Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 4

Katsuki replaça d'une main ses cheveux en les secouant vivement. Il était agacé, et c'était bien le seul moyen qui lui permettait de ne pas laisser place à sa colère. Finalement, il était allé au rendez-vous que sa mère avait organisé. Il n'avait pas eu trop le choix, mais il avait essayé de faire bonne figure pour ne pas compromettre ses plans avant de pouvoir les mettre en œuvre. C'était donc avec regret qu'il se retrouvait dans ce restaurant luxueux, où les conversations remplissaient la pièce, bien habillé, attendant à une table que son rendez-vous, choisi par sa mère, arrive.

Pendant ce temps, il essayait soit de passer outre toutes ces phéromones qui se mélangeaient dans la pièce, soit de chasser de son esprit toutes les mauvaises pensées de vengeance contre sa mère, sans attirer l'attention du gouvernement. Il réajustait également les manches de sa chemise, se raclant la gorge, tout en réfléchissant à une solution pour se sortir de ce pétrin qu'étaient les rendez-vous arrangés.

Une dizaine de minutes après l'heure convenue, alors qu'il jouait avec la décoration de table, il vit du coin de l'œil une femme s'avancer vers lui. Rien qu'à son odeur, il savait qu'elle était une bêta, sans surprise. De là où il était, il pouvait très bien voir ses yeux brillants, heureuse de le voir. Elle s'était également bien apprêtée, au vu de sa robe dont le prix devait valoir quelques sous, sûrement financée par sa mère. Il ne se formalisa pas plus de son allure, attendant qu'elle le rejoigne sans se lever pour la saluer outre mesure. Rien qu'à son sourire un peu trop forcé, il savait déjà qu'il n'allait pas apprécier ce qui allait suivre.

- Bonsoir, Katsuki, dit-elle doucement.

Sans lui répondre, il la vit prendre place en face de lui, lissant sa robe sur ses genoux dans un geste anxieux. Il la regarda avec indifférence, échangeant quelques banalités avec elle. Elle s'appelait Yumi, et il savait qu'elle essayait de maintenir une conversation agréable, tandis qu'il se contentait de réponses monosyllabiques. Il n'en pouvait plus. Il n'aimait pas ce rendez-vous, n'aimait pas cette femme devant lui, et remercia presque le ciel quand le serveur arriva pour prendre leur commande. Katsuki choisit le plat le plus rapide à préparer sur le menu, espérant que ce repas serait tout aussi rapide.

- Alors Katsuki, tu fais quoi dans la vie ? demanda-t-elle subitement en battant des cils de manière exagérément séduisante.

Celui concerné arrêta de boire son verre de vin et lui jeta un regard par-dessus son verre. Au vu de son air aguicheur et de sa question idiote, il ne put que reprendre une grande gorgée de son breuvage, qui lui brûla doucement la gorge, avant de répondre :

- Je dirige une boîte commerciale, dit-il en jouant avec le fond de son verre. Mais ça, tu le savais déjà.

Il aurait pensé qu'elle ne lui répondrait pas, beaucoup trop gênée devant son ton cassant, mais au contraire, elle gloussa, ce qui l'irrita plus qu'autre chose. Visiblement, elle n'était pas affectée par son ton brusque, et cela augmenta légèrement sa colère.

- Oui, bien sûr ! Votre famille est tellement célèbre ! C'est tellement impressionnant. Ça doit être excitant de gérer une entreprise, non ?

Katsuki roula des yeux avant de poser son verre un peu trop brutalement sur la table. Il n'avait même plus l'appétit, alors qu'il avait à peine touché à sa pièce de bœuf. En regardant son plat, il s'en voulait de faire autant de gâchis. Mais il ne prenait pas goût à cet échange et voulait rentrer chez lui au plus vite. Il répondit sèchement, sans la regarder dans les yeux pour lui faire passer le message :

- C'est un travail, pas un spectacle. Et je n'ai pas vraiment le temps de m'asseoir pour des dîners frivoles comme celui-ci.

Il espérait qu'elle serait gênée et couperait court à la conversation, et même à leur rendez-vous. Ainsi, il pourrait rentrer chez lui et expliquer à sa mère que cette femme n'était pas pour lui, et qu'il fallait envisager une autre solution. Pourtant, Yumi cligna des yeux, déconcertée par sa franchise, mais sans se laisser abattre aussi facilement qu'il l'aurait voulu. Elle répondit :

- Oh...euh..., d'accord. Qu'est-ce que tu fais quand tu ne travailles pas, alors ?

Sentant la colère et la frustration monter en lui, il haussa les épaules en détournant la tête vers le reste de la salle pour la balayer des yeux. Son impatience prenant place, il dit :

- Je travaille encore. Je n'ai pas besoin de distractions inutiles.

Ce qui était faux, car il faisait du sport, ou alors il aimait tout aussi bien se poser devant sa télévision pour regarder des séries, confortablement installé. Or, il ne voulait pas qu'elle se rapproche de lui, et encore moins qu'elle aille se vanter auprès des autres qu'elle était la seule à avoir découvert la vraie personnalité de Katsuki Bakugo. Alors il fut ravi de la voir un peu perdue, cherchant un autre sujet qui ne tarda pas :

- Tu dois être très dévoué. Tu as des passions en dehors de ton travail ?

- Pas vraiment. Je n'ai pas le temps pour des hobbies. Tout ce qui compte, c'est faire croître l'entreprise.

Cette fois, il espérait qu'elle arrêterait de parler, et son souhait fut exaucé pendant un temps. Un silence plana au-dessus d'eux pendant quelques minutes, sans qu'ils se regardent une seule fois en face. Du coin de l'œil, il la voyait parfois prendre une gorgée de son vin ou replacer correctement les plis de sa robe. Il crut enfin avoir gagné cette guerre lorsque le silence devint trop long pour que le rendez-vous se passe bien. Il était déjà prêt à partir avant qu'elle ne le coupe brusquement, la tête penchée vers ses genoux, où elle avait lié ses mains ensemble :

- Tu as pensé à... fonder une famille ?

Cette fois, Katsuki ne se retint pas. Il laissa ses phéromones de colère se propager dans la pièce en une immense vague qui en perturba plus d'un. Il s'adressa à Yumi d'un ton froid et cassant :

- Écoute, si t'es ici pour me poser des questions stupides, on peut arrêter là. Je suis venu parce que ma mère insiste, mais je n'ai pas de temps à perdre avec des conversations comme celles-ci qui ne mènent à rien.

Il la vit rougir d'embarras, se recroquevillant un peu plus sur sa chaise, et, décontenancée, elle dit :

- Je... je voulais juste apprendre à te connaître.

- Eh bien, c'est fait. Et maintenant, si tu veux bien m'excuser, je dois prendre un peu l'air.

Sur ces paroles, il se leva, faisant racler sa chaise sur le sol pour accentuer un peu plus l'humiliation qu'il lui infligeait en public. Il calma ses phéromones qui avaient attiré l'attention de plusieurs personnes autour d'eux. Il poussa d'une main la porte de sortie et prit une grande goulée d'air frais quand le froid du soir s'abattit sur lui. Ici, il se sentait beaucoup mieux. Mais maintenant, il devait trouver une excuse pour partir définitivement. Il envisagea même de partir sur-le-champ, pensant qu'elle ne le remarquerait pas. Mais il se sentait déjà assez vache avec elle. En ne lui répondant que par des réponses vagues, en étant sec dans ses propos, et surtout en l'humiliant devant tout le monde, il lui devait bien ça. Mais il ne savait pas quoi faire. Alors, en levant la tête vers le ciel, il contempla les étoiles, ce qui lui fit un bien fou rien qu'en posant son regard dessus.

C'est alors qu'il sentit l'arrivée d'un oméga sans avoir posé les yeux sur lui. Non, c'était plutôt une odeur qui l'avait attiré et capté son attention, et il se surprit à bien aimer ce qu'il sentait, notamment une petite touche de vanille. Il en fut d'autant plus surpris, car c'était la première fois qu'une odeur lui plaisait à ce point. Et il détourna la tête pour le voir et quand il le vit, il fut subjugué par sa beauté. Les omégas étaient connus pour leur grande beauté, mais là, à ses yeux, c'était plus que ça. Avec des cheveux verts, tirant parfois sur du plus foncé, de grands yeux émeraudes, un visage rond parsemé de tâches de rousseur, et un corps élancé, oui, définitivement, il le trouvait très beau. Et sans le vouloir, il se mit à le fixer tout en écoutant sa conversation :

- Je n'ai pas encore totalement l'argent. Je vous jure que j'aurai la bonne somme en fin de semaine, mais s'il vous plaît, n'avancez pas la date. J'ai des enfants et...

Katsuki n'en revenait pas d'apprécier également sa voix. Il le regarda alors quelques instants, remarquant au passage son collier anti-marquage, signe qu'il n'était pas lié, et nota dans un coin de son esprit qu'il avait des enfants. Mais il ne put se questionner davantage à son sujet car il le vit perdre drastiquement l'équilibre. Sans réfléchir, il se jeta sur lui pour récupérer la boîte qu'il portait avant qu'elle ne s'écrase par terre. Il la rattrapa de justesse et souffla de soulagement lorsqu'il l'eut bien en main, heureux d'avoir pu l'aider. Alors qu'il se redressait pour lui faire face, la boîte en main, il croisa définitivement son regard et en fut à nouveau subjugué.

Ces yeux verts reflétaient quelque chose qu'il ne pouvait pas définir, et il se sentit défaillir devant lui. Il pouvait même entendre son loup faiblir devant lui, ce qui lui fit peur. Jamais encore il n'avait réagi de cette façon devant quelqu'un. Essayant de se reprendre, ne voulant pas voir davantage la lueur bouleversée qu'il avait dans les yeux, il prit la parole, bégayant un peu et maugréant déjà contre lui-même :

- Tu-tu n'as rien ?

À cette phrase, l'homme devant lui sembla également reprendre ses esprits et rougir légèrement avant de répondre :

- Non merci, ça va. Merci beaucoup de l'avoir attrapée, j'avais peur qu'elle ne se casse.

Ainsi, Katsuki put sentir son odeur de plus près car il se rapprocha de lui pour prendre la boîte qu'il tenait encore contre lui, et une nouvelle fois il sentir son cœur battre un peu plus rapidement. Alors un peu précipitamment, il le laissa la lui prendre et eut soudain une idée qu'il exprima tout de suite :

- Excuse-moi, ça te dérange si je te prends comme excuse pour partir d'un rendez-vous ?

Il vit alors l'expression confuse de l'homme et le vit de nouveau rougir avant qu'il ne détourne les yeux pour chercher ses mots. Finalement, il demanda d'une petite voix, avec un faible sourire remontant ses tâches de rousseur sur ses joues, ce qui fit tressaillir le cœur de Katsuki :

- Ça se passe mal ?

- Terriblement, ne put-il que répondre, en partageant son sourire.

- Alors je veux bien que tu me prennes pour excuse. Tu lui diras que tu as rencontré un ami un peu éméché et que tu le raccompagnes jusqu'à chez lui.

Et cette fois, Katsuki eut un grand sourire lorsque l'homme eut fini de parler. Même s'ils ne se connaissaient pas, il entrait dans son jeu et l'aidait tout de même. Alors même si ce n'était qu'une excuse, il se fit la promesse de ne pas laisser cet oméga rentrer chez lui tout seul. Tout simplement parce qu'il ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose. Et au vu de la conversation qu'il avait entendue, il avait quelques problèmes. Rien que pour ce chemin-là, il voulait l'aider, comme lui l'avait fait quelques instants plus tôt, et ce serait également son remerciement. Et Dieu savait que Katsuki Bakugo n'en donnait pas beaucoup.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro