NOTE: Maryse est âgée de 18 ans lors de l'incident, qui c'est passé il y a quelques mois avant son entré à la fac.

***

Maryse se promenait dans les rues à quelques kilomètres de son Lycée. Elle et son frère jumeau, Marc, se promènent.

- Alors, tu as eu un 8 à ton devoir d'économie? Demanda son frère

- Oui! Tu sais, c'est presque la meilleure note! Dit Maryse souriante

- 8? Non, tu te moques de moi! Rigole son frère

- Non, c'est vrai! Dit-elle vexée

Maryse ne dit rien. Un silence prit place dans la discussion, son frère réagit tout de suite:

- Tu boudes?

Maryse ne répond pas.

- Sérieux tu boudes?

Elle accélère le pas.

- Vas moins vite!

Elle continue d'aller plus vite.

- Maryse! Putain, mais ralentis!

Marc rattrape Maryse et le regarde dans les yeux.

- Pourquoi tu ne veux plus me parler?

Maryse détourne le regard.

- Parce que je me suis moqué de toi, pour ton 8?

Elle hoche simplement la tête.

- Vraiment? Alors excuse-moi? Tu me pardonnes? 

Maryse sourit.

- Oui, je t'embêtais, idiot! Dit-elle

Maryse court, tandis que Marc est figé sur place. Il se retourne, sourire collé au visage.

- Vraiment? C'est pas gentil!

Il se met à courir pour rattraper sa sœur, mais Maryse a une bonne vitesse. Maryse traverse la route, sans se soucier une seconde des voitures qui passaient. 

- Faites attention, jeune fille! S'énerva un femme au volant

- Désolée! Dit-elle en souriant

Marc traverse avec prudence la route à son tour. Il reprend sa course et remarque que Maryse prend la direction du parc.

- Maryse! Je t'ordonne de t'arrêter tout de suite! Dit Marc

- Jamais! Tu n'as qu'à m'attraper. Dit-elle en souriant

Maryse court. Elle traverse la balançoire, et le pont. Marc prend un autre passage, le menant à la sortie du parc et se cache derrière un buisson, espérant pouvoir réussir à tendre un piège à Maryse. 

Maryse remarquant que son frère ne lui court plus après, s'arrête et reprend son souffle. Une fois qu'elle a repris son souffle, elle regarde les environs. Elle essaye de repérer son frère du regard. Elle ne le vit nulle part. Elle commence à s'inquiéter.

- Marc! Cria-t-elle à travers le parc

Mais elle n'obtient aucune réponse. Maryse se persuade qu'il lui fait une blague.

- Marc! Cria-t-elle de nouveau

Mais aucune réponse. Elle commence à s'inquiéter.

- Marc!!! Cria-t-elle l'inquiétude commençant à se faire sentir

Aucune réponse.

- Bonjour mademoiselle? Vous cherchez quelqu'un? Demande un homme de quarante ans à peu près

- Oui! Mon frère jumeau, Marc! Je suis sûr de l'avoir vu, mais il ne répond pas quand je l'appelle! Vous pouvez m'aider? 

- Oui, bien sûr! 

- Merci infiniment! Dit Maryse

Maryse et l'homme commencent à chercher. Rien sur la balançoire, ni dans le bac à sable, ni sur les bancs. 

- Je suis désolé jeune fille, mais je dois rentrer. Vous n'aviez pas son numéro de téléphone, si il en a? 

- Le téléphone! Bien sûr! Merci monsieur de m'avoir aidé!

- Je vous en prie jeune fille, à bientôt.

L'homme partit. Maryse sort son téléphone, va dans la liste de contact, appuie sur "Marc". Marc était malin, il avait prit la peine de mettre son téléphone sur vibreur. Il sentit son téléphone vibrer dans sa poche. Il le sortit, et quand le nom de sa jumelle s'affiche, il se mit à rire légèrement.

Maryse était terriblement inquiète que son frère ne décroche pas, il décrochait toujours lors du premier appel. Ça pouvait arriver, qu'il ne décroche pas tout de suite, mais c'était assez rare. Maryse commença à le rappeler. Marc retenait à chaque fois son rire. Au final, il avait une dizaine d'appels manqués. 

Maryse était totalement anéantie. Elle ne savait pas quoi faire, son frère avait disparu. Elle prit son sac et commença à se diriger vers la sortie, ou était son frère, ce qu'elle ne savait pas. Elle passe le portail, et son frère saute sur elle.

- Bouh!

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH! Cria Maryse

Son frère éclate de rire, devant sa sœur jumelle. Maryse regardait son frère rire. Elle était très en colère, envers lui pour sa blague de très mauvais goût. Elle contourna son frère et sortit énervée. Marc sortit à son tour et commence à suivre son frère.

- Maryse?

Elle ne répond pas.

- Maryse? C'était qu'une blague, détends-toi!

Maryse, se retourna. Elle fixait son frère. Pour elle, c'était la goutte d'eau qui a fait débordé le vase.

- Une blague? Une putain de blague t'appelles ça?! Tu te fous de moi? Moi je croyais que tu avais été kidnappé, et tout ce que tu me dis, est que c'était qu'une putain de blague?!! Je t'ai laissé dix putains d'appel, tu n'as répondu à aucun!! AUCUN!! Je trouve ça normal de me faire un sang d'encre, mais non!! Le connard que tu es a voulu me faire une blague?!! As-tu imaginé un instant ce que je ressentais?! Ce que j'imaginais?! Tu t'es mis à ma place?!! J'imaginais le pire des scénarios, et je me voyais mal annoncer ta disparition alors que nous rentrions ensemble à nos parents!!! Je...

Son frère prit sa sœur dans ses bras. Maryse se mit à pleurer.

- Je suis désolé Maryse. Je te promets de ne plus jamais refaire ça. Tu me pardonnes, pour la peur que je t'ai fait? Demande-t-il doucement

Maryse continue de pleurer toutes les larmes de son corps. Son frère lui sécha toutes ces larmes, et lui sourit.

- Pardonne-moi, petite sœur.

- J'ai la même taille que toi! Dit-elle entre deux sanglots

- Je suis né 90 secondes avant toi. Donc, pour moi tu es petite! Mais tu es ma petite sœur.

Elle ne dit rien, et s'arrête de pleurer.

- Que dois-je faire pour me faire pardonner? Demande son frère

- Je veux bien que tu me fasses des crêpes, et que nous regardons High School Musical ensemble. Dit-elle

- Encore ce film?! Demande son frère exaspéré

- Eh! Il est génial! Tu dois le regarder avec moi, sinon je ne te pardonnerai pas!

Marc soupire.

- Je peux pas juste faire les crêpes?

- Non, les deux! Ordonne Maryse

Marc soupire.

- Tu as gagné! 

Elle fit un faible sourire, à son frère. Ils continuèrent la route jusqu'à la maison, et quand ils arrivent, ils entrent. Mais ce qu'ils virent, ont choqué leurs esprits à jamais. La maison était silencieuse. La télé était éteinte, le canapé renversé, les fenêtres, fermés. Le silence était présent dans toute la maison.

- Qui rentre ici? Demande un homme armé

Deux autres hommes armés, eux aussi leur font face dans le couloir d'entrée. Instinctivement, Marc se met devant Maryse pour le protéger.

- Deux gosses mec! Dit l'un des deux hommes à l'entrée

- Tiens donc, c'est parfait! 

- Ne les touchez pas! Ordonne le père de famille

-Sinon quoi? Écoutes, c'est simple: soit tu nous payes maintenant, soit c'est tes enfants qui payeront le prix! Ordonne un des trois hommes armés

- Je payerai, mais s'il-vous-plaît, laissez mes enfants et ma femme partir! Dit le père essoufflé 

- Je veux l'argent maintenant! Je ne sais pas ce que tu comptes faire, mais c'est maintenant, ou tu pourras leur dire adieu! Dit l'homme avec un sourire mauvais

Un silence passe. Le père réfléchissait à toute allure. Il n'avait pas l'argent qu'il avait sur lui, mais il ne pouvait pas payer, il devait une énorme somme, et il fallait beaucoup de temps.

- Emmenez les petits face à moi! Ordonne le même homme face aux deux parents

- NON! Hurle la mère

- Fermez-là! Dit une autre homme

Il gifle la mère.

- Maman! Cria Maryse

- Ne l'ouvrez pas vous deux! Menaça le troisième homme, sinon vous allez rejoindre le ciel

- NON! PAS MES ENFANTS! LAISSEZ-MOI ENCORE DU TEMPS!! Cria le père

- Tu as eu plus de trois mois mon ami. Tu n'avais qu'à gérer ton temps. Maintenant, je vais tuer tes mioches, et j'espère que ça t'incitera à nous payer, dans les jours à suivre.

Il fit un signe à un l'homme présent en face des enfants, et sortit son arme. Il le pointa sur Maryse. Maryse avait la respiration saccadée. 

- NON! Hurla la mère

- NE FAITES PAS CA! Hurla le père

L'homme charge son arme et vise Maryse. 

- NON!!! Hurlent les parents

- TAISEZ-VOUS! Cria l'homme

Les parents qui étaient attachés à une chaise, ce que Maryse n'avait pas remarqué, se prirent une gifle. Ils tentèrent de se libérer, mais rien. Les enfants n'étaient pas attachés, mais un faux pas, et c'est leur mère qui payera. 

- Bye bye, fillette de Carl. Dit l'homme avec un sourire narquois

Le coup de feu partit. Un silence de mort régnait dans la pièce. Maryse ne bougea pas. Mais elle était encore vivante! Pourquoi? Maryse regarde en face d'elle et vit que Marc c'était interposé et a réussi à dévier le tir qui lui étais destiné. 

- Sale môme! Dit l'homme

Marc tenta de prendre son arme, mais celui-ci se prit un coup, puis deux. Marc tomba et sa tête heurta violemment le sol.

- NON!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Hurla Maryse

- Je pense que tu as compris Carl. Je te laisse jusqu'à la fin du mois, donc quinze jours. Si dans quinze jours je n'ai pas l'argent, dis adieu à ta fille, et ta femme.

Les trois hommes disparaissent. Maryse pleure, son frère ne se réveillait pas. Il saignait beaucoup, et Maryse pleure toutes les larmes de son corps, comme pour la mauvaise blague de Marc.

- Allons vite à l'hôpital. Dit la mère, Maria

***

Deux jours après, ils attendaient tous à l'hôpital. Un silence de mort régnait entre la famille. Le médecin en charge de Marc vint à leur rencontre.

- Alors docteur? S'empresse de demander Maryse

- Je suis désolé de vous annoncer ça ainsi, mais Marc est actuellement dans le coma.

Le monde de Maryse s'écroule en vent comme un château de sable. Dans le coma... Maryse était détruite de l'intérieur. 

***

Deux mois se sont écoulés, mais rien n'a changé. Les docteurs ont dit que si un an s'écoule, et qu'il n'est pas réveillé il sera considéré comme mort. Maryse ne supportait pas, ne supportait plus d'être sans son jumeau. Lorsque Matt, le petit frère des jumeaux avaient appris la nouvelle, il était énervé contre son père, en même temps qu'il était triste. Leur père a finalement payé la dette de 250 000€ qu'il devait. Matt, 16 ans venait chaque jour avec Maryse voir leur frère, mais rien à faire. Individuellement, il leur parlait, mais il ne se réveillait pas. Maryse était détruite, et ce jour-là elle se promit, qu'elle bâtira une forteresse pour que rien, plus rien ne l'atteigne, quitte à être une garce sans cœur et sentiments. 

***