Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

15. Ladies Night Club


ARIA

Los Angeles, Californie.


Je te promets t'es super sexy là-dedans !

— J'ai quand même l'impression de ne rien porter, m'offusquais-je face à une Madison toute excitée.

La mission de ce soir ce passe dans un club, elle me rappela, ce genre de tenue sera parfaite si tu veux attirer leur regard.

Je soupirais détournant mon regard vers mon reflet dans le miroir. La tenue était une robe, beaucoup trop courte, rose pâle brillant de mille feux, fluide mais ajustée parfaitement à ma taille. Ses bretelles étaient de mini diamants retenue par une fine bretelle transparente, on croirait presque qu'il n'y en avait pas.

Tu peux mettre un mini short en lycra blanc en dessous si tu ne te sens pas de la mettre ?

Étant donné l'idée que j'avais pour ce soir, ce serait sûrement préférable, je n'avais pas envie de me retrouver le cul à l'air.

C'est sûr que là, tu aurais l'attention de tout le club.

Tu vas le rendre dingue, elle me sourit à travers le miroir.

Ce n'est pas l'objectif principal, pouffais-je.

Ah non ?

Elle mima un air faussement outré.

Je dois avouer que mon l'idée que j'avais eut pour cette mission, lui fera monter les nerfs, il verra sûrement rouge et ce sera mérité.

Le retour de bâton.

Il voulait que j'attire l'attention ? J'attirerais toute son attention, le mercenaire n'aura qu'à bien se tenir, ou plutôt se contenir.

— Aller, enlève la, je vais te coiffer et Linn ne devrait pas tarder pour te maquiller.

— Linn va venir ?

Elle acquiesça.

J'allais enfin rencontrer la fameuse Linn. Avais-je de l'appréhension ? Totalement. Et si nous deux, ça ne collait pas ?

Linn maquille toujours les filles dans ce genre de mission, tu vas être... splendide. Je suis presque certaine qu'elle va choisir quelque chose de pailleté. Genre... Euphoria.

Là, elle piquait ma curiosité.

J'enlevais ma robe que Madds prit pour l'accrocher dans mon dressing sur un cintre. Elle me lança un tee shirt oversize que j'attrapais à la volée pour le passer sur mon corps.

Je m'assis sur la chaise qu'elle avait posée devant le miroir tandis qu'elle alluma le fer à boucler.

Comment ça se passe avec Maze ? elle demanda divisant ma chevelure.

J'haussais les épaules avant de dire:

Il est synonyme de montagnes russes, bipolarité et psyco sur les bords.

— Tu ne m'apprends rien, elle rit.

Il... parfois il me fait peur.

Alors qu'elle enroulait une mèche autour du fer son regard se posa sur moi à travers le miroir.

Il ne te ferait jamais de mal.

— Il ne faut jamais dire jamais.

— Non je suis sérieuse, son regard changea, devenant plus sérieux que jamais, Maze n'en serait pas capable, pas avec toi.

— Tu divagues là.. Je ne suis pas différente des autres et il ne se le cache pas. À vrai dire, il me répète sans cesse que je ne suis rien qu'une mission pour lui.

— Ce n'est pas ce qu'on m'a dit, elle chantonna dans le but de me narguer.

Ah oui, et qu'est-ce qu'on t'a dit ? je plissais les yeux, amusée.

Elle lâcha la mèche dans mon dos avant d'en reprendre une autre qu'elle enroula autour du fer brûlant.

On m'a dit que Maze devenait très possessif, agressif et protecteur lorsqu'il s'agissait de toi.

— Bien sûr qu'il l'ai, je représente un bon paquet de frics pour lui.

Elle soupira mécontente, me le démontrant clairement en secouant sa tête de gauche à droite.

Tu es tellement buté comme fille, elle grogna.

Je haussais les épaules sans empêcher un sourire rieur d'étirer mes lèvres, sourire qui se transmit aussitôt sur son visage.

Je ne fais que dire la vérité, Madds. Tout ce qu'il voit c'est que je suis une simple mission qui lui rapportera de l'argent à la fin.

— Tu es loin du compte et tu te voiles la face.

Je levais les yeux au ciel.

Et je peux te comprendre, tu as peur.

Silencieusement, je la considérais patiemment, je voulais en savoir plus, savoir ce qu'elle pensait.

Maze reste un homme malgré son métier. Tu te met des barrières pour te protéger, ce que je comprend vu ton passé. Je veux juste que tu saches que lui en a aussi, à ce stade ce ne sont même plus des barrières et des putains de murs hauts de dix mètres.

Nous pouffons de rire au même moment.

— Avec le temps, peut-être que...

— Non, la coupais-je. Je ne veux pas m'attacher à lui, Madds. On le sait toutes les deux, un jour je repartirai. Lorsque la menace sera écartée, il me renverra chez moi comme si de rien était.

Elle pinça ses lèvres, muette, me laissant continuer.

Je n'ai pas envie de baisser ma garde pour qu'il puisse me détruire à la fin, parce que c'est indéniable, c'est ce qu'il me fera. Me détruire.

— Aria-

LES FILLES JE SUIS ARRIVÉE ! hurla une voix depuis le rez-de-chaussée, coupant Madds dans son élan.

Oh putain ! se plaignit celui que je reconnus comme étant mon protecteur. C'est quoi ce bordel ? C'est pas une putain de sororité ici !

— Arrête d'être si rabat joie toi.

Nous les entendîmes se chamailler encore quelques minutes avant que des pas, surement ceux de Linn, ne se firent entendre dans l'escalier.

Une grande brune fit son apparition à l'encadrement de la porte de la chambre. Comme à mon habitude, je la dévisageait à travers le miroir, de ses long cheveux raide et noires, son visage en forme de cœur, ses yeux bridés renfermant ses iris sombre tel deux billes de charbon. Des lèvres charnues dépourvues d'arc de cupidon, son menton creusé par une petite fossette.

Elle ressemblait littéralement à un mannequin travaillant pour Victoria's secret avec son corps élancé aux courbures parfaites et ses longues jambes.

Je te rencontre enfin !

J'eus un léger sourire, mal à l'aise, malgré son air chaleureux. Elle posa ses affaires sur mon lit avant de s'asseoir au bord de celui-ci sous mon regard attentif.

Je peux enfin poser un visage sur la petite protégée de Maze.

Maddison attira mon regard lorsqu'elle me fit un geste, l'air de dire "tiens, tu vois ?", ce qui me fit pouffer de rire, tandis que Linn nous dévisageait, confuse.

Aria se bute à dire que je me voile la face sur leur relation, qu'il n'y a rien de tout ça entre eux.

Je vis Linn rouler des yeux. Là, c'est moi qui était confuse. Je les regardais à tour de rôle, à travers le miroir.

Laisse là être dans le déni si elle le veut ? proposa Linn. Avec le temps elle comprendra sûrement, qui sait ?

Je soupirais en secouant la tête avant d'être bloqué par les mains de Madds sur mes tempes.

Arrêtes de bouger, me gronda-t-elle.

Linn pouffa de rire, suivit par moi-même.

Environ une vingtaine de minutes plus tard, mon amie plaça une pince de chaque côté de ma tête pour dégager mon visage et elles changèrent de place.

Makeup time.

***

Interdiction de regarder, gronda Linn. Tu gardes les yeux clos, on va te passer ta robe pour que tu l'enfiles. Tu pourras te mater dans le miroir quand tout sera fini.

Je ris, les yeux toujours clos. J'étais debout dans la pièce, à quel endroit ? Aucune idée. Tournée vers la porte ou la fenêtre ? Même réponse. Tout ce que j'entendais, c'était les filles qui gesticulaient autour de moi.

J'attrapais directement les poignée lorsque je sentis le bas du tee shirt être relevé.

Du calme Aria, ce n'est que moi. Je t'aides pour ne pas que tu bousilles le chef d'œuvre de Linn en raflant ton visage avec ton tee shirt.

La douce voix de Madds me détendit, me rappelant rapidement que les deux filles ne m'étaient pas une menace. Doucement, je relâchais mon emprise. Très vite, elle fit l'échange.

Je te donne le short en Lycra.

Je le sentis du bout des doigts, toujours les yeux clos, je l'enfilais. L'une des deux filles, je misais sur Madison, enleva les deux pinces avant de coiffer mes mèches du bout de ses doigts.

Putain, t'es canon.

Je pouffais avant de répondre:

Merci.

De ses deux mains sur mes épaules elle me guida à travers la pièce.

C'est bon, tu peux ouvrir.

Je ne perdis pas une seconde et m'exécutais.

Ce que je vis dans ce miroir était époustouflant, de ma chevelure ondulée à mon maquillage. Un trait d'eye liner noir tracé sans bavures, surplombé par un demi cercle en strass prenant toute l'arc ma paupière. Le haut de mes pommettes était parsemée par de l'highlighter aux reflets rosés, et mes lèvres brillaient grâce au meilleur gloss dont je nécessitait de savoir le nom.

Alors ? demanda Linn les mains croisées devant sa bouche.

Tu aimes ? Renchérit Madds tout aussi stressée face à mon mutisme.

C'est superbe, dis-je, me retournant vers elles. J'adore, et Linn... Bordel, j'ai besoin de ce gloss dans ma trousse de maquillage.

Elle éclata de rire avant d'acquiescer. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine lorsqu'elle me tandis des talons ressemblant comme deux gouttes d'eau à mes dupes de chez Versace, sauf que celles-ci étaient d'un blanc perle.

J'ai vu tes..., elle se mordit la langue. Celles-ci sont vraies... et je te les offres.

— Quoi ?! Non je...

ON PART DANS DIX MINUTES, PRÊTES OU NON !

La voix de Maze s'éleva du rez-de-chaussé. C'était-il préparé lui ? Peut-être que non. À vrai dire, j'étais celle qui devait attirer l'attention, pas lui.

Je dois aussi partir, souffla Linn en se levant de mon lit où elle s'était assise. J'ai une mission dans une heure.

— J'aurais adoré t'accompagner, se plaignit Madds. Mais je suis aussi de mission ce soir...

— Ça va aller les filles, ris-je face à leurs moues contrariées. Tout ira bien, pas vrai ?

Elles me sourirent en acquiesçant.

J'attrapais la pochette que m'avait choisie Madds enfouissant mon strict nécessaire, à vrai dire je n'avais presque rien. Une main se dressa devant moi, me tendant ce que je reconnaissais être un gloss. Le gloss.

Je relevais mes yeux vers la mercenaire qui me souriait délicatement, un sourire sincère et plein de gentillesse.

Tout ira bien, elle me confirma.

J'expirais tout le stress et acceptais le flacon que je mis à l'intérieur de la pochette avant de la fermer. Les filles me devancèrent et descendirent l'escalier suivit de près par mes pas.

C'est bon, elle est prête, râla Linn avec nonchalance.

C'est pas trop...

Son regard se posa sur moi alors que je descendais la dernière marche. Mon attention alla des filles à Maze pour revenir sur les filles.

...Tôt.

Elle est canon, hun.

J'espère qu'ils aiment les paillettes.

Son allusion me glaça le sang. Tout ce qu'il désirait c'est que je plaise aux détraqués sexuels que je devais distraire ce soir.

À quoi je m'attendais sérieusement.

Vous avez pas des missions ?

Elles roulèrent des yeux avant de me prendre dans leur bras me chuchotant que tout irait bien avant de quitter la propriété.

Aller on se casse.

Alors que j'allais vers l'entrée, il attrapa mon poignet nous dirigeant à l'opposé. Je le suivis silencieusement, non sans manquer plusieurs fois de trébucher à cause de ses trop grandes enjambées.

Mais bordel, cette maison ne se finissait donc jamais ?

Il ouvrit la porte avant d'allumer les lumières qui se mirent à clignoter avant de s'allumer les unes après les autres, éblouissant la carrosserie des voitures présentes.

On ne prend pas ta BMW ?

— Pas ce soir, dit-il posté devant le tableau orné de clés. Ils l'associeraient directement à moi.

Je le suivit lorsqu'il se décida enfin. Les warnings de la Audi clignotèrent lorsqu'il l'ouvrit à distance.

J'ai cru comprendre que tu aimais ma BMW ?

— Qu'est-ce qui te fais dire ça ? arquais-je un sourcil.

Le simple fait que je te vois souvent l'admirer à travers la baie vitrée.

Le simple fait qu'il ait remarqué mon admiration pour sa berline, m'agaça fortement. Il était bien trop doué pour cerner les gens à mon goût, bien trop analyste.

J'aimerais savoir ce que tu penses de celle-ci ?

— Elle est belle.

— Sais tu ce que c'est ? il demanda, croisant ses bras sur le toit de la voiture, plantant son regard sur moi.

Une Audi.

— Une Audi Rs6...

— Full black, terminais-je.

Je commençais à comprendre que Maze préférait les voiture totalement noire, c'était d'ailleurs la couleur majoritaire dans cette pièce, seul deux ou trois voitures étaient de couleur.

Deux ou trois sur une putain de dizaines.

Ma deuxième préférée.

Je souris discrètement, supposant que sa favorite était la même que moi, sa berline qui était garée précédemment dans l'allée de la maison et qui à présent était rangée avec les autres, dans ce garage.

Il me dévisagea un instant avant de disparaître dans la voiture.

T'as un plan pour ce soir ? il demanda en démarrant la voiture qui fit un vacarme pas possible.

Tu n'as pas besoin de savoir, répondis-je, d'une voix impassible tout comme il me l'avait fait.

Du coin de l'œil je vis ses mains se resserrer autour du volant, un rictus mauvais au coin des lèvres. Il la fit avancer jusqu'à l'entrée, puis s'engagea sur la route avant de s'arrêter.

Tu veux la jouer comme ça ? il ricana d'un air venimeux. Pas de soucis, mais je te conseil d'attacher ta ceinture.

Je fis ce qu'il me dit mais elle se bloqua lorsqu'il appuya violemment sur l'accélérateur.

MAZE ! m'époumonait-je.

Il inclina sa tête sur le côté, un énorme sourire sadique étirant ses lèvres.

LAISSE-MOI M'ATTACHER !

Tu as littéralement deux secondes pour le faire.

Je le vis lever le pied de l'accélérateur laissant ma ceinture se dérouler afin que je puisse la clipser. À peine elle s'était bloquée que mon corps se propulsa à nouveau contre le siège.

Je savais qu'il voulait me faire peur, alors j'allais simplement rester silencieuse le temps du trajet. J'attrapais la poignée de maintien au-dessus de ma tête et fermer les yeux. Les courbes de la route me retournèrent l'estomac, j'avais qu'une envie, vomir dans sa bagnole pour lui faire regretter ce moment.  

Mon indifférence ne sembla pas l'affecter et en quelques minutes il s'arrêta sur le bas-côté.

Tu vois les panneaux lumineux au loin ? il demanda en pointant de son index. C'est le Ladies Night, j'y vais pour voir un gars qui pourrait être en relation avec Kol. Il se pourrait qu'il en sache davantage et je sais qu'il s'y trouve toujours le samedi soir.

Ma main se crispa autour de la ceinture. Si ce fameux mec était en relation avec Kol, ça donnait aussi des chances pour que lui même soit là.

Tout ce que je te demande, c'est de distraire ces gars afin que je puisse avoir le champ libre pour le cuisiner.

— Est-ce qu'il sera là ?

— Je ne pense pas.

Ma respiration s'accéléra.

Tu ne penses pas ? le fusillais-je du regard.

Tu veux que je dise quoi ? Non Aria, il n'est pas là ? ses yeux se plissèrent sous l'agacement. Ok, non Aria il n'est pas là.

Je soupirais, j'allais avoir besoin de plusieurs shoots pour endormir mes émotions et retenir mon angoisse.

Je vais te déposer un peu avant le club, on doit entrer séparément pour ne pas éveiller leurs soupçons, m'informa-t-il. Tu entres, puis je ferai mon apparition peu de temps après. Je veux que tu restes près du bar jusqu'à ce que j'arrive, pour que je puisse garder un œil sur toi par la suite.

Je me résignais, enfonçant ma tête contre l'appui de mon siège.

Eh, il souffla pour attirer mon regard.

Tournant la tête, la joue toujours contre le cuir de mon siège, mes pupilles tombèrent directement sur ses iris d'un vert pur, entouré par ses longs cils noirs dont je jalousais la courbure naturelle.

Si tu fais ce que j'ai dit, il n'y aura pas de problème.

Je me mordis l'intérieur de la joue et acquiesçais silencieusement. Il redémarra et nous reprîmes le chemin vers ce Ladies night.

La chaleur qui émanait des corps transpirants sur la piste m'enveloppa de dégoût.

Je n'ai pas envie d'être là.

Je veux partir.

Je veux rentrer.

Me tournant vers le bar je commandais un shot avant de le descendre, laissant l'alcool brûler ma gorge. Mes veines vibrèrent sous l'adrénaline montante, me donnant un peu plus confiance en moi.

Qu'est-ce qu'il fou putain.

La même chose, demandais-je.

Le verre vide claqua à nouveau sur le comptoir. M'adossant à celui-ci, je me tournais vers la piste bondée de corps s'entrechoquant sans pudeur.

Soudain, mon regard tomba dans le sien, à l'autre bout de la pièce. Pourtant la porte d'entrée était juste à ma droite, il a sûrement dû prendre une autre entrée.

Sa chemise noir avait deux boutons de plus ouverts qu'à notre départ de la maison, je le regardais remonter ses manches sur ses avant bras.

Bordel, il est vraiment sexy.

Dangereusement, sexy.

Il me dévisagea un instant en descendant les marches puis détourna son attention vers le DJ. Je suivis sa ligne de mire et constatais un groupe de quatre garçons, assit sur les fauteuils du carré, sûrement, VIP. L'un d'entre eux devait être le contact de Kol, mais je ne pourrais dire lequel.

Je suivis Maze du regard pour le voir se mélanger à la foule, à distance du groupe.

Peut-il me voir de sa position ?

Ses iris perçant me transpercèrent immédiatement, comme s'il pouvait entendre mes pensées. Je sortis rapidement une cigarette, la calais au creux de mes lèvres avant de l'allumer, inhalant la nicotine. Je devais reprendre mon calme, j'étais sous tension, le stress me montait à la tête et mes mains tremblaient.

Respire.

Tu n'es qu'une simple jeune femme qui vient dans un club pour s'amuser.

Personne ne te soupçonne.

Mon cœur se mit à palpiter plus violemment lorsque je relevais mon regard et le vit se diriger vers moi.

Qu'est-ce qu'il fout, il va tout faire foirer !

Ne me regarde pas, juste écoutes moi, dit-il alors qu'il se posta non loin de mon corps, face au bar, dos à la foule. Je ne sais pas ce que tu as prévu, mais dès que j'aurais mon verre en main et que je retournerais là-bas, ce sera à toi de jouer.

J'essayais de calmer ma respiration, sans détourner mon regard de la foule. Nous fîmes comme si nous ne nous connaissions pas.

Un whisky.

Discrètement, je sentis sa main frôler la mienne, cachée entre mon corps et le bar. Le souffle court, je me battais pour ne pas tourner la tête pour voir son visage.

Je l'entendis faire tourner les glaçons dans son verre, signe qu'il allait partir dans les secondes à venir et sans un regard, il s'éloigna de moi, slalomant entre les corps luisants.

Un shot, s'il vous plaît.

Le barman me sourit avant de me servir, je le descendis sous son regard avant de lui glisser le verre. Je terminais calmement ma cigarette attendant que Maze me lance le fameux regard de départ.

J'écrasais mon mégot dans le cendrier posé sur le comptoir, balayant la salle des pupilles.

J'avais remarqué des danseuses à l'étage du dessus, mais aucune au rez-de-chaussée, une chance pour moi. J'étais persuadée que monter sur l'estrade qui se tenait au milieu de la piste, ferait son effet sur le petit groupe de mecs que je devais distraire.

L'adrénaline, ou alors l'alcool, poussa mon corps à se diriger vers l'estrade, sous la transition du DJ vers Montero de Lil Nas X, si le destin ne faisait pas bien les choses. Mais lorsque je remontais mon regard vers les platines, je perçus son clin d'œil, l'index pointé vers moi.

Un faisceau de lumière rouge s'alluma juste au-dessus de ma tête, illuminant l'estrade ronde où je me tenais.

Ok, il l'avait clairement mit pour que je fasse mon show.

Bordel.

Dans quelle merde, je viens de me foutre encore.

I caught it bad yesterday,

You hit me with a call to your place,

Ain't been out in a while anyway.

Fermant les yeux, je fis rapidement le vide dans ma tête. Lorsque je les rouvris, je laissais place à la musique qui guida mon corps, tel une marionnette.

Levant les bras vers le haut, je reculais jusqu'à ce que mon dos se colle à la barre de pole dance que j'attrapais de mes paumes au-dessus de ma tête.

Roulant lentement mes hanches contre celle-ci, je bloquais mon regard sur ma mission qui m'admirais déjà. Inclinant le visage, je les dévisageais à travers mes cils, le sourire le plus séducteur que je pouvais faire étirant mes lèvres. Je je leur fit signe de l'index d'approcher et je fus surprise par la rapidité à laquelle ils s'exécutèrent.

Au loin, je perçu le regard glacial de Maze se poser sur moi, la mâchoire contractée. Il me fixa un moment avant de se rendre compte que je n'attirait pas seulement ma mission mais aussi celui avec lequel il devait parler.

Sa main se posa sur son torse, son visage se liquéfia lorsqu'il vit le beau brun mais il l'invita tout de même au coin VIP.

Ok, maintenant tu dois faire en sorte de les garder avec toi.

Ils se faufilèrent entre les corps avant de se poster devant l'estrade. Attrapant la barre de pole dance d'une main je me penchais en arrière, mon visage s'arrêtant juste en face de l'un d'eux, à la renverse.

Il se mordit la lèvre inférieure après que de mon doigt, je relevais légèrement son menton pour refermer ses lèvres entrouvertes, avant de me redresser.

Je tournais lentement autour du pole dance avant de balancer mes hanches de gauche à droite tout en descendant, m'obligeant à toujours soutenir le regard d'un des trois.

Mon cœur se frigorifia lorsque je me tournais vers le troisième. Un sourire narquois, des pupilles dilatées par l'excitation, sa tête s'inclina sur le côté.

Kol.



___________________

Hey !

J'espère que vous avez apprécié ce chapitre ?

Je sais pas vous, mais mon petit doigt me dit qu'Aria est un peu dans le caca.


Je vous embrasse,

Mélissa.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro