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CHAPITRE 1

Dans cette ville remplie d'illusions et de leurs réalités se confrontent sans-abris et classes moyennes diverses. Les immeubles en face desuns et des autres abritent des secrets parfois inavouables aux yeuxde la société ou aux oreilles du voisin qui habite à côté ou enface.

Cette ville dont le son se compose de voitures et de bruits de pas. Detemps en temps des personnes trop alcoolisées s'embrouillent contre un passant qui leur demande de stopper le bordel, ce à quoi ils répondent en hurlant plus fort. Il y a aussi des choses moins anodines comme des hurlements de terreurs face à un individu arméqui se masque grâce à l'ombre des ruelles qui se retrouvent entredeux immeubles.

Dans l'un d'eux, une femme âgée d'une quarantaine d'années, assise surle sol, son buste fin appuyé contre le mur et ses jambes tout aussi maigres sont au contact du parquet froid de son appartement. Son corps est seulement couvert d'un t-shirt bien trop grand et dans un piteux état et d'une culotte, rien de plus que ça.

L'hiver s'est installé depuis un mois à peine que Liz se découvre. Elle se sent collante mais n'a pas la force de se lever pour se rincer alors elle reste assise à même le sol en attendant que cette foutu migraine passe. Cette douleur qu'elle ressent lui donne l'impression qu'un couteau lui est planté dans le crâne d'un coup sec et qu'il en est impossible de l'extraire.

Cette douleur est fréquente et se manifeste de plus en plus chose que Lizne comprend pas. A ses pieds, un verre a moitié vide de whisky qu'elle regarde avec à la fois dégoût mais avec tout de même un plaisir malsain. La lumière n'est pas allumée laissant la lumière de la lune se réfléchie dans son appartement. La quarantenaire se met à grimacer en sentant peu à peu l'odeur de sa propre transpiration.

Sa tête se calme peu à peu mais la douleur continue de rester.

« faitchier ! » s'exclame Liz.

Elle ressent le besoin de se redonner de l'énergie, le besoin de retrouver de la force pour faire ce qu'elle devait faire à la base. Trouver en cherchant, notant, en prenant en photos. Chercher des indices, des indices voilà ce qu'elle doit faire plutôt qu'être entrain de mourir lentement sur le sol à cause de ce mal de crâne. Ce foutu mal de crâne qui l'affaiblie comme une pauvre gazelle dans la savane.

La quarantenaire plie doucement ses coudes afin d'essayer de se relever avec le très peu de force qu'elle possède. Les dents qui grincent, les lèvres pincées c'est un effort surrestimable que lui demande ce geste, ce simple geste. Lever son corps frêle de ce carrelage froid comme les nuits dehors.

Après de très longues minutes, elle y parvient mais s'arrête de suite pour appuyer sa main droite sur le mur et frotter son visage de sonautre main. Liz se sent étourdie, elle a besoin de boire. Boire luipermet d'avancer, de lui faire faire quelque chose d'utile.

Venger. Venger ceux qui ne le peuvent plus. Venger ceux et celles que la justice a délaissée au prix du sang et des traumatismes. Mais elle ne peut y arriver seule dans ce monde où personne n'est réellement bon.

La bonté a toujours un prix et cela elle s'en est très rapidement rendu compte dans cette ville.

Cette ville qui comme dans toutes promet un climat de sécurité pour Ses citoyens et citoyennes, une utopie à peine masquée qu'à su très vite apercevoir Liz, il y a quelques années en arrière quand la bouteille n'était pas encore son compagnon de route.

L'alcool, une boisson qui est devenue son ADN peu de temps après une agression dont elle a été victime deux fois. Une première fois en tant que femme, une deuxième fois en tant que victime et coupable aux yeux dela société. C'est cette société abjecte et absurde qu'elle veut nettoyer, quitte à tomber dans Ses propres démons pour tenir la route et ne pas flancher dans une vulnérabilité trop effrayante.Tout en s'appuyant sur les murs salis par le temps et le manque d'entretien, Liz se dirige pas à pas vers le comptoir de la cuisine où se trouve une bouteille de vodka à moitié pleine et à côté un verre qui tarde à se briser sous sa fissure.

Te voilà saloperie, elle prononce d'une voix à peine entendable en saisissant de sa main tremblante la bouteille dont elle ingurgite le liquide en peu de temps.

La sensation est entre l'amertume, un besoin comblé mais aussi un dégoût dans sa gorge. Le liquide est amer mais adoucit son mal de crâne en apparence. Elle repose la bouteille sur le comptoir et agrippe ses mains sur celui-ci en tentant de faire passer la nausée qui remonte dans son œsophage comme un pique qui ne cesse de s'accroître.

Bon sang... elle se murmure en fermant Ses yeux faisant plisser Ses rides frontales.

Ce mécanisme, le corps de Liz a beau le connaître il le redoute à chaque approche d'une substance alcoolisé, et encore plus quand il ya des mélanges entre différentes boissons. Chaque fois Ses glandes la font transpirer abondamment pour essayer de réguler sa température qui augmente mais peu à peu il a de plus en plus de mal à distinguer le chaud du froid.

Les tremblements s'atténuent permettant à Liz de reprendre Ses esprits et de se reconcentrer sur sa tâche, celle de trouver la cible et de la faire taire, qu'importe le moyen. Tout comme ses démons elle se devait d'agir rapidement mais discrètement. Telle une ombre du tableau que tout le monde peut apercevoir mais que personne ne peut nommer.

La lumière nocturne n'étant pas suffisante, la quarantenaire se dirige vers le fond de son salon et s'accroupit du mieux qu'elle peut pour allumer la lampe lui provoquant un plissement des yeux tant la lumière lui semble bien trop forte à son goût. Puis, elle s'assied sur son canapé et saisit son calepin, un stylo à moitié cassé par ses excès et la voici entrain d'essayer de déchiffrer ce qu'il y a de noté.

Ce n'est pas totalement net ni flou, entre les deux, Liz n'en a pas conscience mais elle ne peut lire convenablement avec autant de grammes dans son sang. Elle se frotte le front de sa main bagué et parvient après de très longues minutes à lire quelques lignes surson calepin.

George,6 avenue North Street

Liz peine à se souvenir de qui il s'agit, une ombre qui gratte pas à pas des parcelles de son cerveau.

George... C'est à qui ce prénom d'aristocrate à la con...

Alors, ne parvenant pas à se remémorer de quoique ce soit à son sujet, la quarantenaire farfouille dans son bordel une photo qui pourrait aller avec ce nom. Quand elle parvient à être presque sobre, elle a l'idée de noter le nom et la rue dans laquelle certaines photos ont été prises, quitte à qu'elles soient toutes similaires dans énormément de détails. Que cela soit les vêtements ou la gestuelle.

Après plusieurs passagesde Ses mains asséchées par le froid sur les photos, Liz en dégote deux sur lesquelles sont notées à l'arrière cette même adresse : 6 avenue North Street. Cependant,il y a quelques détails qui différencie les deux à commencer par les lieux.

La première photo semble être dans la rue, en pleine journée ce qui paraît étrange à Liz en vue de ses capacités à supporter le bruit extérieur et surtout en ayant réussit à en faire une sansqu'elle ne soit floue. Sa concentration est minime et elle doit apprendre à gérer son alcoolémie pour être en capacité de ne passe faire prendre ou tuer au coin d'une rue à la vue de tout le monde. Elle n'aime pas le monde, la société, cette société la débecte et encore plus depuis son agression en plein jour. Des briques de souvenirs reviennent parfois, elles les tait rapidementavec qu'une gorgée d'alcool, qu'importe la boisson.

Le physique lui rappelle quelqu'un, une chevelure blonde presque blanc, des mains qui paraissent douces comme de la soie. Elle ne serait pas dire le nom mais ce physique est semblable à un souvenir aussi amer que ce qu'elle a encore dans la gorge.

Ses yeux plissés, ses pensées lisent, du moins tentent de lire convenablement les détails. La rue, aux premiers abords ressemble àtoutes les autres à un détail près : la devanture d'un bâtiment. Quelque chose aux allures de néons rosés-bleutés. Mais Liz ne parvient pas à cibler plus de détails à propos de ce néon. Alors, avec le peu d'attention que son cerveau noyé par l'alcool accepte de lui accorder à ce moment, Liz balaye ses yeux sur la photo à sa droite et la saisit.

Sur celle-ci, il n'est plus à l'extérieur mais à l'intérieur de quelque chose, un comptoir qui semble avoir vu passé pas mal de crasses avec derrière un robinet couvert de saleté et de ce qui semble être des tâches mais impossible à discerner tant la photo semble être de mauvaise qualité. Peu importe la présence d'alcool dans son sang ou non, cela reste le même problème pour n'importe quel individu disposé à pouvoir voir convenablement.

Le cerveau de Liz est au ralenti à cause de la vodka comme s'il ne parvenait pas à se dissocier de son sommeil profond mais sur une courte durée. Comme lui, la quarantenaire commence à ressentir une fatigue physique. Ses yeux se ferment de plus en plus, sa température corporelle refroidie mais dans son cas il est difficile de savoir s'il s'agit de l'alcool ou bien réellement d'un gros coup de fatigue.

Il faut que je parvienne à trouver le... elle coupe sa propre pensée en ingurgitant un verre de whisky qui était posé sur sa gauche, sur un torchon imbibé de sang, posé sur sa table basse. Il faut que je parvienne à trouver le point commun entre ces deux photos. Elle parvient à prononcer cette phrase en une traite après avoir pris un peu de force grâce au whisky.

Une boisson qui réchauffe ses joues et son front et la force às'enfoncer sans son canapé délavé. La sueur perle de plus en plus chaque parcelle de son corps. Ses mains sont moites, sa peau grasse et ses cuisses collantes. De très longues minutes passent avant qu'elle ne puisse reprendre une température à peu près convenable pour pouvoir se repencher sur cette photo qui lui taraude encore l'esprit.

Comme si elle se retrouvait inconsciente sur un trottoir, Liz se gifle avec une force égale à une plume mais qui se ressent dans sa mâchoire comme une masse de plusieurs tonnes. Elle se fait du mal pour rester et surtout forcer son cerveau à suivre son enquête. Son regard vide camouflé dans ses iris verts se porte une nouvelle fois sur cette photo, elle veut, elle a besoin de trouver le point commun entre ces deux photos hormis qu'il s'agit du même bonhomme.

Sombre conne tu n'es pas capable de réfléchir ! Elle hurle balançant d'un revers de la main son verre qui éclate dans un bruit sourd sur le sol du salon la faisant émettre un râle. En plus tu fous le bordel.

Alors Liz saisit son torchon imbibé de sang et essaie de ramasser les bouts de verres tombés en pagaille sur le parquet. Ses jambes maigres coincées entre son canapé et sa table basse tentent de ne pas la faire tomber au sol tandis que son buste est appuyé sur le canapé et son bras droit frêle essaie de piloter sa main pourqu'elle puisse ramasser le plus possible son cadavre.

Elle sent quelque chose couler le long de sa main mais ses yeux vitreux ne parviennent pas à identifier ce que c'est alors elle continue de ramasser avec la fatigue et l'alcool qui la dévorent. Rapidement, l'agacement gagne du terrain et la fait abandonner sa tâche tout comme celle de la photo. Avec le très peu d'énergie présent dans son corps émacié, Liz se relève et plante son regard sur la télévision éteinte en face d'elle. La mettant face à son pire ennemi, elle-même. Mais la noirtée de l'écran fait qu'elle n'aperçoit que très peu les dégâts de l'alcool sur son corps dont elle n'a pas conscience.

Elle souffle ressentant une douleur vive à sa main, le regard perdu Liz cherche d'où cela peut venir alors elle prend ces deux fameuses photos dans sa main et fronce des sourcils en apercevant quelque chose de rougeâtre, quelque chose qu'elle ne parvient pas à fixer. Puis, ses iris verts, avec un rythme lent se dirigent sur son pouce et, n'apercevant rien de ce côté-ci, la quarantenaire va alors légèrement tourné sa main droite et ne voit toujours rien. De sa main droite tremblante, elle repose les deux photos et saisit son torchon pour essayer d'effacer les traces de sang.

S'apercevant qu'elle ne s'efface pas, Liz commence à ressentir un agacement, elle a besoin de savoir que ces photos sont intactes, elle ne peut pas les laisser comme telle, il lui faut des réponses et clore cette histoire une bonne fois pour tout.

Elle souffle un bon coup et s'appuie de ses bras scarifiés pour se relever en veillant à ne pas se cogner à sa table basse. Liz, une fois debout se sent tremblante, comme une vulgaire feuille d'automne tombant de son arbre. Pieds nus, très peu vêtu Liz se dirige vers sa cuisine mais voilà que les bouts de verre éparpillés de part et d'autres sur le parquet l'a coupent sous sa voute plantaire la faisant mordre fortement des joues pour ne pas hurler etpotentiellement éveiller les esprits curieux. Alors, avec son piedouvert, elle se dirige vers sa salle de bain allumé et saisit sur sa commode fragilisé par la poussière et l'humidité de quoi désinfecter et panser ses plaies.

Malgré l'alcool qui domine tout son être vivant, Liz parvenait toujours àse soigner plus ou moins correctement. Étrangement, le fait d'autant boire depuis quelques années lui a permis de plus ou moins canaliser certaines choses à commencer par ses terreurs nocturnes ou dans le cas présent, à savoir dissocier son pied d'un troittoir ou de la paroie de sa douche.

En se tenant du mieux qu'elle peut à l'aide d'espèces de crochetons arrondis,elle s'assied dans sa douche et retire son haut et sa culotte, laissant apercevoir sa colonne vertébrale sous sa peau blanchâtre. Avec difficulté elle parvient à saisir le pommeau de sa douche pour l'amener au niveau de ses maigres jambes pliés contre elle, laissant son pied droit posé à même le sol et le gauche posé sur le côté droit étant impossible de le poser à terre.

Desa main tremblante elle allume le jet et l'eau froide la rince de toute sa transpiration excessive. Laissant le sang couler sur le sol de la douche. Liz ressent un picotement désagréable comme si une lame l'a tailladé sur une seule et même zone mais elle ne doit pas crier et doit veiller à se faire discrète. Alors, elle se mord la joue encore quitte à se blesser dans une zone à l'abri des regards.

Se tortillant sur le côté, la quarantenaire attrape son savon et le frotte sur sa peau fragilisée par ses éclats de terreurs et d'angoisses. Elle se bousille pour passer outre des ressentis bientrop intenses pour parvenir à les dominer.

Après avoir posé son savon, Liz éteint l'eau et, de ses bras frêles elle s'appuit sur le parquet pour s'avancer un peu plus sur l'extérieur de la douche, ne laissant que ses fesses assises le sol blanc de sa douche. Elle ramène sa jambe droite contre elle, appuyant le talonde son pied sur sa cuisse. En se penchant sur le côté, Liz prend dequoi désinfecter et entouré sa plaie. Prenant la serviette au sol qu'elle imbibe de biafine et d'alcool, elle tapote sur sa vouteplantaire lui faisant ressentir une vive brûlure comme si on lui arrachait à même la chaire.

T'es vraiment une conne Liz ! Elle gronde contre soi.

Une fois le pansement et le bandage posés, elle reprend cette même serviette et s'essuit les cheveux et le corps. Pour se relever, Liz saisit la paroi d'une main de chaque côté parvenant à se relever difficilement, elle s'agrippe aux crochetons et se dirige dans sa chambre laissant une odeur de renfermé gagné ses narines. Un tas de vêtements posés sur son meuble poussiéreux parvint à la gauche deson lit. Liz saisit un vieux t-shirt dans un piteux état entre les tâches qui se sont imprégnés dans le tissu et le col troué qu'elle enfile pour couvrir sa peau rougit par les coups pour ensuite prendre une culotte dans le bordel posé sur sa corbeille ou, à l'intérieur de celle-ci se trouve différentes choses dont elle veut oublié l'existence, notamment des traces hurlants l'horreur de son agression.

Elle s'assied sur son matelas et enfile son sous-vêtement avant de se coucher difficilement sur le côté, le regard vers sa porte, dos au mur. Liz, depuis plusieurs années ne parvient plus à dormir le regard dos à ce qui est une entrée à tous ces démons qui la dévorent plus qu'elle ne veut le faire croire.

La quarantenaire revoit parfois certaines choses qu'elle noie dans un verre d'alcool, habituellement, avant de s'endormir comme un poids mort elle s'enfile un verre ou deux de whisky mais cette fois la douleur qui provient de son pied est bien trop importante pour que certains cauchemars lui parviennent.

Et c'est avec difficulté que Liz s'endort le corps recroquevillé comme une enfant que l'on menace de gifler une énième fois.

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Voilà un premier chapitre posté !
Pratiquement 3000 mots (tapés à l'ordinateur)

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