Chapitre 21
Le soleil perçait à travers les rideaux légers, inondant la pièce d'une lumière douce et dorée. Le jour se levait lentement, enveloppant la chambre d'une chaleur rassurante. Izuku ressentait une autre forme de chaleur, plus intime, irradiante des couvertures et le maintenant au chaud : Katsuki, encore contre lui. Ils étaient toujours étroitement enlacés, lui blotti contre Katsuki, leurs respirations synchronisées, lentes et apaisantes, le bras de l'alpha enroulé autour de sa taille.
Izuku était encore légèrement engourdi par le sommeil et la chaleur ambiante, c'est pourquoi il demeura ainsi quelques instants, n'esquissant aucun mouvement, savourant la sensation de proximité avec Katsuki. Malgré le poids des préoccupations qui pesaient sur eux, ces moments lui paraissaient précieux, presque rares. Il ne pouvait s'empêcher de repenser à leur conversation de la veille.
Le lien qui les unissait était réel et puissant, mais il ne savait pas encore comment le définir avec précision. L'idée que le destin ait pu jouer un rôle dans leur rencontre ne cessait de tourbillonner dans son esprit. Face à cette constatation, il ressentait un poids d'incertitude et d'interrogations peser sur son cœur.
Pour l'heure, il souhaitait simplement profiter de cette paix, de cette présence à ses côtés. C'est pourquoi il se permit de fermer doucement les yeux, cherchant à demeurer en partie dans le monde du sommeil, enveloppé dans les bras protecteurs de l'alpha.
Ce ne fut que plusieurs minutes plus tard que Katsuki se réveilla, passant délicatement sa main sur le dos d'Izuku pour se tirer du sommeil. Izuku ne put alors retenir un frisson face à ce contact, et un faible sourire échappa à ses lèvres en entendant Katsuki soupirer, puis se rapprocher un peu plus de lui, posant sa tête contre son épaule.
- Bien dormi ? lui demanda-t-il ensuite dans un murmure, sa voix encore alourdie par le sommeil.
- Ouais.
Sa voix était basse, réconfortante, et Izuku sentit ses joues s'empourprer à ce constat. Ne souhaitant pas être le seul à éprouver cet état, il saisit la main de Katsuki qui reposait toujours sur son ventre et l'attira un peu plus haut contre son torse, se blottissant encore davantage contre le blond. Ainsi, leur proximité semblait naturelle, car l'alpha ne rechigna pas à cette demande de contact plus approfondi. Bien qu'elle fût encore nouvelle et empreinte de non-dits, Izuku ne pouvait s'empêcher de repenser à leur conversation de la veille et aux doutes persistants.
Ce lien qu'ils partageaient, ce lien unique, devait-il réellement être exploré ? Et si le destin avait effectivement œuvré pour les rapprocher ainsi ? Peut-être que ces instants volés, ces moments où ils se retrouvaient si près l'un de l'autre, n'étaient pas le fruit d'une simple coïncidence.
Mais alors qu'Izuku s'égarait dans ses réflexions, Katsuki l'embrassa doucement sur la nuque, un geste qui le ramena instantanément à l'instant présent. Ce baiser, bien que simple, portait une promesse silencieuse de protection et d'affection. Katsuki n'était peut-être pas du genre à exprimer ses sentiments à voix haute, mais ses actions parlaient d'elles-mêmes. Izuku en fut d'autant plus troublé, ne s'attendant pas à une telle affection si soudaine. Était-ce leur conversation de la veille qui le rendait plus tactile à son égard ?
Izuku soupira doucement pour se ressaisir et tenter de ralentir son rythme cardiaque, qui avait sensiblement augmenté. Poussé par ses instincts, il ne réfléchit pas davantage et lança d'une voix incertaine mais empreinte d'espoir :
- Peut-être devrions-nous sortir... passer davantage de temps ensemble.
Izuku ne pouvait percevoir la réaction sur le visage de Katsuki. Il crut d'abord qu'il n'avait pas bien entendu au vu de son silence, mais soudain, il répondit :
- Des sorties ?
Izuku hocha timidement la tête.
- Oui. Juste pour nous découvrir un peu plus.
Il ne souhaitait pas précipiter les choses, mais il pressentait que ces moments à deux pourraient les aider à mieux comprendre ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Ils devaient à tout prix poser un nouveau jalon sur leur relation, car le vert savait qu'il ne pourrait pas longtemps résister aux avances du blond et se permettre d'exprimer ses véritables sentiments à son égard.
Katsuki ne répondit pas immédiatement, une nouvelle fois. Izuku se contenta d'attendre sa réponse, lui laissant le temps de prendre sa décision :
- Oui, pourquoi pas.
Leur conversation prit fin naturellement, accompagnée d'une étreinte un peu plus soutenue de la part du blond après sa réponse. Bien qu'Izuku ressentît toujours cette légère incertitude, il se sentait néanmoins apaisé par la réponse de Katsuki. Ils avaient le temps. Leur lien pouvait encore se développer, grandir. Peut-être que le destin leur réservait encore des surprises.
Ils se levèrent finalement doucement, Katsuki déposant un dernier baiser furtif sur la tempe d'Izuku avant de se diriger vers la salle de bains. Izuku le regarda s'éloigner, une douce chaleur enveloppant son cœur, toujours aussi troublé par ce nouveau contact que le blond lui offrait. Mais il se leva également à son tour, prenant un instant pour se ressaisir avant d'aller réveiller les enfants.
Ainsi, après s'être doucement extirpés de leur lit, Izuku et Katsuki se dirigèrent vers la cuisine, leurs pas encore légèrement engourdis résonnant dans la maison calme. Les enfants dormaient paisiblement, mais déjà, l'odeur familière du café et du pain grillé commençait à envahir la pièce, réchauffant l'atmosphère.
Izuku, toujours un peu préoccupé par leur conversation de la veille, observait Katsuki qui, comme à son habitude, se montrait étonnamment doux dans ses gestes, presque protecteur en préparant le repas. Il se surprit à sourire devant cette scène, appréciant ce moment simple qu'ils partageaient. C'était comme si, même sans échanger un mot, leur lien se renforçait, leur connexion devenant palpable.
- Haru et Aiko risquent d'être difficiles à tirer du lit aujourd'hui, murmura alors Izuku avec un sourire, repensant aux nuits agitées de leurs enfants.
- Ne t'inquiète pas, je m'en occupe, répondit Katsuki d'un ton faussement sérieux, se dirigeant vers les chambres avec un sourire narquois, déjà prêt à réveiller les enfants à sa manière.
Pendant ce temps, Izuku s'attela à préparer la table. Il disposa les assiettes, veillant à ce que tout soit parfait pour ce moment de partage. Le calme qui régnait encore dans la maison lui offrait un certain répit, lui permettant de s'égarer quelques instants dans ses pensées. Il repensa à leur discussion sur leur lien, sur ce qu'il ressentait pour Katsuki. Il s'interrogeait toujours sur la direction que prendrait leur relation. Ils avaient décidé de prendre leur temps, de comprendre ce que cela signifiait véritablement, mais ce matin, comme les précédents, le confortait dans l'idée que ce lien était spécial, peut-être même prédestiné.
Katsuki revint quelques minutes plus tard, accompagné de Haru, Riku, Aiko et Yumi, qui baillaient encore à moitié mais affichaient un sourire en découvrant le petit-déjeuner déjà préparé sur la table. Haru, avec son énergie débordante habituelle, s'empressa de s'asseoir à côté de son père, tandis que Yumi s'installa près de son frère. Aiko, comme toujours, traînait un peu, se frottant les yeux, mais un petit sourire éclairait son visage lorsqu'elle aperçut son bol de céréales préféré devant elle. En constatant qu'elle allait bien et qu'elle n'avait pas de difficulté à respirer, Izuku put relâcher toute la pression accumulée.
À ce moment-là, Yumi poussa un petit cri de joie en découvrant qu'elle avait réussi à remplir son assiette de pancakes.
- Regarde, Papa ! J'en ai pris plein !
Izuku ne put s'empêcher de rire à la vue de son enthousiasme. Katsuki, à ses côtés, partagea ce rire, et leurs regards se croisèrent brièvement, une lueur complice scintillant dans leurs yeux. Izuku se sentit rougir, réalisant que ce moment simple était également un témoignage de leur connexion grandissante.
Le repas se déroula alors dans une ambiance paisible, les éclats de rire des enfants réchauffant le cœur d'Izuku. Il observait Katsuki, qui veillait à ce que chacun soit bien servi. Le blond lançait parfois une pique affectueuse, rendant ce moment léger et joyeux. Il se surprit à imaginer davantage de moments comme celui-ci, des matins où ils se retrouveraient tous autour de la table, dans une routine familiale bien établie. Tout semblait parfait, comme si rien ne pouvait perturber cette bulle de bonheur matinal.
Izuku échangea alors un regard avec Katsuki. Même sans prononcer un mot, il savait qu'ils ressentaient la même chose. Une sorte de plénitude, un équilibre fragile mais bien réel, s'installait doucement entre eux. Peut-être était-ce cela, le véritable amour familial, se dit Izuku, un amour qui se construisait dans ces petits moments du quotidien, loin des grandes déclarations, mais dans le simple fait d'être ensemble.
Pourtant, dans un coin de son esprit, Izuku ne pouvait s'empêcher de se demander combien de temps cette harmonie pourrait durer. Et sa pensée se confirma lorsque, soudain, un bruit sourd résonna depuis l'entrée, suivi d'une voix familière s'élevant dans la maison, brisant cette tranquillité.
- Katsuki !
La porte d'entrée s'ouvrit d'un coup sec, révélant la silhouette imposante de Mitsuki Bakugo. Son regard perçant et ses pas déterminés affirmaient sa présence. Derrière elle, une jeune femme élégante, au visage tiré mais souriant malgré tout, fit son apparition. Izuku, ne la connaissant pas, ressentait cependant que quelque chose n'allait pas. La venue de la mère de Katsuki dans la maison, comme si elle s'y était invité, ne lui présageait rien de bon.
- Maman...? commença Katsuki, son ton déjà agacé à la simple vue de sa mère, qui s'imposait sans prévenir.
Izuku sentit une tension envahir la pièce. Il échangea un regard avec Katsuki, cherchant un soutien mutuel dans cette situation délicate et tentant de comprendre la raison de sa présence. Les enfants, de leur côté, cessèrent immédiatement de parler, percevant le changement d'atmosphère.
Mitsuki se dirigea d'un pas ferme vers la table, ignorant le calme qui régnait auparavant ainsi que les enfants qu'elle voyait pour la première fois. Puis, elle toisa Izuku d'un air dédaigneux avant de se tourner vers son fils.
- Je suis venue avec Yumi, Katsuki. Il est grand temps que tu prennes tes responsabilités. Ce petit jeu a assez duré.
La femme debout derrière Mitsuki, sans doute Yumi si Izuku comprenait bien, semblait légèrement mal à l'aise mais tentait de maintenir un sourire de façade. Izuku l'aperçut alors lui adresser un faible sourire, comme pour s'excuser silencieusement de sa présence. Et, sans vraiment savoir pourquoi, ses phéromones s'agitèrent autour de lui, devenant à la fois intenses et désagréables, à l'idée que cette femme puisse désirer être avec Katsuki.
Katsuki, toujours assis, planta son regard dans celui de sa mère. Ses poings se serrèrent sous la table, mais sa voix demeura étrangement calme.
- Je t'ai déjà dit que c'était hors de question. Et cela n'arrivera jamais.
Izuku, bien que tendu, resta silencieux, observant la situation. Il savait que la moindre de ses interventions risquait d'envenimer les choses, mais son cœur s'emballait à chaque mot de Mitsuki, sentant son lien se révolter à l'idée que celui qui en détenait le fil était convoité par une autre. Elle remettait en cause leur relation avec une telle insistance, comme si ce qu'ils avaient construit ensemble n'avait aucune valeur.
- Oh, arrête un peu, rétorqua Mitsuki d'un rire sec. Cette... situation, dit-elle en lançant un coup d'œil désapprobateur en direction d'Izuku, n'est pas sérieuse. Tu as des responsabilités en tant qu'alpha, et il est temps que tu les assumes.
Izuku ressentit une nouvelle blessure, bien qu'il eût l'habitude de sa condition d'oméga, il n'appréciait toujours pas de se faire rabaisser ainsi. Jettant un regard vers le blond, il chercha son soutien dans cette situation, ce qui ne tarda pas à arriver :
- Mes responsabilités ? répéta alors Katsuki, sa voix grondante comme un orage imminent. Mes responsabilités sont ici, avec Izuku et les enfants.
Izuku sentit son cœur battre la chamade à ces paroles, surtout en voyant le regard sérieux de l'alpha, qui s'était levé pour faire barrage entre sa mère, Izuku et les enfants.
La voix de Mitsuki s'éleva, empreinte de dédain :
- Tu es un alpha supérieur, Katsuki. Tu dois faire des choix pour l'avenir de ta famille. Ce n'est pas lui.
Yumi, la petite fille d'Izuku, qui avait entendu son prénom mentionné, et surtout curieuse, descendit de sa chaise pour s'approcher de la nouvelle venue. N'ayant pas encore saisi toute l'ampleur de la conversation, elle sourit innocemment à Yumi l'aînée, et en tenant timidement ses mains entre elles, releva la tête vers elle pour lui demander, avec un sourire en plus :
- Tu t'appelles Yumi aussi ?
Mais l'autre Yumi, prise de court et visiblement mal à l'aise par la situation, fit un mouvement brusque de recul. Dans sa panique, elle leva la main, et avant que quiconque ne puisse réagir, la petite Yumi reçut une gifle légère mais inattendue, plongeant la pièce dans un silence glacial.
Izuku, témoin de la scène en état de choc, se précipita aussitôt vers sa fille, sans même réfléchir davantage, laissant de côté toutes ses émotions. Sa fille était plus importante. Il la prit dans ses bras, cherchant à la rassurer alors que la fillette commençait à pleurer doucement, se tenant la joue d'une main et s'accrochant de l'autre au T-shirt du vert.
- Yumi, ça va ma chérie ?
Izuku caressa ensuite les cheveux de sa fille, l'angoisse visible dans ses gestes, et ne put retenir ses phéromones de stress, de panique et d'inquiétude face à tout ce qui se passait, tenant toujours sa fille tremblante contre lui. Il n'hésita pas une seconde à retranscrire toutes ses émotions par leur lien. Il ne savait pas comment il avait fait, mais c'était comme si une nouvelle porte s'était ouverte, lui permettant de communiquer avec l'alpha d'une autre manière. Il ne se priva donc pas d'exprimer tout ce qu'il avait emmagasiné.
Il vit la colère monter d'un coup dans les veines de Katsuki. Son aura d'alpha se libéra avec une telle intensité que l'air sembla s'alourdir dans la pièce. Les enfants, même s'ils ne comprenaient pas tout, se figèrent, conscients de la tempête qui grondait en leur père. Izuku ne savait pas si ce qu'il avait partagé avait contribué à cette révolte, mais il n'intervint pas lorsque le blond déclara :
- Tu viens de frapper mon enfant ?
La voix de Katsuki éclata alors dans la pièce, résonnant comme un coup de tonnerre.
Mitsuki, qui n'avait jamais vu son fils dans un tel état, recula instinctivement. Même elle, l'alpha qu'elle était, ressentit cette montée de pouvoir écrasante. Yumi, de son côté, était pétrifiée, les larmes aux yeux, incapable de réagir, tandis qu'Izuku ne pouvait que regarder la scène, lançant de temps à autre des regards inquiets à ses enfants et protégeant Yumi contre lui.
- Sors d'ici, ordonna alors Katsuki, chaque mot chargé d'une menace palpable. Toi et elle, hors de ma maison. Maintenant !
Izuku, toujours agenouillé près de sa fille, sentit la puissance de Katsuki le submerger, mais il resta concentré sur Yumi, caressant doucement son visage pour la calmer. Pourtant, la situation dégénérait à une vitesse effrayante. Il pouvait sentir que Katsuki était à deux doigts de perdre le contrôle, et il cherchait à lui transmettre ses émotions par leur lien, comme il l'avait fait quelques instants auparavant. Le blond lui communiquait silencieusement, devant tous, l'aide dont il avait besoin pour se maîtriser.
- Katsuki... murmura alors le vert, levant doucement la tête, cherchant son regard. S'il te plaît, calme-toi.
Mais Katsuki n'entendait plus rien. Tout ce qui lui importait était la protection de sa famille. Comment osaient-elles, ces deux femmes, remettre en question son foyer et blesser son enfant ? Il se dirigea vers elles d'un pas déterminé, ses yeux lançant des éclairs. C'est à ce moment-là qu'Izuku sentit qu'il perdait le contrôle.
Mitsuki tenta de reprendre la situation en main, mais sa voix manquait de sa force habituelle.
- Katsuki, tu réagis de manière démesurée. Elle n'a pas fait exprès, ce n'était qu'une...
- Qu'une quoi ? rugit Katsuki, se rapprochant dangereusement. Qu'une erreur ? Elle a levé la main sur mon enfant, et toi, tu viens ici pour détruire ce que j'ai avec Izuku. Tu n'es plus la bienvenue dans ma vie si tu penses pouvoir me dicter mes choix.
Mitsuki, malgré sa fierté d'alpha, sentit le poids de cette menace. Elle recula, réalisant qu'elle avait peut-être poussé son fils trop loin. Yumi, derrière elle, était en larmes, incapable de faire face à la colère de Katsuki.
Izuku, sentant la situation dégénérer encore davantage, se leva lentement avec Yumi dans les bras. Il s'approcha de Katsuki, posant une main douce sur son bras, essayant de l'apaiser.
- Katsuki, s'il te plaît, murmura-t-il, ses mots emplis de calme et de tendresse. Pense aux enfants. Ils ont besoin de toi. Pas comme ça...
Izuku put alors voir Katsuki respirer profondément, luttant contre cette rage intense qui bouillonnait en lui. Le contact d'Izuku, ses paroles, étaient comme un ancrage, une force qui l'empêchait de sombrer complètement. Ses poings se desserrèrent légèrement, et il détourna enfin les yeux de sa mère et de Yumi.
- Sortez, murmura-t-il ensuite, sa voix plus basse mais tout aussi menaçante. Et ne revenez pas.
Mitsuki, après un long moment de silence, finit par hocher la tête. Elle tourna les talons, entraînant Yumi avec elle. Elles quittèrent la maison sans un mot de plus, laissant derrière elles une tension palpable.
Lorsque la porte se referma, un silence lourd s'installa dans la pièce. Les enfants, bien que choqués, regardaient leur père avec des yeux écarquillés. Katsuki resta immobile un moment, ses épaules tremblantes sous le poids de la colère qui s'évacuaient lentement.
Izuku, toujours calme malgré l'adrénaline qui pulsait dans ses veines, s'approcha à nouveau de lui. Il posa sa main sur son dos et libéra des phéromones d'apaisement, et dans ce simple geste, tout le poids de la situation sembla s'effondrer.
Katsuki se retourna doucement vers lui, ses yeux brillant d'une émotion qu'il ne pouvait plus dissimuler. Izuku lui offrit un sourire rassurant, et dans cet instant de tendresse, le chaos du moment sembla s'effacer.
Ils étaient ensemble, et c'était tout ce qui comptait.
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