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Chapitre 1

Izuku poussait son caddie chargé à bloc dans les allées du magasin. Sa liste de courses dans sa main gauche, et l'autre maintenant la trajectoire de celui-ci, il avait du mal à circuler librement dû à son encombrement. En effet, les différents articles s'empilaient à l'intérieur de son caddie, augmentant ainsi son poids, sans compter deux de ses enfants qui s'y trouvaient également, rendant la manœuvre plus compliquée. Le plus jeune était devant lui, à l'espace prévu pour les enfants, et le deuxième se trouvait à l'intérieur de celui-ci, appréciant la balade que cela lui procurait. Sans compter le sac qu'il avait enfilé avant de partir autour de son bras, qui le gênait dans ses mouvements, le poussant alors à le remettre en place toutes les deux minutes, à chaque mouvement qu'il faisait, testant ainsi sa patience. Toujours sans compter les nombreuses personnes qui lui barraient le chemin sans honte, soient pressés, soient pour embêter un oméga.

Faire ses courses était donc une épreuve qu'il avait du mal à surmonter. Surtout quand il essayait de lire en ce moment-même ce qu'il avait mis sur sa liste de courses, qu'il tenait d'une main, en essayant de déchiffrer les derniers mots qui penchaient sur des lettres illisibles, et qui le faisaient maugréer contre lui-même.

La veille, il l'avait écrite rapidement sur un bout de papier, après avoir fouillé dans ses placards et son frigo pour voir ce qui leur manquait. Et maintenant, il s'en voulait de ne pas avoir pris plus de temps à faire cette tâche, qui aurait pu ainsi diminuer leur présence dans ce magasin. Car ce serait mentir de dire qu'Izuku appréciait venir ici. Entre les phéromones de tous genres qui se mélangeaient dans un parfum suffocant, les brimades qu'il entendait sur les oméga, ou alors les murmures chuchotés sur le nombre d'enfants qu'il avait, tout cela était loin d'être agréable.

- Aiko, ne t'éloigne pas trop, s'il te plaît.

Il était venu avec ses enfants, n'ayant pas d'autre choix que de les prendre avec lui, vu leurs bas âges. Bien évidemment, leur nombre en offusquait plus d'un. Dans une société où l'enfant unique était prôné, il était bien un des seuls à avoir démenti cette règle, en donnant naissance à quatre enfants. Alors, quand ils allaient se promener en public, tous les regards se posaient sur eux, ce qui lui avait valu un self-control hors norme pour pouvoir les ignorer. Surtout quand ils posaient leurs yeux sur son collier anti-marquage, et qui en laissaient plus d'un sans voix. Un père oméga, non marqué, avec plusieurs enfants, c'était un scandale assuré.

Il faisait donc attention à protéger ses enfants, en veillant à ce qu'ils ne s'éloignent pas trop de lui, comme avec ce genre de sortie. Expliquant ainsi les dernières paroles qu'il avait adressées à sa première fille, et également son premier enfant. Elle était un peu trop rêveuse sur les bords, et se laissait souvent partir dans ses songes sans vraiment faire attention à ce qui l'entourait. Izuku était donc là pour la ramener sur Terre, pour éviter tout incident.

En la voyant un peu trop devant lui, il l'avait rappelée, tout en essayant de diminuer le stress qui avait commencé à monter en lui, n'ayant pas envie que certaines personnes puissent sentir ses phéromones de peur. Il l'avait alors regardée revenir vers eux avec soulagement, et elle était maintenant en pleine conversation avec sa jeune sœur, et également la troisième de leur fratrie.

De temps en temps, de son côté, il répondait aux exclamations de son plus jeune enfant qui pointait du doigt certains aliments en criant leur nom, commençant tout juste à prononcer des mots. Il ne pouvait que le corriger, ou le féliciter d'avoir trouvé la bonne réponse. Ou alors, il ramassait ce que son premier fils jetait au sol, en dehors du caddie, tout en le disputant sur son comportement. Un peu plus turbulent que les autres, il n'en restait pas moins un enfant adorable, surtout aux yeux de son père.

Mais pour le moment, il s'était arrêté devant un rayon et cherchait frénétiquement des yeux ce qu'il était venu chercher : quelques plats pour enfants. Et c'est quand il les trouva du regard qu'il s'exclama, tendant la main vers ceux-ci pour pouvoir les récupérer. Or, sans qu'il ne puisse réagir, une personne vint prendre à sa place ce qu'il convoitait, devant son air offusqué. Il ne put alors que se retourner vers la personne, et lui dire :

- Excusez-moi, mais je voulais les prendre aussi.

Bien évidemment, il n'avait pas trop le choix de dire cela, car c'était les derniers du rayon, et ceux qui étaient les moins chers. Et au vu de son budget serré, il ne pouvait pas en prendre à plus haut prix. Or, en se rendant compte du genre auquel il s'était adressé, il ne put que regretter ses paroles et voûter les épaules, en attente de la brimade qui ne tarda pas :

- Je crois que j'ai plus d'importance que toi oméga, alors reste à ta place.

Izuku ne dit alors rien, et le laissa partir, tout en plaçant une main sur son collier qui le protégeait des alphas de ce genre. Car celui qui s'était adressé à lui, il en était sûr, était loin d'être le compagnon qui demande l'autorisation pour marquer son partenaire. En tout cas, il n'avait rien dit, sachant pertinemment que son genre n'aurait jamais gagné, surtout si l'alpha avait libéré des phéromones de soumission, dont il n'aurait pu échapper. En aucun cas, il n'avait voulu mettre ses enfants en danger, alors oui, il n'avait rien dit. Se laissant faire, alors qu'à une époque, il aurait rétorqué, même si le regard furieux qu'il lui avait lancé l'avait bien dissuadé de faire tout autre chose. En poussant un soupir, et essayant de calmer les tremblements qui l'avaient pris, il reprit sa route, sans rien dire, mais vérifiant tout de même si ses enfants allaient bien. Ce qui était le cas.

Il put alors terminer ses courses, et les payer, grâce à son budget qu'il avait préparé la veille, se devant de faire attention à ses économies, et avait presque lâché un sourire quand son paiement avait été accepté. Les enfants étaient restés sages le reste de leurs courses, et Izuku s'était bien rendu compte qu'ils avaient compris l'ampleur de la scène qui s'était déroulée quelques minutes avant. Ce n'était pas la première fois pour eux. Sachant très bien que leur père était un oméga, et qu'il ne serait jamais respecté, ils avaient appris à se faire tout petits quand les alphas leur adressaient la parole, ou que les regards étaient un peu trop concentrés sur eux. Izuku trouvait cela désolant, et il avait le plus souvent honte d'infliger cela à ses enfants, ne pouvant pas les laisser s'exprimer librement. Cependant, il n'était pas la cause de cela.

Rapidement, ils étaient rentrés chez eux, et Izuku avait déposé lourdement ses sacs de courses sur la table de leur cuisine, après les avoir montés à l'aide des escaliers, n'ayant pas d'ascenseur dans ce genre d'immeuble. Il était alors transpirant, le souffle court, s'exclamant déjà :

- Faites attention à ne pas tomber !

Ses enfants, en passant la porte, s'étaient précipités dans leur chambre, et il n'avait pu que les regarder partir jouer ensemble, en espérant qu'ils ne tombent pas en chemin, avec les lattes de leur parquet qui étaient assez glissantes. Tandis que le plus jeune était confortablement installé contre son torse, à l'aide du lange dont il l'avait entouré pour le maintenir contre lui, et qui lui souriait quand il posa un regard sur lui. Il ne put alors que le lui rendre, et refermer derrière lui la porte de leur appartement, qui se trouvait dans un immeuble n'accueillant que des oméga. Puis, il déchargea ses courses, en essayant de balayer sa culpabilité d'un revers de main.

Il s'en voulait de ne pas pouvoir offrir une vie décente à ses enfants, surtout en voyant les maigres courses qu'il avait, et en sachant que ses enfants devaient se partager leurs chambres. Les deux filles dans une même pièce, et les deux garçons dans l'autre, tandis qu'il dormait sur leur canapé, tout juste dans leur appartement à quatre pièces, pour cinq. Il se sentait pathétique de ne pas réussir à faire mieux, mais son maigre salaire pour cinq était le maximum qu'il pouvait leur offrir.

Un jour, il avait essayé de demander à son employeur s'il pouvait lui augmenter celui-ci, mais il ne lui avait répondu que : « Je t'en offre déjà un, c'est bien. Ce n'est pas moi qui me suis fait engrosser, alors ce n'est pas à moi d'assumer tes choix ». Et Izuku n'avait donc eu aucun choix pour son avenir.

Depuis, il essayait tout de même de leur offrir des jouets, et surtout de leur préparer des repas qui pourraient réchauffer un peu leurs cœurs. Comme il était en train de le faire. Ayant fini de ranger ses courses depuis quelques minutes, il s'était attelé à la préparation de ramens, tandis qu'il avait déposé Riku dans le salon, son plus jeune enfant, sur son tapis d'éveil, pas trop loin de lui non plus, pour pouvoir le garder à l'œil. Avec la scène au supermarché, il avait voulu rendre un peu de baume à leur cœur, et un bon repas chaud était toujours le meilleur remède.

- Papa, papa, Haru il a cassé ma poupée !

Interloqué et sortant de ses pensées, Izuku arrêta alors de touiller son bouillon, et se retourna vers sa plus jeune fille, Yumi, pour voir si elle ne mentait pas. Mais quand elle lui brandit son jouet en deux parties sous les yeux, il eut sa réponse. Alors, se retournant définitivement vers elle, et essuyant rapidement ses mains sur son haut, il s'agenouilla à sa hauteur pour la prendre dans ses bras, et la réconforter d'une étreinte, tout en essuyant d'une main les larmes qui s'échappaient sur ses joues. Puis, en la relâchant doucement, il lui dit :

- Tu ferais mieux de la mettre à la poubelle. Je t'en offrirai une autre plus tard.

La voyant acquiescer et partir en courant, faisant voler ses cheveux blonds derrière elle, il se releva et s'écria :

- Haru, viens ici !

Ainsi, il attendit que son premier fils arrive, et ne manqua pas de l'accueillir sévèrement quand il pointa le bout de son nez. Il avait l'air coupable, les mains derrière le dos, et fuyant son regard, et il sut immédiatement que sa fille n'avait pas menti. Ne voulant pas trop s'attarder sur la chose, il lui dit :

- Va t'excuser auprès de ta sœur, mais je te préviens, tu ne recommences pas, d'accord ? On ne casse pas les jouets de sa sœur, c'est méchant, compris ?

Il ne put alors que voir son acquiescement de tête, avant de le voir partir en courant rejoindre sa sœur, pour sûrement s'excuser. Alors, il sourit, légèrement rassuré, et voulut retourner à ses fourneaux. Mais quand il voulut reprendre sa louche en main, il reçut un message qui le coupa net dans son mouvement. Fronçant alors les sourcils, il chercha son cellulaire des yeux avant de le trouver sur la table du salon, et alla le chercher après avoir embrassé Riku en passant. D'un doigt, il alla donc sur sa messagerie, et ouvrit le dernier message, avant de pâlir drastiquement. Il aurait voulu tout, sauf cela. Jurant un peu, il reposa son téléphone, et se dirigea vers une des chambres de ses enfants. Il toqua à celle-ci, l'ouvrit quelque peu, juste de quoi laisser passer sa tête, et demanda, sans cacher son sourire de voir ses trois plus grands jouer ensemble :

- Aiko, Haru, vous pouvez surveiller vos frères et sœurs, s'il vous plaît ? J'en ai pour quelques minutes.

Il vit ainsi ses enfants lui informer que c'était bon, et il ne put que les remercier :

- Merci mes amours.

Il referma tout aussi précipitamment la porte de la chambre, avant d'enfiler rapidement ses chaussures, de jeter un rapide coup d'œil à son plus petit qui n'avait toujours pas bougé, et sortit précipitamment de son appartement, tout en veillant bien à refermer derrière lui. Puis, il descendit rapidement les marches de l'immeuble, déjà à bout de souffle quand il en descendit la moitié, et il sentit son cœur battre rapidement sous la panique qui le prit soudainement, au fur et à mesure qu'il descendait. Il pouvait même sentir ses phéromones s'activer autour de lui, et d'une main, il se rassura sur la présence de son collier. Puis, il atteignit rapidement le bas de l'immeuble. Il resta donc interdit devant la porte, le cœur battant, la respiration sifflante, et ses phéromones de peur se déplaçant autour de lui, alors qu'il essayait de se contenir du mieux qu'il pouvait. Mais il ne pouvait pas laisser cet homme en face de chez lui plus longtemps. Alors il sortit précipitamment, après avoir pris une grande respiration, et directement à sa hauteur, sans même croiser une fois son regard, il s'agenouilla devant lui, et lui dit :

- Je m'excuse, je n'ai pas l'argent. J'ai tout juste de quoi nourrir mes enfants. S'il vous plaît, laissez-moi un peu de temps avant de vous rembourser.

Il avait prononcé ces paroles à genoux, ceux-ci ayant éraflé le sol douloureusement, en retenant un gémissement de douleur à ce contact, avec également les mains jointes devant lui, la tête baissée sur le sol, espérant que cet homme en face de lui, à qui il avait demandé de l'argent quelques jours plus tôt, ne fasse pas de vagues et reparte rapidement. Cependant, il sentit un coup s'abattre contre sa tête, et il en tomba à la renverse en gémissant de douleur, alors que la voix grave de l'homme se fit entendre, tandis que ses phéromones le laissaient à terre sans pouvoir se relever :

- Je te laisse jusqu'à la fin de la semaine. Si je n'ai pas mon argent, je ferai tout pour que tu te fasses virer de ton immeuble, et que tu finisses à la rue. Et crois-moi, tes enfants ne seront pas avec toi.

Ainsi, Izuku avait gardé la tête vers le sol, se tenant difficilement contre celui-ci, encaissant ces paroles douloureuses, en l'entendant s'éloigner, toujours sans avoir croisé son regard une seule fois. Et c'est quand il fut loin qu'il se rendit compte de ces paroles.

Il ne pouvait pas perdre ses enfants, il ne pouvait pas. Il devait absolument trouver l'argent. Mais comment ? Il ne savait pas, il ne savait plus. Il avait essayé tellement de choses, avec toujours des échecs. Et voilà que maintenant sa famille était en danger. Par sa faute. Une nouvelle fois. Et il se retrouvait maintenant avec une blessure à la tête qui le fit grimacer quand il la toucha doucement, et une menace planant sur sa famille, sans solution. Et c'est à ce moment-là qu'il fondit en larmes, désespéré.

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