Un mariage horrifique
Une semaine plus tard : Le jour du Mariage
Luciano ( de dos ) attend avec tous les invités devant la mairie mon arrivée :
- Maman ( avec Valentina dans ses bras ) : ça va ? Pas trop stressé ?
- Luciano : J'ai surtout hâte de la voir !
- Maman : Oh c'est mignon ! Oh bah tiens ! là voilà !
La limousine arrive et se place devant l'entrée de la mairie . Le cœur de Luciano s'accélère .J'avance doucement puis glisse mes mains pour enlacer Luciano se qui le fis légèrement sursauter .
Il se retourne et m'embrasse .
- Luciano : Tu es sublime !
Je souri
- Maman : Eh les tourtereaux c'est pas tout de suite le bisous hein ! ( elle rigole ) . Allez les demoiselles d'honneurs vous entrez d'abord et les mariés vous suivrons !
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Pendant la cérémonie :
- Si quelqu'un s'oppose à ce Mariage qu'il parle maintenant ou se taise à jamais .
Un silence solennel plane dans la salle . Tous les regards sont tournés vers nous , prêts à célébrer notre union . Je serre la main de Luciano, et je sens son regard plein d'amour . Soudain une voix brise le calme .
- MOI ! Je m'y oppose !
Toute la salle se retourne brusquement vers l'entrée . Une jeune femme , familière , se tient là , son regard perçant balayant la foule . Je la fixe paralysée , mon esprit vacille en tentant de comprendre . Qui est-elle ?
Luciano , lui aussi déconcerté , lâche ma main et fait un pas vers elle .
- Luciano : Qui êtes vous !
Je restait épouvantée par cet évènement . Son visage bouleversa mon esprit . Ce visage .... Il éveille en moi un tourbillon de souvenirs, un passé que j'avais tenté d'enterrer . Elle s'avance lentement vers nous , et chaque pas fait amplifier la pression sur ma poitrine .
- Comme on se retrouve ma chère grande sœur !
Le monde autour de moi s'effondre . Mes jambes flanchent et je tombe à genoux . Sofia ... Ma petite sœur... Vivante ? Impossible . Elle est morte il y a des années. Mes lèvres tremblent tandis que je tente de parler
- Moi ( respiration saccadée ) : Tu ... Tu ... es ... vivante !? Sofia ...
- Eh ! Oui ! Cher Public ! Je suis la tant regrettée petite sœur d'Isabella . Présumée morte dans le terrible accident qui a coûter la vie à notre pauvre mère ! Eh notre père lui , n'a pas pu le supporter ! Revenu après tant d'année je suis venu venger sa mort et éliminer ma traitre de sœur qui à oser s'unir non pas par la loi mais également par le sang à l'assassin de nos parents !
- Moi : TU MENS !
- Si c'est vrai ! ( elle me gifle et je m'écroule au sol ) . J'ai des preuves contre ton précieux fillancé ! Et toi ... t'allais te marier avec l'assassin de notre mère !
( Luciano s'avance vers elle ,il reste stoïque . La tête haute )
- Luciano : Tu vas ...
- Ne m'approche pas ! Tu as oser tuer ma mère de sang froid ! Je suis ici pour rétablir la vérité ! Luciano Senchez , j'ai des preuves d'incriminant dans le meurtre de ma mère . Tu as dévier ta trajectoire sur l'autoroute ce jour là délibérément . Tu avais volonté de faire couler le sang de n'importe qui sur ton passage .
- Moi : .... Sofia !
- Tait toi ! Tu n'as plus ton mot à dire !
Tu es la honte de la famille !
- Luciano : Eh bien .... vas y ? MONTRE NOUS LES PREUVES ! Je sais que je n'aurais jamais pu faire une telle chose . Vas y ! Allez !
- Je n'ai pas besoin de preuves ! Je suis venu pour autre chose aujourd'hui. Je vais te faire payer pour ton insolence .
( Elle sort un pistolet )
- Moi : Sofia NON !!!
BANG !
Le coup de feu retentit , le monde devient flou autour de moi . Luciano s'effondre, une tâche de sang se répendant sur son costume .
- Luciano : Argh ..... ark !
- Moi : LUCIANO !!!! NON !!!!
Je me précipite vers lui , mon corps tremblant de douleur et de peur . Le temps semble s'arrêter tandis que je serre son corps contre moi . Il respire encore mais à peine. Je me tourne vers Sofia , le visage déformé par ûe rage fulgurante .
- À ton tour chère grande soeur !
- Moi : ( en colère) Pourquoi ?! Pourquoi tu fais ça !?
Sofia me regarde impassible .
- Parce que je veux venger Carmen. Après ton départ elle m'a recueillie , elle m'a montrer la vérité sur toi . Isabella tu l'as trahie ,tu as trahie ta famille . Carmen m'a préparer pour ce moment . Je suis son instrument de vengeance .
Secouée par cette nouvelle je serre les poings . Une force nouvelle me parcours . Je me lève déterminée .
- Moi : Carmen ... Elle t'a manipulé ... La Sofia que je connais n'est plus de ce monde . Celle qui se tient devant moi n'est qu'une vulgaire version pervertie par Carmen et ses mensonges .
Sofia sourit , un sourire empli de cruauté.
- Tu te trompes ! Carmen m'a ouvert les yeux . Je suis plus lucide que jamais ! Et maintenant tu vas perdre tout ce que tu aimes comme je l'ai fait !
Je la désarme en un seul geste ... elle recule choquée .
- Tu n'osera pas ... Tu n'osera pas tuer ta propre sœur !
- Moi : Qui t'a dit que je te considérais encore comme ma sœur ?
Je serre l'arme entre mes mains prête à mettre fin à toute cette folie .
- Tu n'osera pas !
- Moi : Je suis désolée Sofia . Mais c'est toi qui a choisi cette fin !
Avant qu'elle ne puisse réagir, je tire. Un silence pesant s'installe, jusqu'à ce que le bruit de la chute du corps de Sofia vienne le rompre. Le temps semble s'arrêter alors que je réalise ce que je viens de faire. Sofia gémit, tremble, puis s'arrête. Tout s'arrête...
Je reste figée, le cœur battant, une tempête d'émotions tourbillonnant en moi. La pièce est plongée dans un chaos assourdissant. Je sens une chaleur insupportable envahir mon corps. La réalité de l’acte que je viens de commettre m’écrase.
Je tombe à genoux à côté de Sofia, son visage figé dans une expression de surprise mêlée à une profonde douleur. Des larmes me montent aux yeux. Cette version d’elle, devenue étrangère, avait disparu, emportant avec elle une partie de mon cœur. Je suis submergée par un mélange de chagrin et de soulagement. J'ai protégé ce que j'aimais, mais à quel prix ?
Luciano... murmuré-je, réalisant soudain que je ne peux pas laisser mon amour souffrir. Je me retourne, désespérée, vers lui, qui se débat toujours, allongé au sol, la douleur se lisant sur son visage.
Non, reste avec moi ! je crie, m'agenouillant à ses côtés. Je presse mes mains sur sa blessure, mais le sang continue de s'écouler. Ne me laisse pas, Luciano, s'il te plaît !
Il lève lentement la tête, ses yeux cherchant les miens.
Isabella... murmure-t-il, sa voix rauque. Je t'aime...
Ne parle pas, je vais appeler de l'aide ! Je sors son téléphone de sa poche, mais mes mains tremblent tellement que je manque de le faire tomber. Le désespoir m'envahit alors que je compose le numéro des secours.
Tu as fait ce qu'il fallait... dit-il, un léger sourire aux lèvres malgré la douleur. Sofia... elle était... trop loin...
Les sirènes des ambulances se font enfin entendre au loin, mais chaque seconde semble une éternité. Je serre sa main, les larmes coulant sur mes joues. Je sens l'obscurité s'installer autour de nous, mais je refuse de laisser la mort nous séparer.
Reste avec moi, Luciano ! supplie-je, mais je sais, au fond de moi, que le temps nous échappe. Chaque battement de son cœur devient plus faible, et la peur se transforme en désespoir.
Les secours arrivent enfin . Alors qu'ils s'affairent autour de lui, je me lève, le regard fixé sur le corps de Sofia, étendu au sol, et une rage sourde me submerge. Comment a-t-elle pu devenir cela ? Quelque chose en moi se brise.
Je tourne les talons, mais une voix familière résonne dans mon esprit.
Isabella, ne laisse pas le passé te détruire !
Je me redresse, me retournant vers Luciano. J'ai la force de me battre pour lui, de faire face à mes démons. Je vais me battre pour sauver notre amour, pour honorer sa mémoire. Je ne laisserai pas la mort de Sofia, ni ma propre douleur, me détruire.
Je ne te laisserai pas partir, Luciano !
Dans un ultime effort, je fais signe aux secours, et je prie pour qu'ils arrivent à temps. L'amour et la douleur s'entremêlent alors que je garde son regard, déterminée à le sauver, à tout faire pour lui.
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