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Chapitre 1

Chapitre 1

Anna

J'étais de service jusque dix neuf heures au café de l'Illinois. Il devait être à peu près seize heures et je venais de terminer mes cours de la journée à l'université. Le printemps était présent en ce mois d'octobre et la chaleur se faisait déjà bien ressentir. Je mis ma veste de serveuse avant de déposer mes quelques affaires dans un casier. Mon sac bleu foncé de la marque Longchamp. Mon téléphone. Un Apple, l'Iphone 4S blanc pour être plus précise. Je mis également mes clés d'appartement. Je ferme mon casier et je n'oublie pas de fermer le cadenas. J'avais bien mon paquet de cigarettes dans ma poche avec mon briquet. J'ai commencé à fumer vers le début du lycée, j'étais stressée et la nicotine me fait décompresser. Ma mère me dit sans cesse que ce n'est pas bon pour la santé mais bon qu'est-ce que je peux faire ? Dans tout les cas, on est tous malade un jour. Certains ont le cancer sans avoir fumé, pris de la drogue ou de l'alcool donc cela ne change rien. J'arrive au bar du café, je dis bonjour à mon patron Branley. Un homme de la quarantaine, un bon ami à mon père. Parfois, je fais du baby setting pour ces deux enfants. Sam et Lona. Des vrais anges pas comme certaines personnes...

Je commence par prendre commande d'une famille qui voudrait des glaces pour leur deux enfants, la chaleur est déjà au rendez vous, il est donc normal en Australie de prendre un rafraichissement alors que nous sommes seulement en octobre. Je partis chercher l'ensemble des commandes avant de leur ramener. Mon patron qui essuyait les quelques verres sur le comptoir me dit alors en chuchotant :

« Ce jeune homme près de la fenêtre tient particulièrement à que cela toi qui vienne le servir. »

Je tourne le regard vers ce fameux garçon et je fis une tête complètement blasée. Lui. Calum Hood. Un garçon populaire de mon université. Il est beau mais c'est un coureur de jupons changeant de proie tous les mois. Je soupire et mon patron ajouta avec un grand sourire :

« Tu as une touche Anna. »

Mais oui, bien sûr, une touche ! Je soupire encore plus et j'espère vraiment que je ne suis pas sa nouvelle proie du moment. Je m'approche de sa table. Il ne m'a pas encore remarqué. Il est sur son téléphone portable en train d'envoyer des messages. Il porte une casquette noire, une veste en jeans bleu foncé de marque je pense. Il porte aussi un jeans Levis et un tee-shirt noir avec le symbole de Nirvana dessus. Il porte des Vans noires et il avait ses jambes magnifiquement écartées. Ironie quand tu nous tiens. Il me remarqua enfin et il esquissa un sourire que toutes les filles croiraient enjôleur alors que c'est juste un sourire de macho. Je lui rendis son sourire en le faisant le plus faux possible. A peine, il m'a vu qu'il m'énerve déjà.

« Que puis-je vous servir, demandai-je de la façon la plus polie possible.

-Une limonade agrume, jolie demoiselle.

-Très bien, dis-je tout en notant la boisson sur le calepin. »

Je me penche vers lui et je lui dis d'une voix la plus menaçante possible.

« Tu as bien de la chance qu'on soit à mon travail mais tu me donnes encore une fois un surnom comme ça, tu pourras dire adieu à tes bijoux de famille.

-Violente...

-Et c'est mieux comme ça. »

Je me recule et je pars vivement chercher sa commande vers les cuisines demandant haut et fort la commande de Hood. Cela ne mit pas longtemps à être préparé. Tant mieux. Plus vite, j'aurais fini, mieux ce sera. J'apporte rapidement la commande à la table de Calum.

-Merci.

-De rien l'asiatique, répondis-je d'un ton amusé cette fois.

-Ne m'appelle pas comme ça. Je déteste. »

J'ignore sa réponse et je retourne au comptoir afin de prendre la place du patron et essuyer les quelques assiettes et couverts ainsi que les verres utilisés. Branley avait été cherché ses enfants à l'école à quelques rues d'ici. Il était quatre heures passé maintenant.

« Combien je vous dois ?

-Trois dollars cinquante.

-Et voilà. On se revoit demain ?

-Demain, dis-je en arquant mes sourcils.

-Je vais revenir ici tous les jours maintenant que je sais que tu travailles ici. »

Je jure intérieurement quand il sortit de la boutique. Je n'arrive pas à croire que cet imbécile à trouver le lieu où je travaille et le pire dans tout ça, c'est qu'il compte bien revenir ici les prochains jours.

« Un problème Anna, me demandait une de mes collègues.

-Je vais aller fumer un peu, remplace moi quelques temps. »

En effet, je n'étais pas bien. Je pense que je suis la future cible de Hood et cela me déplaît à un point. Il y a plus de mille filles dans l'université et il faut que cela tombe sur moi ce mois-ci. Il ne compte pas s'en sortir comme ça. Je sortis par la porte de derrière, passant par les cuisines et je m'assis sur le perron, attrapant mon paquet de Malboro dans ma poche de jeans. Je l'allume à l'aide de mon briquet et je la porte à ma bouche afin d'en fumer une longue bouffée. Cela va me décompresser. J'espère que je vais penser à autre chose que ce foutu Calum Hood.

« Ce n'est pas bien de fumer... »

Mais ce n'est pas vrai, il est encore là lui ! Je souffle bruyamment et il a l'air de bien rigoler.

« Et toi ? Tu fous quoi ici ? Tu n'as rien à faire là.

-Je t'attendais Anna... »

Comment connaissait t-il mon prénom ? Ah oui, c'est vrai. J'oubliais, il se renseigne sur ses proies avant d'essayer de la choper dans son lit.

« Tu peux m'attendre longtemps alors.

-De toute façon, un jour où l'autre, tu seras à moi. »

Moi...Je ne sais pas si ces mots ont été dit à toutes les filles mais bon j'ai beau le détester, il a une façon de dire les choses. Non mais sérieusement. A lui. Il a cru, j'étais sa Barbie ou ça se passe comment dans sa cervelle d'asiatique.

« Je ne suis pas un objet l'asiatique.

-Je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça.

-Tu comptes me frapper pour ma maladresse, lui répondis-je avec ironie en croisant les bras.

-Tu penses vraiment que je vais te taper ? On n'est plus à la maternelle.

-Peut être pour moi Hood mais toi tu as encore du progrès. »

Je pense que je l'ai touché dans son égocentrisme car il ne dit plus rien. Il a vulgairement fermé sa bouche mais cela n'a pas duré longtemps puisqu'il s'est rapproché de moi et il tenta de saisir mes bras toujours croisés mais consciente de ce qu'il comptait faire, je recule violemment et je rétorque d'une voix glaciale :

« Tu n'as pas intérêt à me toucher. »

Il m'énerve...Il se met à rire de moi en plus. Faut bien avouer qu'il est mignon comme ça mais cela ne dura pas longtemps car il revient à la charge.

« Un jour, tu me demanderas de te toucher. De te prendre dans mes bras. De t'embrasser. Et pour finir. De te faire l'amour comme jamais. »

A cette époque j'ignorais s'il avait raison mais mon petit doigt me dit qu'il n'a pas tord dans ce qu'il dit. Je finis de fumer ma Malboro avant de la jeter dans le cendrier et me diriger vers la porte.

« On verra bien Hood. »

Je ne me retourne pas et je me glisse dans l'embrasure de la porte avant de la claquer derrière moi et finir mon travail. Plus que une heure trente avant de rentrer chez moi.

« Je fais la fermeture ce soir Anna, me dit mon patron tout en faisant payer les différents clients.

-Très bien, je n'aurais qu'à fermer la porte de derrière.

-Non ca va aller, tu peux y aller. »

Après avoir travaillé durant le reste de l'après midi et début de soirée, je me résignais enfin à quitter le boulot pour rentrer chez moi. Je me change rapidement au casier en retirant ma veste de serveuse, je compose ensuite la combinaison du cadenas que je commence d'ailleurs à connaître par cœur. Un, deux, cinq. Comme vingt cinq janvier. La date du mariage de mes parents. Ils se sont mariés le vingt cinq janvier mille neuf cent quatre vingt dix sept et je suis née six jours après le premier février mille neuf cent quatre vingt dix sept. Je pris mon téléphone portable, mon sac à main et je mis ma veste dans le casier avant de le fermer et remettre le cadenas et le boucler. Je sortis mes écouteurs et je démarre ma playlist avec une chanson d'Ariana Grande et je sortis du café. Je marche rapidement dans la rue, à quelques mètres du port. Le soleil commençait à se coucher mais il disparaîtra vers vingt heures. En déverrouillant mon Iphone, je remarque que j'ai un message de mon meilleur ami de lycée : Luke. Il est également étudiant dans la même université que moi et lui, il est ami avec Calum.

《Demain, tu commences à quelle heure les cours ?》

《Dix heures et demie. Et toi ?》

《Pareil, je viens te chercher.》

Mon meilleur ami, venir me chercher ? Ce n'est pas dans ses habitudes. Que me vaut ce changement si brusque. Je n'ai pas de raison à être méfiante, cela fait quatre ans que je le connais et mes parents ont confiance en lui. Je pénètre enfin dans la rue de mon appartement.

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