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Chapitre 2

Chapitre 2

Anna-

La sonnerie venait de retentir. Je finissais de me préparer. Je m'attachais les cheveux en une queue de cheval et je partis ouvrir. Je pensais voir Luke mais je fus déçue et blasée de voir que c'était Calum.

« Comment sais-tu que j'habite ici ?

-J'ai mes sources, répondit-il en souriant. »

Je pouffe de mécontentement et je ferme la porte mais plus rapide qu'il en a l'air bloqua la porte à l'aide de son pied et poussa la porte me faisant reculer. Je soupire encore une fois et il décrocha encore une fois un de ses fameux sourires dragueurs.

« Tu es belle Anna, me dit-il en s'approchant de moi.

-Ne t'approche pas de moi.

- Je ne suis pas un tueur en série. Je ne compte pas te faire mal. Je te dis bonjour.

-Bonjour alors. »

Il en avait décidé autrement comme d'habitude à croire qu'il suit son emploi du temps comme sa poche. A l'aide de ses grandes mains, il attrapa mes avants bras et me rapprocha de lui avant d'abaisser son visage près du mien et de me faire la bise. Ok...Je ne m'attendais pas à ça.

« Tu es toute rouge Anna. »

Oh non, ce n'est pas vrai...Je mis mes mains sur mes joues et je me retourne lui faisant dos à présent. Je pouvais l'entendre soupirer et me dire :

« C'est mignon une fille qui rougit je trouve.

-Arrête Calum...

-Arrêtez quoi ?

-De faire ça.

-Je ne fais rien chérie. »

Alors là, c'est la goutte de trop. Je me retourne violemment et je brandis mon poing avant de lui balancer un coup dans son torse. Il est dur donc je pense qu'il est plutôt bien foutu. Il me regarda offusqué :

« Tu viens de me taper là, me demanda t-il choqué.

-Je t'ai demandé d'arrêter de me donner des surnoms !

-Tu m'as fait mal ! Tu es vraiment violente comme fille !

-Je t'avais prévenu de ne pas me chercher !

-Pourtant, je t'ai trouvé. Ton lieu de travail et ton lieu de logement. »

Il avait profité pour en faire un jeu de mots et faire une blague de merde. On peut le dire. Il n'est vraiment pas normal ce garçon. Et ça m'énerve encore plus car dans ce qu'il a dit, il a encore une fois raison. Qu'est ce que ça me stresse !

« D'ailleurs comment as-tu trouvé où j'habitais, demandai-je tout en cherchant mon paquet de clopes dans mon sac.

-Surprise.

- Calum....Si j'étais toi, je le dirais.

-Luke.

-Il est sérieux. Je vais le tuer tout à l'heure. »

Il rigola. Encore. J'avais trouvé mon paquet de cigarettes et j'en pris une mais voilà que Calum me la prend des mains et la met en hauteur. J'essaie de sauter pour les attraper mais en vain.

« Rends-moi mes cigarettes Hood.

-Si la condition est que tu fais le trajet avec moi.

-Tu soules mais quitte à ce que tu me les rendes j'accepte. »

Non mais vraiment, je ne suis vraiment pas bien dans ma tête, accepter un foutu trajet de voiture avec Hood. Je n'ai pas de voiture de toute façon. Quitte à oublier les transports en communs, ce trajet peut très bien m'être utile. Je soupire et il garde pourtant le paquet de cigarettes avec lui.

« Hood, tu m'avais dit que tu me les rendais !

-Je prends mes précautions. »

Ah, il est futé en plus. Je croyais que c'était un gros nul n'ayant aucune intelligence mais je me suis trompée. Je souffle bruyamment avant d'enfourcher mon sac de cours Longchamp et de quitter mon appartement. L'asiatique voulait prendre l'ascenseur comme un flemmard mais je l'entraîne avec moi dans les escaliers. Il va devoir descendre quatre étages. C'est à son tour de souffler bruyamment.

« Allez viens perdre ta graisse, et descend, dis-je en me moquant ouvertement de sa tête.

-Moi de la graisse, laisse-moi rire, répondit-il en souriant sournoisement.

-Non pas la peine. »

Une fois avoir descendu les escaliers, il se dirigea vers le véhicule. Je reste bouche bée. Il ouvre sa portière, je ne peux pas y croire. Il a une Audi A8. Une bombe cette bagnole.

« Surprise par sa beauté chérie ? »

Je lui lance un de mes regards noirs avant de rentrer à mon tour dans sa voiture. Je m'assois du côté passager et je boucle ma ceinture. Sa voiture sentait divinement bon. De l'eau de Cologne homme. Surtout le parfum de Calum. Il démarra sa voiture et partit vers l'université. Je jetais un coup d'œil à mon téléphone portable et Luke m'envoya un message :

Luke :

Alors ? Sympa le trajet ?

Moi à Luke :

Prépare ta tombe Hemmings, je vais t'enterrer !

Après avoir répondu au message de mon meilleur ami, je regarde la route défilant de moi. J'entendis Calum jurer quand une file de voiture s'exerçait devant nous. Je le regarde quelques instants. Il a une main sur le volant et l'autre sur le passage de vitesse. Sa langue sort de sa bouche faisant quelques gestes parfois. Il avait l'air concentré sur la route et il sourit et il me dit :

« Arrête de me regarder, je suis gêné. »

Il se fout littéralement de ma gueule. Je fis un profond soupir et je regarde à travers la fenêtre. Les gens passaient en se bousculant et certains étaient au téléphone.

« Alors, tu as une passion dans la vie ?

-Qu'est-ce que cela peut te faire Hood ?

-Je m'intéresse à toi.

-C'est bien ça le problème, je ne veux pas que tu t'intéresses à moi.

-Ah oui ?

-Oui, lui dis-je en soufflant.

-Dommage, tu es ma proie du moment.

-Je l'avais remarqué Hood, répondis-je un peu énervée. »

Il ne prononça plus rien le reste du trajet. Une fois arrivée à l'université, je déboucle ma ceinture de sécurité et je sors de sa voiture rapidement. J'allais partir de son champ de vision, quand je me rappelai d'un truc. Il ne m'a pas rendu mon paquet de cigarettes.

« Calum Hood, tu me dois mon paquet de cigarettes.

-Hors de question, me dit-il sec.

-Pardon ? Ce n'est pas une proposition mais un ordre, lui répondis-je du même ton.

-Si tu m'embrasses je te le donne.

-Va chier l'asiatique. »

Je lui avais craché cette insulte avant de marcher rapidement vers l'entrée de l'université le laissant seul. Déjà en premier temps, il fallait que je trouve cet imbécile de Luke. Il va passer un sale quart d'heure pour m'avoir donné un début de journée en la compagnie de Calum. Je le vis alors adossé sur le mur avec son Ipod dans les mains. Il jouait avec l'anneau de son piercing à la lèvre. Luke est mon meilleur ami depuis la seconde. Ses cheveux blonds sont remontés en arrière. Il a des yeux bleus comme moi et il était plus grand que moi ? Il faisait presque un mètre quatre vingt-dix. Malgré son physique imposant, Luke est quelqu'un de méfiant, timide et il n'aime pas aller de l'avant. Il est souvent renfermé sur lui-même mais une fois qu'on le connaît, il est très gentil et très amusant.

« Lukas Hemmings ! Tu viens de signer ton arrêt de mort pour m'avoir mis de la compagnie avec Calum Thomas Hood !

-Oh ça va ; ce n'est grand-chose. C'était soit ça, soit ton numéro de téléphone, riposta t'il.

-Mais c'est encore pire ! Tu aurais pu ne rien donner du tout ! Non mais tu es complètement crétin ! Bientôt tu vas lui donner ma taille de sous vêtements, criais-je sur mon meilleur ami.

-C'est vrai que ce n'est pas une mauvaise idée ça, dit-il en rigolant.

-Tu te fous de moi en plus ! Très bien Hemmings...très bien... »

Il arqua ses sourcils ayant son auréole d'ange au dessus de sa tête. Je sens que je vais péter un câble. Je serre mes poings, faisant ressortir les veines de mes poignets et je pars d'un pas rapide encore une fois vers ma salle de cours. Une salle ressemblant aux amphithéâtres politiciens. J'allais pousser la porte de cours mais voilà que Calum, tel un stupide gentleman vient m'ouvrir la porte et la tenant pour moi.

« Mademoiselle...

-Oh, tu m'as donné cette opportunité merci ! »

Une fois rentré, je referme la porte sur son pied et il grogne. Je l'ai eu. Je monte les escaliers de la salle et je m'installe au fond afin d'y avoir la paix et pouvoir noté mes cours au calme mais qui a décidé de changer mes plans ? Calum Thomas Hood en personne. Il ne perd pas son temps, et il a l'air de s'en foutre complètement de ce que je viens de lui faire. Tout ce qu'il cherche c'est d'avoir de l'attention et le mien par la même occasion. Il peut toujours courir, il n'obtiendra rien de moi.

« Tu es maligne Hanley. »

Et en plus, il connaît mon nom de famille. Ne lui réponds pas Anna. Surtout pas. Ne réponds pas à cet abruti fini. Ne lui donne pas ton attention et il te foutra la paix.

« Tu es belle Anna. J'aime bien ton tee shirt, il est plongeant parfois »

En plus d'être complètement con, il s'avère être un gros pervers. Je fis genre de rien et je tousse un peu avant de suivre le début de la séance d'économie. Les courbes sur les pourcentages des affaires de deux mille huit.


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