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Chapitre 2nd


   200 ans plus tôt.

   Vallée de la pluie mauve.

   La pluie se déversait avec violence sur les murs de pierres d'une gigantesque bâtisse.
   Une pluie mauve s'étalant sur un sol boueux, sur les arbres visqueux, sur les roches luisantes, sur les os éparpillés. Une pluie empoisonnée, brûlant la chair, rongeant les os, liquéfiant les corps. La végétation de la région, s'étant habituée aux poisons des jours pluvieux, gardait ses vertus et son apparence trompeuse aux voyageurs perdus. Réfugiés au fin fond de la bâtisse de pierre, des milliers d'êtres vivants y sont regroupés. S'étalant sur un large domaine, la demeure s'étend sur un château des plus majestueux duquel, durant les averses, aucun des êtres enfermés en son sein ne puissent en sortir. Accueillant les derniers arrivant reprenant leur souffle, le couloir extérieur est surplombé d'un toit de pierre soutenu par des piliers de bois, offrant un couloir abrité aux arrivant. Protégé par plusieurs rempart espacés chacun d'entre eux a des centaines de mètres, 8 tours de gardes entourent la demeure afin de garantir une sécurité maximale.

   Cette "demeure" n'en reste pas moins un lieu de l'oublie trouvé par quelques passagers égarés.
   Cette "demeure" n'est autre que la résidence du grand Kongomono, représentant des différents peuples de ce monde, dirigeant des quatre grandes Nations, stratège aux conflits externes et internes, acquisiteur du pouvoir de la Source...

   Élu par les Maîtres des quatre Nations, la confiance, le respect, l'obéissance et le témoignage qu'ils lui apportent deviennent la preuve de sa supériorité.
   Il en devient leur roi, leur lumière, leur espoir, leur Dieu.


- Seigneur, la pluie a débuté.

   Agenouillé devant la dernière marche des escaliers de la grande salle, un prêtre vêtu d'une grande cape grise et rouge baisse la tête, le regard fixe sur les dalles composant le sol humidifiées par la pluie.

- Relève toi et part prévenir les Sages. Ils attendent auprès de l'étang, s'exclama Kongomono, dos au prêtre, se tenant droit devant une grande statue représentatif du soleil et de la lune secondés par une lame transperçant les deux premiers éléments.

- Bien entendue, nous seront à leurs côtés pour leurs transmettre ce messages au plus vite.

   Se relevant avec lenteur, il fit demi tour afin de descendre, sans bruit,
les innombrables marches menant à la statue sacrée.



- Ils sont enfin arrivés...

   Les trois grand sages, postés devant l'étang au centre de la demeure, restaient sous cette pluie battante sans faire le moindre geste. De par leur concentration et leur expérience, une fine barrière magique enveloppait leur corps afin de ne pas sentir les effets du poison. Le prêtre, vêtue de sa large cape, se postait à genoux pour témoigner de son respect. Il leur fit part de l'arrivée des voyageurs afin que chacun des trois sages participent à la Grande Assemblée.

   Le château se divisait en six parties, outre les remparts, le jardin, et les tours de gardes.
   La première pièce n'était autre que la Salle d'Accueil, la plus grande des salles de la demeure. Ne vous fiez pas au nom de la seconde salle : l'accueil s'ouvre sur la Grande Salle, entrez à l'intérieur et vous ferez face au nombre incalculable de marches d'escalier montant jusqu'à la statue érigée tout en haut. L'endroit est interdit à quiconque ne sera pas autorisé par Kongomono. Quatre grandes pièces sont rattachées aux salles centrales : chacune d'entre elle accueille les quatre grandes Nations afin qu'aucune ne s'embrouillent ou ne subissent l'humiliation des autres vis à vis de leurs mœurs toutes différentes.

   La cloche de la tour centrale se mit à sonner.
   La résonance de chacun de ses coups transperçaient les murs, avertissant les arrivant.
   Les portes s'ouvraient, un par un les chefs sortaient secondés par divers gardes et villageois les accompagnant. Se positionnant dans un certain ordre, chacun prenait place dans la salle d'accueil, dirigé vers une immense porte en bois massif s'ouvrant sur la grande salle.
   Le grincement lors de l'ouverture de celle-ci indiquait l'arrivée de Kongomono, chaque êtres se trouvant dans cette salle s'abaissaient pour montrer leur respect. Un pied, puis l'autre, un pas, un second, l'ombre qui se dessinait dans l'ouverture de la porte devenait plus net à chaque instant jusqu'à faire apparaître son corps tout entier à la lumière.

- Seigneur Kongomono, nous vous remercions pour votre accueil ! Résonnaient en chœur les voix des quatre chefs.

   La vieillesse se montrait davantage chaque année sur le visage de Kongomono. Ce n'était qu'un simple mortel, un simple être Humain. Mais le fait de manier le pouvoir de la source lui permettait de gagner une force incommensurable, un esprit des plus ouvert, une sagesse des plus grande et une espérance de vie des plus longue. Mais il s'affaiblissait. Son visage montrait sa vieillesse tout comme ses longs cheveux aussi blanc que la neige. 
   Et c'est dans le plus grand des silences qu'il recherchait d'autres êtres à la sagesse se rapprochant de la sienne pour compléter les trois sages et ainsi choisir un ou plusieurs successeurs.

- Jobu Mirai Ne, Gen Byakko, Mamoru Sei et Kotaru Kibuse, tous quatre chef des Quatre Grandes Nations, dictait Kongomono. Nous vous souhaitons la bienvenue. Veuillez prendre place dans la Grande Salle à mes côtés pendant que vos compagnons se laisse au repos.

   Faisant demi tour afin de se diriger vers l'endroit d'où il venait, les quatre chefs se levaient avec grâce pour suivre leur seigneur. Chacun d'entre eux pris place sur un siège qui leur était destiné en haut du grand escalier. Les trois sages arrivaient en derniers, fermant les immenses portes qui les séparaient de la salle où se reposaient les villageois et gardes de chaque nation avant de prier devant la statue par coutume pour ensuite se lever et s'installer à genoux auprès de Kongomono se posant sur son immense et large trône.

   Il fermait les yeux, cachant ses iris d'un bleu rosé et pâle. Il était aveugle?

- Je vous écoute.

   Un premier pris la parole après avoir échangé des regards avec les trois autres ayant pour but de se donner un ordre de passage pour ne créer aucun conflit.

- La Nation des cieux se portent à merveille, Seigneur, commença la représentante des Anges, Momuro Sei, une jeune Ange "Trône" réputée pour sa puissance titanesque et ses connaissances spirituelles des plus remarquables. Depuis votre intervention lors du problème avec nos Dominants, toute notre organisation c'est remis d'appoint. La coordination entre nos différents Anges en est des meilleures !

- Seigneur... C'est d'un ton rempli de désolation et sous le regard noir du chef des Humains, Jobu Mirai Ne, que Gen Byakko le chef de la Nation des Hybrides pris la parole. La paix n'est plus dans nos contrées... Les humains nous volent nos ressources en jouant de nos faiblesses et de notre gentillesse, ils pillent les richesses que nous gardons en sécurité et nous arrachent ce que nous avons de plus précieux... Notre pelage...

   Les trois autres représentants non concernés directement se dévisageaient, tandis que leur Seigneur ouvrait en grands ses yeux blancs et aveugles : la stupéfaction commençait à se lire dans son regard qui n'était plus. Une stupéfaction qui se transformait en colère.

- J'espère que votre rapport n'est pas un mensonge, pure création d'une folie de supériorité face à un autre clan, Byakko !

- N... Non... Mon seigneur... Je vous assure que tout cela est bien vrai.

- Comment osez vous ! Cria Jobu Mirai Ne. Comment osez vous vous pointez ici, accuser notre peuple, et tout cela sans aucunes preuves de ce que vous avancez ?!

   Kongomono, ainsi que les trois autres représentants ne dirent pas un mot, observant la scène entre cette querelle qui semblait, en vu de l'expression de Gen Byakko, durer depuis déjà un certain temps. Lui même qui, en ce moment, essayait de calmer la colère de son interlocuteur qui lui reprochait une violence contre son peuple. Il s'abaissa afin d'attraper un sac qu'il traînait depuis son arrivée, qu'il ouvra avec un regard de dégoût, déversant son contenu au sol. Les trois autres assis ainsi que les trois sages agenouillés poussaient des cris d'écœurement face à ce qui se trouvait devant eux. Kongomono ne pouvait voir ce qu'il y avait sur le sol mais... C'était tout comme. Il avait sentit le contenu et en connaissait la nature
   Étalées sur les dalles de pierres se trouvaient des peaux d'hybrides Mi Humain Mi chat, Mi lapin et Mi Loup ainsi que plusieurs équipements de combat des Humains tachés de sang accompagnés d'un dossier où était décris les analyses de sang.

- Des accusations contre votre peuple ? Pas exactement non. Je n'accuse pas votre peuple, mais une partie de votre peuple, une infime partie qui nous vole nos richesses. Des preuves ? Les voici devant vous, après avoir découvert une de vos bases dans nos contrées reculées.

   Jobu Mirai Ne n'osait rien dire, pris de face par ses accusations, il ne pouvait plus prouver le contraire.

- Nous exigeons des explications. Ordonna Kongomono sévèrement.

- Hé hé.. Riait soudainement le chef des Humains. Certes, ma population n'y est pour rien, j'admets aussi qu'une partie d'entre nous se rassemble afin de prendre du pouvoir et de l'importance face à vous autres, espèces supérieures à la nôtre !

- Mais que racontez vous, Jobu ? S'exclama Momuro.

- Vous vous rendez comptes... Coupa Gen. Que vous, les humains, n'avez peut être pas de caractéristiques comme les nôtres, mais vous êtes les êtres les plus doués sur ce qui touche les avancées technologiques, votre intelligence en fait une des caractéristiques les plus admirables de toutes les nations !

- Vous ne comprenez pas Gen, vous avez toujours eu une vie favorable, la noblesse, la luxure, la beauté, l'agilité... Aucun de vous ne peut comprendre !

   Il se leva brusquement de son siège.

- Vous me répugniez ! Je vais vous montrer que les Humains tels que nous peuvent vous dépasser tous autant que vous êtes et sur tout les points !!

   Jobu plongea sa main dans sa veste et en sorti un sifflet dans lequel il souffla de toutes ses forces. Un bruit strident se propagea dans toute la pièce lorsqu'un groupe d'humain entra de force par la grande porte, grimpant les escaliers en quelques secondes pour venir entourer les représentants, armés d'engins des plus étranges les uns les autres.
   Le seigneur ne bougeait pas de son trône.
   Les trois chefs se regroupaient autour de Kongomono afin de le protéger. Gen Byakko, Mi tigre Mi humain, leva sa main dans un geste circulaire. L'air ondula et deux lames sortirent de cet étrange mouvement. Gen Byakko possédait la capacité de manier le métal, ainsi il pouvait en faire apparaître et modeler le tout, se créant différents types d'armes blanches grâce à celle qu'il avait "acquise" et mémoriser dans son être. Momuro Sei s'assit au sol, en tailleur, se concentrant sur la situation, elle ne combattait que par l'esprit tandis que Kotaru tendit son arc armé de deux flèches.

- Nous pouvons toujours discuter Jobu ! Je vous en prie cessez tant de folie !

- Discuter, TOUJOURS discuter !

   D'un geste l'Humain ordonnait une mise à feu : l'un du groupe des assaillants tira sur Gen une boule de lave en fusion qui venait se loger dans son ventre. Kotaru n'hésita pas à tirer deux paires de flèches vers deux ennemis humain lorsqu'il se reçu une lame provenant de sa droite où l'un d'eux c'était caché pour attaquer par surprise, ce qui lui coupa sa main entraînant son arc avec, tandis qu'un dernier ne laissa pas le temps à l'Ange d'attaquer. Il alluma une machine à vibration qui créa une migraine des plus atroces à l'Ange, se mettant à crier en se tenant la tête. Jobu n'hésita pas à s'approcher de Kongomono, accrochant à sa main un gant accompagné d'une lame d'or incrustée dans le tissu argenté.

- Comment as tu fait, Jobu ? Demanda Kongomono qui se levait de son trône.

- Vous me tutoyer maintenant... Comment ? Ne vois tu pas ? Gen manie le métal, la lave dans son corps fait fondre le métal. Kotaru, s'il lui manque une main, il ne pourra plus tirer de flèches. Et Momuro... elle capte les plus petites ondes sonores alors imaginez le résultat avec des ultrasons. Et toi, vieillard, j'ai bien vu que chaque année ta puissance diminuait, tu ne dégage pratiquement plus rien.

   Il envoya sa main dans le coeur de Kongomono, lui transperçant la poitrine de son gant à la lame d'or.

- C'en est finis de toi, Grand Kongomono, en fin de compte tu n'étais qu'un vieil Humain, rien de plus, je contrôlerai la source à mon tour !

   Tout en capturant les trois sages, il les força à ouvrir le sceau qui protégeait la statue, ayant dorénavant accès à un coffre enfermé à l'intérieur, renfermant un livre des plus sacré : le livre de la Connaissance.

   Un rictus se dessina sur son visage.

   Un rire des plus horrible s'échappa de sa gorge et résonna dans tout le château baignant dans le silence. Car derrière les murs de la grande salle s'était déroulé un massacre silencieux, devenu bain de sang aux derniers humains s'y trouvant.

   Les peuples présents venaient d'y être sauvagement massacrés.

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