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21. The same little jerk.

( TW / Trigger Warning: scènes comprenant crise et dissociation de la réalité.)


ARIA

Los Angeles, Californie.

4 jours plus tard...

Debout !

Je sursautais en entendant sa voix rauque près de mon oreille. Assise, le dos contre la tête de mon lit, je posais ma main contre ma poitrine. Mon cœur battait à mille à l'heure dû au réveil trop brusque.

Je dirigeais mon regard vers le grand brun, accroupi à ma hauteur, le coin de ses lèvres relevé malicieusement.

T'es chiant, soufflais-je.

Prépares-toi, on part dans dix minutes.

Je roulais des yeux en me levant en même temps que lui. 

Lorsqu'il décidait de sortir, ce n'était jamais une partie de plaisir.

Son visage s'inclina vers le mien au moment où je lui fit face. Je levai un sourcil et le poussai de mes mains sur son torse. Il pouffa de rire, reculant de deux pas, sans argumenter mon geste.

Si tu n'es pas en bas dans dix minutes, je reviens et je te trainerais jusqu'à la voiture, annonça-t-il, son index pointé vers moi.

J'aurais pu avoir peur et prendre sa menace à la lettre, mais la lueur taquine dans son regard vert le trahissait. Il me laissa après quelques secondes, seule dans ma chambre, face à mon dressing.

Après un tour rapide dans la salle de bain, j'enfilais rapidement un pull rouge ainsi qu'un jean noir. Je revins sur mes pas pour me brosser les dents, appliquer une crème sur mon visage. Avec ce froid hivernal, ma peau avait un grand besoin d'être hydrater. Mes cernes camouflées, mes cils allongés d'une couche de mascara, je détachais mes cheveux en les coiffant rapidement à l'aide de mes doigts.

Les derniers jours ont été des plus plaisants pour moi. J'ai tenu parole, je m'étais transformé en Maze. Tandis que lui, avait essayé par tous les moyens de me faire réagir à sa présence.

Lorsqu'il s'approchait de moi dans le but de me dérouter, je le repoussais. Lorsqu'il me piquait, je rétorquais avec encore plus de férocité et parfois je faisais tout bonnement comme s'il n'était pas là et ça, ça avait le don de l'énerver.

Je monte ! entendis-je sa voix s'élever dans les escaliers.

J'aspirais mes joues pour cacher mon sourire amusé et regagnais ma chambre pour mettre un peu de parfum ainsi que mes baskets.

Je vais me faire un plaisir à te...

Ses iris verts retombèrent sur moi.

Je l'ignorais en prenant mon manteau et passais à côté de lui pour descendre au rez-de-chaussée. Je l'entendis marmonner des choses imperceptibles, augmentant ma satisfaction.

On va où ? demandais-je finalement.

Il plaça une cigarette entre ses lèvres, et alors que je m'attendais à ce qu'il me rende la monnaie de ma pièce, il me surprit en me répondant, tout en marchant vers le garage:

À l'organisation de Dash.

Immédiatement, mes pas se stoppèrent. Je n'avais réellement pas envie de me retrouver dans une pièce remplie de tueurs mais surtout avec un violeur.

Kol.

Ma respiration s'accéléra. Les images de son agression refirent surface, brouillant ma vue. Mes mains devinrent moites, tremblant incontrôlablement.

J'entrouvris les lèvres à la recherche d'une plus grande dose d'oxygène sans réussite. Je m'appuyais sur les genoux de mes paumes.

Et s'il essayait de finir ce qu'il avait commencé ?

Et s'il se vengeait de Maze ?

Si Maze s'absentait ne serait-ce que quelques minutes et qu'il en profitait ?

Mes jambes lâchèrent sous le poids de mon corps, je tombais sur mes genoux. La fraîcheur du sol entrechoqua avec la moiteur de mes paumes.

Je ne veux pas le voir.

Je ne veux pas qu'il me touche.

Je tentais de reprendre mon souffle mais c'était comme si ma cage thoracique se bloquait toujours au même niveau ne laissant pas l'air redescendre jusqu'aux poumons.

PUTAIN ARIA RESPIRE.

J'entendis des pas au loin, venir dans ma direction.

Est-ce lui ?

Kol est-il déjà là ?

Suis-je déjà à l'organisation de Dash ?

Pourquoi est-ce que mon cerveau me jouait des tours. Pourquoi bloquait-il la réalité de cette façon.

Mes bras tendus, appuyés contre le sol, se mirent à trembler comme tout le reste de mon corps. Je sombrais peu à peu dans la démence, ne faisant plus la différence entre la réalité et mes souvenirs. Les deux se mirent à fusionner créant de nouveaux scénarios. Ça semblait tellement réel que la voix de Kol remplaça la sienne.

Aria ?

Les paupières closent, je secouais frénétiquement la tête. Ça ne pouvait pas être en train de m'arriver à nouveau. S'il me touchait encore, je n'aurais pas la force de me relever, pas cette fois.

Aria, c'est Maze...

Je retombais sur les fesses et reculais contre le sol lorsque ses mains se posèrent sur mes épaules.

Je t'en supplie ne... ne me touche pas.

— O-Ok, je ne le ferais pas, il souffla, d'un ton hésitant, non loin de mon visage, mais regardes-moi.

Le visage tournée sur ma droite, j'évitais tout contact visuel, j'avais les yeux ouverts, cependant tout ce que je voyais c'était ce foutu bureau, celui qui hantait mes nuits en alternance avec mes autres cauchemars. Je n'étais plus chez Maze, j'étais dans ce bureau, comment étais-je...

Aria, il murmura à nouveau.

Je t'en prie, ne fais pas ça, je sentis les larmes se déverser sur mes joues, N-Ne recommence pas...

— Regardes-moi, sa voix s'adoucit, regardes la couleurs de mes yeux, Aria. Je ne suis pas celui que tu penses.

Fais ce qu'il te dit Aria.

Je connais la couleur de ses yeux, ils sont noirs comme ceux de Josh et de mon oncle.

Ce n'est pas Kol, c'est Maze.

Tu es en sécurité chez lui.

Je balayais la pièce du regard à la recherche d'une vision réconfortante mais tout ce que je vis était cette pièce sombre.

— Regardes mes yeux et dis moi ce que tu vois.

Malgré ma réticence, je m'exécutais et plongeais mon regard dans le sien.

Ils-Ils sont sombres et dangereux.

L'homme me faisant face eut un mouvement de recul.

— Tu fais une dissociation de la réalité, il soupira.

Était-il énervé ? Je l'avais agacé.

Aria, je ne suis pas Kol, ni Josh et encore moins ton oncle, je tressaillis, ce n'est que moi, Maze.

J'entendais ces mots, je les comprenais mais ça ne changeait rien. Je n'arrivais pas à sortir de cette foutue crise.

Laisserais-tu Maze te toucher ? il tenta d'une voix grave mais douce. Pas Kol, mais Maze.

Après ce qui me parut une éternité, j'acquiesçais.

Malgré ce que nous vivions, je me sentais en sécurité avec Maze. Il était mon protecteur, il m'avait promis de me protéger, et cette fois je le croyais plus que tout.

J'avais envie d'y croire.

Mon corps tout entier frissonna lorsque délicatement sa main caressa ma joue jusqu'à prendre mon menton entre ses doigts ramenant mon visage face au sien.

Ce n'est pas Kol.

Kol n'était pas doux.

Kol ne demanderait pas l'autorisation.

Ni Josh.

Encore moins mon oncle.

Tu sens mon touché, Aria ? son souffle s'abattit sur ma peau.

O-Oui...

— Ouvres les yeux, regardes-moi, continua-t-il. Dis-moi de quelle couleur sont mes iris.

Mon cœur redoubla d'effort à sa demande, la réticence me laissa un goût amer sur la langue.

Et si...

Ne réfléchis pas, juste regardes-moi, me coupa-t-il en comprenant le combat que je menais intérieurement.

J'ouvris les yeux, les bloquant directement sur les siens. Les billes noires en face de moi s'estompèrent doucement sous les paroles de mon protecteur laissant place aux iris d'un vert impressionamment clair.

De quelle couleur sont mes iris ? réitéra-t-il.

Ils sont verts..., lâchais-je dans un soupir de soulagement.

Timidement, sa main attrapa la mienne en la posant sur son torse. Ma respiration se bloqua dans ma gorge lorsque je sentis son cœur battre à la chamade sous ma paume.

Tu es en sécurité, tu es avec moi.

Je le dévisageais un instant, m'attardant sur chaque détail de son visage. De ses longs cils sombre à la courbure parfaite, ses iris limpides, son nez droit, son son nostril à l'anneau noir, sa bouche charnue à la couleur rosée.

Je soupirais lorsque de ses mains autour de ma nuque, il me rapprocha de lui, déposant un baiser sur son front avant d'enrouler ses bras autour de mes épaules.

Son menton se posa sur le haut de mon crâne tandis que je le serrais plus près de mon corps, le visage enfoui contre son torse.

Je te garderais en sécurité, il répéta dans un souffle, d'une voix pleine de promesses.

   

Santa Monica, Californie.

À l'organisation de Dash.

Après avoir passé la sécurité, Maze gara sa voiture dans le parking souterrain. Je l'entendis retirer sa ceinture, tandis que mon regard restait figé sur la grande porte à quelques mètres de nous, gardé par deux hommes à la carrure imposante et au regard froid.

Tout va bien, il m'assura. Tu resteras tout le long à mes côtés.

Je détournais mon regard vers le sien. D'un hochement de tête, il affirma ses paroles. Repoussant ma peur au fin fond de mon esprit, je retirais ma ceinture avant de sortir de la voiture.

Je pourrais voir mon père ?

— Je ne sais pas s'il est ici.

Je pinçais mes lèvres tandis que je marchais sur ses pas. Il ne prit même pas la peine d'adresser ne serait-ce qu'un seul mot aux deux gardes qu'il ouvrit lui- même la porte, nous engouffrant dans le halle.

Salut, Maze, mon regard retomba sur la brune assise derrière le comptoir.

Très sophistiqué pour une organisation de meurtriers.

Mon sourcil se arqua automatiquement lorsque je la vis se lever, s'accoudant sur le comptoir, mettant clairement sa poitrine sous les yeux de mon protecteur qui ne sembla pas y prêter attention.

Où se trouve Dash ?

— Il est actuellement en réunion avec son équipe, elle grimaça. Mais je peux le prévenir que tu es là ?

— Non, je veux savoir dans quelle salle.

— Maze-

— Quelle putain de salle, Amber ?! vociféra-t-il.

La brune, ou Amber, retomba sur sa chaise, les yeux écarquillés par le ton qu'il venait de prendre.

La principale.

Je ne te remercie pas, je pense que tu sais pourquoi.

Le teint pâle, elle ne réagit pas.

Je ne crois pas que ton petit jeu de séduction ait fonctionné sur lui, Amber.

J'aspirais mes joues pour masquer mon sourire de satisfaction qui essayait tant bien que mal d'apparaître. Je me redressais tel un soldat lorsque Maze se retourna vers moi me faisant signe de la tête pour le suivre, je m'exécutais.

Je suppose que Dash n'est pas au courant que nous sommes ici ?

Pas vraiment, mais je n'en ai rien à foutre, il haussa les épaules, nonchalant, comme ça il comprendra peut-être enfin, qu'il n'est pas mon chef et que par la même occasion, je ne reçois d'ordres de personne.

Ok, il voulait lui rappeler à qui il avait à faire.

Je peux savoir pourquoi on est là ?

— Je suis venu pour démasquer ce foutu Kol et tout balancer à Dash.

Je me sentis blêmir lorsque son prénom sortit d'entre ses lèvres. J'espérais réellement qu'il n'était pas présent dans les locaux.

Dois-je te rappeler ce que je t'ai dit ? il demanda tout en marchant devant moi.

Face à mon silence, il reprit:

Personne ne te touchera, il m'assura d'un ton confiant. Sauf ton père, bien sûr.

Je gloussais avant de le camoufler en toussant. Après quelques minutes de marche, nous longeâmes une grande baie vitrée donnant sur une salle de réunion remplis d'hommes ainsi que de femmes, assis autour d'une longue table en verre teintée en noir.

Maze regardait droit devant lui, déterminé, il ne leur accorda pas un seul regard avant de pousser la porte et d'entrer à l'intérieur.

Je restais à l'encadrement tandis que tous les regards se tournèrent vers le grand brun qui venait d'interrompre ce rassemblement.

Maze, nous sommes en réunion.

— Et ? demanda-t-il sur un ton insolent. J'ai des trucs à dire, et ça vous concerne tous.

Je le vis balayer la salle du regard, il cherchait sûrement mon agresseur. Je fus d'ailleurs soulagé de ne pas le voir assis à cette table.

Où est la petite pute de Kol ?

Ce n'est pas le moment, râla l'homme alors que Maze s'approchait dangereusement de lui.

C'est exactement le bon timing, il lui adressa le sourire le plus insolent qu'il avait en réserve. Ce que je m'apprête à vous dire, vous concerne tous. Vous êtes sûrement au courant de la mission qui m'a été confiée par Dash, n'est-ce pas ?

Tout en restant à l'écart de la scène, je les dévisageais un par un pour les voir acquiescer.

— Bien. Vraisemblablement Kol n'a pas compris le concept de protéger une personne de l'ennemi.

— Qu'est-ce que t'insinue.

— Je n'insinue rien, Dash. Je t'expose les faits, Kol est la petite pute des Turners.

Donc l'homme au côté de Maze était le fameux Dash, patron de mon père. Il avait l'air un peu plus vieux que Maze mais pas de beaucoup.

Impossible.

— Il a tenté de violer A..., il se racla la gorge. La fille de ton informaticien, Dev. De plus, j'ai su d'une source proche de ce merdeux, qu'il avait dans l'intention de nuire à ma mission de protection, qu'il voulait la détruire, l'anéantir parce que Scott lui en avait ordonné.

Pourquoi s'était-il retenu de m'appeler par mon prénom devant eux, je ne comprenais pas.

Si tu doutes de ma sincérité, tu n'as qu'à regarder son cou, trancha-t-il en pointant son index dans son dos pour me montrer.

Je n'ai pas besoin de la regarder, je te fais totalement confiance.

— Regardes ! il cracha presque.

Je vis le muscle de sa mâchoire tressauter avant de regarder par-dessus l'épaule de mon protecteur pour m'apercevoir. Instinctivement, je me redressais, droite comme un I. Ses sourcils se froncèrent lorsqu'il constata la preuve.

J'avais littéralement envie de me cacher, sentir l'ensemble des regards sur moi me mettait mal à l'aise.

Qui t'a dit tout ça ? demanda Dash.

Peu importe, je l'ai déjà buté.

Je retenus ma respiration.

Je peux savoir pourquoi ?

— J'avais mes raisons, il haussa simplement les épaules.

Je ne pus m'empêcher de sourire en détournant le regard dans le sens opposé à la salle de réunion. Je savais pertinemment qu'il n'avait pas aimé la manière dont j'avais attiré leur attention.

Maze était impulsif, et je supposais qu'à cet instant là, la seule façon d'assouvir ses pulsions meurtrières était de tuer cet homme.

Maintenant tu règles cette merde comme tu le veux, mais si je le croise, je le bute. Ton contrat ne m'y empêchera pas, le prévint-il. Je t'avais prévenu lors de son recrutement, je t'avais dit quelle sous-merde il était, tu ne peux en vouloir qu'à toi même.

Dash croisa ses bras sur sa poitrine, un air frustré tiraillant ses traits.

Je n'en sais pas plus que ça sur ce qu'il a été balancé à nos ennemies en communs, il sortit une cigarette sous le regard hébétée des membres de l'organisation, avant de l'allumer.

Il était interdit de fumer dans l'enceinte de l'organisation, je le savais car j'avais vu de multiples pancartes dans les couloirs, et le fait que Maze se l'autorisait montrait à quel point son pouvoir était grand, à quel point leurs règles ne s'appliquaient pas à lui.

Mais si tu ne butes pas ce mec aux pulsions de viols, moi je le ferai dès que l'occasion se présentera, il déclara de sa voix rauque et ferme. En ce qui concerne le contrat qui protège ce petit fils de pute, il est caduc.

— Ça ne se passe pas comme ça, Maze.

— Je te le dis, il fit un pas en avant, vers lui, le contrat est caduc.

Ils se toisèrent pendant quelques secondes avant de reculer pour me rejoindre.

Où se trouve Dev ? il demanda à l'attention de Dash malgré qu'il lui tournait le dos.

Dans son bureau.

Mon cœur tressauta à l'idée de revoir mon père après presque trois semaines.

Maze me fit signe de faire demi-tour et je m'exécutais. Il ne prit pas la peine de refermer la porte sous les jurons de Dash.

Je t'emmène voir ton père.

— M-Merci, dis-je avec difficulté.

Il laissa le silence submerger le couloir, seuls nos pas se firent entendre.

Maze ?

Hm ?

— Le soir que tu m'as laissé avec Ezra, n'étais-tu pas censé aller voir Kaz et Dash ?

— C'était le plan, au départ, il ralentit arrivé devant une porte avant de se retourner pour me faire face. Puis un de mes gars a surpris Daryl et Kol ensemble, il m'a partagé leur localisation, donc j'ai changé mes plans et je suis parti en repérage afin de savoir ce qu'il en était. C'est là que j'ai compris que Kol lui confiait tout à ce cadavre et qu'il était la cible parfaite pour avoir toutes les informations.

Je grimaçais en comprenant son jeu de mot de mauvais goût. D'un signe de tête il me fit comprendre que mon paternel se trouvait dans cette pièce. Je tendis ma main vers la poignée avant de me résigner et de reposer mon regard sur le grand brun aux iris qui me faisait perdre la tête.

Je te suis, il me rassura, un léger sourire planant sur ses lèvres.

Je laissais, malgré moi, un soupir de soulagement quitter mes lèvres avant de pousser la porte. Le regard plongé sur l'écran de son ordinateur, il arqua un sourcil dans notre direction, sûrement surprit que nous n'ayons pas toqué avant d'entrer. En quelques secondes son regard s'illumina lorsqu'il constata qui j'était.

Papa, ma voix se brisa dans un sanglot tandis que je me précipitais vers lui.

Il se leva au moment où je sautais à son cou, ses bras m'encerclant rapidement dans une étreinte chaleureuse. Son eau de cologne m'avait manqué, tout autant que ses baisers sur ma tempe.

Tu me manques tellement...

— Tu nous manques aussi, il souffla me resserrant un peu plus contre lui.

Je suis tellement désolé de t'avoir détesté.

— Quoi ? il gloussa.

Ok, je ne te l'ai pas dit, mais je l'ai pensé très fort, avouais-je.

Je ne savais même plus si je riais ou si je pleurais. Tout ce que je savais c'est que j'étais heureuse d'être dans les bras de mon père, entendre son rire contre mon oreille. Ça me redonnait une bouffée d'air frais, de force.

Comment vas maman ? demandais-je alors que nous brisions notre étreinte.

Il se rassit sur sa chaise tandis que je m'accostais contre le bureau. Je tournais légèrement la tête pour voir Maze assit le sur canapé à l'autre bout de la pièce, son téléphone entre les mains.

Elle est très affectée de t'avoir laisser partir, il soupira attirant mon attention. Elle regrette de ne pas avoir été là. Le regret la ronge tous les jours.

J'aimerais que tu lui dises que je ne lui en veux pas. Je vais bien.

Il plissa les yeux d'un air suspect tandis que son regard fit des allers retours entre mon protecteur et moi. Je roulais des yeux avant de secouer la tête.

Il n'y a rien de ce que tu t'imagines. C'est juste que, je haussais les épaules, je me suis habitué. J'aime bien cette maison, et... Les mercenaires de Maze sont... gentils ? Non, ils sont adorables avec moi.

Ses mercenaires. Adorable ? il articula avant de rire.

Non vraiment, Ezra, Madds et Linn le sont.

— Oh, je vois, il acquiesça, ceux-là je les connais. Mais pour mon cas, seule Madison l'est.

Je pinçais mes lèvres pour m'empêcher de rire. Je me sentais vraiment plus légère, pouvoir parler d'eux avec mon père sans qu'il me demande qui ils étaient me faisait un bien fou et j'étais certaine qu'il se sentait plus tranquille maintenant, plus soulagé de me savoir bien.

Et avec Maze ?

Je me raclais la gorge essayant de ne pas paraître mal à l'aise étant donné la présence du mercenaire dans la pièce. Un mercenaire à l'ouïe super fine lorsqu'on parlait de lui.

Toujours le même petit con, je lâchais d'une traite.

Je l'entendis cacher son gloussement en toussant et je me mordais l'intérieur de la joue pour m'empêcher de faire de même sous le regard plein de suspicions de mon père.

Je t'ai à l'œil Maze, le prévint-il sur un ton taquin.

Le dénommé pouffa avant de dire d'un ton détaché:

Pour ce que j'en ai à foutre.

Je vis mon père ricaner silencieusement en secouant sa tête négativement. Il le connaissait depuis un moment, il savait quel personnage était mon protecteur c'est pour cela qu'il prenait tout à la rigolade.

Et ça, ça me rappelait quelqu'un. Une personne qui m'était cher et que je n'avais pas vu depuis trop longtemps à mon goût:

Ma Lexi la Lexus.

— Comment va Lexi ?

— Je lui ai dit que tu avais été voir ta grand-mère pendant un temps parce qu'elle n'était pas en forme et qu'elle voulait passer du temps avec toi, j'ouvris la bouche mais il devança. Je lui ai dit que dans la précipitation, tu avais oublié ton téléphone dans ma voiture lorsque je t'y es déposé.

— Tu te rends bien compte qu'elle ne t'a sûrement pas cru, hein ? je le dévisageais d'un air blasé. C'est l'excuse la plus éclatée qu'il m'ait été donnée d'entendre.

Tu avais une meilleure idée peut-être ? il demanda de ses bras croisés sur son torse.

Je pinçais mes lèvres, devenue soudainement muette.

C'est bien ce que je pensais.

J'aimerais tellement pouvoir lui parler...

Son regard se porta sur Maze, le silence submergeant la pièce. Celui-ci nous adressa une œillade avant de secouer la tête.

— Hors de question.

— S'il te plaît Maze ! le suppliais-je en me levant.

— J'ai dit, non.

Son regard noir et sans appel me stoppa net alors que je me dirigeais vers lui.

— Tu vois ? dis-je à l'attention de mon père pointant le brun du doigt. Un vrai petit con.

Mon père gloussa, amusé mais fut coupé par son téléphone qui se mit à sonner. D'un air désolé il me fit comprendre qu'il devait prendre l'appel.

Je vais te laisser.

Il acquiesça à contre cœur avant de me prendre dans une accolade serrer, un dernier baiser sur mon front et je me détachai de lui. Maze ouvrit la porte s'engouffrant le premier dans le couloir.

Je pressais le pas pour le rattraper dans le couloir, vide. Nous traversâmes le hall.

À bientôt, Maze.

Celui-ci l'ignora une seconde fois sous son air renfrogné qui me fit légèrement pouffer de rire, chose qu'elle remarqua. Je haussais simplement les épaules dans sa direction avant de rejoindre Maze dans le garage souterrain.

Est-ce qu'on peut revenir sur moi et le fait de ravoir mon téléphone ? demandais-je d'une voix un peu trop mielleuse à mon goût.

Non.

Je poussais un râle avant d'entrer dans sa voiture.


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Hey Yo !

Comment allez-vous ?

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Avez-vous aimez ?

N'hésitez pas à me faire par de vos avis !

Kiss yall, 

Mélissa.

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