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Chapitre 2


Katsuki parcourait l'un des nombreux dossiers qui résidaient sur son bureau. Cela faisait déjà plusieurs heures qu'il y était, et il n'en voyait toujours pas la fin. Non seulement parce qu'il ne trouvait pas la solution à son problème, mais surtout parce que son assistante lui apportait des dossiers toutes les demi-heures, alors qu'il venait à peine d'en terminer un. Il n'en pouvait définitivement plus. Il sentait même déjà une migraine commencer à marteler ses tempes, et il ne put alors que prendre une gorgée de son café, dans la tasse posée à sa gauche.

Cependant, lorsqu'il la porta à ses lèvres, il grimaça, réalisant que son breuvage était froid. Cela prouvait qu'il était absorbé depuis de nombreuses heures. Il reposa donc la tasse sur le coin de sa table et poussa un soupir en prenant sa tête entre ses mains. Sérieusement, il commençait à être exténué. Alors, à l'aide de ses doigts, il entreprit de se masser les tempes, espérant que la douleur disparaisse au plus vite, évidemment en vain. Puis, d'une oreille, il perçut un coup frappé contre la porte de son bureau, auquel il ne put que répondre :

- Si c'est vous, Maha, ce n'est pas la peine d'entrer, je ne suis pas d'humeur.

Néanmoins, il entendit tout de même la porte s'ouvrir, et en jetant un regard par-dessus ses mains, il maugréa de nouveau, sentant qu'un mal de tête plus intense se profilait. Il poussa alors un grand soupir, tandis que la voix de sa mère résonnait dans la pièce :

- Tu as du temps pour ta mère, au moins ?

Il réprima un juron, et se redressa légèrement sur sa chaise, alors que la porte de son bureau claquait derrière le corps de sa mère qui s'avançait vers lui. Il saisit alors un stylo dans sa main pour s'occuper et éviter de croiser son regard, avant de lui répondre :

- Non, mais fais comme chez toi.

Alors qu'elle avait déjà commencé à le faire. Rien qu'en lui jetant un regard, il vit qu'elle posait son sac à main sur l'un des fauteuils qui se trouvaient dans son bureau, et s'installait sur un autre. Puis, il entendit qu'elle se servait un thé, l'un des breuvages qui était toujours présent sur sa petite table basse, bien qu'il ne savait quand Maha l'avait déposé ici. C'est pourquoi il eut un moment de doute, se demandant si oui ou non, sa secrétaire l'avait prévenu de la visite de sa mère, pendant qu'il était occupé à s'en sortir avec tous ces papiers. Mais ne s'en souvenant pas, il haussa les épaules et reprit son travail, relisant encore et toujours la même phrase, sans la comprendre.

- Comment c'était avec Olivia ?

Intrigué, Katsuki arrêta sa lecture, sans toutefois détacher son regard de sa feuille, afin de ne pas croiser le regard de sa mère. Il n'aimait pas la fixer dans les yeux, car elle dégageait toujours une froideur qui lui glaçait le dos, bien qu'il soit alpha. Alors, d'une voix monocorde, il lui demanda :

- Olivia ?

- Oui, celle du rendez-vous.

Cette fois, Katsuki comprit son erreur. En effet, depuis plusieurs mois maintenant, sa mère s'était mise en tête de devenir grand-mère. Soit-disant pour pouvoir les choyer comme il se doit, et également pour que son fils prenne le relais derrière son grand-père. Or, ce qu'elle avait omis de lui préciser la première fois, c'est qu'elle souhaitait que la personne qui porterait les enfants de Katsuki soit entièrement choisie par ses soins. Une bêta, ou une alpha de préférence. C'est pourquoi elle s'était mise en tête de créer des rendez-vous pour son fils. En sélectionnant les femmes, tout en ayant un rendez-vous avec elles au préalable pour s'assurer qu'elles étaient parfaites pour son fils. Or, lui de son côté, n'en avait cure.

Le mariage, et encore plus la famille, il n'en avait cure. Pour lui, ce n'était pas ce qui allait l'aider à vivre. Et toutes ces phéromones que dégageaient les alpha lui donnaient plus mal à la tête qu'autre chose. Et les bêtas, bien qu'ils ne dégagent pas de phéromones, avaient souvent un caractère qu'il n'appréciait pas. Souvent trop frivole, et trop sûrs d'eux, parfois pires que les alpha. Et il ne supportait pas cela. Lui, il préférait son travail. Il avait l'impression de faire quelque chose d'utile dans sa vie, et parcourir les rues au bras d'une femme pour montrer aux journalistes qu'il avait une vie conjugale et que la grande famille Bakugo pouvait peut-être s'agrandir dans les prochains jours, c'était très peu pour lui.

Alors, au début, il avait fait plaisir à sa mère, en acceptant ces rendez-vous, et il en était ressorti plus déçu que heureux. Les conversations allaient dans un seul sens, le sien d'ailleurs, car elles ne tournaient qu'autour de lui. De sa richesse, de la prestance de sa famille, et de leurs grandes beautés, sans s'intéresser à sa personne en particulier. Alors, plus les rendez-vous étaient nombreux, plus il n'y allait pas. Et il savait que sa mère, le savait également. Alors, coincé, il ne pouvait pas mentir à propos de cette Olivia. Alors, en prenant une faible respiration, il dit dans un souffle :

- Tu parles du rendez-vous avec la femme que tu as choisie ? Celle qui ne m'aurait parlé que de notre famille, en chantant nos louanges ? Si c'est le cas, je n'y suis pas allé.

Et sur ces mots, il reprit son travail, en écrivant sur une feuille à part les points qu'il devait améliorer sur ce dossier. Son écriture n'était pas très lisible, mais il savait que sa secrétaire allait pouvoir comprendre facilement ses notes. Il ne savait pas comment elle faisait, mais elle y parvenait toujours. Et c'était d'ailleurs bien la seule femme que sa mère n'avait pas choisie pour lui. Il crut alors qu'il allait être enfin tranquille, mais lorsqu'il entendit la voix de sa mère s'élever, il se tendit, et écouta ce qu'elle disait :

- Je fais cela pour toi. Vu ton âge, tu devrais déjà en avoir une poignée, et tous des alpha. Tu serais déjà à la place de ton grand-père, et tu ne ferais pas honte à notre nom comme tu es en train de le faire.

Cette fois, Katsuki fronça les sourcils, sentant déjà la colère s'insinuer en lui et se propager sous forme de phéromones accrus. Sa mère exécrait les oméga. Et cela, elle n'avait de cesse de le lui répéter depuis sa jeunesse. En stipulant bien qu'ils étaient des êtres faibles, sans importance, et qu'ils nuisaient à la société rien qu'avec leur présence. Et tous ces propos étaient renforcés par les médias, qui ne cessaient de dénigrer les oméga et de souligner combien leur faiblesse était inacceptable dans les temps modernes. Ils passaient même sous silence certains témoignages de violences contre eux et d'abus de toutes sortes. Et étant entouré uniquement d'alpha dans sa famille, il n'avait entendu que cela.

Au point même de se rendre compte dès son jeune âge des discriminations qu'ils subissaient. À l'école, où ils n'étaient pas mélangés avec les autres, jusqu'au monde du travail, où leur salaire était au plus bas possible, sans possibilité d'augmentation. Et bien que Katsuki ait été élevé dans un tel environnement, il ne pouvait s'empêcher de penser autrement. Que justement, cette délicatesse qu'ils possédaient était quelque chose de positif pour ce monde de brutes, et que la douceur qu'ils inculquaient ainsi que le savoir-vivre ne feraient pas de mal à plus d'un. Et tout ce que sa mère disait à leur sujet le révoltait. Il ne partageait vraiment pas son avis, même s'il ne disait rien à ce sujet, et encore moins sur le fait d'avoir plusieurs petits-enfants.

Lui-même était fils unique, comme la majorité d'entre eux, et ce n'était pas le caprice de sa mère qui allait changer son idée. Peut-être un jour, il envisagerait d'avoir un enfant, qu'il aimerait peu importe son genre, même si ce n'était pas un alpha. Pour l'instant, ce n'était pas dans ses objectifs. Et savoir que sa mère essayait de le rabaisser en utilisant cette excuse, il sentait la frustration de son loup qui n'appréciait pas qu'on lui parle ainsi. Mais ne voulant pas faire de scandale, il le calma et reprit doucement la parole, sans croiser ses yeux encore une fois :

- Cesse de parler, j'ai du travail à finir. Tu peux disposer.

Et cette fois, il crut vraiment qu'elle était partie, avant de l'entendre frapper lourdement contre son bureau, la paume à plat sur celui-ci. Et malgré le bruit produit, il ne sursauta pas le moins du monde, et releva simplement ses yeux vers ceux de sa mère, pour la première fois depuis qu'elle était ici. Ces yeux rouges, semblables aux siens, démontraient une détermination sans faille, et également les menaces qu'ils dissimulaient soigneusement, avant de dire durement :

- Je te préviens, tu as rendez-vous ce soir avec la fille d'un grand journaliste. Tu as intérêt à y aller, sinon je ferai de ta vie un enfer.

Cette fois, Katsuki sentit son loup se réveiller, dû à ce ton glacial qui lui était adressé, et qui l'humiliait en proférant des menaces. Et cette fois, il ne se retint pas, et laissa un grondement sortir de sa gorge tout en se relevant, fixant ses yeux dans ceux de sa mère, tout en libérant une dose de phéromones de soumission. Il savait très bien qu'il ne devait pas les utiliser sur un membre de sa famille, mais il avait rapidement jugé que sa mère avait dépassé la limite qu'il lui avait accordée, et ce, depuis bien longtemps. Alors il ne flancha pas devant sa mère, continuant à lui montrer sa supériorité, la dominant déjà largement en termes de physique, pour continuer en lui grognant :

- Et si je refuse ?

Clairement, il était en train de défier un alpha de sa famille, et il savait que cela n'allait pas être sans conséquences. Dans le monde où il vivait, on devait vénérer ses créateurs, et se soumettre à eux sans exception. Les défier était un acte de rébellion, qui pouvait être sévèrement puni par la loi si l'un des parents le dénonçait au gouvernement. Et au vu de l'influence de sa mère, il savait qu'elle pouvait réellement faire de sa vie un enfer. Pourtant, il refusait de se laisser marcher dessus ainsi. Lui, et surtout son loup, refusaient de se soumettre devant une personne qu'ils appréciaient de moins en moins chaque jour. Alors oui, il prenait un risque, mais il avait beaucoup trop de fierté en ce moment-même pour la laisser gagner.

- Si tu continues de la sorte Katsuki, je peux t'assurer que je ferai tout pour que tu sois déshérité. Je fais cela pour ton nom. Tu es un Bakugo, et cela entraîne des obligations. Si tu refuses de les accepter, tu ne feras plus partie de cette famille, et tu devras te débrouiller seul.

Et sur ces mots, il la vit tourner les talons, reprendre son sac, et sortir de la pièce en claquant la porte derrière elle, ce qui le fit grimacer. Son mal de tête était maintenant bel et bien là. Or, malgré la satisfaction d'avoir gagné ce duel, son loup maintenant apaisé, reprenant peu à peu ses esprits et diminuant ses phéromones, il avait un étrange goût amer dans la bouche. Il savait que sa mère était une femme de parole, et qu'elle mettrait ses menaces à exécution. Pourtant, il ne pouvait pas faire cela pour le moment, il n'avait pas encore les moyens et les outils pour quitter ce pays et couper contact avec sa famille. Et il savait que le gouvernement pourrait l'en empêcher suite à ce qui s'était passé, si sa mère racontait tout. Alors il était bloqué. Il devait absolument aller à ce rendez-vous, et probablement sortir avec elle ensuite. Et cette option ne lui plaisait vraiment pas. Alors il souffla un grand coup, se laissa retomber sur sa chaise de bureau, et se prit la tête à deux mains, ne voulant pas penser à la suite de cette journée, qui s'annonçait déjà catastrophique.

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