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04. The Black Masquerade


ARIA

Santa Monica, Californie.

Mais arrête de bouger ! me gronda Lexi.

Facile à dire, dis-je effectuant un énième mouvement hors de sa portée. C'est pas toi qui a un fer à boucler à plus de deux cent degrés à quelques centimètres de ton oreille.

Je vois que la confiance règne.

Je pinçais mes lèvres restant muette. Elle couina une main contre son cœur avant de me repositionner d'une main sur ma tempe droite.

Maintenant tu restes tranquille, on a pas non plus cinq heures devant nous.

Oui m'dame ! dis-je d'une grosse voix imitant le garde-à-vous.

Elle leva les yeux au ciel sous mon rire.

Après plusieurs minutes, j'étais enfin libérée de ses griffes machiavéliques. Je pouvais admirer dans le miroir ma chevelure coiffée en de belles boucles.

Je pensais faire un maquillage léger.

Siren eyes et gloss ?

Exactement, lui souris-je.

Lexi n'était pas ma meilleure amie pour rien. Sans un mot elle pouvait comprendre mes pensées et c'était ce qui m'effrayait le plus. Car si elle avait une telle facilité à comprendre ce qui traversait mon esprit, alors elle était déjà au courant de mon état d'alerte d'angoisse et de stress. Ma jauge était littéralement au maximum.

Je vais faire un smokey eyes.

Je clignais plusieurs fois des paupières revenant à la réalité. Acquiesçant de simples hochements de la tête.

Ça fera très badass.

Ce que je suis clairement, elle balaya ses cheveux derrière ses épaules de façon théâtrale. La plus badass des pétasses.

J'arquais un sourcil face à ses mots. Venait-elle de se traiter de pétasse ? Je crois bien.

Ma pétasse préférée, renchérit-je.

Elle pointa le bout de son pinceau vers mon reflet dans le miroir accompagné d'un clin d'œil. Je la laissais à sa tâche tandis que je m'appliquais à faire mon liner, mon teint étant déjà fait.

Ça va toi en ce moment ?

Sa voix trahissait clairement sa suspicion. Elle savait que quelque chose n'allait pas, elle voulait juste savoir ce qui en était à l'origine.

Quelques embrouilles avec mes parents, je haussais les épaules.

Rien d'inhabituel alors ?

Non, gloussai-je. Ma vie est... platonique.

Elle rit en abaissant son pinceau puis pivota vers moi.

Ce soir, on va te trouver un mec bien bad boy, bien je vais faire de ta vie des montagnes russes.

Je secouai la tête en riant avec elle.

C'était la dernière chose dont j'avais besoin actuellement. Un mec qui mettrait encore plus ma vie sens dessus dessous.

Tu sais ce dont tu as besoin ? elle se mordit l'intérieur de la joue.

Je savais pertinemment que de la merde aller sortir de cette bouche.

Un orgasme, une bonne partie de jambes en l'air.

Lexi ! couinais-je outrée.

Mais c'est la vérité ! Tu as besoin d'un bon coup de rein...

Je lui balançais un oreille tandis qu'elle bascula sur le lit riant aux éclats.

Crois moi, un mec qui baise comme un dieu, ça résous beaucoup de problèmes. Pas tous, mais une bonne partie.

Imaginons je tente, et c'est le coup le plus mauvais que j'ai pu avoir ? je plissai les yeux. Ça ne ferait qu'accentuer ma frustration.

Un coup d'un soir c'est quitte ou double.

Je grimaçais. Ça ne me donnait clairement pas envie d'essayer quoi que ce soit. J'allais simplement aller à cette soirée, danser, m'amuser et tout oublier le temps d'un instant.

Es-tu en train d'avoir des pensées érotique ? chantonna Lexi depuis la salle de bain.

Orh ferme-là !

Cela ne la fit que rire de plus belle. J'empêchais un sourire de courber mes lèvres en aspirant mes joues et finissais mon maquillage.

Sachant que Lexi serait bientôt prête, je me dépêchais d'enfiler mes collants, en faisant attention de ne pas les arracher. Il ne manquerait plus que ça.

Jupe zippée, corset placé je rejoignais ma meilleure amie pour qu'elle m'aide à le serrer.

Doucement ! soufflais-je alors qu'elle tirait sur les rubans.

Tu veux avoir une belle poitrine bien bombée, ou pas ?! Grogna-t-elle en redressant son visage par-dessus mon épaule pour pouvoir planter son regard dans le mien à travers le miroir.

Je soupirais face à son air déterminé et acquiesçais. Elle tira encore deux ou trois fois, de la façon la plus douce dont Lexi était capable... puis fit un double nœud couronné par un nœud papillon.

Regardez-moi ses nichons ! siffla-t-elle. Tu es incroyable Aria.

Levant les yeux au ciel je retournais dans la chambre pour jeter un coup d'œil sur l'ensemble de ma tenue dans le miroir sur pied.

Je dois avouer que je n'ai jamais eu ma poitrine aussi compressé dans un vêtement, mais je devais avouer qu'elle avait raison, ça me faisait une belle poitrine.

Attention, la bad bitch arrive !

Je souris immédiatement avant de la voir apparaître dans le cadre de la porte. Ses cheveux blond étaient bouclés à la perfection tout comme les miens, son smokey eyes contrasté avec ses yeux bleu azur, et ses lèvres brillaient de mille feux. Sa tenue était composée d'une brassière triangle en satin ainsi qu'une jupe courte près du corps de la même matière.

Je me demandais juste si par dessus la brassière je ne mettrais pas ce haut ? hésita-t-elle en me montrant un top manche longue transparent ornée d'une multitude de diamants.

Tu devrais définitivement le mettre car sinon, je le mettrais.

Elle roula des yeux sachant pertinemment que je ne l'aurais pas mit, tout simplement parce que ça n'allait pas avec ma tenue actuelle.

Ok, je vais le mettre.

Dernières touches de parfum et déodorant, je ne voudrais pas faire fuir toute personne voulant m'adresser la parole.

Putain qu'est-ce que j'aime ton parfum, soupira Lexi en passant près de moi.

Tu veux en mettre ?

Non, sur moi il ne sent pas pareil.

Je haussais les épaules avant de prendre mon petit sac à bandoulière, je n'ai jamais aimé les pochettes. Nous enfilons nos manteaux ainsi que nos masques respectifs.

Notre uber est là, annonçais-je en checkant mon téléphone.

C'est parti !


La soirée avait déjà commencé il y a une heure et demie et nous avons pensé que c'était le bon timing pour arriver.

Sanders semblait très occupé au comptoir, tellement qu'il ne nous remarqua même pas. À vrai dire, il était normal qu'il ne nous remarque pas étant donné le monde qui comblait la pièce. On y voyait presque rien étant donné la foule habillée tout en noir, seul les masques brillaient à la lumière des projecteurs.

Le coin VIP, habituellement découvert, était caché par un rideau de plumes noires, tandis que les autres chambranles étaient habillés de rideaux de diamants.

Plusieurs petites tables rondes étaient éparpillées aux quatre coins de la grande pièce avec de petites décorations de pierres précieuses incolores ainsi que de plumes noires. C'était une décoration soft mais totalement dans le thème.

On devrait aller commander un verre.

Je ne sais pas si c'est une bonne idée, tu as vu le monde au bar ?

— Je vais faire jouer notre carte de clientes fidèles, elle me lança un clin d'œil avant de me prendre la main.

Je gloussais en resserrant son emprise afin de ne pas la perdre dans la foule.

Alors que Lexi appelait Sanders, ou du moins, elle essayait de se faire entendre, je balayais la salle du regard. J'adorais le thème cependant, avec tous ses masques, je ne reconnaissais personne.

C'est le but, abrutie.

J'ignorai ma fidèle voix intérieure mesquine continuant de dévisager chaque visage.

Tu sembles chercher quelqu'un.

N'importe quoi.

Te mentir à toi même ne te servira à rien.

Ferme là.

Hey ! la voix de Sanders me fit presque sursauter. Vous êtes superbes les filles !

— Tu n'es pas mal non plus, sourit Lexi.

Je ne pus m'empêcher de les dévisager à tour de rôle, y-a un truc là. Quelque chose dont je n'étais pas au courant.

Flirtaient-ils de cette façon devant mes yeux depuis le début ?

Il faut croire que oui.

Alors, vous en dîtes quoi ?

La déco est superbe.

C'est cool ! Mais je n'y suis pour rien.

Je pouffais de rire, c'était sûrement l'œuvre de Kiara, l'autre serveuse que Lexi ne pouvait pas se blairer.

Je retire ce que j'ai dit, elle grogna.

Qu'est-ce que je disais ?

Il gloussa en secouant la tête.

Qu'est-ce que je vous sert ?

J'ouvris la bouche pour répondre mais Lexi me devança.

Deux shots de vodka cerise.

Il eut un sourire en coin. Rapidement deux shots se présentèrent devant nous, remplis de liquide sombre et sucré.

Tu n'en bois pas un avec nous ?

Il répondit silencieusement en sortant un troisième shooter.

En bas, dis-je alors que nous abaissons nos shooters.

En haut, dit Sanders en le relevant.

— Au centre, rit Lexi alors qu'ils tintèrent.

Et à l'intérieur ! nous crions à l'unisson avant de boire cul sec.

Je soupirais, laissant l'alcool me brûler la gorge, réchauffant mon corps.

Maintenant un vodka cerise et redbull, lui demandais-je.

Vodka et jus tropical pour moi, ajouta ma meilleure amie.

Nous laissions Sanders préparer tranquillement nos boissons tandis que je prenais deux pailles avant d'en tendre une à Lexi.

Tu reconnais quelqu'un toi ? demanda-t-elle adossée au comptoir, le regard figé sur la foule.

Comment le pourrais-je ?

Sanders nous a bien reconnu ?

Comment pourrait-il ne pas te reconnaître ? pouffais-je.

Qu'est-ce que tu racontes comme connerie toi encore, elle arqua un sourcil.

Oh, ne fais pas l'innocente avec moi. J'ai bien vu votre petit jeu de séduction. J'aimerais d'ailleurs te féliciter, vous êtes très subtile.

Il ne flirte pas avec moi, je la vis jouer nerveusement avec sa paille, c'est sûrement un truc de barman, être dans la séduction en permanence avec les clientes.

Je levais discrètement les yeux au ciel. Lexi était consciente de sa beauté. Je ne le dis pas parce que c'est ma meilleure amie, mais si j'étais un homme, je flirterais à coup sûr avec elle.

Elle avait un corps de rêve, une taille fille, des hanches rondes et une poitrine bien fournie. Sans parler de son visage angélique entouré par ses cheveux mi-longs dorés.

Mais je ne savais pas pourquoi, elle ne comprenait jamais lorsqu'un homme était intéressé par elle. Trop naïve.

Il n'essaie pas de me séduire moi, je ris.

Ma chérie, ça, c'est parce qu'il sait que peu on l'a chance de pouvoir le faire.

Crois-moi, il est sous ton charme Lexi. Son regard le trahit carrément.

Et voila vos boissons !

J'aspirais mes joues pour éviter de sourire tandis que Lexi le dévisageait. Je crois surtout qu'elle essayait de voir ce que moi je percevais.

Il se gratta la nuque, un léger sourire en coin des lèvres lorsqu'il posa son regard sur elle.

Merci, Sanders, dis-je pour briser le malaise.

Il s'éloigna de nous, appelé par d'autres clients.

Là par contre, t'étais gênante, dis-je plongeant ma paille avant d'aspirer deux gorgées.

J'ai rien fait !

Je soupirais avant de la tirer vers la foule pour danser. Lorsque nous arrivons enfin au centre, nous commençons à nous déhancher sur le rythme de Feel so close de Calvin Harris, je ne pus m'empêcher d'avoir une pensée pour ma série préférée The Vampire diaries.

— And there's no stopping us right now, I feel so close to you right now, chantais-je avant que le beat ne reprenne.

Tenant mon verre entre nos corps, je levai ma main libre dans les airs tout en balançant mes hanches de gauche à droite.

Lexi posa son bras sur mon épaule et tout en riant elle secoua sa tête sur le rythme de la musique fouettant l'espace de ses cheveux.

Je ris tout en aspirant plusieurs gorgées de ma boisson.

Une clope ? me demanda-t-elle en sortant son paquet de son sac.

J'acceptais volontiers et elle m'en plaça une entre mes lèvres avant d'approcher son briquet pour me l'allumer. Je la gratifiais d'un sourire.

J'inhalais la fumée, avant de la recracher au-dessus de nos têtes. Je roulais doucement mes hanches sur le rythme qui venait de ralentir.

Je souris lorsqu'elle accorda nos mouvements balançant de gauche à droite.

And there's no stopping us right now, chanta-t-elle, I feel so close to you right now.

Le rythme effréné reprit de plus belle faisant sauter la foule à l'unisson. Lexi s'éloigna de moi, je fermais les yeux laissant la musique guider mon corps.

Je tirai une nouvelle fois sur ma cigarette avant de recracher la fumée, libérant l'adrénaline qui ne faisait qu'augmenter.

Je crois que tu lui a tapé dans l'œil, j'ouvrais les yeux sur Lexi fronçant les sourcils.

Elle fit un geste du menton pointant derrière moi. Je me retournais pour voir un homme adossé au mur, me dévisageant de son visage semi caché par son masque. Mon regard descendit vers sa chemise noire déboutonnée jusqu'au milieu de son torse, ses manches retroussées aux coudes laissant apparaître sa peau marquée par l'encre noire.

Un sourire en coin étira ses lèvres lorsque mes yeux entrèrent en contact avec les siens. Ma tête se pencha sur le côté, une impression de déjà vu titilla mon cerveau.

J'ai remarqué qu'il te regardait depuis un moment.

Rien à foutre, dis-je en tirant une taffe, mon regard toujours planté dans le sien. Laisse le se rincer l'œil s'il le veut, c'est tout ce qu'il aura.

Il a l'air pas mal Aria, tu pourrais...

Je pourrais quoi ? Le laisser me baiser dans les toilettes du Barista ? Non merci.

Elle éclata de rire, créant un sourire sur mon visage. Je la vit tirer sur sa paille avant de grimacer, elle me le pointa du doigt avant de montrer le bar et je compris qu'elle allait me laisser seule sur la piste pour aller voir Sanders.

L'adrénaline monta en flèche lorsque le Dj fit une transition vers ma musique, Collide de Justine Skye légèrement remixé.

Je tirais ma dernière taffe, écrasais ma cigarette au sol avant de finir mon verre et m'en débarrasser en le posant sur la table la plus proche.

Fermant les yeux, je laissais mes hanches rouler lentement sur le rythme lent de la musique. Inconsciemment ma lèvre inférieure s'emprisonna entre mes dents.

Je peux ? murmura une voix rauque près de mon oreille.

Sans me retourner j'acquiesçais.

Lexi avait raison, je devais lâcher prise un peu plus souvent. Mon corps tressaillit en sentant ses mains se poser sur mes hanches. Je laissais mon dos se coller contre son torse.

Nos corps exercèrent les mêmes mouvements lents et sensuels, de gauche à droite. Je sentis sa respiration devenir plus lourde contre mon cou lorsque je roulais doucement mes hanches dans un mouvement circulaire.

Son emprise sur mes hanches se fit plus ferme, un sourire malicieux prit place sur mon visage. Je laissais mon corps glisser le long du sien avant de remonter, se remplaçant à sa place initiale.

Je décidais de me tourner pour poser mes yeux sur son visage. Je ne fus pas surprise de voir l'homme, auparavant adossé contre le mur, devant moi. Ses yeux vert clair m'observaient silencieusement, un rictus toujours présent.

Je plaçais mes bras autour de son cou tandis que ses mains campaient sur leurs positions. Je pouvais sentir son souffle d'un mélange de cigarette et de whisky frôler mes lèvres.

Tu observes souvent les filles comme ça ? demandais-je.

Non, seulement quand on attire mon intérêt.

Je remontais mon regard vers le sien. Ses pupilles étaient beaucoup plus dilatées qu'au début, signe que j'avais réellement piqué son intérêt.

Est-ce que tu es satisfait ? demandais-je en inclinant légèrement mon visage, soutenant son regard.

Pas tout à fait.

Je ne pus empêcher mon corps d'éprouver un long frisson à l'entente de sa voix rauque vibrant contre ma poitrine.

Ses yeux quittèrent les miens pour se poser sur mes lèvres un instant et je m'autorisai à faire de même. Ses lèvres étaient rosés et pulpeuse, le genre qui pourrait donner envie de les embrasser à n'importe qu'elle femme.

Il y a un truc que j'aimerais faire, dit-il attirant à nouveau mon regard vers le sien, si tu me le permets, bien sûr.

Qu'aimerais-tu faire ?

Mon cœur pompa plus agressivement dans ma poitrine lorsque je le vis mordre sa lèvre inférieure. Son nez frôlait gentiment le mien.

Me laisserais-tu...

Ses lèvres frôlèrent les miennes, mon souffle se coupa au même moment que mon cœur rata un battement.

Me laisserais-tu t'embrasser ? sa tête se pencha légèrement sur la gauche.

Que pouvait avoir cet homme pour me faire désirer de sentir ses lèvres pulpeuses contre les miennes ?

Ou alors était-ce l'alcool qui faisait tomber toutes les barrières que j'avais dressées ?

Je vis son regard fixer quelque chose par-dessus mon épaule. Ses mains quittèrent mes hanches, y laissant une empreinte chaude. Je fronçais les sourcils et me retournai pour voir ce qui se passait.

L'adrénaline du moment me quitta immédiatement lorsque mon regard se posa sur Lexi la bouche entrouverte.

Je devrais peut-être retourner voir Sanders ?

Je pinçais mes lèvres avant de me retourner.

De la déception, c'était ce que j'avais ressenti lorsque je vis qu'il n'était plus là, il avait fui.

Je dirais plutôt que c'est de la frustration.

Ferme-là.

Arrête de faire ton insensible, ce mec t'a carrément frustré !

Alors dis-moi, ça fait quoi d'être la frustrer pour une fois ?

Je soupirais en prenant une gorgée du verre de ma meilleure amie qui riait de ma situation.

Tu comptais mettre en pratique mes conseils ou je rêve ?

Je vais aux toilettes, j'ai besoin de me rafraîchir, grognais-je.

Tu veux que je vienne ?

Non ça va aller, je n'en ai pas pour longtemps.

Tu es sur ? demanda-t-elle et j'acquiesçai. Si tu me cherches je serais au bar.

Je gloussait sachant pertinemment que ce qu'elle voulait vraiment dire, elle serait avec Sanders, et je ne pouvais pas lui en vouloir. Si pour une fois elle pouvait comprendre que ce mec lui faisait constamment du rentre dedans ce serait un miracle.

Je la laissais et marchais rapidement vers les toilettes. J'avais un besoin urgent de me rafraîchir.

Ouais, parce que ce mec à réussi à te donner chaud, pour une fois.

Il fait chaud dans la pièce.

Comme d'habitude, Aria aime être dans le déni.

Comme d'habitude tu devrais fermer ta gueule.

Je soupirais de soulagement lorsque la porte se referma derrière moi étouffant un peu la musique, laissant le calme apaiser mes pensées qui fusaient dans tous les sens.

Je posais mes paumes à plats contre le comptoir en granit de l'évier. Mes joues étaient rouge et je savais pertinemment que ce n'était pas mon blush, et ce putain de mec qui en était la raison.

Je ne me reconnaissais pas dans mes actions. Depuis quand laissais-je un homme me toucher de la sorte sans même le connaître.

Putain j'allais le laisser m'embrasser.

Pire encore, j'en mourrais d'envie.

La porte s'ouvrit et se referma.

J'ouvris le robinet passant mes mains sous l'eau froide. Mon corps se crispa lorsque j'entendis le verrou s'enclencher.

Tournant le visage vers l'entrée, mon cœur rata un battement.

Il m'avait suivi.

Je me tournais, adossant mon dos à l'évier, croisant les bras sous ma poitrine.

Tu me suis maintenant ?

Ton amie à interrompus quelque chose il me semble ? dit-il inclinant sa tête sur le côté sans me lâcher du regard.

Ma respiration s'affola alors qu'il s'approchait de moi, lentement, tel un prédateur. Il posa son index sur ses lèvres, m'intimant de ne pas faire de bruit une seconde, puis alors qu'il poussa chaque porte pour vérifier que des curieuses ne se juchaient pas sur la cuvette.

Aurais-tu changé d'avis ?

Je bloquais ma respiration lorsqu'il s'appuya de son épaule contre la paroi, entre deux portes, croisant par la suite ses bras sur son torse.

Je...

Ses yeux se plissèrent et son visage s'inclina à nouveau. J'aimerais qu'il enlève son masque pour avoir un aperçu sur son visage et m'enlever cette foutue impression de déjà vu.

Dis-moi à quoi tu penses ?

J'ai l'impression de t'avoir déjà vu.

Il laissa tomber sa tête en avant, un rictus au coin de ses lèvres.

Et donc tu aimerais savoir à quoi je ressemble avant de me laisser t'embrasser, c'est ça ?

Mon sang frémit dans mes veines.

Il compte toujours m'embrasser.

Peut-être que sous ce masque, je suis dégueulasse. Qui sait ? le narguais-je.

Je sais exactement à quoi tu ressembles.

Mes bras se décroisèrent à ses mots. Je me repris rapidement en les posant sur le bord du comptoir, derrière moi.

Tu sais qui je suis, me murmurais-je à moi-même.

On oublie pas facilement des yeux aussi perçant que les tiens.

Les battements de mon cœur s'affolèrent. J'avais besoin de savoir qui était cet homme qui avait un tel pouvoir sur mon corps. Qui me faisait ressentir de telles sensations tout en se tenant à distance.

Il se mordit la lèvre inférieure dans une tentative de cacher son sourire mais ce fut un échec.

Putain de merde, même son sourire provoque un truc en moi.

Un sourire adorable qui contraste avec son regard d'un vert glacial.

Mon corps se crispa immédiatement.

Son regard d'un vert glacial.

Un vert glacial.

Je remontai immédiatement mes yeux sur lui. Il se décolla de la paroi et avança lentement mais sûrement vers moi. Comme-ci cela était possible, je me collais un peu plus au comptoir en granite.

Moi aussi, je sais qui tu es.

Ah oui ? Il inclina sa tête vers le mien, soutenant mon regard.

Le mec arrogant du gymnase.

— Ce n'est pas vraiment mon prénom, gloussa-t-il.

Maze, soupirais-je.

Un sourire se dessina sur ses lèvres.

— Est-ce que ça change quelque chose ? demande-t-il en posant ses paumes de part et d'autre de mon corps, sur le granite.

Son visage, près du mien, fit presque flageoler mes jambes. Mon cœur pompait plus rapidement le sang dans mes veines, accélérant par la même occasion ma respiration.

Est-ce que tu me laisserais te l'enlever ?

Mordant l'intérieur de ma joue, j'acquiesçais.

Il emprisonna mon menton entre son index et son pouce l'inclinant vers le haut, sa tête se pencha sur le côté, son regard m'interrogea silencieusement.

Et je compris.

Oui, tu peux.

D'une main, il retira doucement mon masque, me dévoilant complètement et le posa non loin. Délicatement, de son pouce, il retraça ma lèvre inférieure.

Je le vis mordre la sienne tout en suivant son geste du regard.

Est-ce que je peux enlever le tien ?

Il laissa intentionnellement les secondes passer, ses yeux jonglent entre les miens comme s'il essayait de lire en moi.

Finalement il acquiesça, reprenant appuie de ses mains sur le granite.

Je me redressais, me hissant sur la pointe des pieds. Son visage s'approcha dangereusement du mien tandis que je passais mes mains derrière sa tête, attrapant les rubans pour défaire le nœud.

Sans détourner mon regard du sien, je lançais à l'aveugle l'accessoire non loin du mien.

Putain de merde.

Merde, merde, merde.

Il est quand même super canon ce petit con.

Ok, il est carrément putain de méga beau.

Tu n'as pas répondu à ma question.

Laquelle ? déglutis-je lentement.

Est-ce que ça change quelque chose ?

Inconsciemment mes yeux descendirent vers ses lèvres, qu'il humidifia rapidement avant de sourire, un sourire plein d'arrogance.

Je secouai finalement la tête.

En un instant, il reprit possession de mon menton, obligeant mon regard à s'encrer au sien.

Est-ce que ça change quelque chose ?

N-non.

J'humidifiai rapidement mes lèvres, tandis que sa bouche s'entrouvrit, le regard attiré par mon geste.

Il attend quoi pour m'embrasser ce con !

T'as qu'à l'embrasser, toi.

Ce serait trop satisfaisant pour lui.

Il sait déjà que tu en as envie, regarde comment ton corps se colle à lui.

Je me ressaisis, me tenant droite.

Ses sourcils se froncèrent, se demandant pourquoi un tel changement. S'il savait le combat intérieur qui se menait avec ma petite voix, il considérait à nouveau son envie de m'embrasser.

Je n'ai pas envie de perdre cette occasion.

Alors saisit la, dis-je alors que j'avançais doucement mon visage vers le sien.

Il s'avança de même, frôlant mes lèvres des siennes intentionnellement. Je reculais lorsque je le sentis prêt à les sceller.

Il grogna, enroulant son bras autour de ma hanche, collant nos bassins ensemble, me coupant le souffle au passage. Il glissa sa main libre le long de mon bras laissant une lignée de frissons, avant d'atteindre la naissance de ma mâchoire. Son pouce s'appuya contre ma gorge me faisant relever un peu plus le visage vers le sien.

Putain de merde.

Putain, il va le faire.

C'est un inconnu.

Je ne peux pas faire ça.

Bien sûr que tu vas le faire !

C'est un petit con.

Mais tu as vu cette bouche ? Il doit embrasser comme un Dieu.

Il m'attira contre lui, scellant nos lèvres ensemble.

D'un geste, il fit taire mes pensées.

Il pencha la tête sur le côté approfondissant le baiser, devenu plus sauvage, plus avide. Mes mains attrapèrent le tissu de sa chemise entre les doigts, le maintenant contre mon corps.

Dans un grognement, il emprisonna ma lèvre inférieure entre ses dents, m'obligeant à ouvrir davantage la bouche, j'empêchais un gémissement de s'échapper.

Mon corps tout entier frissonna lorsque sa langue vint se frotter à la mienne. J'attrapais sa nuque, me soutenant comme je pouvais. Différentes émotions traversaient mon corps, les unes plus fortes que les autres.

Putain de merde.

Il embrasse comme un Dieu.

Un hoquet de surprise fut avaler par ses soins lorsque d'un geste, de ses mains sous mes cuisses, il me souleva pour m'asseoir sur le comptoir en granite.

Il s'éloigna un instant de mes lèvres, ses yeux descendirent vers ma poitrine, compressé par le corset. De mon index, je redressais mon menton vers moi.

Ses cheveux ébène tombant sur son front, étaient en bataille, par les soins de mes mains, sa bouche était bouffis par notre échange.

Etait-il possible de trouver un homme aussi sexy ?

Sa main sur ma hanche descendit vers ma cuisse dépourvue de tissus, ma jupe était remontée un peu plus haut lorsqu'il m'avait soulevé sur le comptoir. Elle glissa jusqu'à mon genoux, écartant d'un geste brusque mes jambes, m'arrachant un hoquet de surprise. Il prit place entre celles-ci.

Oh merde.

Il était carrément plus emballé que ce que je pensais. Je pouvais le sentir à travers les seuls tissus qui nous séparaient. Malheureusement, je ne pouvais pas dire le contraire pour ce qui était de mon envie qui bouillonnait dans mon bas-ventre.

Cette fois-ci, je fus celle qui l'attira, de mes mains autour de son cou. Nos lèvres s'entrechoquèrent. Ses doigts s'enfoncèrent sur ma hanche, je ne pus empêcher mon dos de se cambrer.

Je dois arrêter.

Quoi ? Profites !

Je ne vais pas me faire prendre aux toilettes !

Ce n'est pas l'envie qui te manque.

Je gémis perdant le contrôle lorsqu'il mordit ma lèvre inférieure, j'ouvris la bouche tandis qu'il prit ma mâchoire dans sa main pour approfondir notre échange.

Si tu ne m'arrête pas maintenant, je perdrais le contrôle, il souffla brisant de lui même notre contact.

Ses iris d'un vert glacial me firent un électrochoc. Nous restions un moment front contre front, essayant tant bien que mal de reprendre notre souffle.

Tu n'es pas le genre qu'on prend dans des toilettes.

Je secouais la tête.

Alors il serait plus sage de... que je m'éloigne de toi.

Il se mordit la lèvre, se redressa avant de faire un pas en arrière me laissant descendre du comptoir.

Je vais sortir, sa voix rauque fit tressauter mon bas ventre, tu sortiras après moi, d'accord ?

J'acquiesçais.

Il fronça les sourcils.

Oui.

Un rictus satisfait orna son visage. Je le sentis hésiter à faire un pas vers moi, il se résigna et sans un dernier regard, il déverrouilla la porte et sortit.

Je restais un moment figée me dévisageant face au miroir.

Putain, qu'est-ce que je venais de faire ?

Ce n'est pas mon genre.

Mais putain, je ne regrette pas.

Inconsciemment ma main retraça mes lèvres bouffis.

Je ne regrette pas du tout.


____________________________

POW POW POW

Qu'avez vous pensé de ce chapitre ? 

N'était-il pas à couper le souffle ?

Tenez vous bien, ce n'est que le premier d'une multitude !


Bisous,

Mélissa

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