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14. Trust me

( TW/ TRIGGER WARNING: Ce chapitre contient des passages de crise d'angoisse, si vous êtes sensible à ce sujet, merci de ne pas lire. Prenez soin de vous.)


ARIA

Los Angeles, Californie.

La porte de la salle de sport s'ouvrit attirant directement mon attention sur le miroir. M'attendant à voir Maze, je fus surprise de voir Ezra avec son fidèle regard rieur.

À force de t'entraîner comme ça, tu vas devenir plus musclé que moi.

Je ne pus m'empêcher de rire, à vrai dire, je n'avais plus la notion du temps lorsque j'étais dans cette pièce. Je retirais mes gants ainsi que les bandes avant de les ranger.

Il est tard, on devrait se commander à manger.

Confuse, mes sourcils se froncèrent.

Tu manges avec nous ? demandais-je en ouvrant ma bouteille.

Je bus quelques gorgées sans le perdre du regard. Sa main vint se poser sur sa nuque qu'il gratta légèrement et je compris immédiatement. Il était gêné, donc il y avait un truc que je ne savais pas.

Ce soir, on mange en amoureux.

J'aurais pu m'étrangler avec mon eau une semaine en arrière, mais depuis, j'ai appris à connaître Ezra un peu mieux, je sais qu'il est joueur, taquin, amical, très loyal et gentil. Je me sentais assez à l'aise en sa présence, à vrai dire il n'avait jamais rien fait pour que ce soit le contraire.

Pas comme Maze.

Non, pas comme Maze.

Tu aimerais manger quoi ? il demanda me faisant sortir de mes pensées.

Attends... Où est Maze ?

Il sembla m'examiner un instant et ça ne fit qu'accroître ma nervosité.

Il revient dans pas longtemps.

Lui qui avait dit qu'il ne me laisserait plus, il changeait rapidement d'idée. Mais cette fois, je n'avais pas peur, Ezra était là et j'avais vu Maze renforcer la sécurité de la propriété, dans la semaine.

Tu n'as qu'à choisir, dis-je finalement en haussant les épaules.

Des burgers ?

Si tu veux, tout me va, ris-je, je ne suis jamais difficile pour manger.

Il haussa les épaules mais vint tout de même à côté de moi pour me montrer un fast-food que je validais rapidement.

Je vais prendre une douche le temps que ça arrive.

Ok, je te rejoins, dit-il concentré sur son téléphone.

Il laissa passer quelques secondes avant de relever son regard, me dévisageant à travers ses cils, un sourire narquois sur les lèvres. J'attrapais un gant de boxe lui balançant rapidement à la tête, avant de me mettre à courir jusqu'à l'étage sous ses menaces de mort lorsque je redescendrais.

***

À peine avais-je enfilé mon pyjama que la sonnette retentit. Premièrement, mon corps se crispa oubliant pendant une nanoseconde que c'était surement le livreur. Soupirant, je brossais mes cheveux humides avant de descendre rejoindre Ezra.

À table ! chantonna-t-il plus excité qu'un enfant le soir de Noël.

L'odeur des burgers me firent saliver, je pus même sentir mon estomac gargouiller en silence. Alors que je me dirigeais vers la cuisine, Ezra passa devant moi pour aller dans le salon.

Je ne mange pas sans télé, c'est mort.

J'aspirais mes joues ravalant mon sourire amusé et le suivit pour m'asseoir sur le canapé en face du meuble tv.

Il est partit où ? osais-je demander, déballant mon burger.

Je suppose que je peux te le dire, il haussa les épaules. Il est parti voir Dash et Kaz un de nos gars, c'est lui qui a fait la gaffe de dire à Kol qu'il n'était pas à la maison.

— On peut lui faire confiance ?

Il acquiesça rapidement, mordant dans son burger.

Totalement, compris-je, malgré sa bouche pleine.

Pourquoi aller voir Dash s'il n'a finalement rien à voir avec tout ça ? demandais-je avant de prendre un premier croc.

Surement pour le menacer que s'il ne tient pas son chien en laisse, il ne faudra pas se plaindre s'il lui revient mort, il supposa, haussant les épaules avec nonchalance.

J'avalais de travers. Ezra posa son burger avant de venir me taper dans le dos afin que je puisse reprendre de l'air convenablement.

Désolé, il soupira, parfois j'oublie que tu ne fais pas partie de notre monde. Tu n'es pas encore habitué au fait que nous sommes parfois amenés à tuer...

Je m'y habituerais probablement jamais.

Il gloussa me faisant sourire.

J'ouvris ma bouteille de soda avant de boire plusieurs gorgées. Ezra s'essuya les mains avant de prendre la télécommande balayant les films qu'il pourrait mettre.

Vous êtes proche ?

— Hm ? il demanda détournant son regard vers moi.

Maze et toi ?

— Il est comme mon frère.

— Pourtant c'est... ton chef ?

Il éclata de rire sans que je ne comprenne vraiment pourquoi, alors je lui laissais simplement le temps de se calmer.

Ce n'est pas vraiment un chef en soit, il ne se sent pas comme tel. Il est juste celui qui choisit les missions et qui les distribue puis nous paye. Mais Maze se considère comme notre égale, même si... Nous lui portons tous un énorme respect, comme un leader, il fronça les sourcils. Je sais pas si tu comprends où je veux en venir ?

— Je pense avoir saisi. Leader c'est juste le titre que vous lui avait donné, vous l'avez choisi pour vous guider en soit.

— C'est ça.

Nous continuons à manger en silence, obnubilés par le film que venait de mettre Ezra.

Il jeta le papier de son burger près de son paquet de frites vide sur la table basse, poussant un long soupir avant de se laisser tomber contre le dossier du canapé.

Je suis plein.

Je pouffais légèrement avant de commencer à ranger les déchets dans le sac de livraison avant d'aller jeter le tout dans la poubelle de la cuisine.

Je pris une cigarette que je coinçais entre mes lèvres tout en me dirigeant vers le jardin.

Tu vas où ?

— Fumer ? dis-je, grimaçant comme si ce n'était pas évident.

Tu peux fumer ici, à quoi ça te sert d'aller dehors avec tes cheveux mouillés tu vas prendre froid.

— Serait-ce de l'inquiétude que je perçois ? Le taquinais-je.

Ouais, l'inquiétude de me faire tuer par Maze.

Je levais les yeux au ciel.

Il ne ferait pas ça juste parce que j'ai chopé la grippe.

Il eut un rictus en coin mais n'argumenta pas. Je passais outre et revins vers lui. Il actionna son briquet pour allumer sa cigarette avant de l'approcher de la mienne me voyant encore chercher le mien.

Je le remerciais d'un sourire, inhalant la bouffée de nicotine.

***

J'entendis la porte claquer me ramenant à la somnolence, je compris rapidement que je m'étais endormie devant le film.

Tu fous quoi là ? grogna Maze.

Je décidais de faire comme s'il ne m'avait pas réveillé avec la douceur à laquelle il avait fermé la porte d'entrée.

On s'est endormi, répondit simplement Ezra.

Ça j'ai remarqué, mais putain... Pourquoi elle à sa tête sur tes genoux !

Je sentis mon cœur tressauter.

Comment ai-je pu finir endormis la tête sur les genoux d'Ezra, bordel ?

Elle s'est endormie devant le film, puis elle a commencé à basculer en avant alors je l'ai simplement...

— T'aurais pu la rediriger de l'autre côté, il râla, le coupant.

J'entendis Ezra glousser face à son irritation. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi se mettait-il dans un état pareil. Il n'y avait rien d'ambigu entre moi et le blond.

Tu es jaloux parce que tu n'as pas cette chance ? il le provoqua et je manquais de lâcher un gloussement.

Ferme-là, grommela-t-il. Je suis là maintenant alors tu peux partir.

Je sentis les mains du blond attraper doucement ma tête avant de se lever, puis la reposer contre un oreiller. Je ne bougeais pas et essayais de contrôler ma respiration pour paraître la plus endormie possible.

Je pouvais sentir sa présence dans mon dos, il se tenait debout derrière le canapé, près de moi.

À demain Monsieur-je-ne-suis-pas-jaloux.

Dégage !

La porte claqua nous laissant seuls.

Ne laisses rien paraître.

Reste calme.

Reste calme.

J'entendis ses pas faire le tour du canapé avant de s'arrêter près de moi. Le bruit de son jean me fit comprendre qu'il s'était accroupi au niveau de mon visage. Je me sentis défaillir lorsque son doigt vint caresser discrètement ma joue.

Rester stoïque face à l'adversité.

Putain, je déteste te voir si proche d'un autre.

Mon cœur n'écouta pas les warnings de mon cerveau et se mit à battre plus fort. Si ça continuait, il pourrait comprendre que c'était que de la comédie. Bizarrement, j'avais envie de connaître les actions de Maze envers moi, lorsque je n'étais pas consciente.

Il soupira en se levant, puis je sentis ses bras passer sous mes genoux et dans mon dos avant de me soulever contre son torse, sans le moindre effort.

Poussant mon acting toujours plus loin, je gémis en enfouissant mon visage dans son cou. Je fus surprise d'entendre son cœur battre un peu plus vite qu'à la normale. Ses mains resserrèrent leur emprise sur mon corps tandis qu'il montait l'escalier.

Son souffle qui s'abattait contre ma joue fit voler quelques mèches de mes cheveux, élevant malgré moi la chair de poule dans ma nuque, heureusement, cachée par ma chevelure.

Son pied s'abattit contre ma porte pour l'ouvrir avant de pénétrer dans la chambre. Il fit quelques pas avant de s'abaisser pour me glisser sous les draps.

De son index, il replaça une mèche derrière mon oreille, dégageant ainsi mon visage. Je sentis son doigt redescendre vers ma mâchoire, la retraçant délicatement avant de me quitter.

Et dire que je le pensais de pierre...

De quoi parlait-il ?

Tu ne le sauras jamais.

BORDEL.

Ses douces lèvres chaudes se posèrent contre mon front. Je crus presque devoir retenir mon cœur qui se battait dans ma cage thoracique pour se barrer. Son souffle mentholé s'abattit contre mon visage encore quelques secondes avant de me quitter, puis la porte se referma, m'engouffrant dans le silence nocturne.

***

Encore une fois, je râlais en reprenant la cafetière dépourvue de caféine. Bizarrement, aucun signe de Maze dans les parages. Lui qui habituellement, s'asseyait sur un tabouret de la cuisine pour me narguer, n'était pas là.

Après avoir fait le café, je me servis puis me dirigeais vers le salon de jardin où je pris place. M'étirant, j'appréciais le soleil réchauffer mon corps.

Finalement, ce n'était pas si mal de vivre ici. Même si, le soir, l'idée d'être en train de rater mes études supérieure me pétrifiais, j'essayais de ne pas trop y penser, j'en deviendrais folle.

Madison va...

Je poussais un énorme cri manquant presque de tomber du sofa et de me renverser le café chaud en prime, lorsque ce con de Maze me surprit.

Madison va venir te préparer pour ce soir, reprit-il alors que je tentais d'apaiser les battements de mon cœur.

— Alors déjà, bonjour ?

— Tu vas venir avec moi, j'ai une mission qui nécessite d'être à deux.

— Bonjour ? tentais-je à nouveau, ignorant ce qu'il venait de me dire.

T'as entendu ce que je viens de te dire là ? il râla.

Bonjour ! répétais-je en arquant un sourcil.

Il soupira agacé en repoussant sa mèche sombre qui revint assombrir son regard. Il me scruta un instant.

Salut, lâcha-t-il à contre-cœur.

C'était pas si difficile, tu vois ? le narguais-je d'un sourire que je cachais derrière ma tasse de café en buvant quelques gorgées de caféine.

J'ai une mission ce soir, et tu viens avec moi.

— Non.

— Comment ça, non ? il fronça les sourcils, s'avançant vers moi. Ce n'était pas une question. Tu viens avec moi, il n'y a pas de protestation.

Je le fusillais du regard avant de poser ma tasse sur la table basse et me levais pour me poster face à lui.

Je ne suis pas une de tes petites mercenaires, Maze. Je ne suis pas sous tes putains d'ordres.

Son regard devint plus menaçant, plus sombre.

Je suppose que le ton que je viens de prendre avec lui ne lui convient pas.

Il releva mon menton de son index.

Tu n'as pas le choix, il articula doucement.

Je balayais sa main avant qu'il ne revienne plus fermement, attrapant ma mâchoire, mon souffle se coupa brusquement et mes iris se perdirent dans les siens.

Ils sont tous en mission, personne ne peut venir te babysitter.

— Je ne suis pas une enfant, je peux rester seule.

— Oh vraiment ? il me toisa, lâchant un ricanement. Tu as vraiment envie de rester dans cette grande maison, seule ? Sans personne pour te venir en aide ?

Même si j'essayais de ne rien laisser paraître, l'angoisse commençait tranquillement à m'encercler. Il m'avait pourtant appris à me défendre mais je savais pertinemment que ce n'était pas ce qui me sauverait. Ses techniques de self-défense ne me servirait qu'à gagner du temps, jusqu'à ce qu'on me vienne en aide et lui-même le savait.

C'est bien ce que je me disais, dit-il face à mon mutisme. Regardes-moi.

Son emprise se resserra attirant mon regard dans le sien.

J'aurais juste besoin que tu fasses diversion.

— Pourquoi ?

— Tu n'as pas besoin de savoir les raisons, juste de faire diversion pour me faire gagner du temps. Peu m'importe comment tu y procéderas.

Tu n'as pas de...

— Ils sont tous en mission, personne ne peux me seconder ni te garder en sécurité ici.

Il soupira relâchant son emprise ce qui me permit de m'éloigner de lui. Il ne pouvait pas me demander de venir en mission avec lui, bordel. Je n'étais pas faite pour ce genre de choses. J'étais sa mission, pas une mercenaire.

Une mission ayant une mission, pouffais-je sans amusement.

Écoutes, il soupira. Il ne t'arriveras rien, tu dois juste distraire quelques mecs.

— Pardon ?! m'étranglais-je presque.

Il tira nerveusement sur ses mèches sombres. Ma respiration augmenta, se faisant plus hachée. Il ne pouvait pas me demander d'attirer l'attention d'hommes sur moi. Pas avec mon passif.

Les hommes me terrorisaient, je n'avais aucune confiance en leur intention et attirer leur regard sur moi n'augurait rien de bon. Je ne serais pas un putain d'appât pour des détraqués sexuels.

Putain, il grogna.

Mon regard se riva sur le sol, tandis que ma main tenta de soutenir mon corps défaillant, s'accrochant à n'importe quoi, pourvu que je ne me fracasse pas sur le sol.

Eh, Aria...

Je secouais la tête, il était hors de question qu'il me pousse à faire ça. Il ne pouvait pas. Je posais ma main contre la baie vitrée, avant de m'y adosser et de glisser le long de celle-ci pour m'asseoir à même le sol.

Aria, il m'appela à nouveau.

Mes yeux grands ouverts, fixaient simplement un point imaginaire tandis que des images hypothétiques sur ce qui pourrait arriver à cette soirée défilèrent devant mes pupilles.

Fais chier... Eh... Aria...

Instinctivement je balayais comme je pouvais ses mains qui s'approchaient de moi.

Non, non, non, ma voix se brisa.

— Tout va bien, je suis là, il tenta à nouveau.

— NON !

Il ne les laissera pas te toucher.

Il ne sera pas toujours là à temps.

Tu seras sous sa protection.

Il sera occupé ailleurs.

Personne ne te fera de mal, sa voix se fit trop effacée, trop lointaine. Aria, regarde-moi.

Je posais ma paume tremblotante sur ma poitrine essayant de reprendre de l'air, avant que la sienne ne l'attrape pour la poser sur son torse.

Les battements de son cœur rapides, affolés, palpitaient sous mon toucher.

Regarde-moi, il souffla.

J'essayais de percevoir ses iris verts sous toute cette noirceur, en vain.

Mon cœur...

Mon souffle se coupa.

Mon organe vital sembla s'arrêter pendant quelques secondes.

Mon coeur...

— Je te protégerais, je te le promets.

La noirceur se dissipa, me laissant entrevoir son regard noyé par l'inquiétude. Le dos de ma main brûlait sous le toucher de la sienne, planant au-dessus.

Je ne laisserais personne te toucher.

Délicatement et d'un geste presque hésitant, il prit mon visage en coupe pour maintenir mon regard.

Tu seras occupé, ma voix se brisa.

— Je garderai toujours un œil sur toi.

— Je... Je..., ma vue se brouilla sous les larmes que je tentais de retenir.

Ne détourne pas le regard, mon cœur.

Il me ramena à nouveau à lui. J'entrouvris mes lèvres à court de mots et soutenais ses pupilles.

Ais confiance en moi.

Mes paupières retombèrent lorsque je sentis ses pouces caresser doucement la peau de mes joues, balayant la tristesse qui s'y déversait. Un soupir m'échappa, appréciant silencieusement son toucher.

Sa main lâcha la mienne et alors que je pensais que tout était fini, qu'il allait partir sans se retourner, il m'attira entre ses jambes, au creux de ses bras.

Je retint un sanglot, pressant ma joue contre son pectoral tandis que ses bras m'enroulèrent fermement contre lui.

Fais-moi confiance, il soupira contre mes cheveux.

Ses doigts firent des aller-retour le long de mon dos, tandis que la deuxième se mêla dans ma chevelure à l'arrière de ma tête, apaisant l'entièreté de mon corps. Mon souffle reprit une fréquence plus calme, tandis que le sien faisait légèrement bouger quelques mèches de mes cheveux.

Je... Je te fais confiance, lui murmurais-je d'une voix plus basse que ce dont j'aurais voulu.

Contre toute attente, j'entendis son cœur s'emballer contre mon oreille. Un léger sourire étira silencieusement mes lèvres

Oh Maze...

Ton cœur de glace semble fondre peu à peu...


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Hello, hello !

J'espère que ce chapitre vous plaira !

Quelque chose me dit que le prochain chapitre sera pimenté par la diversion de notre petite Aria.

Que pensez-vous qu'elle pourrait faire ?

N'hésitez pas à commenter vos hypothèses !

Bisous, bisous,

Mélissa.

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