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02. I don't recognize you anymore


ARIA

Santa Monica, Californie

Je tournais en rond dans le salon depuis plus de dix bonne minutes. À croire que mon père n'avait vraiment pas la notion du temps. J'avais moi même eus le temps de faire le trajet jusqu'ici et de poiroter dans l'angoisse et le stress.

Dans l'assainissement des questions qui engloutissaient et détruisaient peu à peu ma santé mentale. S'il n'arrivait pas dans les minutes qui suivaient, je serais bonne à enfermer dans un asile, concrètement.

Une portière claqua.

Ma respiration se coupa.

Mon coeur rata un battement.

Mon ouïe se fit soudainement plus affutée, écoutant chaque mouvement que faisait mon père jusqu'à l'entrée de la maison. La porte s'ouvrit brusquement sur lui, ses pas se stoppèrent net en me voyant.

Je suis sûrement pâle, le visage décontenancé.

J'avais envie de vomir en voyant son visage craintif, presque apeuré.

Avait-il peur de ma réaction ?

De mes questions ?

Aria, il soupira en refermant la porte.

C'est quoi tous ces documents papa ?

Je veux que tu me la rende.

Il s'approcha de moi tandis que j'eus un moment de recul. Ses sourcils se froncèrent sous la confusion.

Tu ne peux pas faire comme si de rien était. J'ai tout regardé, Papa. Ton nom et sur tout ces putain de fichiers.

Mon regard fut attiré par ses poings se fermant plus fortement, ses phalanges devenant presque blanches.

Était-il en colère contre moi, parce que j'avais tout découvert ?

Alors tu vas simplement reprendre cette clé, sans rien dire ? Sans me donner de réponse ? mon sourcil droit se haussa.

C'est exactement ce qui va se passer, tout simplement parce que ce ne sont pas tes affaires et que tu n'aurais dû rien savoir de tout ça.

Sa paume se tendit à nouveau vers moi, de façon plus persuasive cette fois.

C'est... c'est toi qui a fait tout ça ?

Quoi ?

As-tu commis ces meurtres ? ma voix craqua.

Que pouvais-je conclure d'autre ?

Je ne reconnaissais clairement plus mon père. Est-ce que tout ce que j'avais connu de lui, que je croyais savoir sur lui, n'était que mensonge ou y-avait-il une part de vérité ?

— Non, bien sûr que non Aria ! Ses pas se rapprochèrent de moi, désespérément.

— Oh mon dieu, ma main se plaça sur ma bouche. T'es en danger ? On te fait du chantage, c'est ça ?

Je ne compris pas réellement ce que j'avais pu dire de drôle, mais il pouffa de rire, un vrai rire.

Personne ne me menace, ma chérie. Ce ne sont que de simples recherches pour nourrir ma curiosité, ok ?

Quoi ? je ris nerveusement. Quels genre de curiosité morbide nourrit tu, sérieusement ?

Ses lèvres se pincèrent ensemble, sûrement à court de mots, ou prit au dépourvu.

— Ecoutes, je veux que tu fasses abstraction de ce que tu as vu. Plus de questions à ce sujet, tu as compris ?

Mes yeux papillonnèrent face à son ton soudainement autoritaire. Il prit la clé USB de ma main avant de tourner les talons, près à fuir la conversation.

Non, je ne suis pas d'accord !

Ses pas se stoppèrent, j'eus presque peur de lui.

Je m'en fou de ce que tu veux Aria ! il se tourna vers moi, je reculais. Tu dois oublier tout ce que tu as vu, et n'en parler à personne ! Ce sont des gens dangereux ces personnes dont parlent mes recherches. Si tu venais à révéler quoi que ce soit, ils le sauront à la minute près, tu comprends ?!

Je reculais, encore, face à cet homme qui n'avait jamais, au grand jamais, haussé le ton sur moi et qui venait de me hurler dessus. L'arrière de mes jambes touchèrent l'accoudoir du canapé, je m'assis, essayant de reprendre mes esprits et d'assimiler ses mots.

Comprend juste que..., il prit une pause, s'approchant de moi et je le laissai faire sans bouger. En parler à quelqu'un, reviendra à te mettre en danger. Tu le sais car tu as vu mes recherches, ce sont des meurtriers Aria, alors juste... Tu dois oublier tout ça.

Tu te mets toi-même en danger, tu nous mets en danger maman et moi en faisant tes recherches, je me levais du canapé, il recula surprit. Que crois-tu qu'il se passera quand ils sauront qu'un informaticien fait des recherches sur eux, hein ?

Je n'en ai parlé à personne, avoua-t-il. Personne ne te fera de mal si tu n'accours pas raconter à ta meilleure amie Lexi, toute cette histoire. Tout ira bien, Aria. Ce ne sont que de simples recherches inoffensives.

Mais...

Pas de mais Aria, je t'interdit d'en parler à qui que ce soit !

Je rentrais ma tête dans mes épaules haussé, à cause du ton agressif qu'il venait de prendre.

Maintenant, tu vas prendre ta clé USB et retourner en cours comme si de rien été. Tu oublies tout ça Aria, ne te met pas bêtement en danger, s'il te plaît.

Il me regarda encore quelques secondes avant de finalement partir de la maison me laissant seule face à mes pensées.

La peur rongeait mes veines à petit feu.

Je t'interdis d'en parler.

Je t'interdis d'en parler.

Je t'interdis d'en parler.

Cette phrase tournait en boucle dans ma tête. J'avais toujours détesté les interdictions, je trouvais que ça ne faisait qu'augmenter mon envie de faire le contraire. J'étais sûr de ne pas être la seule personne au monde à ressentir ça.

Comment peut-il te demander une chose pareille ?

Je ne sais pas...

Il a peur.

Peur de quoi ?

Peur pour toi.

Je secouai la tête, mettant fin à cette discussion imaginaire avec mon cerveau beaucoup trop productif. Je me tenais toujours au même endroit depuis son départ, comme une statue de pierre, pétrifié par ce qui venait de se passer.

J'allais devoir retourner en cours, reprendre ma journée comme si de rien était. Inventer une excuse auprès de Lexi sur mon départ précipité. Quelque chose qui devrait être vraiment concret car Lexi n'était pas du genre à gober n'importe quel mensonge.

Que fait mon père en possession de toutes ses informations ?

Me tortura à nouveau mon cerveau.

L'envie de retourner dans ma chambre, de m'enfermer dedans et m'enfouir sous les drap m'envahissait. Je n'avais vraiment pas envie de voir d'autre personne, je n'avais qu'une envie. Me réveiller de ce putain de cauchemars.

Ce n'en est pas un.

Toi, ferme-là !

Je détachai mes cheveux avant de refaire ma queue de cheval sous les nerfs. La meilleure des idées serait plutôt de m'occuper l'esprit afin de ne pas repenser à toute cette merde.

Je n'avais cours que jusqu'à treize heures, je pouvais très bien me contenir jusque là puis je passerais l'après midi à la salle pour évacuer tout ce stress et cette angoisse.

Clé de voiture en main, je sortis de la maison pour prendre la route en direction de l'université. J'allumais la radio pour me distraire un peu, mais rapidement, ce fut un échec.

Pour qui pouvait-il travailler ?

Lui avait-on demandé de faire ces recherches ?

Il m'était impossible de croire à cette excuse de "curiosité". Mon père n'était pas de ce genre, du moins, c'était ce que je pensais jusqu'à peu.

Sans m'en rendre compte, je m'engageais déjà sur le parking de l'université, prête à rejoindre Lexi. Je devrais d'ailleurs lui envoyer un texto pour savoir où elle se trouvait pour que je puisse la rejoindre. Cette fois, je réussis à trouver un stationnement rapidement.


De: L'Ariagnée

Je viens d'arriver, on se rejoint dans le parc ?


Elle me répondit simplement par un "ok", ce que je trouvais assez bizarre de sa part. Soudainement, la nervosité me gagna. Je n'avais pas réfléchi à une excuse potable à lui donner.

Invoque le problème familial, ça marche toujours.

Je ne peux pas, je lui raconte toujours mes problèmes familiaux.

J'allais devoir improviser, je n'avais plus le temps de réfléchir à une excuse bidon, Lexi n'était plus qu'à quelques mètres de moi. Je sentais déjà mes oreilles bourdonner, elle n'était pas facile à berner et le pire c'est que je ne savais même pas comment j'allais me sortir de cette merde.

C'était rapide, elle plissa les yeux, méfiante.

Ouais, mon père ne s'en souvenait plus et il était impossible pour lui de quitter son travail, je haussais les épaules.

Ok... Et c'était quoi ce truc que t'avais à faire ?

— Il voulait que je l'aide pour le cadeau de noël de ma mère.

Ses yeux s'écarquillèrent sous la surprise. Je m'attendais au pire.

Putain c'est vrai, les cadeaux de noël !

La pression retomba d'un coup. Elle avait gobé mon mensonge à mon plus grand soulagement. À vrai dire, c'était une putain de bonne idée, les fêtes se rapprochent et les années précédentes nous avions déjà commencé notre shopping.

J'ai même pas d'idée cette année ! s'écria-t-elle, offusquée par sa propre personne.

Ça va, pouffais-je. Il te reste la moitié de ce mois et les vingt-quatre jours du mois de Décembre.

— On se dit toujours ça et devine quoi ? On se retrouve tous le vingt-quatre à courir dans tous les sens. C'est le truc que je déteste le plus !

Je haussais simplement les épaules avant qu'elle ne reprenne:

On finit à treize heures, on peut y aller cet après-midi ! Elle me supplia du regard.

Je fermais les yeux en soupirant. J'avais vraiment besoin de prendre mon après-midi pour être seule, me défouler à la salle et vider mon esprit. Ce n'était pas, faire du shopping de noël, qui allait m'aider.

J'ai déjà quelque chose de prévu.

Je peux peut-être savoir ce que tu as de plus important à faire que de secourir ta meilleure-amie qui est dans un total désespoir ?

Je vais aller à la salle, ça fait une semaine que je n'y suis pas retourné et tu...

Je sais à quel point tu as besoin de ça, c'est ton moment à toi, me coupa-t-elle en récitant les mots que je lui rabâchais sans cesse.

Elle décida de lâcher l'affaire à mon plus grand bonheur. Nous arrivâmes peu de temps après devant la salle d'anglais.

Quelques heures plus tard, nous avions enfin fini les cours. Rapidement, Lexi me salua et entra dans sa voiture. Quant à moi, je devais encore slalomer entre les stationnées pour rejoindre la mienne.


Arrivée à la maison, toujours vide, je montais dans ma chambre pour enfiler des vêtements de sport. Attrapant le sac dédié pour, j'y fourrais une serviette propre et mes gants de boxe avant de descendre. Une petite bouteille d'eau que je rangeais aussi à l'intérieur et une pomme en main je sortis à nouveau.

Je soupirais de plaisir dès le premier croc, elle était croquante, sucrée et bien juteuse comme je les aimais.

J'avais décidé d'aller à la salle à pieds, la marche serait la première étape de mon échauffement. Je regretterai sûrement au retour de ne pas avoir pris ma voiture.

Le bruit de pas de courses commença à se faire entendre derrière moi faisant automatiquement accélérer les miens. Ma respiration fut saccadée et la peur submergea mon corps.

Et s'ils étaient déjà au courant ?

Mon père aurait-il parlé ?

Non, il ne te ferait jamais ça.

Les pas se rapprochèrent rapidement, je me mis alors à courir avant de tourner au coin de la rue, plaquant ensuite mon dos contre le mur. Le réverbère me cachait partiellement, je pouvais ainsi savoir rapidement si cette personne en avait après moi ou...

Un jogger.

Ce n'était qu'un putain de simple jogger.

Je me pliais en deux, paume sur les genoux, reprenant mon souffle tant bien que mal. Je restais ainsi quelques minutes avant de reprendre le chemin de la salle. Il ne me restait plus que quelques mètres.

J'allais devenir folle, toute cette histoire me rendait paranoïaque.

Poussant enfin les portes du gymnase, je fis rapidement mon chemin vers les vestiaires.

J'enlevai ma doudoune restant ainsi en brassière et legging. J'ouvris un casier ou je la mis ainsi que mon sac après avoir retiré ma serviette, mes accessoires et ma bouteille d'eau.

J'enroulais le bracelet qui attachait la clé de mon casier autour de mon poignet tout en marchant vers la salle dédiée à la boxe. J'avais littéralement besoin de frapper dans un sac de frappe, à défaut de frapper une personne.

Accessoires posés au sol, je commençais mon échauffement basic pendant environ dix minutes. Intérieurement je me remerciais d'avoir investi dans un legging avec une poche spécifique pour téléphone, je n'avais jamais été très confiante à l'idée de le laisser dans le casier.

Je commençais un shadow-boxing habituant ainsi les muscles de mon corps aux mouvements tout en faisant des déplacements de gauche à droite.

Lorsque je me sentis prête, je me dirigeais vers les accessoires que donnait le gymnase aux abonnés pour prendre des bandes fines que j'enroulais autour de mes mains avant d'enfiler mes gants.

J'étais satisfaite d'être la seule présente dans la salle de boxe, même si c'était plus un "coin" ouvert sur la salle principale plutôt qu'une pièce fermée.

Je m'approchais d'un des sacs suspendus et commençai.

Droite, gauche.

Gauche, droite.

Droite, droite.

Gauche, gauche.

Je soufflais et reprenais.

Tu t'y prends mal.

Je sursautai en arrêtant abruptement. Mes sourcils se froncèrent alors que je bloquais mon regard sur l'homme qui venait de parler.

Pardon ? gloussai-je amèrement.

J'ai dis, tu t'y prends mal.

Je posais mes poings, cachés par mes gants, sur mes hanches tandis que je dévisageais cet homme appuyé de son épaule contre la poutre, les bras croisés sur son torse.

Ce n'est pas la première fois que je boxe.

Peut-être, mais tu n'as sûrement jamais pris de cours.

Son air insolent me fis grincer des dents.

Je peux te montrer si tu veux.

Je penchais la tête sur le côté, le relookant un instant. De son jogging noir passant par son top manches longues, de la même couleur, moulant parfaitement ses muscles saillant, je ne pouvais pas lui enlever le fait qu'il semblait monstrueusement bien bâtit. Des pectoraux bombés, des épaules sculptées ainsi que ses biceps compressés par ses bras croisés.

Je pouvais même deviner ses abdominaux depuis l'endroit où je me tenais.

Mes yeux remontèrent vers son visage au premier abord angélique mais au regard d'un vert glacial. Un visage partiellement caché par ses cheveux ébènes en bataille retombant sur son front.

Tu comptes me matais encore longtemps où tu veux que je t'apprennes à boxer correctement ? je ne manquais pas son sourire insolent qui orna le coin de sa bouche.

Ni l'un, ni l'autre, dis-je en me remettant de profil.

Comme tu voudras.

Je ne l'entendis pas s'éloigner, mais décidais de ne pas vérifier pour autant et de reprendre mon entraînement. Je frappais à présent avec plus d'ardeur, d'agressivité, de violence.

Ma respiration se coupa net, lorsque deux mains se positionnèrent sur mes côtes.

Aller bébé, j'ai des besoins, soupira-t-il. C'est pas parce qu'on couche ensemble que ça fait de toi une fille facile. Je suis ton copain, non ?

— Ou... Oui.

Il n'y a pas de honte à avoir.

Je n'ai pas honte, je ne suis juste pas prête.

Il fronça les sourcils en posant les mains sur mes hanches. Ses lèvres m'embrassèrent tendrement puis avec plus de vivacité.

Josh... Josh arrête, essayais-je de dire entre chaque baiser brutal.

Il gémit de mécontentement sans prendre en compte mon refus.

Josh arrête je t'en prie ! Sanglotais-je.

S'il te plaît... Laisse-moi faire. Je ne te ferais pas de mal, je t'aime Aria.

Ses yeux jonglèrent entre les miens me suppliant.

Si tu ne veux pas, je comprendrais, mais je ne peux plus attendre alors j'irais voir ailleurs.

Ses mots me glacèrent le sang. Il ne pouvait pas me quitter. Je l'aimais vraiment beaucoup, j'avais besoin de lui près de moi.

Alors par peur de le voir me quitter, j'acceptais.

Après tout, je suis sa copine, non ?

C'est normal de subvenir à ses envies ?

Tu dois te placer comme ça.

Son souffle chaud frôla mon cou me faisant revenir brutalement à la réalité.

Ne me touche pas ! m'époumonais-je le repoussant de toutes mes forces.

Ses sourcils se froncèrent, sûrement dû à la surprise ou à l'incompréhension face à ma réaction.

Ne t'avises plus jamais de me toucher, le menaçais-je.

Il pouffa, inclinant sa tête sur le côté.

Premièrement, ne me crie plus jamais dessus. Deuxièmement, relax ce ne sont pas des avances je cherchais juste à te venir en aide parce que ta posture est vraiment merdique et que c'est clairement une insulte pour tous les boxeurs présent dans la salle, dit-il deux doigts levés avant d'en ajouter un troisième. Troisièmement, tu n'es pas du tout mon style alors tu peux arrêter avec tes menaces.

Vas te faire foutre, crachais-je en retirant mes gants. Je ne t'ai pas demandé de l'aide. Et je ne t'ai pas non plus autorisé à me toucher.

Crois-moi, si jamais un jour tu as besoin d'aide..., il prit une pause, se rapprochant lentement tel un prédateur, inclinant sa tête vers le bas pour ne pas briser notre contact visuel. Tu pourras crier, pleurer... Tout ce que tu voudras. Je ne t'aiderais plus.

J'avalais difficilement ma salive sans détourner les yeux. Je soutenais son regard.

Bien, parce que tu ne serais sûrement pas la personne que j'appellerais, je te rassure.

Un sourire mauvais haussa le coin de sa bouche alors qu'il laissa tomber sa tête en avant, la secouant négativement.

Un dernier coup d'œil et il tourna les talons.

Au fait, je m'appelle Maze, dit-il en regardant par-dessus son épaule. On ne sait jamais, un jour tu pourrais avoir besoin de le savoir, qui sais ?

— Petit con, soupirais-je après qu'il soit hors de ma vue.

Je rassemblais mes affaires pour rentrer à la maison.


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Helloooooo !

Et le voila enfin, MAZE. J'avais tellement hâte de l'introduire.

J'espère que jusque là vous appréciez votre lecture, en tout cas j'adore écrire leur histoire.


Pleins de bisous !

Mélissa.

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