.

Pas de textos avec elle ! la prévins-je. Je ne lui ai pas dit que tu venais, ok ? Elle n'est pas au courant alors...

Ok, son sourire plein de sous-entendu me titilla sévèrement les nerfs.

Je soupirais d'agacement avant de regagner ma voiture de l'autre côté de la rue. Je n'aimais décidément pas l'effet que la petite brune avait sur moi, je me sentais clairement ramollis et j'allais devoir remédier à ça.

Mon masque de mercenaire, comme dirait Madds, était implacablement effrité par ses iris verts, d'une clarté qui pourrait un jour me damner.


Quelques minutes plus tard...

Alors comme ça toi et Aria ?

Sanders et toi ? contrecarrais-je en grognant.

Elle se renfrogna immédiatement, s'enfonçant dans le siège, les bras croisés. Il n'y avait pas de doutes, les deux n'étaient pas meilleures-amies pour rien. Mentalement, elles étaient identiques.

Deux gamines.

On était pas que deux dans notre relation.

Franchement ? J'en ai rien à foutre Lexus.

Elle couina, offusquée.

Aria a raison, t'es vraiment un petit con ! se vexa-t-elle, m'assassinant du regard. Et d'ailleurs tu n'as pas l'autorisation pour m'appeler comme ça !

Vous et vos autorisations, soupirais-je excédé. C'est bon on a comprit, vous aimez trop faire les commandos mais désolé pour vous, le seul leader ici, c'est moi et personne d'autre.

Eh bah putain, après Josh j'aurais espéré qu'elle trouve un mec plus aimable et respectable.

La voiture pila à ses mots et je me tournai immédiatement vers elle alors qu'elle se tenait à la poignée au-dessus de sa tête comme si sa vie en dépendait et clairement, à ce moment-là elle en dépendait.

Ne me compare plus jamais, ne serait-ce que de loin à ce fils de pute, la menaçais-je d'une voix calme.

Elle sembla comprendre en quelques secondes qu'Aria m'avait mis au courant, et j'étais presque sûr qu'elle se demandait à présent à quel point nous étions proches. Manque de bol ce ne sera pas avec moi qu'elle aura cette discussion.

Bah alors là...

— Ok, grumpy on se calme, elle soupira pas le moins apeurée. J'aimerais juste, si possible bien sûr, que ma meilleure amie me revoit vivante, et non pas mon cadavre.

J'ouvrais ma vitre et grillais une cigarette avant de reprendre la route.

Je peux t'en prendre une, j'ai...

Non, la coupais-je. Maintenant si tu pouvais la fermer jusqu'à ce qu'on arrive à destination, sa m'éviterais un meurtre inutile.

Du coin de l'œil, je la vis lever les yeux au ciel avant de poser son regard sur le paysage défilant à sa droite.

C'est pas un petit con, c'est un gros con, l'entendis-je marmonner.

Je ne pus m'empêcher de sourire lorsque sa voix remplaça celle de Lexi. Et putain j'avais hâte de la retrouver pour me débarrasser de sa vieille Lexus insupportable, malgré le fait que moi je devrais supporter Ezra.


ARIA

Los Angeles, Californie.

Mais Ezra, sincèrement, tu trouves que c'est beau là ? râlais-je en défaisant ce qu'il avait accroché. Je vais vraiment devoir t'apprendre quelques trucs !

Mon métier c'est de buter des gens, pas de faire des sapins ok ? se vexa-t-il.

J'aspirais mes joues pour éviter de sourire face à son air boudeur alors qu'il tourna les talons pour se diriger vers la cuisine.

Maze n'avait pas répondu à mon message, du moins, soit il écrivait un pavé depuis une vingtaine de minutes, soit quelque chose l'avait empêché de continuer. Ou alors, ce con avait oublié d'appuyer sur envoyer.

J'arrangeais les derniers détails du sapin avant de me retourner vers Ezra qui fumait tranquillement sa cigarette, assis sur l'îlot, le téléphone entre les mains.

J'ai besoin de toi.

Oh maintenant tu as besoin de mon aide ? il plissa les yeux dans ma direction avant de tirer sur sa cigarette.

Arrête de faire l'enfant, soupirais-je en faisant mon chemin vers lui. Désolée si je t'ai vexé ok ? Maintenant aide-moi avec l'étoile.

J'attrapais sa main pour le lever avant de le tirer jusqu'au sapin. Il me dévisagea, confus.

Bah abaisses toi non ? soupirais-je malgré mon rictus amusé. Tu crois quoi ? Que je vais te grimper dessus ?

C'est des avances ? il demanda en faisant danser ses sourcils.

Automatiquement je claquais l'arrière de sa tête lui décrochant un rire, et enfin, il s'accroupit au sol, coinça sa cigarette entre ses lèvres pour libérer ses mains et m'en tendis une par-dessus son épaule. Je la saisis avant de passer ma jambe par-dessus, suivi de l'autre.

JE VAIS TOMBER, hurlais-je prise de panique alors que je le sentis se lever.

Arrête de gueuler et attrape mon autre main !

Je me stabilisais, les deux mains dans les siennes. Il se redressa de toute sa hauteur, non sans nous faire vaciller deux fois sous mes jurons lui étant destinés.

Tu sais quoi ? la prochaine fois demande à Maze, je suis sûr que tu auras plus de chance ! grogna-t-il.

Oh ça va, râlais-je. Passes-moi l'étoile.

Il soupira bruyamment et l'attrapa du bout des doigts avant de me la tendre à l'aveugle par-dessus sa tête. Il fit quelques pas en avant pour me rapprocher du sapin et je me penchai pour l'atteindre.

J'attrapais la pointe pour enfiler l'étoile, et à peine l'avais-je mise qu'il commença à s'éloigner.

Attends, elle n'est pas droite.

C'est un sapin, il soupira, il n'a pas besoin d'être...

Rapproches-toi, le coupais-je.

Alors que je baissais mon regard vers lui, je le vis lever les yeux au ciel avant d'ancrer son regard dans le mien, il absorba ses lèvres s'empêchant de rire et j'aspirais mes joues redressant mon visage vers l'étoile.

J'y suis presque...

La porte d'entrée s'ouvrit mais mon obsession m'empêcha de me retourner. Malheureusement, il n'en fut pas de même pour Ezra, qui pivota son corps en entier vers celle-ci et je manquais de tomber à la renverse encore accroché à cette fichue étoile que je commençais à détester.

EZRA ! pestais-je.

Il se retourna immédiatement et je me stabilisais à nouveau.

Je te plains, elle a toujours été perfectionniste avec la décoration de Noël.

Son rire cristallin parvint à mes oreilles me sortant de ma trans, et alors que je me retournais, mes yeux se posèrent sur ma blonde. Ma meilleure-amie dont je mourrais désespérément de retrouver.

DU CALME... ATTENDS ! JE..., tenta-t-il alors que j'appuyais sur sa tête pour passer ma jambe par-dessus son épaule avant de glisser le long de son corps pour atteindre le sol. Ma parole cette fille est folle !

Tout juste avais-je regagnais le sol que je me ruais vers Lexi lui sautant littéralement au cou. Je vis Maze se décaler à la dernière minute alors qu'elle vacilla de quelques pas.

Elle a changé ta mamie, murmura-t-elle contre mes cheveux.

Je ne savais plus si je riais ou si j'étais en train de pleurer, tout ce que je savais c'est qu'elle était enfin là, et je la tenais dans mes bras.

Par dessus son épaule, j'aperçu Maze, les yeux rivés sur mon visage. Il se racla la gorge, repoussant sa mèche sombre en arrière.

Merci, lui mimais-je.

Son léger rictus me fit comprendre qu'il avait lu sur mes lèvres. Mon cœur palpita dans ma poitrine à l'idée qu'il ait fait ça pour me consoler. Et comme un flash back, sa voix résonna dans ma tête:

« Je ne sais pas consoler les gens. »

Oh Maze...

Tu n'as pas idée de ce que je peux ressentir à cet instant. Grâce à toi.

Vous êtes ridicule avec vos... machins assortis, se moqua ouvertement Maze, cependant son visage ne montrait clairement aucun amusement, je dirais qu'il était plutôt blasé.

C'est des combinaisons de Noël, réctifiais-je en me détachant de mon amie. Et pour ta gouverne, on en a tous une.

Bah alors là ! il pouffa sans une once de volonté. Fou toi le doigts dans... l'œil, si tu crois que je vais porter ce genre de trucs.

Je levais les yeux au ciel alors qu'il sortit de la pièce pour disparaître dans la salle de bain.

J'en ai un moi ? demanda Lexi, brisant la glace.

Je me tournais vers Ezra, pour savoir et mes sourcils se froncèrent immédiatement face à son air hébété, le regard rivé sur ma blondinette. J'aspirais mes lèvres avant de cacher ma bouche de ma paume, lorsque je vis sa cigarette entièrement consumée, toujours pendue à ses lèvres, dont la cendre menaçait de s'écraser au sol.

T'as de la bave là, dis-je en pointant le coin de ma bouche.

Ha. Ha. Ha. Très drôle, marmonna-t-il.

Lexi, je te présente Ezra, dis-je en les désignant à tour de rôle. Ezra, c'est ma meilleure amie Lexi.

Il hocha simplement la tête, droit comme un I près du sapin. Cette scène était vraiment drôle, d'un côté nous avions Lexi qui était plus excitée d'avoir une combinaison assortis aux nôtres, de l'autre nous avions un mercenaire complètement hébétée face à la blonde aux airs angélique. Sans parler que sa tenue rouge aux motifs de père noël contrastait clairement avec son air de mauvais garçons, tatoué de la tête aux pieds.

L'image de Maze habillé comme moi se faufila dans mon esprit faisant battre mon cœur d'une façon qui ne devrait pas être permis, j'étais sûr qu'il serait adorable.

Il y a un endroit où elle pourrait se changer ? demandais-je à Ezra tout en donnant le vêtement à Lexi.

J'ai vu une seconde chambre au fond du couloir.

J'acquiesçais rapidement avant de coincer celui destiné à Maze sous le bras, et tirais Lexi jusqu'à cette pièce.

Changes-toi ici, je reviens.

Oh je vois, rit-elle lançant une œillade au vêtement que je tenais sous le bras. Tu comptes lui enfiler ou...

Je levais les yeux au ciel avant de refermer la porte sous ses moqueries. Non je ne comptais pas lui enfiler, j'allais juste lui déposer dans la chambre.

Je me demandais d'ailleurs laquelle des deux il considérait comme étant la sienne étant donné la décoration totalement neutre, comme si cet appartement était à lui sans l'être. Il n'y avait littéralement aucune déco personnelle, pas de photos, pas d'effet personnel mis à part quelques vêtements que je pouvais voir dans la penderie. J'espérais juste que ce ne soit pas celle où Lexi était en train de se changer.

Alors que je posais le vêtement sur le lit, la porte de la chambre se referma dans mon dos. Immédiatement son parfum boisé effleura mon odorat.

Mon cœur palpita lorsque je me retournai, mon regard tombant directement sur lui, une simple serviette enroulée autour de ses hanches, laissant sa V line apparente.

Putain de merde.

Il fait chaud ou...

C'est moi qui est chaud ?

Un rictus prit place au coin de ses lèvres tandis qu'il secouait encore ses cheveux à l'aide d'une petite serviette, avant de la balancer sur le lit en se rapprochant de moi.

Tout va bien, mon cœur ? se moqua-t-il ouvertement.

Je détachais mon regard de son torse somptueusement bien bâtis pour soutenir le sien. Alors que sa tête s'inclinait vers le bas, la mienne se levait vers la sienne.

Je... Je suis venu te donner ça, dis-je en pointant à l'aveugle le vêtement derrière moi.

Hmm..., il fredonna, replaçant une mèche derrière mon oreille, son index traînant le long de ma mâchoire avant d'emprisonner mon menton entre ses doigts, inclinant mon visage d'avantage vers le sien. Je crois que tu me dois des remerciements ?

Je t'ai remercié.

Il humidifia ses lèvres d'un geste rapide puis fronça les sourcils, un air confus peint sur le visage.

Je suis désolé, je ne m'en rappelle pas... Mais je sais ce que tu pourrais faire pour me remercier.

Ma respiration saccadée se mélangea à la sienne lorsqu'il s'approcha d'avantage, son nez caressant légèrement le mien. Ma voix m'avait lâchement abandonné à mon sort, face à cet homme qui détenait tous mes désirs.

L'avoir si proche me laissait complètement à sa merci et je n'aimais pas ça.

Oh arrête, tu adores ça.

C'est quoi ? demandais-je.

Son regard se dévia vers mes lèvres avant de revenir sur mes iris, un sourire malicieux étira ses lèvres faisant frissonner mon corps d'appréhension.

Soudain il s'éloigna, me laissant haletante et confuse. Sa main quitta mon visage lorsqu'il fit un pas en arrière.

Non tu sais quoi ? Considère la venue de ton amie comme mon cadeau de... Noël.

Je fronçais les sourcils. Je n'avais rien à lui offrir en retour, je n'avais d'ailleurs rien à donner à personne étant donné que je ne pouvais pas sortir.

Attends... mais je n'ai rien à...

Il haussa les épaules, ne quittant pas son rictus.

Mais je savais ce qu'il désirait.

Ses iris ne me quittèrent pas lorsque je m'avançais vers lui, il m'observa tandis que je levais le visage vers le sien qui s'inclina vers le bas me rappelant notre différence de taille. Je laissais mes lèvres frôler les siennes, capturant toute son attention. Ses muscles se crispèrent lorsque mes mains trouvèrent leur place sur son torse nu.

Je n'ai qu'une chose à t'offrir pour le moment..., murmurais-je. Ça ne vaut peut-être pas le tien mais... Est-ce que tu accepterais que...

Je le vis déglutir lorsque ma main remonta doucement vers sa nuque. Mes doigts se faufilèrent dans sa chevelure sombre encore humide, caressant doucement son cuire chevelue.

Accepterais tu que je t'embrasse en guise de cadeau ?

Ses lèvres s'entrouvrirent à ma demande et sous ma paume, je pouvais sentir son cœur battre à la chamade, tout comme le mien. Sa respiration lourde se mélangea à la mienne et je pouvais déjà sentir la nuée de papillons prêts à tourbillonner dans mon ventre.

Je relevais le regard vers le sien à temps pour le voir acquiesçais. Je pris ma lèvres inférieure entre mes dents pour m'empêcher de sourire.

J'ai peur de ne pas avoir compris ta réponse.

Putain..., il grogna de sa voix grave, bien plus grave, alors que ses mains trouvèrent leur place sur mes hanches. Ouais, j'accepte. Putain j'accepterais n'importe quoi venant de toi...

Un frisson déferla le long de mon échine à ses mots remplis de sous-entendu. Ses iris assombris par le désir me firent un effet d'électrochoc lorsqu'ils rencontrèrent les miens.

Ses lèvres entrouvertes étaient prêtes à accueillir pleinement les miennes et savoir que cette fois, il était à ma merci gonfla mon cœur d'un sentiment qui m'était inconnu jusqu'à présent.

Et alors que je me décidais à sauter le pas...

Aria t'es où ? entendis-je Lexi m'appeler.

Surement en train de se peloter avec Maze, ricana Ezra suivit de ma meilleure amie qui sembla passer devant la porte pour le rejoindre dans le salon.

Maze se crispa, ses mains s'éloignant de mon corps. Il marmonna quelques mots sur d'hypothétiques meurtres, reculant d'un pas. Mais je ne comptais pas laisser ses deux petits cons briser ce moment, qui pour moi, était intime.

Après tout ce qui m'était arrivée dernièrement, c'était notre premier échange du genre. C'était un moment entre nous, dont je n'avais pas envie de me priver. J'avais besoin de ça, besoin de... lui.

Et alors que je le sentis s'éloigner, m'échapper, se renfermer, je brisais le mètre qui nous séparait et plaquais mes lèvres contre les siennes brûlantes. Il vacilla de quelques pas en arrière, prit au dépourvu mais rapidement son bras s'enroula autour de ma taille tandis que sa main plongea contre ma nuque.

C'était la première fois que je décidais de l'embrasser, que je faisais le premier pas.

Mais rapidement, il prit le contrôle du baiser, le dominant. Son corps se pressa un peu plus contre les miens, ses lèvres étouffant un gémissement qui m'échappa lorsqu'il tira légèrement sur mes cheveux et je priai intérieurement pour que la musique de Noël que Ezra diffusait me camouflait.

Il emprisonna ma lèvre inférieure entre ses dents demandant l'autorisation avant que sa langue ne s'invite contre la mienne et ma peau se hérissa d'un doux frisson.

Lentement il me fit reculer jusqu'à ce que mon dos ne se heurte au mur, m'emprisonnant avec son corps. Sa main quitta ma nuque pour venir s'enrouler autour de mon cou, son pouce caressant ma peau.

Je le sentis grogner contre mes lèvres lorsque je me collais désespérément à lui avant de sentir que...

Oh merde...

Ce cadeau qui, au début, se voulait doux devint plus passionnel, ardent. Mon corps brûlait sous son touché et n'en redemandait que plus encore, mais d'après ce que je sentais à travers sa serviette, je n'étais clairement pas celle qui brûlait le plus.

À bout de souffle, il brisa notre échange, sans s'éloigner pour autant il laissa nos nez se frôler gentiment.

Bordel, je tuerais pour que ce soit Noël tous les jours avec toi, sa voix grave me fit frissonner n'accentuant que davantage mon envie de recommencer. Si tu me promettais de m'offrir ce même cadeau à chaque fois.

Peut-être que je me sers de Noël comme excuse ? le taquinais-je.

Putain, il grogna et je pus sentir sa main raffermir son emprise autour de mon cou. Embrasse-moi quand tu veux, mon cœur. Tu n'as pas besoin de mon autorisation pour le faire.

Alors que j'avais enfin reprit mon calme, il affola à nouveau mon cœur par ses simples mots. De mes mains contre son torse, je l'obligeais à s'éloigner, un rictus moqueur au coin des lèvres.

Je recommencerais peut-être si..., le narguais-je me rapprochant à nouveau de ses lèvres faisant vaciller son regard vers celles-ci, ... tu mets cette combinaison de Noël.

Hors de question.

Je haussais les épaules avant de m'écarter de ses mains qui tentèrent de me capturer à nouveau. Je me dirigeais vers la porte avant de l'ouvrir, la main encore sur la poignet, je me retournais vers lui:

Tant pis, me moquais-je avant de sortir.

Le sourire encore scotché aux lèvres, le dos plaqué contre la porte, je gloussais comme une adolescente avant de relever le regard. Je me raclais la gorge avant de me tenir droite tout en repoussant mes cheveux derrière mes oreilles, sous le regard écarquillé de mes amis.

Je n'était clairement pas sérieux quand je disais ça mais..., se moqua Ezra.

Ferme-là, râlais-je en allant vers la cuisine.

Quand Madds saura...

Si tu ouvres ta bouche, se sera la dernière chose que tu feras, menaça Maze en sortant de la chambre.

Sans même lui lancer un regard, il se dirigea vers la salle de bain. Sous le silence plombant qu'il avait amorcé, mes yeux le suivirent, perdu sur son dos large et musclé, tatoué de ce serpent à deux têtes monstrueusement beau, qui me fascinait tant, avant de retomber sur ce qu'il tenait sous le bras.

La combinaison de Noël.

Maze... Maze... Maze...

Sur cette magnifique sortie de Maze L'éventreur, je vous annonce que je pars chercher la débile de service, déclara Ezra.

Qui donc ? demandais-je d'une voix aiguë, déformée par mon envie d'éclater de rire en le voyant enfiler sa veste en cuir par-dessus sa combinaison rouge puis son casque de moto.

Il releva la visière teinté me révélant son regard accusateur.

Madison, qui d'autre.

Je me pinçais les lèvres pour éviter de lui retourner le surnom qu'il lui avait donné et le laissais partir, sous l'expression complètement larguée de ma meilleure amie.

Meuf, tu as plein de trucs à me raconter ! chantonna-t-elle, me rejoignant dans la cuisine tout en sautillant d'excitation.


***


À quel moment tu as vécu tout ça, elle soupira.

Alors que ses yeux brillaient de larmes près à se déverser, je haussais les épaules. J'essayais de plus en plus de me détacher de mes sentiments liés à mes parents.

J'aurais dû être là pour toi.

Ce n'est pas de ta faute, lui souris-je gentiment. Même si j'ai, beaucoup de fois, espéré que tu sois près de moi, je n'avais pas le droit de te mêler à ça... Et je n'en avais pas non plus le pouvoir. Je n'ai pu ravoir un téléphone que depuis peu. Le mien était sous traceur et écoute.

Elle soupira en reprenant la préparation de la pâte à cookies, qu'elle m'avait sauvagement retirée pour que je me concentre sur mon récit, tandis que j'étais assise sur l'îlot, à ses côtés.

Si Maze t'a ramené c'est pas pour qu'on soit là à pleurer sur mon sort, soupirais en sautant de l'îlot. Alors ça suffit. Tu es au courant de tout, donc... Passons à autre chose.

Elle me dévisagea un moment avant d'acquiescer. Ca faisait déjà une heure que Ezra était parti chercher Madison, et que Maze n'était pas réapparu tandis que nous avions déjà fait deux fournées de cookies, du chocolat chaud et des sablés que je n'avais d'ailleurs pas fini de décorer. Je remerciais d'ailleurs Ezra d'avoir pensé à tout ça, les ingrédients, garnitures etc... lorsqu'ils étaient sortis avec Maze pour ramener Noël dans cet appart.

Alors que je me remis à décorer les sablés avec du glaçage rouge, j'entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir, mais aucun pas n'en sortit. Fronçant les sourcils, je reposais le stylo de glaçage avant de passer ma tête dans le couloir.

Si jamais tu te fous de ma gueule..., me menaça-t-il de son index pointé vers moi.

Je serrais la mâchoire pour essayer de faire partir mon envie de rire lorsqu'il me dévoila son corps en entier. À vrai dire, il était exactement comme je l'avais dit.

Adorable.

Je jetais une œillade vers Lexi qui était bien trop occupé à former ses boules de pâtes pour faire attention à nous et me dirigeais vers Maze. Il m'observa silencieusement faire mon chemin jusqu'à lui, d'un air suspicieux.

Notre différence flagrante de taille l'obligea à incliner sa tête vers le bas tandis que je dû relever la mienne. Je me hissais sur la pointe des pieds, les paumes prenant appuie sur ses épaules et déposais délicatement mes lèvres sur les siennes. Je sentis sa respiration se couper, les muscles de ses épaules se crispèrent. Il resta stoïque un instant avant de laisser une main se perdre sur ma taille.

Comme promis, soufflais-je contre ses lèvres avant de reculer.

Son bras s'enroula autour de mes hanches, me collant brusquement contre son torse tandis que ses lèvres brûlantes se pressèrent avec ferveur contre les miennes. Je le sentis nous entraîner vers la salle de bain, son sourire rendant notre baiser difficile. Il me relâcha finalement et me suivit jusqu'à la cuisine.

Eh bas ça alors..., tenta Lexi avant d'éclater de rire sous le regard menaçant de Maze qu'elle ignora royalement.

Rien ne m'empêche de te buter si tu oses...

Maze ! couinais-je.

Il m'assassina du regard avant de suspendre une clope à ses lèvres et la griller. Il nous tourna le dos et alla s'affaler sur le canapé.

Évite de trop le chercher, il... n'a pas de patience.

Elle leva les yeux au ciel tout en prenant le plateau garnit de ses petites boules de pâte à cookie et l'enfourna.

Ca je l'avais compris durant le trajet.

Qu'est-ce que...

J'ai peut-être dit qu'après Josh j'aurais espéré que tu trouves quelqu'un de plus aimable et respectable ? couina-t-elle, grimaçant d'un œil clos comme si elle s'attendait à ce que je la tape.

Je lançais une œillade furtive vers le brun espérant qu'il n'entende pas la conversation, mais la playlist qu'avait laissé tourné Ezra semblait dissimuler nos voix.

T'es une grande malade ! la grondais-je dans un murmure malgré moi.

C'est pas de ma faute si tu as choisis ce gros con ! rétorqua-t-elle tout aussi bas.

J'aspirais mes joues pour ne pas rire face à cette dispute passée sous murmures. Nos regards se tournèrent immédiatement vers la porte d'entrée qui s'ouvrit et rapidement les râlements d'Ezra se firent entendre malgré la musique. Ses bras étaient chargés de sacs qu'il lâcha près du canapé. Comme par hasard, la playlist s'arrêta au moment où les deux mercenaires posèrent leur regard sur Maze avant d'éclater d'un fou rire incontrôlable.

Eh merde, soufflais-je dans un murmure lorsque je vis mon protecteur attraper la première chose qu'il avait sous la main avant de la balancer sur eux.

JE VOUS JURE QUE JE VAIS COMMETTRE UN MEURTRE NOËL OU PAS ! vociféra-t-il hors de lui.

C'est pire que ce que je croyais, réussit à dire Madds entre deux rires. C'est Aria qui t'a demandé de mettre ça je paris ?

Et ce que demande Aria..., commença Ezra.

Maze l'accomplit, termina la mercenaire.

ALLER VOUS FAIRE FOUTRE ! hurla-t-il en se levant. Personne et je dis bien personne, ne me dit quoi faire !

Oh donc tu as voulu enfiler cette combi ? renifla Madds en essuyant les larmes de ses yeux. Alors que nous essayons de te faire mettre ça depuis des années ?

Je marchais rapidement vers eux lorsque je vis le regard menaçant de Maze se poser sur Madds près à s'avancer et mettre ses menaces à exécution. J'enroulais mon bras autour des épaules de ceux-ci, lançant par la même occasion un regard désapprobateur vers Maze qui m'ignora royalement.

J'ai fait du chocolat chaud ! dis-je à haute voix avant de chuchoter à Ezra, Remet de la musique par pitié.

Il pouffa légèrement avant d'acquiescer et se dirigea vers la chaîne hifi. Ma meilleure amie attendait patiemment derrière l'îlot central et vu son regard, je savais pertinemment qu'elle aurait tout donné pour un pot de pop-corn face à la scène qui venait de se dérouler.

Madds, voici Lexi ma meilleure amie.

La blonde s'approcha rapidement avant d'étouffer la brune dans une étreinte serré. Je la vis lui murmurer quelques mots avant que la mercenaire n'acquiesce en la serrant contre elle en retour.

Qui veut m'aider avec le glaçage ? demandais-je alors que la musique ne reprit.

Je vais voir si Maze veut encore me tuer, lança Ezra.

Je roulais des yeux avant de me tourner vers les filles qui semblaient s'être trouver des points en commun me laissant clairement le glaçage et moi à notre triste sort.


MAZE

Dans la nuit...

Je me réveillais en sursaut après un énième putain de cauchemars. J'en faisais depuis cette fameuse nuit, juste avant que je ne quitte New York, ou plutôt, que je fuis mon paternel. Cependant ils s'étaient intensifiés depuis la soirée au Ladies Night club, le soir où j'avais vu Kol sur elle. Le soir où j'avais vu ce regard, le même que celui d'Ivy lorsque je les avais surpris. Un regard vide, détaché, sans une once de lueur.

Depuis, ce même cauchemars se répète, celui où il est sur elle, il me nargue de son regard noir, un rictus satisfait et victorieux sur les lèvres. Dans ce monde de terreur, je suis bloqué, je ne peux pas bouger, tout ce que je peux faire c'est hurler à m'en arraché les cordes vocales et regarder cette scène horrible, en étant impuissant. Elle, elle pleure, elle me supplie de l'aider mais à chaque fois, je ne peux rien faire, si ce n'est que pleurer de rage en la regardant se faire violer par ce connard.

4h25. Cela faisait peut-être une heure que tout était éteint mis à part la télé qui diffusait un léger son. Aucune trace de Aria, du moins, pas dans cette chambre.

Je soupirais et me levais dans l'optique de me prendre un verre d'eau. La faible lumière que transmettait la télé me laissai entrevoir son corps, allongé sur le canapé tandis que Lexi était allongée sur le matelas gonflable au sol avec Madds. J'en déduis que ce con d'Ezra avait eu droit au un lit double de la chambre d'ami.

Buvant mon verre d'eau, je ne pouvais détourner le regard de son visage semblant si paisible. Elle dormait à point fermé et j'avais l'impression que, pour une fois, elle semblait vraiment apaisée, sûrement grâce à la présence de sa meilleure amie.

J'avais décidé de la ramener lorsque j'avais compris à quel point elle avait besoin d'elle et étant donné que Kol était au QG, le danger n'était plus aussi grand. Elles avaient droit de se retrouver, Aria avait le droit de souffler.

Kaz m'avait rapporté que Scott ne voulait pas de mal à Aria, du moins, il pensait que Lexi n'avait rien à craindre de lui, que tout ce qui s'était passé n'était que des actions prises par Kol, aucunes n'étaient liées à Scott. Sauf cette tentative de lui faire perdre confiance en moi, d'après lui, ce n'était qu'une tentative pour rendre son retour auprès de son géniteur plus simple. 

Toutes ses petites infos m'ont simplement fait comprendre qu'il n'essaiera pas d'atteindre sa meilleure amie, de toute façon, il n'y arriverait pas, pas tant qu'elle sera sous la protection de Keith. Il excellait toujours, dans n'importe quelle mission et ce soir il avait droit de retourner auprès de sa famille, même si demain, le travail reprendrait pour lui.

Elle grimaça à cause d'une mèche qui vint titiller ses narines, je pouffais légèrement avant de dégager son visage de ses cheveux. Elle gémit avant de gigoter, m'offrant une vue parfaite sur ses traits angéliques.

Et puis merde...

Je fis le tour du canapé, essayant de ne pas écraser les cheveux de Madds qui tombait en cascade sur le sol et passais mes bras sous son dos et ses cuisses avant de la soulever contre mon torse. Elle gémit à nouveau en encerclant mon cou de ses bras, et nicha son visage dans mon cou.

Maze, est-ce que ça va ? l'entendis-je.

Mon corps se crispa alors que j'entrais dans la chambre. Instinctivement mon regard se baissa vers son visage aux yeux toujours clos.

Est-ce que tu as encore fait un cauchemar ? continua-t-elle et je resserrais mes bras autour de son corps.

O... Ouais.

Elle n'ajouta rien, je dégageais la couette avant de l'allonger sur le matelas, et la recouvris. Je contournais le lit avant de prendre place à ses côtés. 

Et alors que j'étais enfin prêt à fermer les yeux, je la sentis se blottir contre moi, posant sa tête sur mon torse avant d'encercler ma taille de son bras. Je redresser ma tête pour retirer ma main d'en dessous afin d'encercler son corps à mon tour lorsqu'elle me murmura d'un ton remplis de promesse:

Maintenant rendors-toi, je garderais tes démons à l'écart...

Comme si cela était possible, je sentis mon cœur s'arrêter de battre.

Elle venait d'utiliser mes mots.

Et putain ce que j'aimais ça.


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Hey, hey, hey !

Comment allez-vous ? Moi ça va !

Petit chapitre surprise aux heures tardives, haha !

Qu'avez-vous pensez de ce chapitre ?

Lexi vous a aussi manqué ?

N'hésitez pas à me faire part de vos ressentis et vos pensées en commentaires ça me fait toujours plaisir d'en lire !

Kisses,

Mélissa.

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