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07. Not your type ?


ARIA

Santa Monica, Californie.


— Putain Aria, t'étais où ? s'affola ma meilleure amie lorsque son regard tomba sur moi.

Ses yeux se dévièrent par-dessus mon épaule avant de revenir sur moi.

Aria ? elle s'approcha avant de poser ses mains sur mes joues. Qu'est-ce qui s'est passé ?

— Rien, un mec à voulu me...

Ma voix se brisa mais elle comprit. Ses bras m'attirèrent contre elle, aucune émotion ne se fit sentir dans mon corps. Comme vidée.

Je suis tellement désolée, Aria. Je...

— Ça va, dis-je pour la rassurer.

Je ne te lâcherais plus, je te le promets.

— Tu n'y es pour rien Lexi, souris-je légèrement, resserrant sa main. Je n'ai pas besoin que tu me surveilles.

Elle fronça les sourcils, confuse.

Je lâchais sa main pour rejoindre Sanders au bar et reprendre un verre. J'allumais une cigarette en attendant ma boisson.

Comme aimanté, mon regard se posa sur lui. Assis sur l'un des canapés du coin VIP, me dévisageant. Stoïque, imperturbable.

Il coinça une cigarette entre ses lèvres, inclina sa tête sur le côté en l'allumant.

Voila m'dame, chantonna Sanders.

Je me retournais à moitié lui adressant un sourire.

Merci, Sanders.

Il m'envoya un clin d'œil avant de se pencher un peu plus sur le comptoir pour parler avec Lexi à ma gauche. Mécaniquement, je pris une paille, l'ouvris et la plongea dans le verre.

Sans détourner mon regard du sien, je bus plusieurs gorgées. Avant d'apaiser les nerfs, qui frémissaient dans mes veines, d'une bouffée de nicotine.

Il bu d'un trait son verre, avant de s'en débarrasser. Sa main posée sur l'accoudoir, il se mit à tapoter son rebord.

Plissant les yeux, j'inclinais ma tête sur le côté tout en soutenant son regard. Je repris une taffe avant de la recracher, brouillant momentanément mon champ de vision.

Lorsque je voulus reposer mon attention sur lui, je ne le vis plus. Il était sûrement partit. Sirotant mon verre, je regardais la foule. Jugeant silencieusement la façon de danser de certaines personnes.

Intérieurement, j'était contente que Lexi soit occupée avec Sanders. J'avais besoin de rester un moment dans ma bulle. Tranquillement.

Je bus en quelques gorgées mon verre avant de le poser sous les regards écarquillés de ma meilleure amie et de son crush du moment.

Je cachais mon sourire derrière mon index mimant un chut. D'un échange de regard, elle comprit que j'avais besoin de ça.

Besoin d'endormir mes sens pour ne plus laisser mes pensées me submerger. Besoin de m'amuser sans risquer d'avoir une autre crise d'angoisse.

Je pris une dernière taffe avant de la jeter au sol et de l'écraser avec mon pied.

D'un signe circulaire du doigt Sanders comprit que je redemandais la même chose.

Je vais bien, chuchotais-je à l'intention de ma blondinette.

Je vais en reprendre un aussi, dit-elle d'une voix forte pour que Sanders puisse l'entendre.

Il lui envoya un clin d'œil qui la fit légèrement rougir. J'aimais vraiment la voir comme ça, joyeuse. Ce n'était pas l'alcool la cause, mais plutôt son barman préféré et c'est ce que j'adorais le plus.

Aria, m'interpela-t-il.

Sanders fit glisser la commande dans ma direction, une paume se posa sur le haut.

Je crois que tu as assez bu.

Reconnaissant sa voix, un rictus courba le coin de ma bouche. Lentement, je levais la tête vers lui, capturant immédiatement son attention.

Mon coup de genoux n'était pas assez explicite, dis-je en allumant une cigarette. Ton avis m'importe peu.

Je pris une paille et l'ouvris.

— Ton exceptionnel devient récurrent je trouve.

Ses iris me toisèrent un moment.

Je soupirais et tentais de reprendre mon verre en vain. Il resta impassible, son regard soutenant le mien silencieusement.

Ecoutes, trouves-toi une fille à qui ça plairait qu'on la chaperonne. Ce n'est pas mon cas.

Je tendis ma main vers mon verre mais il le décala.

C'est quoi ton problème ? éclatais-je.

Il me dévisagea silencieusement, ignorant simplement ma question. Je pouffais d'un air mauvais avant de prendre une taffe de ma cigarette.

Je me tournais vers Lexi et pris son verre, bien trop obnubilé par Sanders, elle me laissa inconsciemment faire. Je me tournais à nouveau vers lui, un rictus amusé face à son air contrarié.

Alors qu'il fit un pas vers moi, je tendis ma paume face à lui pour le stopper et descendit le verre cul sec sans briser notre contact visuel.

Je reposais le verre et tournais les talons en direction de la foule.

L'alcool faisant barrière à toute mes angoisses, je m'arrêtais au milieu de la piste. Les premières notes d'un remix de Confident de Justin Bieber firent vibrer les baffes, pour mon plus grand bonheur.

Je tirais encore quelques bouffées de nicotines avant de laisser tomber ma cigarette au sol puis l'écrasais.

Roulant mes hanches aux rythme de la musique, je relevais mes cheveux, aérant ma nuque légèrement transpirante. J'ondulais mon corps, ignorant les regards sur moi. Créant ma bulle, je laissais libre champ à mon envie.

Mes mouvements devinrent plus sensuels. Je laissais mes mains parcourir la surface de mes courbes jusqu'à mes hanches. Inclinant la tête vers le haut, je pris ma lèvre inférieure entre mes dents empêchant un sourire causé par le sentiment de liberté, de légèreté.

Je me sentais libéré de mes démons.

Pour combien de temps, je ne savais pas. Tout ce que je voulais c'était profiter du moment.

Dans un mouvement fluide et lent, je relevais ma hanche de côté droit puis le côté gauche créant un mouvement tel un serpent.

Then she started dancing,

Sexual romancing,

Nasty but she fancy,

Lipstick on my satin sheets.

L'impression de ressentir son regard glacial sur moi ne fit qu'augmenter mon adrénaline mais je ne lui ferai pas le plaisir de le chercher.

Balançant mes hanches de gauche à droite, mes mains remontèrent le long de mon corps jusqu'à relever mes cheveux.

Son souffle s'abattit contre ma nuque humide découverte faisant frissonner mon corps. Je savais que c'était lui par le simple fait qu'il se tenait à l'écart.

Feels so good, damn.

And I don't know why,

I'm addicted.

Inconsciemment, mon corps recula d'un pas. Mon dos toucha son torse et je sentis sa respiration se couper. Un sourire prit place sur mes lèvres.

Je croyais que je n'étais pas du tout ton style, Maze ?

Pourtant, ton corps te trahit.

Emprisonnant ma lèvre inférieure, j'ondulais contre son corps. Il pouvait dire ce qu'il voulait, je savais pertinemment quel effet je lui procurait. Tout comme il savait ce qu'il me faisait ressentir.

Je devais avouer que l'alcool me faisait clairement devenir bipolaire. Alors qu'il y a peu je le voulais loin de moi, à présent j'aimerais sentir ses mains sur mon corps.

Mais il ne le fera pas, tout simplement parce que pour ça, il devrait rompre avec ses convictions et me demander la permission.

Fermant les yeux, je cherchais ses mains à l'aveugle, lorsque je les sentis, je les attrapais pour les poser sur mes hanches.

Putain, l'entendis-je grogner, sa poigne devenant plus ferme.

J'inclinais ma tête en arrière, la reposant sur le haut de son torse. Sans regarder, j'ouvris mon sac et en sortit une cigarette.

À peine l'avais-je placé entre mes dents qu'une flamme éclaira mes paupières, lorsque je les ouvris, je remarquais son bras tatoué me faisant face.

J'approchais l'extrémité avant d'inhaler pour l'allumer.

Alors que je pris une bouffée de nicotine, mon corps frissonna lorsque sa main se posa sous mon menton inclinant mon visage vers le haut, sa bouche se positionna face à la mienne.

J'expirais la fumée qu'il aspira immédiatement avant de la recracher dans les airs.

Putain, ça c'était sexy.

Nous restions un moment ainsi, mon corps ondulant contre le sien, il semblait si contracté à mon toucher que s'en était plaisant.

Il se retenait, je pouvais le sentir à ses mains tremblantes.

Ses cheveux ébènes chatouillèrent ma joue lorsqu'il baissa son visage dans mon cou, ses lèvres frôlant mon point sensible.

J'expirais, comme si ma respiration était bloquée jusqu'à présent.

D'un geste, il me tourna face à lui.

Je m'agrippais à ses biceps pour éviter de flancher, la cigarette entre mon index et mon majeur, je manquais presque de la faire tomber sur moi. L'alcool n'était définitivement pas le meilleur ami des talons.

— Sanders a fini son service, je lui ai dit de raccompagner ton amie.

— Tu as quoi ? demandais-je incrédule.

Un rictus narquois courba ses lèvres.

Lexi ne partirait jamais sans moi.

— Ta Lexi n'était plus très sûre de ses actions à vrai dire, son index replaça une mèche derrière mon oreille. Ne t'inquiète pas, Sanders est réglo. Il ne lui arrivera rien.

Ça je sais, je fronçais les sourcils. C'est plutôt pour moi que je m'inquiète.

— Je te conduirais chez toi.

— C'est censé me rassurer ?

Il pouffa, comme si ce que je venais de dire était absurde.

Ma belle, tu es plus en sécurité avec moi qu'avec quiconque.

— Laisse-moi en douter.

Il inclina son visage, le regard amusé.

— Ne te l'ais-je pas déjà prouvé ?

— Tu m'as surtout dit que c'était exceptionnel, je ne sais pas ce que pour toi ça veut dire mais dans mon langage ça veut dire que ça ne se reproduirait pas ou très rarement.

Je tirais sur ma cigarette sous ses iris attentives.

Je t'ai aussi dit que je ne laisserais personne te faire de mal.

J'approchais doucement mon visage du sien. Ses lèvres s'entrouvrirent, prit au dépourvu, j'humidifais les miennes sous son regard attentif.

« Tu n'es pas du tout mon style. »

Oh, Maze...

Quel menteur tu fais.

Prises dans mon propre piège, je me surpris déviant mon attention sur ses lèvres où il passa sa langue.

Nos respirations irrégulières se mélangèrent. Mes battements devinrent plus rapides, plus violents.

Putain de merde.

Reprenant le masque de l'impassibilité, j'incurvais mes lèvres dans un sourire satisfait et m'écartais plaçant ma cigarette entre mes lèvres avant de tirer dessus.

Il soupira de frustration en inclinant sa tête en arrière.

Sa main quitta ma hanche pour emprisonner la mienne, nous tirant vers la sortie menant à l'arrière du Barista.

Je manquais plusieurs fois de me ramasser au sol. Merde, je détestais autant que j'aimais ces fichus talons.

Une fois dehors, le vent frais éveilla la chair de poule sur mes bras.

À quoi tu joues ? demanda-t-il au même moment que la porte claqua.

Je fronçais les sourcils, confuse.

T'aimes ça, n'est-ce pas ? il demanda en s'approchant de moi tel un prédateur.

Je reculais jusqu'à ce que mon dos ne se plaque contre le mur, rapidement ses paumes prirent appuie contre le mur, de part et d'autre de ma tête.

Je ne comprends pas.

Ses iris retombèrent sur mes lèvres avant de revenir s'ancrer aux miens analysant mon consentement. Au point où j'en suis, je dois avouer que je le laisserais faire n'importe quoi. Car son envie reflétait la mienne.

Son torse montait et descendait frénétiquement, sa respiration étant saccadée.

De son pouce, il caressa ma lèvre inférieure.

Tu aimes me narguer.

J'inclinais ma tête sur le côté, nous rapprochant davantage.

Tu sais que je peux en faire de même ? il demanda s'éloignant légèrement.

— Si tu t'en sens capable, soit.

Il se mordit inconsciemment la lèvre inférieure, focalisé sur ma bouche et je l'imitais.

Son souffle s'abattit contre celles-ci, nos respirations s'alourdirent.

Cette tension dépassait mon entendement.

Ne l'embrasse pas.

Laisse-le être celui qui flanchera le premier.

Je sentis sa langue passer sur sa lèvre, frôlant délicatement la mienne par notre proximité.

Il se décala légèrement, inclinant mon visage vers le sien de son index sous mon menton. Il ne lâcha pas ma bouche du regard, prenant violemment sa lèvre entre ses dents.

Je crus défaillir lorsqu'il plongea ses iris verts dans les miens.

T'es une putain de tentation.

Mon cœur s'affola dans ma cage thoracique.

Mes veines tremblèrent tant le désir d'accaparer ses lèvres m'était insupportable.

Eh putain, j'aime céder à la tentation, avoua-t-il d'une voix rauque.

Il resta un moment sans bouger, examinant les possibilités qui s'offraient à lui. Je le vis vaciller en éloignant nos lèvres avides de se sentir, puis se rapprocher à nouveau.

Son regard remonta vers le mien, je l'imitais.

Délicatement sa main quitta la paroi du mur et vint se nicher à la naissance de ma mâchoire, il étudia un moment ma réaction.

J'entrouvris mes lèvres prêtes à le recevoir.

C'est ce que tu veux ?

Son audace fit vibrer mon bas ventre.

De son pouce sur la ligne de ma mâchoire, il me demanda à nouveau un contact visuel.

O-oui...

Il s'humidifia les lèvres et je crus m'évanouir.

Putain, je veux bien plus que ça.

Mes yeux se fermèrent lorsque sa deuxième main se posa sur l'autre partie de ma mâchoire prenant mon visage en coupe et écrasa sa bouche sur la mienne.

Il étouffa mon gémissement en approfondissant rapidement le baiser, tirant ma lèvre entre ses dents dans un grognement, j'ouvris la bouche laissant sa langue venir rencontrer la mienne.

Je croisais mes mains sur sa nuque, il grogna collant plus fermement son corps au mien. Sa respiration se fit plus bruyante, plus saccadée.

Il enroula sa main autour de mon cou dominant davantage notre baiser. Inclinant son visage, il devint plus sauvage, passionnel, avide.

Soudainement, il s'écarta, me laissant ébranlée.

Il me fallut quelques secondes pour comprendre pourquoi il avait rompu notre échange si abruptement.

Il tira sur ses cheveux sombre avant de soupirer et les repousser en arrière mais ils revinrent automatiquement en avant cachant légèrement son regard embrasé.

On ne peut pas, il grogna.

— Q-quoi ?

— Tu as bu.

— Et qu'est-ce que ça peut te faire ? plissais-je les yeux.

Demain tu pourrais le regretter et m'accuser d'en avoir profité.

Ais-je déjà regretté une seule fois ?

Je me mordis la langue, ça je n'étais pas censé le dire. Je le sais car son rictus insolent prit place sur ses lèvres. La conne.

La prochaine fois que je t'embrasserais, j'aimerais que tu sois à cent pourcent lucide, sans une once d'alcool dans le sang.

— La prochaine fois ? dis-je alors qu'il venait d'affirmer son envie de recommencer.

Mon cœur s'accéléra à nouveau lorsque je le vis s'approcher de moi, me dévorant de ses iris flamboyants.

Exactement...

Ma respiration me fit défaut lorsque sa main empoigna ma chevelure et tira doucement dessus pour incliner mon visage vers lui.

Parce que je compte bien recommencer.

Est-ce une promesse ?

Ça m'en a tout l'air.

Allons chercher ton manteau, dit-il se dirigeant vers la porte.

Je soupirais tentant d'éliminer le surplus de tension qui contractait mes muscles et passais une main dans mes cheveux, les repoussant avant de passer devant lui.

Alors que je me dirigeais vers la file d'attente, sa main empoigna mon avant-bras pour la contourner allant directement au comptoir.

Je fus étonné de n'entendre aucune réclamations, à leur place je me serais carrément époumonée.

Mon regard croisa celui de Kiara qui sembla confuse de me voir aux côtés de Maze. Elle tendit sa main et j'y déposais l'étiquette contenant le numéro que l'on m'avait donné.

Elle consulta l'écran avant de m'annoncer le montant de mes consommations.

Mets ça sur mon compte.

D'un regard noir il me fit comprendre que je n'avais pas mon mot à dire. Kiara observa notre échange avant d'acquiescer et alla chercher mon manteau.

Merci, lui souris-je, sourire qu'elle me rendit.

Je sentis son regard dans mon dos lorsque je suivis Maze vers la sortie. Silencieusement nous nous dirigions vers une BMW entièrement noire, sûrement la sienne.

Non, jure Aria ?

J'eus la confirmation lorsqu'à distance, il la déverrouilla. Il contourna la berline sous mon regard attentif et prit place côté conducteur.

Est-ce une bonne idée de partir avec lui ?

N'est-ce pas mieux de commander un Uber ?

Je ne le connais pas plus que ça.

Et s'il me kidnappe ?

La vitre passager descendit, je le vis se pencher pour me regarder.

— Montes.

Instinctivement, je fronçais les sourcils.

Par contre, tu ne me donnes pas d'ordre.

Il soupira et ouvrit la portière la poussant.

Soit tu montes de ton propre chef, soit je te fais monter dans la voiture à ma façon.

Je levai les yeux au ciel.

N'ayant pas la force de me battre, je soupirais et m'asseyais sur le siège claquant la portière ce qui me valu un regard noir de sa part.

— Ne refais plus jamais ça, ma belle.

Aria, c'est comme ça que tu dois m'appeler.

Il inclina sa tête, le regard amusé.

Pourquoi, ma belle ?

Fatiguée, je décidais de l'ignorer.

Le regard posé sur le paysage défilant à ma droite, mes paupières devinrent lourdes, je luttais un moment avant de sombrer.

***

Gigotant, je gémis prise d'un mal de tête horrible, je soupirais avant de me redresser contre la tête du lit. Il me fallut un moment avant de comprendre où je me trouvais.

Putain, je suis où ?

Me tenant la tête, je balayais la pièce du regard.

Soudain, les images de la veille me revinrent comme un diaporama, jusqu'à s'arrêter à mon retour, dans sa voiture. Puis... plus rien.

Ce n'est pas ma chambre.

Mon regard s'abaissa sur mon corps, les draps étant en vrac au bout du lit. Je remarquai ma robe de la veille encore sur moi, enfin si on peut dire ça. Je la tirai rapidement vers le bas pour cacher mon sous-vêtement.

Je balançais mes jambes vers le bord du lit pour m'y asseoir, à la recherche de mon sac à main. J'aperçu sur la table de chevet un verre avec un médicament, sûrement pour ma migraine, mais...

C'est quoi ce bordel, soupirais-je encore dans les vapes.

Prise d'une vague de douleur au niveau de la tête, je n'attendis pas plus pour l'avaler, finissant le verre d'un trait.

En faisant le tour de la chambre, je trouvais mon sac sur une chaise au coin de la pièce. Fouillant à l'intérieur, j'y trouvais mon téléphone et à mon plus grand bonheur, un chewing-gum à la menthe que je jetais dans ma bouche. À défaut de ne pas avoir de brosse à dent, au moins je ne puerais pas de la gueule.

Peu importe chez qui j'étais, personne ne mérite de se prendre un haleine matinale.

Il était neuf heures du matin.

Aucuns messages de mes parents ni même de Lexi. Ils dormaient sûrement encore vu l'heure, on était dimanche qui plus est.

Je le reposais et revint sur mes pas pour me laisser tomber assise sur le lit.

Mon ouïe se fit plus aiguisée lorsque j'entendis une porte claquer, me faisant grimacer de douleurs. Ralentissant ma respiration, j'essayais d'écouter chaque pas qui se faisait entendre.

Je ne sais pas où je suis.

Je ne sais pas avec qui je suis.

Je suis totalement larguée.

Les pas s'approchèrent de la pièce où je me trouvais, mon corps se crispa immédiatement.

Par instinct, je bondis sur mes pieds et me tint près de la porte, de sorte à ce que si cette personne l'ouvrait, elle me cacherait.

Les battements de mon cœur pulsaient dans mes oreilles, rendant l'écoute difficile.

La porte s'ouvrit doucement, me faisant sursauter, au point que j'avalais mon chewing-gum.

Putain j'ai faillis crever étouffée par un bonbon.

Je collais mon dos contre le mur essayant de contrôler ma respiration saccadée.

Lorsque son dos me fit face, je fus mitigé entre le soulagement et la panique.

Ne me remarquant pas immédiatement, j'en profitais pour le détailler. De ses cheveux noirs en bataille, son pull noir épousant parfaitement la carrure de ses épaules, à son dos imposant. Il portait un jean noir et des baskets de la même couleur.

Autrement dit, en total look black.

Son profil me fit honneur, lorsqu'il daigna me regarder par-dessus son épaule un rictus en coin.

Croyais-tu vraiment pouvoir te cacher de moi ?

Il se tourna complètement, donnant un coup de pied à la porte pour la refermer.

À vrai dire je ne savais pas que c'était toi, jusqu'à présent.

Il fronça les sourcils, confus.

Oh non, ne me dis pas que tu as oublié... cette nuit ?

Mes jambes me lâchèrent presque à ses paroles. Il me dévisagea silencieusement, attendant une réponse.

Il s'est passé quoi, cette nuit ?

Il s'approcha dangereusement de moi, je fis un pas en arrière avant d'être bloquée par le mur. Son visage s'inclina vers le mien, examinant mes traits.

Oh, mon coeur..., il soupira ironiquement caressant ma joue de son index sans que je ne proteste.

Mon coeur.

Mon coeur.

Mon coeur.

Mon cœur allait exploser, ça c'était clair.

Je suis déçu que tu ne t'en rappelle pas.

— Il s'est passé quoi, grinçais-je des dents avant de l'éloigner de mes mains sur son torse provoquant son rire malicieux.

— Veux-tu une démonstration ? demanda-t-il la lèvre entre ses dents.

Putain mais une démonstration de quoi ? éclatais-je alors que mes joues s'empourpraient.

Pourquoi avais-je l'impression qu'il insinuait avoir couché avec moi ?

Si c'est le cas j'aimerais m'en rappeler.

Putain, ouais !

Il gloussa s'asseyant sur le bord du lit puis me tendit sa main que je dévisageait les sourcils froncés. La confusion enveloppa mon cerveau.

Approches.

Mes pas me dirigèrent vers lui alors même que mon cerveau me criait de ne pas bouger. Sa main enveloppa la mienne.

Il se redressa pour me guider sur ses genoux.

Eh merde.

Sa main libre attrapa l'arrière de ma cuisse m'aidant à monter à califourchon sur lui. Son regard tomba immédiatement sur mes lèvres.

Ça ne te rappelle rien ? susurra-t-il.

Je gémis malgré moi lorsque son bras s'enroula autour de ma taille me remontant un peu plus aux sur ses cuisses, collant ma poitrine à son torse.

Ma voix m'abandonna à mon triste sort.

Ça devrait ?

Je voyais bien qu'il se jouait de moi, sinon pourquoi est-ce que je porterais encore ma robe, avec exactement le même double nœud fait par mes soins la veille.

Mais je le laissais faire, ce n'était pas pour me déplaire. Je dirais même que j'allais en jouer.

Peut-être que si on remettait ça, dis-je approchant mon visage du sien, ça m'aiderais à me souvenir.

Sa bouche s'entrouvrit, pris au dépourvu.

Je gigotais volontairement sur ses genoux ce qui le fit réagir. Sa main sur le haut de ma cuisse se resserra, plantant douloureusement ses doigts dans ma peau.

J'inclinais davantage mes lèvres vers siennes, les frôlant délicatement.

Malheureusement, j'ai encore de l'alcool dans le sang.

Sur ces mots, je me reculais prête à me lever. Son emprise se raffermit m'empêchant de bouger.

Une vague d'angoisse me menaça du coin de l'œil.

Ne joue pas à ça.

— Sinon quoi ? plissais-je le regard, défiante.

Tu pourrais le regretter.

— Alors évite de faire comme si il s'était passé quelque chose hier, si ce serait le cas ma robe ne serait pas sur mon corps à l'heure actuelle.

Il échappa un rire mauvais, avant de planter son regard glacial dans le mien.

Crois-moi, non seulement elle ne serait plus sur ton corps..., susurra-t-il lentement, approchant ses lèvres dangereusement des miennes, tellement que je crus un instant les sentir, ...mais elle serait surtout inutilisable.

Sur ces mots, il déposa un baiser dans mon cou avant de se lever, me tenant contre son corps puis me laissa glisser jusqu'à atteindre le sol.

Prends tes affaires je te ramène chez toi, Aria.

Je le regardais ouvrir la porte avant de disparaître.

Passant mes mains sur mon visage étouffant un grognement de frustration, je pris mes talons à la main et mon sac dans la volée.

Il ne fut pas difficile à trouver étant donné que la pièce qui se donnait à moi était ouverte de la cuisine, passant par un coin salle à manger puis le salon.

Au fond à droite se trouvait l'entrée, Maze s'y tenait droit le regard rivé sur son téléphone.

Sa mâchoire tressauta.

Dépêche toi, j'ai pas que ça à faire, il cracha avant de sortir.

Ok, le bipolaire.


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HEY !

J'espère que ce chapitre vous aura plus.

Qu'en avez-vous pensé ?

N'hésitez pas à me le dire en commentaire !


Bisous,

Mélissa.

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