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Partie 2

Sam se réveilla en frissonnant. Il ne voulait pas ouvrir les yeux, il était si bien ici. Il se sentait enveloppé par la douceur et l'amour, deux sensations tellement rare dans sa vie.

Il voulait resté là, pour toujours. Il se blotti un peu plus contre la source de ce sentiment. Il n'était pas sur un lit, c'était certain. Mais ça lui était étrangement familier, cette sensation, cette odeur... Il la reconnaissait.

Il prit une longue respiration pour se remplir de cette douceur, la sentant envahir ses poumons, la gardant a l'intérieur le plus possible. Et quand elle l'eut envahit totalement, il relâcha tout et la laissa s'évaporer, la sentant presque s'infiltrer dans ses veines.

Alors seulement, il releva légèrement la tête pour confirmé ses pensées.

Dean.

Il regardait vers la télé en caressant distraitement ses cheveux.

Sam sourit.

Dean ne l'avait sans doute pas sentit se réveillé, comme la plupart du temps. Il baissa la tête pour voir que l'autre bras de Dean était le long de son corps. C'était sans doute pour ça qu'il s'était réveillé, la perte de sa chaleur.

En regardant vers la télé, il se rendit compte que le film était presque fini. Il avait dormi plus longtemps qu'il ne le pensait.
Et Dean l'avait comme d'habitude installé sur lui. Il s'en voulait un peu d'avoir laissé son frère seul, mais il avait lutté aussi longtemps qu'il le pouvait.

Il referma les yeux, se laissant bercé par les battements régulier du coeur de son frère. Ce son avait le don de le détendre totalement. Il lui faisait réalisé que son frère était là, avec lui, de son plein gré, et il en savourait chaque seconde, car il ne savait jamais quand ça pouvait s'arrêter.

Et c'est sans s'en rendre compte que Sam glissa doucement sa main dans celle de son frère. Entremêlant naturellement leur doigts. Les mains de Dean étaient chaudes, c'était agréable. Il n'avait pas pour habitude de faire ça, mais ce soir il se sentait si bien qu'il se laissa allé. Et à son grand soulagement, Dean serra sa main en retour.

—"T'as les mains gelé !" Dit-il en amenant leurs mains jusqu'à son visage pour souffler de l'air chaud sur celle de Sam et la frictionné à deux mains. Ce dernier suivit le mouvement des yeux et regarda avec une attention toute particulière l'air entré et sortir de la bouche de Dean pour s'écraser finalement sur sa main.

Ses lèvres étaient tellement près de sa peau qu'il pouvait en sentir leurs ombre, et lorsque par mégarde, Dean effleurait sa peau, il sentait des frissons se formé sur son échine. Et il se surpris même à attendre que Dean l'effleure.

Il vit alors ses lèvres bouger. Dean parlait. Mais il n'écoutait pas, fasciné par leur mouvement.

—"Hey Sammy tu m'écoute ?"

—"Hein ? Quoi ?" Répondit enfin le plus petit frère, revenant à la réalité.

—"Donne moi ton autre main ! Elle doit être froide aussi." Dit-il pour la troisième fois.

Sam s'exécuta sans faire d'histoire, mais la position qu'il adoptait à présent n'était pas très confortable. C'est pourquoi il hissa sa tête jusqu'à l'épaule de Dean et s'y reposa, laissant ses mains au sort de l'apprenti chasseur.

Ce dernier faisait comme si de rien n'était mais il sentait bien ce qu'il se passait, cette connexion entre eux, il ne la rêvait pas, Sam la sentait aussi, il l'avait vu. Il en était très content, de voir que ce sentiment était enfin partagé, mais il voulait que ça vienne de Sam, il ne voulait pas lui imposé quoique ce soit, lui avait déjà fait son choix, à Sam de faire le sien. Et si un simple geste devait engager quelque chose, ça ne viendrai certainement pas de Dean.

Aussi, ça ne fut pas du tout volontaire lorsqu'il embrassa doucement les mains de Sam.

En sentant cela, celui-ci ouvrit grand les yeux, se demanda ce qu'il se passait, cherchant le regard de son frère en quête de réponse.

Lorsque Dean se rendit compte de son geste, il garda son calme en apparence, éloignant avec douceur les mains de sa bouche, alors que dans sa tête des sirènes retentissaient partout et des lumières rouge clignotaient. Sentant le regard insistant de Sam sur sa nuque, il se leva, tourna la tête vers la télé et s'exclama :

—"Bon, le film et fini, on devrait allé se coucher !" Il remit rapidement la cassette dans sa boîte et quitta la pièce sans regardé Sam une seule fois, laissant son frère seul et perdu.

Que venait-il de se passé au juste ?

[...]

Dean était allé se couché directement. Il avait entendu Sam entré dans la chambre, quelques minutes après lui, mais il avait fait semblant de dormir. Il avait pourtant senti son regard sur lui depuis la porte.
Et puis il était allé dans son lit, et depuis, Dean ne pouvait pas fermé l'œil.

Il était rongé par la honte. Mais pourquoi avait-il fait un geste aussi stupide et niais ? Son frère allait le prendre pour un dangereux psychopathe, d'ailleurs c'était pour ça qu'il le devisageait ! C'était trop tôt, Sam ne comprenait pas ! Mais quel idiot il avait été ! Maintenant tout était foutu. Tout.

Il ferma les yeux de désespoir, souhaitant disparaître dans un trou et y resté jusqu'à ce que mort s'en suive. Quelle merde. Mais quelle merde.

Une question tournait en boucle dans sa tête.

Pourquoi.

Pourquoi avait-il fait ça ?

Parce qu'il l'aimait et que la folie du moment l'avait entraîné.

Mais pourquoi n'avait-il pas su se contrôler ?

La folie du moment n'était pas une excuse.
N'était-il pas capable de penser ?
Si, c'est justement ce qu'il était en train de faire à se moment là, alors pourquoi son corps avait-il soudainement décidé qu'il avait sa propre volonté et qu'il pouvait agir sans le consentement de son cerveau ?

C'est en se maudissant, qu'il sombra dans le sommeil.

[...]

Sam se réveilla face au lit de son frère. Vide.

Il n'en fut pas surpris. Après la veille il doutait que Dean veuille lui faire face.

Il se leva sans grande volonté, traînant des pieds et voulant à tout prix évité les visages familiers qu'il pourrait croisé.

Il voulait simplement être seul.

Il se dirigea vers la cuisine sans croisé personne, par chance.

Il compris vite la raison de cette chance grâce au post-it collé au frigo. Dean et Bobby était sorti s'entraîner au tir.

Son frère pensait qu'il ne comprenait pas, mais il avait bientôt quinze ans, alors que Dean pensait qu'il en avait toujours douze.

Mais il avait très bien compris le manège de son frère, c'était bien pour ça qu'il se laissait faire.
Dean et lui avait toujours eut une relation fusionnelle.

Ça ne se voyait peut-être pas spécialement au premier abord. Ils étaient comme deux frères normaux, toujours à se chamailler et se faire la guerre.

Mais ils étaient bien plus que ça.

Ils savaient pertinemment qu'ils pouvaient compté l'un sur l'autre et ils avaient une confiance aveugle en l'autre. À force de n'avoir que l'autre dans leur vie, forcément des liens se créé. Des liens très forts.

Par exemple Dean avait prit l'habitude de toujours jeté des coups d'œil à Sammy, peu importait la situation, qu'ils soient seuls, en train de se faire engueulé par leur père, ou en public. C'était comme si il était soulagé chaque fois qu'il le voyait. Sam avait l'impression qu'il restait en apnée quand il ne le voyait pas. Et ça aurait pu l'énerver si il n'avait pas autant d'admiration pour lui.

Mais pour lui Dean était héros. Et si lui ne le voyait pas, Sam le savait au plus profond de son coeur, il risquerai sa vie pour lui. Il l'avait déjà fait.

De son côté, Sam avait appris à voir au delà des sarcasmes de Dean. Ceux derrière lesquels il se cachait pour ne pas dire qu'il allait mal, qu'il était blessé ou bien tout simplement pour caché la pauvre estime qu'il avait de lui-même. Dans un monde comme le leur, il lui était impossible de laissé une faiblesse de ce genre visible à ses ennemis. Encore moins à ses proches.

Ça n'était pas simplement ça évidemment, tout ses petits gestes entre eux, ses petites attentions, une couverture posé sur lui au réveil, un repas préparé avec soin, un regard plus long qu'un autre.
C'était anodin mais c'était des choses qu'ils ne s'autorisait qu'entre eux. Les câlins de retrouvailles lorsque Dean revenait d'une chasse avec leur père, les noëls auxquels Dean ne croyait plus, mais il prenait quand même la peine de fabriqué des guirlandes et se débrouillait pour trouvé un sapin et des cadeaux.

Finalement cette tendresse c'était eux. C'était naturel. Si bien que ça ne faisait ni chaud ni froid à Sam de se dire que peut-être, il y avait plus qu'un lien fraternel entre eux.

Ils étaient chasseurs. Et ça les avait certes rapproché, mais ça avait aussi lié leurs existences pour toujours.
Il le savait.
Et même si Sam avait soif de liberté, il savait qu'il ne se sentirai jamais chez lui sans son frère à ses côtés.

"Si je dois passé le reste de ma vie avec quelqu'un, ça serait avec Dean." Se dit Sam. "...Parce qu'il cuisine bien..." Ajouta-t-il en souriant.

Sourire qui disparu bien vite quand il se dit qu'après hier soir, Dean ne voudrait sans doute plus jamais le voir.

Il avait vu l'expression sur son visage. Alors que lui était simplement surpris que Dean ose enfin ce genre de contact, ce dernier était dans un état de pure panique. Il parlait très vite et il s'était dépêché de quitté la pièce et d'aller se couché. Laissant Sam seul, en proie à ses propres pensées.

Il ne voulait pas perdre Dean. C'était la seule chose qui le rendait heureux.
Dean.
Il ne supporterai pas une vie sans lui.

Et si Dean ne supportait pas cette situation alors...soit. Sam était prêt à faire une croix dessus. Il voulait simplement son frère. Il voulait simplement que rien ne change car il était sûr que ça changerait en mal.

Alors il prit sa décision.

[...]

Lorsque Dean rentra, se fut poussé par Bobby qui était gelé à cause de la neige.

—"Balls ! Ça caille putain !"

En effet, la neige c'est froid.

Bobby avait trouvé ça bizarre que Dean veuille s'entraîner. Il ne venait pas ici pour ce genre de chose. Et par ce temps en plus, c'était inédit !
Mais il avait insisté et Bobby l'avait accompagné. Il commençait à le regretté d'ailleurs. Surtout qu'il était sûr que Dean n'avait rien écouté de ce qu'il avait dit. Il avait l'air plongé dans ses pensées. Ailleurs.

En réalité, toute la mâtinée, Dean l'avait passé à réfléchir à la situation.

À quel point tout ça était ridicule. Sam allait bientôt avoir quinze ans, peut-être qu'il comprenait mieux la situation qu'il ne le pensait. Et si c'était le cas il lui devait bien une explication.

Qu'est-ce qu'il devait pensé en ce moment ? Sûrement que c'était répugnant.

Secrètement il espérait l'avoir blessé en partant si vite. Ça voudrait dire qu'il aurait voulu qu'il reste.

Mais il était sûr que quand Sam le verrai, il aurait une expression de dégoût sur le visage. Après tout on pouvait crier «Inceste !».

Mais il n'y pouvait rien si il aimait son frère. C'était mal, mais il ne l'avait pas choisi. Son coeur avait naturellement posé son dévolu sur lui, parce que en dehors du fait qu'il le voyait comme un héros -ce qu'il trouvait tout à fait stupide, les héros n'existaient pas, mais il adorait le faire croire aux gens pour ne pas qu'ils voient vraiment ce qu'il était- mais au delà de ça il le voyait vraiment, pour ce qu'il était.
Et son émerveillement n'en était pas diminuer.
Il l'acceptait. Le comprenait peut-être même. Mieux que personne, puisque personne ne l'avait jamais compris. Pas réellement.

Pouvait-on le blâmé ?

Oui.

Bordel était-il un pédophile ? N'était-il pas capable de se contrôler ?! Sa vie d'entraînement militaire avait-elle achevé de faire de lui une mauvaise personne ?

Dans tout les cas, sa décision était prise, il ne pouvait pas risquer que ça se reproduise. Il ne pouvait pas garder tout ça en lui.

Il devait s'expliquer à Sam. Peut-être qu'il comprendrait encore une fois et qu'ils trouveraient un moyen de passé outre le problème et... Ça prendrait du temps mais Sam était tolérant, il comprendrait sûrement que c'était dur de se débarrassé de ce genre de chose.

Mais sa détermination s'envola lorsqu'il le vit.

Oh Sam n'était pas dégoûté, il était même bien loin que tout ce que Dean avait imaginé. Sam était... Normal. Comme si rien ne s'était produit.

—"J't'ai préparé une tarte Dean !" S'exclama-t-il joyeusement en sortant de la cuisine.

Dean était confus. Que se passait-t-il ? Pourquoi Sam était si...normal ?

—"Euh...merci ?" Lui répondit Dean, peu sûr de ce qu'il devait dire. Cette réponse attira d'ailleurs le regard de Bobby. Depuis quand Dean servait ce genre de réponse quand il s'agissait de tarte ?

Il y avait quelque chose. Son flair de vieux chasseur ne le trompait jamais.

Dean quant à lui, regardait Sam retourné dans la cuisine pour prendre la tarte et la mettre sur la table du salon.

Il faisait comme si de rien n'était.

Et cette constatation fini d'achever toutes traces de confiance que Dean avait acquis.

C'était pire que tout. Sam ne voulait même pas d'explication, rien, il voulait simplement oublier ce moment d'égarement. Juste effacé ce moment de leur histoire.

Dean s'en trouva mortifié. Jamais il n'aurait cru que Sam soit dégoûté au point d'éviter un sujet. C'était normalement ce qu'il préférait. Mais bien sûr Dean avait fait fort sur ce coup là, il ne pouvait pas le blâmé.

Il prétexta d'avoir besoin de prendre une douche avant quoique ce soit.

Bobby le regarda monter l'escalier jusqu'à sa chambre.

Quelque chose n'allait pas.

Et Sam continuait de gambader joyeusement dans la maison.

Oh non ça n'allais pas du tout.

«Comment était-ce devenu si compliqué ?» Se demanda Dean.

Il espérait qu'en sortant de la douche il se rendrait compte que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Mais il y avait bien une tarte sur le buffet et Sam sauta hors du canapé pour venir vers lui.

—"Hey Dean ! Ce soir c'est à mon tour de choisir le film !" S'exclama-t-il en lui secouant le bras.

Dean lui adressa un sourire aussi convainquant que possible en disant qu'il était d'accord.

Il mangea la tarte sans grande conviction. Elle avait le goût amer des non-dit. D'une vérité qui n'eclaterait jamais au grand jour et qu'il devrait dissimulé avec peine alors que ses espoirs brisé lui pompait déjà toutes ses forces.

Mais c'était pour Sammy.

C'était ce qu'il voulait.

Alors Dean se plierait à sa volonté.

Le soir, Sam lança son film favoris : Batman.

En revenant sur le canapé il s'installa à côté de Dean et lui proposa de partager la couverture. Celui-ci refusa, gentiment, prétextant qu'il n'avait pas froid. Cachant sa peur de voir les erreurs de la veille se reproduire.

Lorsqu'au bout du troisième film, Sam s'endormit sur son épaule, Dean se raidit d'un seul coup. Il ne voulait pas que ça recommence.

Il ne voulait pas perdre Sam.

Alors il secoua ce dernier pour le réveillé.

—"Hey Sammy..." Dit-il en attendant qu'il ouvre les yeux. "Tu t'endors, il vaudrait mieux aller se coucher."

Sam voulu protester, jamais il ne gâcherait une soirée avec Dean. Il ne l'avait jamais fait et ça n'arriverait pas aujourd'hui.

Mais en voyant le regard de Dean, cette expression à l'intérieur, il savait ce que Dean voulait dire. Il savait qu'il n'avait pas d'autre choix.

Il se leva tristement, sans un mot et sans un regard, aillant la désagréable sensation que quoiqu'il fasse, quelque chose s'était brisé entre eux et qu'il était impossible de recoller les morceau ou de revenir en arrière.

C'était fini.

Lui et Dean ne serait plus jamais comme avant.

Malgré ses efforts, il l'avait perdu.

Dean monta dans la chambre à sa suite et se coucha sans bruit.

Sam entra dans son lit avec le coeur déchiré, retenant à peine les larmes qui voulait s'échapper.

«Fait le pour lui. Fait le pour lui. Fait le pour lui.»

Ils fermèrent les yeux, espérant de jamais se réveillé.

Depuis son bureau, Bobby entendit la porte de leur chambre se fermé.
Il n'était même pas minuit.

Quelque chose avait changé.

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