Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

19. Loyalty. Trust. Respect.


ARIA

Los Angeles, Californie.

— Tiens, je remerciais Mike en prenant la tasse de thé qu'il me tendait. Tu as besoin de réchauffer ton corps.

— J'étais en train de le faire, ris-je.

Maze n'aurait jamais dû te laisser seule après ce que tu as vécu. Tu avais de fort risques de faire de l'hypothermie. Je devrais t'emmener à la clinique pour te faire passer une radiographie du thorax pour savoir si tu as de l'eau dans les poumons.

Je le suivis des yeux pour le voir prendre place sur le sofa près de moi.

Tu pourrais faire une noyade sèche.

Je savais pertinemment ce que c'était c'est pour cela que j'acceptais rapidement. Maze ne sera certainement pas contre. J'étais son fric après tout.

Nos regards remontèrent immédiatement vers le haut des escaliers lorsque nous entendîmes la porte de son bureau s'ouvrir.

Je n'ai aucune pitié pour les traitres, entendis-je sa voix rauque.

Mais tu le connais Maze, il ne ferait jamais ça sans raison !

— IL Y A TOUJOURS UNE SOLUTION ! hurla-t-il, hors de lui.

Le silence submergea la maison.

Trahir sa famille n'en est certainement une.

Ma respiration se coupa.

Pour Maze et le reste de son groupe, ce qui primait sur tout c'était la loyauté, je n'avais clairement pas envie d'être à la place de cette personne lorsqu'elle devra se confronter à lui.

Je détournais le regard lorsqu'il atteignit le rez-de-chaussée, loin de moi l'envie d'être son punchingball.

Je dois l'emmener avec moi, annonça Mike.

Hors de question.

— Ce n'était pas une demande Maze, soupira-t-il en se levant du canapé pour le rejoindre dans la cuisine. Elle pourrait faire une noyade sèche, je dois m'assurer qu'il n'y a pas d'eau dans ses poumons.

Il tira sur sa mèche sombre, semblant réfléchir. Il sortit une cigarette de son paquet avant de la griller. Une nouvelle fois, je détournais le regard lorsque le sien se dévia vers moi.

Il me semble qu'il y a tout ce dont j'ai besoin au QG.

— Tu veux l'emmener au QG ? demanda Maze avant de ricaner.

Tu veux que je l'emmène dans mon cabinet peut-être ? il croisa ses bras sur son torse. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée étant donné le danger qui lui tourne autour.

Maze sembla le considérer un moment, pesant le pour et le contre silencieusement.

Ok, on te rejoint sur place, dit-il en enfilant sa veste en cuir. Je dois y aller aussi.

Quoi ?

Il va vraiment m'emmener dans le QG des mercenaires là ?

Je suivis Mike du regard jusqu'à le voir quitter la maison.

La cigarette, à moitié consumée, pendu à ses lèvres, le grand brun accrocha ses iris aux miens pour une courte durée étant donné que, le maître nageur du moment, descendit l'escalier attirant notre attention.

Aria vient avec nous, lui indiqua Maze.

Tu veux vraiment l'emmener au QG ?

— Je n'ai pas le choix, Mike veut faire plus d'examens pour s'assurer qu'elle n'a pas d'eau dans les poumons.

Ezra dirigea son regard sur moi, une moue désolée tiraillant ses traits. Machinalement, je détournais le regard.

Tu veux que je l'emmène ? demanda le blond.

Elle ne montera jamais sur ta putain de moto, déclara-t-il.

Eh ! couina ce dernier. Je la conduis super bien, ok ?

Ouais, pour quelqu'un qui a acheté son permis moto et non pas passé.

Ezra posa sa main sur son cœur d'un air dramatique, ouvrant sa bouche en grand. Je pouffais de rire avant de le camoufler par un raclement de gorge. Son rictus amusé me fit comprendre que ça n'avait pas marché.

— On y va, m'intima Maze.

Je me levais du canapé avant d'enfiler ma doudoune sans manche suspendu à l'entrée, Ezra sortit vers sa moto tandis que je suivis Maze jusqu'au garage.

J'aspirais mes joues essayant tant bien que mal de cacher mon sourire excitée qu'il ait choisi sa BMW.

Je ne manquais pas son coup d'œil furtif ni même son rictus satisfait.

J'aurais pu te proposer de la conduire, dit-il ouvrant sa portière. Mais je tiens trop à elle pour ça.

— Je sais conduire.

— Ouais peut-être ta petite voiture de quatre-vingt-dix chevaux. Mais celle-ci en a plus de quatre cent, il ricana malicieusement. Tu nous tuerais rien qu'en allant d'ici jusqu'au bout de la rue.

Je levais les yeux au ciel avant de prendre place sur le siège passager. Ça ne m'aurait servi à rien d'argumenter plus longtemps, il était sans appel. Je m'attachais rapidement, je n'avais pas envie de revivre la peur qu'il m'avait fait approuver lors de notre mission.

Son rictus amusé ne m'échappa pas, lorsqu'il démarra la voiture. Le son du moteur fit vibrer mon cœur tellement il était puissant, le même effet que celui d'une baffle trop proche.

Il s'amusa à la faire vrombir à l'arrêt, prêt à sortir de la propriété, son regard malicieux braqué sur moi.

Ne commences pas, Maze, le prévins-je.

Je vais me gêner.

Mon corps fut plaqué contre la portière lorsqu'il démarra faisant crisser les pneus sur le bitume, dans un virage serré pour partir à toute allure dans la rue, déserte.

Bordel, Maze ! sifflais-je.

Je croyais que tu l'aimais bien ?

— La voiture oui ! Pas celui qui la conduit comme s'il était sur un circuit de formule un !

Son rire fit tressauter mon cœur. Tout simplement parce que ce rire là, il ne l'avait qu'avec Madds ou Ezra, jamais avec moi. Je tournais mon visage vers le paysage cachant mon sourire réjoui.


Nous approchions d'une bâtisse moderne. À première vue, ça ne ressemblait pas du tout à un QG de mercenaires, ce qui semblait logique, ce serait sûrement trop dangereux pour eux. Un signal lumineux clignotait au-dessus de la façade.

The black Widow.

Je ne pus m'empêcher de repenser à son tatouage le long de ses côtes, ce qui provoqua une réunion sanguine au niveau de mes joues qui s'empourpraient violemment.

Il contourna le bâtiment, s'arrêta devant quatre hommes postés à l'entrée. Ils le saluèrent d'un hochement de tête qui transpirait le respect, avant de s'engouffrer dans une descente vers le parking privé. Après ce qui me parut d'interminables minutes de descente, il se gara non loin d'une grande porte noire.

— Quand il aura fini de te faire passer ses examens, je ne veux pas que tu me cherche dans le local. Tu lui demandes de m'appeler ou alors qu'il t'accompagne.

— Je pensais être en sécurité dans ton QG ? je fronçais les sourcils.

Tu le serais, en temps normal. Mais pas en ce moment, il y a une putain de taupe à l'intérieur, il sortit de la voiture et je fis de même. De plus, les mecs ne savent pas à quoi tu ressembles donc ils ne savent pas qui tu es et ce sont des mecs donc...

Je pinçais mes lèvres et le suivis vers la porte noire. Il posa la main sur la poignée avant de se résigner à ouvrir pour se retourner vers moi.

J'eus un mouvement de recul lorsque ses mains s'approchèrent de mon cou. Ses sourcils se froncèrent mais il n'argumenta pas. Je le laissais faire avant de le sentir rabattre la capuche de mon sweat, ou plutôt le sien, sur ma tête.

Je ne veux pas que cette taupe sache que tu es ici, il expliqua. Alors tu vas me suivre, la tête baissée, ok ?

J'acquiesçais d'un mouvement de la tête. Mon épiderme fut survolé par la chair de poule lorsque sa main attrapa la mienne, me ramenant à lui avant d'ouvrir la porte.

J'inspirais un bon coup tout en baissant la tête. Je restais silencieuse tandis que Maze saluait les quelques personnes que nous croisions jusqu'à ce que nous arrivions à ce qui semblait être le cabinet médical du QG.

Il ouvrit la porte me laissant passer.

N'oublies pas, tu ne sors pas d'ici seule.

J'acquiesçais.

Son regard s'assombrit, il fit un pas en avant, inclinant sa tête sur le côté.

J'ai pas entendu ?

— Je ne sortirais pas d'ici seule, affirmais-je.

Un rictus arrogant prit place sur son visage. Derrière moi, une porte s'ouvrit laissant apparaître Mike et ce fut le signal que Maze attendait pour partir, refermant derrière lui.

Tu as déjà fait une radio du thorax ? demanda Mike, prenant place derrière son ordi.

Oui, je me déplaçais pour me rapprocher de lui.

Mike devait sûrement être légèrement plus jeune que mon père, je dirais peut-être quarante-cinq ans. J'en déduisais ceci par ses cheveux poivre et sel, mais il n'avait rien à voir avec ceux que je connaissais de son âge, non.

 Lui avez un style bien à lui, il était tatoué, avec une coupe de cheveux moderne et parfaitement coiffé, sans parler de son corps qui...

Tu peux aller derrière le paravent te déshabiller et prendre place contre le statif mural de radio, là-bas, dit-il en pointant l'appareil. Tu n'as pas besoin de tout retirer, juste la partie du haut. Tu peux garder ton legging.

D'un signe entendu je partis enlever ma doudoune, mon sweat ainsi que mon soutien gorge avant de prendre place.

Inspire profondément et bloque, me convia-t-il.

Je m'exécutais avant qu'il ne me demande de me mettre de profil.

— C'est ok pour moi, tu peux aller te rhabiller.

Je trottinais vers le paravent avant de remettre mes vêtements. Assise sur la chaise en face de son bureau, j'attendis le verdict.

Tu es une petite chanceuse Aria, il me sourit, tu n'as rien.

J'expirais toute l'appréhension qui m'avait envahie depuis sa visite, sous son rire.

Je suis désolé si je t'ai fait peur avec tout ça, mais on n'est jamais trop sûr.

— Je vous en remercie, Mike.

Tu peux me tutoyer, s'amusa-t-il.

Ok, je t'en remercie.

Il m'adressa un sourire chaleureux, avant de se lever.

Est-ce que tu pourrais m'accompagner jusqu'à Maze ? Il ne veut pas que je m'aventure seule dans les couloirs.

Je roulais des yeux ce qui lui déclencha un rire.

Il est très protecteur envers toi.

— Envers son argent oui.

Il fronça les sourcils confus.

Tu n'es pas sa première mission de protection, Aria, mais tu es la première envers qui il agit de la sorte.

Le ton qu'il venait de prendre était bien trop sérieux à mon goût, bien plus que celui qu'avait pris Madds et Linn qui étaient plus dans la rigolade, la taquinerie.

Maze peut paraître froid et imperturbable mais crois moi, je le connais depuis bien trop longtemps pour ne pas remarquer que tu représentes bien plus qu'une mission pour lui.

— Ok, j'ai besoin de me griller une clope, déclarais-je en enfilant ma doudoune sans manche.

Prenons cette porte, elle mène à la terrasse supérieure.

Je le suivis, montant l'escalier avant d'arriver dans ladite terrasse. Je m'empressais de sortir une cigarette, la plaçant entre mes lèvres avant de l'allumer. Lorsque mon regard se dévia sur Mike, il me surprit en allumant la sienne.

Parce que je suis médecin, je ne peux pas fumer ? il gloussa.

— Je n'ai jamais vu de médecin le faire donc...

— Il y a une première fois à tout, nous rions.

Le vent se leva, je rabattais immédiatement la capuche sur ma tête. La porte s'ouvrit et machinalement je baissais le visage. Mike comprit et passa son bras sur mes épaules. Je restais silencieuse le temps qu'ils échangèrent quelques mots, puis de mon corps pressé contre le mien, Mike nous dirigea vers la porte. J'écrasais ma cigarette dans le cendrier près de celle-ci.

C'est qui cette nana ?

— T'occupes, trancha Mike.

La porte se referma derrière nous, le silence nous submergeant. Directement, son bras me relâcha et je repris mes distances.

Allons rejoindre Maze.


Je ne comptais pas le nombre de couloirs ni le nombre de portes que nous avions passé avant de s'arrêter.

T'ES QU'UNE PUTAIN DE PETITE PUTE, s'éleva la voix de Maze.

Je tressautais faisant deux pas en arrière, attirant le regard de Mike. Le bruit d'un verre se brisant contre une surface, se fit entendre à travers la porte.

Tu ne parles plus ? cracha-t-il. Pourtant tu parlais bien quand il fallait balancer des infos sur nous ?

— Je n'avais pas le choix, Maze. Ils ont menacé ma petite sœur de huit ans !

— Et alors ? Ce n'est pas mon problème ! sa voix se fit plus calme, ce qui était encore plus horrifiant. Tu n'avais qu'à venir me parler, j'aurais trouvé une solution.

— Ils m'ont prévenu que si jamais j'ouvrais ma bouche, ils la tueraient devant mes yeux, la voix de sa victime s'enroua. Je n'allais rien lui faire...

— Tu t'es infiltré chez moi putain, Kaz ! un autre fracas de verre. J'ai envie de te buter rien que pour l'avoir terrifié.

Mon corps se crispa à ses mots.

Maze, je...

— Ferme-là.

Mike prit ce moment de silence pour se décider à ouvrir la porte. Le regard, aux pupilles dilatées par la rage, du grand brun se posa directement sur moi. Ses poings se fermèrent avant de se retourner, dos à nous.

Je perçu le fameux Kaz.

Des cheveux brun coupés court, un regard aux iris ambrés, une mâchoire carré. Ses traits étaient fins mais pas autant que ceux de Maze, il avait une barbe de trois jours, et sa carrure, tout comme le reste des mercenaires, était imposante.

Ezra, emmènes Aria à ma voiture, ordonna Maze. Je ne veux pas qu'elle...

Non, ne pars pas Aria. Il va me...

— FERME LÀ ! T'ES PAS AUTORISÉ À LUI ADRESSER LA PAROLE ! hurla-t-il, sa jugulaire se gonfla sous la pression. Ezra, fais ce que je t'ai dit !

Ma respiration s'alourdit lorsque les iris ambrés de Kaz se posèrent sur moi, me suppliant silencieusement de rester afin que Maze ne lui fasse rien. Je ne pouvais empêcher mon cœur de ressentir de la peine pour cet homme.

Maze ? l'appelais-je.

Va-t'en, sa voix resta tout aussi dure et autoritaire.

— Ne lui...

— EZRA ! il me coupa en rappelant son ami à l'ordre.

Sans daigner m'adresser ne serait-ce qu'un coup d'œil, il attendit que nous ne partions. Mon regard remonta sur le blond au regard d'un azur clair, beaucoup plus doux que cette brute, il passa son bras autour de mes épaules pour m'inciter à partir.

Quelle est notre devise ?

Loyauté. Confiance. Respect, récita Kaz.

— Que fait-on aux traîtres, Kaz ? j'entendis la voix rauque de mon protecteur.

Non Maze, ne fais pas ça, il l'implora.

— Que fait-on aux traîtres, Kaze ?! sa voix s'éleva à nouveau.

On... On les tue.

Mes pas se stoppèrent à l'entente de ses mots. Ezra s'abaissa pour enrouler son bras autour de mes cuisses avant de me soulever, me jetant sur son épaule.

Ezra il va...

— Tu ne peux rien y faire, nous étions sa famille. Et la famille est notre priorité, peu importe ce qu'il se passe, nous devons rester loyaux.

— Mais...

Mes mains se posèrent sur mes oreilles lorsque les bruits de coup de feu retentirent. Il l'avait fait. Il avait tué celui qu'il considérait comme sa famille.



_____________________________


Hey, hey, hey !

Comment allez vous mes petites et petits ?

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Maze a-t-il eut raison ?

A-t-il était trop dur, trop excessif ?


N'hésitez pas à me donner votre avis, vos théories !


Bisous, bisous.

Mélissa.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro