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Bonus #11 - Vérité douloureuse

Hey! Voici donc le dernier bonus de ma fiction. J'espère que vous êtes prêts il est long à lire, mais c'est normal.

Note: Attention, prenez en compte que c'est un bonus centré exclusivement sur Mike âgé de 14 ans

/!\ ATTENTION /!\ L'auteur prévient que ce n'est pas un bonus joyeux, et que si vous êtes émotionnellement sensible, prévoyez un à deux mouchoirs avec vous. Merci et bonne lecture.

Citation: Si le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend les escaliers : elle met plus de temps mais elle finit toujours par arriver.

***

Mike soupirait. Il détestait son professeur de Mathématiques, comme la matière elle-même, enfin il déteste plutôt la géométrie. Il a toujours détesté toutes ces figures qui lui ont donné mal à la tête. Mike se concentre de nouveau sur sa feuille, et rédige la réponse au dernier exercice. Heureusement, qu'il a un tonton et une tatie pour l'aider en sciences physiques ou en maths.

- Hey! Chuchote son ami, Joey

Mike tourne la tête vers son ami.

- Quoi?

- La réponse. Donne-moi la réponse du dernier exercice.

Mike esquisse un sourire. Mike aide toujours Joey, et celui-ci fait pareil. Ils s'aident et leur amitié est indestructible, tant ils se font confiance. Mike soupire, mais Joey rétorque.

- Ne fais pas genre, je t'épuise. Tu sais très bien, que t'adore ça.

Mike esquisse un énorme sourire, et son professeur a failli le remarquer. Mike dit à Joey:

- Six vingtièmes. La réponse est six vingtièmes, et si tu simplifies, tu obtiens trois dixièmes car tu divise le numérateur qui est égal à trois fois deux et le dénominateur qui est égal à dix fois deux. Tu trouves, bien trois dixièmes. Donc, la probabilité de l'événement A est de trois dixièmes. 

Joey note, et sourit.

- Tu es trop fort.

- Je le sais. Répond Mike

- Je déteste toujours autant ton narcissisme.

Mike sourit. Il adore taquiner son ami avec son narcissisme, bien qu'il ne se trouve aucun défaut.

- Ne fais pas genre que tu détestes. Tu sais très bien, que t'adore ça. Dit Mike en souriant

Joey sourit.

- Je t'adore mec!

Mike sourit, et le professeur les interrompt.

- Cessez de parler, où je vous mets zéro sur le champ! 

Mike souffle et Joey l'imite. Ayant fini son devoir, Mike sort discrètement son téléphone et le pose sur la table. Il constate qu'il ne reste que deux minutes avant la fin du cours. Il presse Joey, et celui-ci finit son devoir. Mike range son téléphone, et la sonnerie retentit. Les élèves remettent leur feuille et sortent de la salle de cours.

- Bon, je rentre. A demain Mike!

- A demain!

Joey quitte son ami, et Mike marche à pied, pour rejoindre sa maison. Il pense déjà à la tête de ses frères, Alain et Bastien et celle de sa petite soeur Vanessa, âgés respectivement de 8, 7 et 6 ans. Mike adore ses frères et sa soeur même si ils se révèlent parfois être énervants. Ayant soudain une petite faim, il se dirige vers une boulangerie, qui, heureusement est sur son trajet. Il entre et heureusement, il n'y a personne. Il s'avance et demande quatre pains au chocolat. Sérieusement, je suis trop gentil. Pense Mike en souriant. Il paye et sort de la boulangerie. Une dame l'interpelle, devant la boulangerie.

- Excuse-moi.

Mike fixe la dame. Mike prenait un malin plaisir à la détailler. Robe arrivant aux chevilles, noir et rose, portant des talons aiguilles de couleur rose également. Un sourire digne des plus grande garces. Mike devient réticent et méfiant envers cette femme.

- Oui? Demande-t-il sur la défensive

- Je peux savoir comment tu t'appelles? 

Mike se raidit.

- Non. Dit-il sèchement à la femme

- Tu me rappelles quelqu'un. S'il-te-plaît, dis-le moi.

Mike regarde cette femme avec ce même regard rempli de méfiance.

- Non. Répète-t-il sèchement

- Tu t'appelles pas Mike par hasard?

Mike recule instinctivement. Qui est cette femme? Comment elle la connaissait? Que voulait-elle? Mike oublie tout de suite ce sentiment de méfiance, et la colère traverse rapidement son corps en entier.

- Qui êtes-vous? Comment vous me connaissez? Dit Mike avec une maîtrise de soi-même

La femme sourit, d'un regard que Mike ne saurait décrire. Il aurait pensé à une sorte de regard  rempli de mauvaises intentions, mais il ne peut pas le confirmer.

- Enfin, tu ne me reconnais pas. C'est moi, Isabelle. Ta mère.

Mike a l'impression de se prendre des coups de poignards en plein cœur, tant la révélation est un choc pour lui. Il prend toutefois, une expression neutre avant de dire:

- Vous mentez. Vous n'êtes pas ma mère. Elle est morte.

Isabelle fixe Mike avant de répondre:

- Morte? Non, j'ai toujours cherché à prendre contact avec toi! Dit Isabelle

Mike fixe Isabelle, sa prétendue mère avec une certaine insistance. Il ne voulait pas y croire. Alors, son père aurait menti? Il avait une mère, et il lui avait caché ça? Lui qui rêvait tant d'une mère, bien que Sophie est parfaite dans se rôle, il aurait préféré connaître sa vraie mère. Une colère naît dans son corps et celle-ci est contre son père, qui lui a menti pendant toute son enfance, en lui faisant croire que sa mère était morte. Il était en colère, et il ne le masque pas, Isabelle le voit très bien, et elle sourit, contente de ce qu'elle vient de provoquer. 

- Quoi? Ton père... Je ne le crois pas! Mais quel idiot! Il s'est bien occupé de toi mon chéri? Demande Isabelle 

Elle s'approche de Mike, mais celui-ci recule, méfiant.

- Prouvez que vous êtes ma mère.

Isabelle s'arrête. Puis, elle a une idée. 

- Je sais quand tu es né.

Mike se raidit, mais est désireux de savoir ce qu'elle avait à dire.

- Tu es né en Mars, précisément le 13. 

Mike tombe de haut. C'était sa date de naissance exact. 

- Maman...

Ce chuchotement de la part de Mike est inaudible, pratiquement. 

- Oui mon chéri.

Isabelle sert son fils dans ses bras, et Mike lui rend son étreinte. Il est encore sonné, il n'arrivait pas à y croire. Il avait une mère! Il avait une mère, et son père ne lui a rien dit! 

- Tu as tellement grandi. 

Mike esquisse un sourire.

- Je vais devoir te laisser, mon chéri. J'ai du boulot. Je te donne mon numéro. Et puis, un jour nous parlerons. Sans prévenir ton père, d'accord? Il m'a séparé de toi, il ne mérite pas d'être père.

Mike hoche la tête. Isabelle s'en va, et Mike rentre chez lui, à une vitesse folle. La rage, incompréhension et la trahison se mélange avec la curiosité. Son père qu'il aimait lui avait caché l'existence de sa mère! Comment avait-il pu? Il arrive chez lui, et ne prend pas la peine d'attendre. Il entre chez lu comme un fou, et cri:

- Papa! Papa, descends tout de suite!

Sa voix rempli de colère se faisait ressentir. Rosie arrive devant lui, et demande:

- Mike? Tu vas bien?

Mike se retourne vers sa tatie.

- Salut Tatie Rosie. Dis, tu sais ou est mon père?

Si la situation n'était pas aussi sérieuse, Rosie aurait sauté de joie car Mike venait de l'appeler par son prénom. Mais le dernier mot était craché avec une telle colère, que Rosie prit peur. Que c'était-il donc passé?

- Mike! Arrête de crier. Tu peux me dire pourquoi tu cris autant? Demande son père en descendant

Mike fixe son père avec une colère hors norme. Sébastien ne comprend pas ce qui se passe, et demande plus calmement:

- Pourquoi tu cris?

- Pourquoi je cris? Tu veux vraiment savoir pourquoi je cris? Vraiment? Eh bien, je rentrais tranquillement et je me suis arrêté pour acheter ça. Dit-il en tendant les pains au chocolat à Rosie, qui les donne à ses petits frères et sœurs, ensuite je vois une dame. Et tu sais quoi, elle s'appelle Isabelle. Ça te dis quelque chose, ou pas?

Le visage de Sébastien pâlit aussitôt. Isabelle, il ne l'avait plus revu, et ne voulait plus jamais la revoir. Sébastien intime du regard à sa jumelle, de monter les enfants. Elle comprend et demande, enfin ordonne aux enfants de monter immédiatement.Il se tourne vers son fils, qui le regarde comme si il était un monstre horrible. Sébastien demande:

- Quand?

- Pourquoi? Tu ne me l'as jamais dit! Papa, tu sais très bien que je rêvais de la rencontrer, ma mère. Je ne dis pas que Sophie, ne remplit pas ce rôle, mais quand même! C'est ma mère, et j'aurai aimé la rencontrer plus tôt! Pourquoi Papa? Pourquoi! 

Sébastien soupire.

- Mike, je...

- Ne me dis pas que t'es désolé! Comment tu as pu me faire ça? 

- Mike, écoute-moi, je...

- Non, tu vas m'écouter. Je te déteste Papa, je te déteste.

Sébastien dit fermement:

- Tu vas arrêter de parler, et venir t'asseoir ici, à côté de moi. Nous devons parler, sérieusement.

Mike rit, d'un rire jaune.

- Alors, allons-y. Parlons. Rit-il

Il s'avance et s'assoit sur le canapé en face de celui de son père. Sébastien soupire.

- Alors, vas-y. Raconte-moi ta version des faits! Dit Mike

- Ta mère, Isabelle... n'était pas quelqu'un de bien...

- Ne me mens pas.

- Tu crois qu'elle est quelqu'un de bien? 

- Oui.

- C'est ce que tu crois. Mais attends d'entendre ce que je vais te dire.

- J'attends que ça! Dit Mike avec un sourire ironique

- Isabelle, ne va pas bien. C'est une personne folle, une garce. Elle a essayé de me mettre en prison pour une raison que j'ignore, mais elle ne l'a pas fait.

Mike, a la bouche ouverte, mais reprend une expression neutre.

- Elle m'a fait des choses, que je t'expliquerai plus tard. Elle ne m'as jamais dit que j'avais un enfant, que tu étais né.

- Pourtant, d'après elle, elle a cherché à me rencontrer.

- Faux! Mensonge! Cri Sébastien, elle n'a jamais voulu que je te rencontre. J'ai du même allé devant la justice pour avoir ta garde définitive.

- Définitive? Pourquoi?

- Ta mère, ne t'élevait même pas. Elle s'en foutait de toi!

Mike est sonné par la violence de ce dire. Sébastien se raidit, et répète:

- Enfin, elle ne s'occupait pas de toi. C'est ta mamie maternelle qui s'occupait de toi, avant que j'obtienne ta garde. 

Mike reste neutre.

- Papa. Ma naissance...

- Dans un hôpital, enfin. Coupe-t-il son fils, nerveux

- La vérité. Est-ce que j'étais prévu ou pas?

Sébastien ne bouge plus. Il ne voulait pas dire ça à son fils, en aucun cas. Malheureusement, son silence a parlé pour lui. Mike ne bouge plus, ses jambes tremblent, et il est à deux doigts de pleurer. Comme son père, il est fort et encaisse, mais il a une énorme sensibilité comme lui. Sur ce point, il lui ressemble. Mike murmure:

- Je... Je ne suis qu'un accident...

- Non! Non, tu n'es pas un accident. Tu ne l'as jamais été à mes yeux. Tu es mon fils, et tu l'as toujours été. Retire-toi immédiatement cette idée de la tête. 

Mike fixe son père, des larmes commençant a couler.

- Papa...

- Oui?

- Isabelle... ma mère est... une garce? 

Sa petite voix brise le cœur de Sébastien. C'est la vérité, et il ne veut pas lui dire.

- Réponds-moi...

- Oui. Si j'ai voulu que tu ne rencontres jamais ta mère, c'est pour ça. Regardes-toi, tu es brisé, et j'ai toujours voulu éviter ça. Ta mère n'est pas quelqu'un de bien, et malgré tout ce qu'elle t'a dit, elle a menti. Je t'aime, Mike. Et ça ne changera jamais. 

Mike sourit faiblement à son père. Il se lève, le sert dans ses bras et fonds en larmes. Sébastien tapote doucement le dos de son fils en lui chuchotant des mots doux. Mike pleure, il ne voulait pas accepter que sa mère soit une garce qui ne l'a jamais aimé. Il ne voulait pas accepter qu'il soit un accident. Il ne voulait rien accepter. Mike fixe son père dans les yeux, et dit:

- J'irai la voir. Demain, j'irai la voir.

- Quoi? Non, je te l'interdis. 

- Je veux le voir de mes propres yeux. Voir qui elle est vraiment.

- Non. Dit Sébastien fermement, regardes dans quel état tu es. Je refuse, tu m'entends? Je refuse!

- J'irai, papa. J'irai. S'il-te-plaît. Laisse-moi la voir, papa. Dit Mike, essuyant ses larmes

Sébastien soupire.

- Bon, d'accord. Mais sois prudent. Promets-le moi, d'accord?

Mike esquisse un sourire.

- Oui. Merci Papa. Et je suis désolé pour tout ce que je t'ai dit.

- C'est rien. Tu ne savais pas.

Mike sert son père dans ses bras. 

- Je t'aime Papa. Je ne te le dis pas souvent, mais je t'aime. 

Sébastien sourit, ému.

- Moi aussi Mike, moi aussi je t'aime.

Mike se lève.

- Je vais dans ma chambre, j'ai besoin d'y rester un peu. Tu m'appelleras pour dîner?

- Bien sûr. Par contre, laisse la porte ouverte.

- Ne t'inquiètes pas, Papa. Rit Mike doucement

Mike s'éclipse et s'apprête à monter en haut. Sébastien soupire.

- Avant que tu disparaisses, tu as appelé ta Tatie Rose, Rosie. 

Mike sourit.

- Oups, je dois rectifier. Tatie Rose!

Mike file, son humeur taquin, étant revenu. Sébastien sourit, mais il a peur pour son fils et son rendez-vous de demain. Il espère que tout se passera bien.

***

Il est deux heures vingt-sept. Mike ne dormait pas. C'est un peu dur pour lui de trouver le sommeil, après toutes ces révélations. Sa tatie l'a soutenu, et celui-ci l'a remercié en l'appelant comme il en a l'habitude, Tatie Rose, ce qui a valu un soupir d'exaspération de cette dernière. Mike s'est ensuite dirigé vers Sophie et l'a serré dans ses bras, en lui disant qu'il l'aime, énormément. Il a ensuite fait pareil avec ses frères et sœurs qui n'ont pas trop compris pourquoi. C'est assez rare de voir Mike les serrer dans ses bras comme ça. Ils ont adoré, mais n'ont pas compris la raison. Il a aussi envoyé un message à Isabelle, lui donnant rendez-vous à la fin des cours, et elle a accepté. Mike soupire de nouveau.

- Tu ne dors pas?

Mike fixe son père, dans l'encadrement de la porte. Pour toute réponse, il secoue négativement la tête. Sébastien entre et s'assied à côté de lui, après avoir déposé son verre d'eau.

- Je réfléchissais. Lâche Mike

- Et, ça donne quoi?

- Tu ne sais même à quoi je réfléchissais.

- Ce que je t'ai balancé sur ta mère, enfin.

Mike rigole, gêné.

- Effectivement, c'est bête.

Sébastien sourit doucement.

- Papa?

- Oui?

- Tu me préfères petit ou comme je suis maintenant?

Sébastien prend son fils et le fait s'asseoir sur ses jambes.

- Je suis pas trop grand pour ça?

- Pas pour moi, non. Et pour répondre à ta question, mon amour pour toi n'a pas changé. Depuis petit et jusqu'à maintenant je t'aime toujours autant Mike.

Mike sourit à son père. Ça lui fait du bien d'entendre son père lui dire qu'il aime. Une larme commence à couler, puis deux. Sébastien sèche ses larmes.

- Pourquoi tu pleures?

- Rien, je suis juste...

Mike sert son père dans ses bras, le plus fort possible. Sébastien comprend, à quoi il pense.

- On t'aime tous ici, n'en doute pas. Même si ta mère, n'est pas celle que tu rêvais, nous, nous t'aimons Mike. Et ça ne va pas changer aussi vite. Regarde, tes frères et ta soeur, t'aiment. Et ça, même si tu n'as pas la même mère qu'eux, ça ne change rien. Tes cousins, Maël et Maëlys aussi t'aiment, et ceux que tu considères comme une famille aussi. Même si tu n'as pas l'amour de ta mère, tu as notre amour, leur amour à eux aussi.

Mike relève sa tête, rempli de larmes et plonge ses yeux dans celui de son père.

- J'appréhende. Dit-il doucement

- Je t'ai dit de ne pas y aller, si tu ne peux pas.

- Mais j'irai. Je dois voir ça de mes propres yeux.

- Tu en ressortiras brisé, Mike. Je te connais sur ce point, t'es pareil que moi. Voir la vérité de trop près, te brisera.

Mike reste silencieux.

- Je le sais. Mais comprends-moi, papa.

Sébastien fixe son fils. Il comprend, mais il a peur pour lui. 

- Je m'en sortirai, papa. Fais-moi confiance.

- Je t'ai toujours fait confiance. 

- Alors, laisse-moi y aller. S'il-te-plaît.

Sébastien soupire.

- Je t'avais déjà dit oui, alors tu connais ma réponse.

Mike sourit.

- Pourquoi tu ne m'as pas dit ça quand je te l'avais demandé, plus jeune?

- Tu me voyais te dire ça? Demande Sébastien

- Non, mais quand j'étais plus grand!

- Encore une fois, tu me voyais te dire ça?

Mike rit.

- Non. 

Sébastien fixe son fils.

- Tu devrais dormir, maintenant. T'as cours demain.

- Toi aussi. Merci d'être resté avec moi. 

- C'est tout à fait normal, Mike.

Mike sert encore son père, en lui murmurant:

- Je t'aime.

Sébastien sourit. 

- Allez, bonne nuit bonhomme.

Mike grimace.

- Je déteste ce surnom.

- Je le sais, Mike.

Mike sourit. Sébastien sort de la chambre de son fils aîné et va dans la sienne.

***

Il est seize heures. Mike est devant la boulangerie où ils se sont rencontrés. Il avait parlé à Joey de ses problèmes, et en bon ami qu'il est il l'a épaulé, l'a soutenu. C'est ce que Mike aime chez Joey, sa capacité a être toujours là, pour quelqu'un dans le besoin. Il ne pourra jamais assez le remercier. Mike attendait sa mère. Il appréhendait, mais surtout il avait peur. Peur, que ce que son père a dit soit vrai, peur que sa mère ne l'as jamais aimé, peur que sa mère ne soit qu'une garce. Il avait peur, mais ne le faisait pas savoir aux autres. Son visage est impassible, mais prend un expression joyeuse envoyant sa mère arriver.

- Maman! Sourit Mike

Vaut mieux qu'elle ne se doute de rien. Il prend sa mère dans ses bras.

- Mon chéri, alors comment vas-tu?

- Très bien et toi?

- Bien mon chéri. Tu n'as rien dit à ton père?

Mike sourit.

- Non.

- Alors, comment vas-tu? 

- Bien. Dis-moi, je peux te poser quelques questions. Mon père n'a jamais voulu répondre.

- Bien sûr.

Mike sourit intérieurement. Ces questions, doivent normalement avoir comme réponse, un mensonge, si elle est vraiment ce que Sébastien a dit.

- Comment tu as rencontré mon père?

- Sébastien? Eh bien, on était amis au Lycée. Puis un jour, nous sommes allés à une fête avec nos amis. Et il m'a violé. Dit-elle tristement

Mensonge. Pense Mike, il sait très bien que ce n'est pas la vérité. Rosie et Sébastien lui ont déjà raconté la soirée, et cette version est fausse. Mike se sentit faiblir légèrement, mais reste toujours aussi souriant.

- Vraiment? Mon père t'a violé?

- Oui, mon chéri. Et tu es né comme ça. Il m'a séparé de toi, pendant quatorze ans. Je suis contente de t'avoir retrouver.

Mike se retient de justesse de vomir. Était-ce vraiment sa mère?

- Une dernière question. Dis-moi Maman, tu t'es occupé de moi?

- Quelle question étrange, bien sûr que oui.

Mike n'en pouvait plus. Il explose:

- Mensonge! Tu mens, tout ce que tu m'as dit est faux. 

- Quoi? Non, je...

- Tu m'as menti. Tu ne m'as jamais élevé, tu n'as jamais cherché à prendre contact avec moi, tu as fui. Tu as voulu faire du mal à mon père, tu l'as détruit pendant sa première année à la fac. Tu ne m'as jamais désiré, et tu n'as jamais dit à mon père que j'étais né. Tu n'en avais jamais l'intention. Tu n'es qu'une garce! Une sale garce!

Isabelle, reste choqué, avant de sourire de façon mesquine.

- Tu le crois lui, et pas ta mère?

- Je le crois, car lui comme tu dis, il m'a élevé. Il m'a aimé, et a pris soin de moi alors que toi, tu n'as jamais été là, pour moi. Je ne veux plus te revoir, disparais. Sors de ma vie!

Isabelle regarde Mike en souriant.

- Tu lui ressemble tellement quand tu es en colère. Soupire Isabelle

- Tais-toi! Je ne veux plus t'entendre. Je ne veux pas que tu cherches à prendre contact avec moi. Sors, fuis comme tu l'as si bien fait. Mais sors de ma vie! Tu m'entends, je ne veux plus te revoir!

Mike sort de la boulangerie et Isabelle rit toute seule.  Mike court jusqu'à chez lui. Quand il arrive, il entre et referme précipitamment la porte. En entrant dans le salon, il a une énorme surprise. Tous ses tontons sont là. Aelita, Jeremy, Odd, Rosie, Ulrich, Yumi, Adrien, Marina, Anna et Sarah et leur petit-ami, son père et Sophie, avec ses frères et sa soeur, et les enfants des couples. Mike craque et il se met à pleurer. Il a honte de sa mère. Il ne veut plus jamais la revoir. Il la déteste. Sébastien se lève et sert son fils qui pleure. La vérité lui a fait mal, il est brisé, et ça Sébastien le sait. Sa mère est exactement comme son père l'a décrit. 

- Je t'aime Papa.

- Et je t'aime aussi. Nous t'aimons tous.

Mike lève son regard rempli de larmes, et vois tout le monde lui sourire. Il n'est peut-être pas entouré de sa mère, mais il est entouré de bien meilleures personnes qu'elle. 

***

Voilà! C'est la fin de ce magnifique, émouvant et long bonus. Et oui, la rencontre avec Mike et Isabelle était inévitable. Tu avais souhaité littlexCassie que Mike ne rencontre jamais sa mère, désolé de te décevoir, mais c'était prévu depuis le début. Alors, que pensez-vous de ce bonus? Dites-moi tout. Je rappel que c'est le dernier bonus, il n'y en aura plus. Donc, j'espère que chacun est satisfait de son bonus.

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