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Chapitre 4


"C'est par don que la richesse nous aide
Mais c'est par trahison que la richesse nous tue"


   Au royaume des cieux, royaume des anges, les nuages cachent la vue de leurs magnifiques cités aux terriens. Mais ces cités ne sont pas si calmes et si paisibles comme l'on pourrait croire.

   Des serviteurs dans une grande maison marchaient paisiblement, un bruit d'horloge se fit entendre derrière une des portes : les pas se stoppent, intrigués les serviteurs se dirigent vers ce bruit jusqu'à ce que...
   Les murs explosent. Le palais tremble et la poussière vole, les cris se font entendre et les portes claquent. Les Kisho-sei prennent possession de la cité et de la villa.

- Jeune maître que faites-vous ici ? criait une servante apeurée.
- Laissez-moi passer.
- Vous devez rester cacher !
- Je dois voir mon père.

   Les serviteurs se précipitaient vers la sortie en courant afin de fuir, mais certains avaient déjà péri, agonisant au sol. Le maître de la maison surgit au fond d'un des couloirs, s'arrêtant à la vue de son jeune fils âgé de maintenant de dix-neuf ans.

- Père je vous cherchais !
- Orunu ? Son père semblait surpris de le voir.
- Qu'y a t il père !
- Allez-vous en, mon fils !!! lui cria son père.
- Mais..
- C'est un ordre, vous entendez !"

   Le maître regarda vers sa gauche et s'immobilisa. Il regarda de nouveau son fils et lui cria dessus, apeuré.

- Maintenant !!

   Mais à peine eu-t-il finit sa phrase qu'une balle lui transperça la tête, s'effondrant sur le côté.
Orunu, jeune maître, vit son père mourir sous ses yeux. Les Kisho-sei arrivant, il se mit à courir en direction des chambres et ouvra celle où devait se trouver sa mère. Mais une scène macabre l'attendait.. Sa mère, étendue sur le lit, gisait dans un bain de sang.

- MÈRE !!

   Dans cette même pièce se trouvaient trois Kisho-sei.
   L'un était à la fenêtre, vitre brisée, un autre nettoyait sa lame, tandis que le dernier... Tenait à la main un bébé, malheureusement mort. Orunu le reconnu immédiatement, c'était sa petite sœur, âgée seulement de quelques mois. Horrifié à la vue de cette scène il dégaina son épée.

- Mais c'est que ce petit est fâché dis donc ! Intervint un premier.
- Ne vous en préoccupez pas.. le coupa un deuxième
- Je vous parie qu'il n'est qu'un de ses insectes à l'allure dangereuse mais si inoffensif ! Pff.. dommage pour toi petit ! Cria le deuxième en pointant sa lame vers le jeune ange.

   Les deux chasseurs debout se précipitèrent vers Orunu qui, en quelques secondes et d'un pas léger avait ouvert le ventre d'un des deux ennemis.

- Quand est-ce qu'il.. ?

   Aussitôt fait, le deuxième péri de la même manière.
   Le troisième fut surpris mais à peine eu-t-il le temps de sortir son arme que le jeune ange le tua en lui tranchant la gorge. Il sauta par la fenêtre et déploya ses ailes ensanglantées pour prendre son envol. Il se jeta dans le vide et essaya de voler aussi longtemps qu'il le pu pour fuir ce qui risquait d'être son tombeau.
   N'ayant pas le temps d'atteindre la terre, ses ailes fatiguées n'arrivaient plus à bouger, il tomba une cinquantaine de mètres avant d'atterrir dans les arbres, l'amenant sur la terre humide. Il essaya de se relever mais en vain. Les feuillages se transformaient alors en une matière visqueuse qui, petit à petit, le dévora et l'entraîna sous terre...


   Il ouvrit subitement les yeux.
   En reprenant conscience tout en sortant de son sommeil il se rendit compte que tout cela n'était qu'un affreux cauchemars, un de ces cauchemars qu'il faisait si souvent... Car malheureusement ce n'était pas le simple fruit de son imagination mais une réalité obscurcie par les rêves.
   Alors que le soleil se levait il en fit de même. Se dirigeant vers le feu pour éteindre les dernières braises il partit chercher de quoi manger. En revenant, il m'aperçu assise devant les braises éteintes mais marchant sur une brindille il me fit sursauter.

- Excusez moi.. je ne voulais pas vous..
- Tu sais, ça ne vaut pas la peine de me vouvoyer.
- C'est dans mes habitudes.
- Il n'y en a plus ici, tu peux donc me dire "tu". Affirmai-je.

   Je lui souriais mais à ce geste je le voyais rougir un peu en détournant le regard. Ce jeune homme n'avait pas l'habitude d'être en compagnie d'une autre personne que sa famille et ses serviteurs au palais. A vrai dire, malgré être un ange, il n'eut le droit de voler que dans l'enceinte de son royaume, contrainte qu'il se devait de respecter dû à la guerre qui continuait et se perpétuait.

- D'accord.. Mais je ne me suis pas présenté, je me nomme Kīrin Orunu...
- Moi c'est Byakko Rūshiru !

   Me tendant une branche remplie de baie je le remerciais étonnée et heureuse d'avoir quelque chose à manger dans les mains.

- Tient, mange, ce sont des baies de Famo, elles sont très amères mais nourrissantes.

   Orunu se mettait alors à mon opposé par rapport au feu. Ne le regardant pas directement, je sentais pourtant son regard pesé sur moi. Il semblait comme... M'observer. Mes oreilles l'intriguaient : il connaissait l'existence des autres espèces mais le fait de n'être jamais sorti de son petit royaume le rendait curieux et interrogateur. Se levant, il fit le tour avant de venir se poster derrière moi, venant me prendre la queue tigrée qui reposait au sol.
   Ne m'y attendant pas j'en eus des frissons dans tout le corps, sentant mes joues brûler à ce contact. Mais ne disant rien je le laissais faire... Je me demande bien quel âge est-ce qu'il a. A le regarder de plus près il semble se rapprocher du mien. Sûrement est-il plus âgé : il a souvent cette expression si sérieux sur son visage que ça le vieillit...

- Pour ta proposition d'hier... j'accepte volontiers et... Blanc rayée de rouge... Ah mais oui, Byakko comme cette fameuse famille ! Tu es une noble en vérité !!
- Ne dit pas ça à tout va voyons !! Lui répondis-je, un peu énervée.
- Oh ! accepte mes excuses.. je ne voulais pas t'offenser.."

   Ma réaction était tout à fait normal... Il avait donc deviné en regardant mon pelage. Car ce qui nous caractérisait, nous les Byakko, était que nos attributs animaliers étaient en rapport avec le tigre. Notre pelage était blanc mais rayé de rouge et non de noir comme pour les hybrides tenant du tigre.

- Faisons donc équipe.

- O-Oui ! 

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