Chapitre 8
Chapitre 8
Anna
Etant le weekend, je ne travaillais pas au café aujourd'hui, je pouvais donc m'avancer dans les devoirs. Faire ma dissertation en sociologie. Calum m'avait raccompagné chez moi après le jogging et il m'a dit qu'on se reverrait lundi à l'université pour notre cours d'anglais et langues étrangères. Le titre du sujet c'est : ''Peut-on faire confiance aux rumeurs sur le marché ?'' Si le mot marché n'était pas dans le sujet, j'aurais pu vivement penser que cette question a été faite pour Calum. J'y rédige l'introduction en y mettant une phase d'amorce et rappelant la problématique en mettant en place mes arguments et mes exemples. Je n'aurais plus qu'à chercher des ouvertures.
La journée est passée très rapidement étant donné que j'ai passé tout ce temps à chercher toutes sortes d'explications mais je suis arrivée à mes fins. Je prépare finalement mon sac pour le lendemain, détestant le faire à la dernière minute de peur d'oublier des choses le lendemain. Une fois que cela est fait, je vais me préparer un sandwich au jambon. Je pris également un verre d'eau et je partis au salon grignoter tout en regardant le top cinquante à la télé. J'aime beaucoup regarder ce genre d'émission voyant les dernières tendances de musiques. Il y avait Ariana Grande et One Direction. Ce sont des genres de musiques que j'aime beaucoup. Après avoir fini mon déjeuner, je partis mettre mon pyjama avant de régler mon réveil à sept heures trente pétantes sachant que je commence à neuf heures et demie. J'éteins la télévision et je vais m'allonger dans mon lit double. Je vais du côté où je ne dors jamais d'habitude. Là où il y avait Calum...me rappelle ma stupide conscience. Je sens l'odeur des draps et cela a encore l'odeur du parfum de Calum. Je ferme les yeux afin d'essayer de m'endormir mais je reçus un message me faisant sursauter. J'attrape l'appareil et j'ouvre le message. Ashton.
« Je viens te chercher demain, je dois te parler. A xx »
Je lui réponds ok avant de m'endormir et m'envoler dans les bras de Morphée pour de beaux rêves.
Je fus réveillé par ma sonnette d'alarme m'indiquant qu'il était temps de se lever. Je me frotte péniblement les paupières afin d'essayer de me réveiller. Je réussis enfin à me mettre debout et me diriger vers ma salle de bain afin de prendre une douche rafraîchissante.
J'enfile un jeans serré bleu ainsi qu'un petit haut gris ayant les manches jusqu'au poignet. Je mis des bottines noires à lacet. Je me dépêche de prendre un pain en chocolat avant de mettre mon téléphone dans mon sac et sortir de la maison en n'oubliant pas de fermer la maison. Ashton ne va pas tarder.
J'attendais sur le perron en attendant mon ami. Je faisais glisser mes applications et tout d'un coup aller surfer sur Facebook me tenta. Je me demande si Calum a Facebook. Je tape : Calum Hood dans la barre de recherche et je trouve son profil. Il y a plus de trois mille cinq cents amis et sur sa photo de profil, il était avec une fille lui ressemblant un peu. Elle était typée de peau. Elle avait de longs cheveux bruns descendant à la poitrine et des yeux bruns comme Calum. Ils avaient l'air hyper proche. Je pense que c'est sa grande sœur Mali Koa Hood. Il y avait plus de neuf cents j'aime sur sa photo de profil. Je ne suis pas loin avec mes huit cents cinquante. Je n'eux pas le ton de regarder plus que ça que je vis la voiture d'Ashton arrivé. C'est une Corolla. Un modèle petit mais une très belle voiture. De couleur bleue clair. Il me fit signe et je m'assis au siège passager en n'oubliant de fermer la portière et mettre ma ceinture de sécurité. Il démarra en trombe et je dus m'accrocher à la poignée en lui criant de ralentir.
« Alors de quoi voulais-tu me parler Ashton ?
-De Calum... »
Mais qu'est-ce qu'ils ont tous avec Calum ? Calum par-ci ? Calum par-là ? J'espère qu'il a vraiment une bonne raison de me parler de lui car ce n'est pas mon souci du moment. Je sens mes mains devenir moites et l'envie de fumer aspergea mon cerveau. Je me mis à trembler et je lui dis fermement :
« Quoi Calum ?
-Je suis au courant pour ces jeux idiots et je ne tiens pas à ce que tu tombes là dedans aussi. Je n'aime pas votre relation. »
Je ne répondis rien là-dessus et c'est vrai que j'avais oublié ce détail. Que je n'étais qu'une fille de passage pour lui. Je vais laisser le mois passer pour voir ce qu'il va se dérouler et s'il continue de me parler ou s'il passe à une autre proie. A moins qu'il ne veuille juste coucher avec toi...J'ignore ce que dit ma conscience et j'essaie de retirer ses pensées et cette discussion en mettant de la musique à travers mes écouteurs.
« Nous sommes arrivés Anna. »
Je le remercie rapidement pour le trajet en voiture et je sortis me dirigeant vers mon cours de langues étrangères. Je vis Luke, mon meilleur ami, me faire un signe de la main à travers le fond de la salle et je m'installe à côté de lui. Il me fit la bise et me demanda comment j'allais. J'hoche la tête et je sortis mon bloc note afin d'écrire les nouveaux mots.
Le prof nous salua et commença son cours. Calum n'était pas en classe. Aurait-il séché ? Est-il malade ? En retard ? Mais en fait qu'est-ce que j'en ai à faire de lui ? L'heure passa étonnement vite et les explications du professeur étaient intéressantes et il enrichissait ma culture. A la sonnerie de la pause, tous les élèves, dans un grand brouhaha sortirent de la salle en faisant grincer leurs chaises. Je sortis avec Luke en bavardant joyeusement de la soirée d'Ashton de samedi soir. Il m'avait raconté que la jeune fille avec qui il avait dansé s'appelait Mélissa, qu'elle était dans la même université qu'Ashton et qu'elle n'avait pas de petit copain. Il m'a aussi parlé de son physique. Elle a les cheveux châtains et des pointes blondes au bout. Elle a les yeux bleus et elle n'est pas super grande en taille. Il dit qu'elle est très sympa, marrante et super canon. Ils se sont embrassés à la fin de la danse et depuis ils se parlent par SMS. Je trouvais ça trop chou que Luke se retrouve enfin une copine. Je passe devant Calum sans m'en rendre compte et je rigolai à une des blagues idiotes de mon meilleur ami.
« Tu ne me dis même pas bonjour, me demande Calum les bras croisés. »
Je me tourne vers lui et je pouvais voir qu'il était amusé par la situation. Je me rapproche finalement de lui et je lui fis un bisou sur la joue. J'étais assez étonné d'ailleurs qu'il rougisse. Ce n'est qu'un jeu pour lui Anna...me rappela vivement ma conscience, elle ne peut vraiment pas la fermer celle-là. Je me rappelle subitement de la conversation avec Ashton et je recule vivement avant de m'échapper dans le couloir. Il fallait que je fume. Je m'installe rapidement sur le muret et d'une main tremblante, j'attrape mon paquet de Malboro avant d'en allumer une et la porter à mes lèvres fumant une petite taffe au départ.
« Je t'ai demandé d'arrêter de fumer.
-Pourquoi devrais-je t'écouter Calum ? Ce ne sont pas tes affaires, répondis-je avec un ton sec.
-Pourquoi es tu si distante tout d'un coup ? J'ai fait un truc ?
-Je ne veux pas être ce jouet dont tout le monde est victime...je ne le veux pas...Tune comprends pas que je n'ai pas envie de souffrir... »
Après ma déclaration, il se tut. Il se mit à détourner le regard et baisser la tête regardant maintenant le sol, jouant nerveusement avec ses pieds. Je pense que je l'ai touché. Il soupira avant de se rapprocher et mettre ses mains sur mes genoux.
« Ne me touche pas. »
Ma voix était cassante, comme si je voulais pleurer car je venais d'avoir le cœur brisé alors que ce n'était juste le fin fond de mes pensées. Je suis pathétique. J'allais pleurer pour quelqu'un qui lui tout ce qu'il l'intéresse c'est de jouer.
« Je ne joue pas avec ça Anna... Je sais très bien ce que ça fait d'avoir le cœur brisé...
-Alors pourquoi tu fais ça ?
-Tu parles comme si tu étais amoureuse de moi, cracha t-il alors violemment. »
Tu parles comme si tu étais amoureuse de moi...amoureuse de moi...Amoureuse de lui ? Cela ne peut pas être possible. Je ne peux pas aimer un imbécile comme ça.
« Es-tu idiot Calum Hood ?
-Non je ne suis pas un sombre crétin.
-Ok tu connais William Shakespeare?
-Chèque soupir? »
Alors là, j'éclatais de rire à sa réponse. Mais il est con ou il le fait exprès ?
« Shakespeare !
-Ah lui ! Si, c'est un musicien de l'Antiquité ça ! »
Il est encore plus abruti que je ne le pensais. Je lui ris au nez, me tordant le ventre à cause de rire. Il me regardait d'un drôle d'œil ne comprenant pas pourquoi je lui riais à la tronche.
« Hood...tu...es...pire...qu'un...abruti, dis-je en essayant de reprendre mon souffle.
-Quoi ?
-William Shakespeare est un auteur anglais ayant écrit la célèbre pièce de Roméo et Juliette. Sombre imbécile »
Il était tout rouge. Je pense que je lui ai mis la honte là. Il baissa la tête et il recommençait à jouer avec ses pieds tandis que moi, je reprenais une bouffée de nicotine. Je le regardais toujours amusée. Quand j'eus fini ma clope, je la lance à terre en l'écrasant ensuite pour l'éteindre. Je lui fis une tape amicale sur l'épaule et je lui dis :
« Allez, l'asiatique idiot, on va en cours ?
-Oui...
-Tu boudes Calum ?
-Tu as dit que j'étais un idiot.
-Et j'ai raison. Allez, viens ! »
Il me fit une moue boudeuse avant d'être sur mes talons et aller à notre cours d'angl ais afin d'enrichir notre façon de rédiger. Arrivé dans la petite salle, Calum et moi allions nous mettre au fond de la classe. La professeur nous distribua un poly avec les consignes. Il fallait faire une lettre de motivation et préparer un CV. Je sortis un crayon à papier et mon carnet, mettant en place un brouillon. Je mordillais nerveusement mon crayon et je pus apercevoir que Calum faisait pareil. Il avait l'air concentré. J'écrivis quelques lignes disant pourquoi j'étais intéressé par le métier.
« Anna...Est-ce que tu peux m'aider, me demanda timidement le Néo-zélandais.
-Oui, qu'est-ce que tu n'as pas compris ?
-Tout. »
Je lui fis un sourire compatissant avant d'approcher ma chaise de la sienne et lui expliquer vaguement en quoi consistait l'exercice. Aussi idiot qu'il est, je lui propose de la faire ensemble pour qu'il puisse la comprendre. Je commence alors à écrire quelques mots et il fit de même. Je remarque alors que même un garçon pouvait bien écrire. Calum était appliqué et les mots étaient lisibles au crayon de bois. Après une demi-heure de préparation, je sortis une copie double et je me mis à rédiger avec lui. Quand toute la rédaction fut propre, je la mis sur le coin de la table inscrivant le nom de Calum à côté. J'écrivis personnellement mon CV. Je regardais entre deux celui de mon voisin et je fus surprise qu'il soit né le vingt cinq janvier mille neuf cent quatre vingt seize. Il avait donc redoublé. Il mit qu'il avait redoublé sa seconde et qu'il avait eu son brevet des collèges avec onze et son bac avec dix tout juste. Il savait que c'était un cancre.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro