Quelques jours plus tard :

Je suis dans la salle d'attente de l'hôpital, endormie .

- Madame ! Madame ! Madame ! Votre fillancé a repris connaissance !

- Moi : Quoi !?

Je file vers la chambre de Luciano , les larmes de joie ruisselant sur mon visage . J'ouvre la porte en fracas et me rue dans ses bras .

Je ne retiens plus mes larmes en le serrant dans mes bras .

- Moi : Luciano .... mon amour ....

Il m'enlace faiblement mais un sourire illumine son visage .

- Luciano : J'ai ... j'ai bien... cru .... ne jamais .. te ... revoir .

- Moi : Si tu savais ! J'ai tellement pleuré ! ( je l'embrasse ) .

- Luciano : Et ... Valentina ?

- Moi : Elle va parfaitement bien .

- Luciano : Eh ... sofia ?

- Moi : Elle n'est plus .... elle a tiré sur toi et allais me tuer . Je l'ai devancée et l'ai abattue .

- Luciano : .... co..mment ? Pourquoi ?

Je prends une profonde inspiration, les mots me manquent alors que je sens le poids de tout ce qui s'est passé revenir en force.

Moi : Je... je n'avais pas le choix. Elle était devenue quelqu'un d'autre, Luciano. Elle n'était plus la Sofia j'avais connue. Carmen l'avait complètement retournée contre nous. Elle... elle voulait te tuer.

Luciano ferme les yeux un instant, ses traits marqués par une douleur qui n'est pas seulement physique.

- Luciano : Carmen ?

- Moi : Oui ... j'étais dans son agence d'espions avant de te rencontrer . Elle m'avais recueillie après le décès de ma famille . Je l'ai rencontré juste avant que je tente de me su*cider . Elle a été une véritable mère pour moi . Mais avec tout ça . L'attaque des espions dans notre villa en Italie tu t'en rappelles ? Et les gars qui nous suivait en filature au point de nous pousser à quitter l'Italie . C'était des espions de son agence . J'men suis rendue compte trop tard . Moi aussi j'ai été manipulée ..... c'était le but de carmen depuis le début ...

Je serre sa main, essayant de lui transmettre toute la force que je peux trouver.

Moi : Je suis désolée, Luciano... je suis tellement désolée.

Il ouvre les yeux, son regard cherchant le mien, emplis de tristesse mais aussi de compréhension.

Luciano : Ce n'était pas ta faute... Tu as fait ce qu'il fallait pour nous protéger. Mais... quel ... est le but de Carmen ?

Il y a un long silence où seul le bip des machines se fait entendre. Je vois les larmes perler aux coins de ses yeux, mais il les retient.

Moi : Je sais que ça fait mal, et je sais que ça va prendre du temps pour guérir .... Mais dans cette histoire c'est Carmen la fautive ...

Luciano : Comment va-t-on avancer après ça ?

Je m'assieds doucement à côté de lui, tenant sa main comme si ma vie en dépendait.

Moi : Ensemble. Un jour à la fois, un pas après l'autre. On va surmonter ça, Luciano, je te le promets. On va reconstruire tout ce que cette tragédie a brisé. On va détruire Carmen

Il hoche lentement la tête, épuisé, mais visiblement soulagé d'avoir partagé sa douleur.

Luciano : Je t'aime, Isabella. Même après tout ça... je t'aime.

Moi : Et moi je t'aime. Rien ne pourra jamais changer ça.

Je l'embrasse doucement sur le front, espérant que ce geste lui apporte un peu de réconfort. Peu importe ce qui nous attend, je sais que tant que nous sommes ensemble, nous serons capables de faire face à toutes les épreuves.

L'avenir semble encore incertain, mais je sais maintenant que nous avons la force de guérir, même après cette tempête.