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45 - Combats difficiles (2) - Thomas

Mais ce n'était pas personnel. Pendant tout ce temps, elle était avec Christian.

- Tu en as mis du temps. Je vais enfin pouvoir te combattre.

- Quoi ?!

Christian – toujours sous les traits de Thomas – sourit froidement. Il avait un très lourd programme pour elle. Et seulement, si elle savait seulement ce qu'il avait préparé pour la détruire, plus jamais elle se relèvera.

***

Vous l'aurez compris au titre, on va se concentrer essentiellement sur Thomas durant tout le chapitre ! J'espère que vous êtes prêts car les deux chapitres suivant celui-ci seront assez lourd niveau sentiment donc préparez-vous ! 

***

Mattéo avait demandé à Thomas de le suivre, prétextant une tour activée. Pour appuyer son propos, il a averti Elena. Toutefois, il a aussi répété à Elena qu'il ne devait pas désobéir à Christian. Elle avait dégluti – il l'avait bien entendu – et il avait raccroché après son accord. Mattéo était en train de guider Thomas vers les égouts mais pas vers l'Usine. Thomas était en train de se faire distancer. Mattéo était bon en endurance, il le sait mais Thomas commençait à avoir des doutes. A moins que ce ne soit un raccourci, il ne voit pas où ce chemin mène.

- Mattéo ! Crie-t-il

- Thomas, mais dépêche-toi !

Thomas répond :

- Mais tu vas où ?

- A l'Usine ! Viens ! On perd du temps !

Thomas lâche un juron. Il poursuit Mattéo qui venait d'entrer dans une pièce qui lui est inconnu. Thomas reprend son souffle et entre dans la pièce. Thomas fronce les sourcils. La pièce était éclairée par de grandes lumières, et l'espace était grande. La porte par laquelle Thomas est rentré est verrouillée et celle du fond semble l'être également. Le voilà coincé entre ces quatre murs éclairés. Toutefois, il se demande où est passé son ami. La réponse lui vient en même temps qu'il se prend un coup de poing. Thomas se frotte le menton et écarquille les yeux en voyant son ami les yeux remplis d'une haine indescriptible. Thomas chuchote :

- Mattéo...

- Bats-toi. Ordonne-t-il à Thomas

- Quoi ?

- Bats-toi ! C'est un ordre Thomas !

Thomas secoue la tête. Alors qu'il allait tenter de le résonner, il remarque que le pansement est tombé et que c'est un bracelet orange qui est visible. Thomas se fige. Depuis qu'il est revenu des toilettes, il avait senti Mattéo étrange. Ce bracelet, il le portait sur lui depuis qu'il est revenu. Thomas serre les dents.

- Christian...

- Il veut que tu te battes avec moi !

- Sinon quoi ?

- Sinon, il enverra Léo se suicider direct.

Thomas se fige. Pas Léo ! Il jure et regarde Mattéo qui sourit satisfit. Thomas se met en position. Il détestait comment Christian se jouait d'eux. Ils ne sont que de pauvres marionnettes et il les contrôlait. Il jure encore, le regard haineux. Mattéo s'exclame :

- A toi le premier coup !

Thomas ne réagit pas de suite. Frapper Mattéo. Frapper son ami, son ami le plus proche. Il refuse. Mais en repensant à Léo, il ouvre direct les yeux et fonce sur Mattéo. Mattéo esquive et met un coup de poing en plein ventre. Thomas sent sa respiration se couper sur le choc. Mattéo avait de la force ! Thomas se relève alors que Mattéo semble encore en pleine forme. Logique, le combat venait de commencer. Mais Mattéo venait de commencer très fort.

- Courage, mon ami. Pense à Léo.

Thomas serre les dents. Il ne devait pas laisser la colère le submerger. Il devait rester calme. Ce n'est pas un ennemi ! Ce n'est que Mattéo ! Il est juste sous contrôle. Il faut juste le libérer. Mais comment le libérer ? Thomas se relève, et observe la salle. Rien ne semble pouvoir l'aider. Thomas entend les pas de Mattéo s'approcher à grande vitesse. Il recule et l'esquive. Thomas le rattrape par sa main droite et le fait tourner de façon à l'avoir devant lui et sa main bloqué contre son dos. Mattéo sourit. Cette prise n'est pas la première fois qu'il la voit. Thomas l'avait utilisé contre l'un des trois collégiens et ne peut simplement pas se libérer facilement. Mattéo tente un croche-pied et Thomas a failli tomber. Étant suffisamment proche du sol, ça n'a pas été trop compliqué de s'abaisser légèrement encore pour le faire trébucher. Toutefois, ça n'a pas réussi. Thomas lâche dans son oreille :

- Tu sais qui tu es Mattéo.

La respiration de Mattéo reste calme. Il semblait ne pas être inquiet. Thomas reprend :

- Mattéo, tu m'entends forcément. Je le sais.

Mattéo ferme les yeux. Il ne devait pas écouter Thomas ! Il ne devait pas se concentrer sur ses paroles ! Il ne devait pas tenter de lui obéir ! Mattéo serre les dents et Thomas sent que Mattéo se tend. Thomas pense être sur la bonne voie, il continue donc :

- Reprends-toi, Mattéo. Tu n'es pas comme ça. Tu te souviens ? Tu m'avais abordé en début d'année !

Le souvenir revient en pleine face et Mattéo se débat. La haine contrôle son corps, il l'oblige à se débattre, à frapper. Thomas resserre sa prise alors que Mattéo lui hurle :

- Lâche-moi ! Lâche-moi c'est un ordre !

Thomas rajoute :

- Je détestais les maths et tu m'avais demandé pourquoi. Et je t'avais répondu. Et c'est comme ça que nous avons débuté une amitié ensemble.

- Non ! Arrête !

- Tu voulais me voir sourire plus souvent. Tu t'étais donc mis en tête de me faire sourire qu'importe la manière. Tu trouves que j'ai de jolies fossettes et que ça me rendait plus joli.

Mattéo se débat encore plus sauvagement. Le bracelet commençait à perdre de son intensité. Thomas le remarque et allait le lui arracher quand une voix froide et dépourvu d'émotions lui parvient :

- Thomas.

Thomas se fige et Mattéo se libère en lui donnant un plus un crochet du droit. La voix de son père venait de faire écho dans la salle. Mattéo souriait froidement. Thomas cherchait aux alentours, mais rien.

- Tu dois mieux travailler Thomas. Ce n'est pas suffisant, 13 sur 20. Je veux plus. Beaucoup plus. Je veux l'excellence ! Je veux 20.

Thomas tremblait. Tremblait de colère. Ce souvenir est l'un des plus marquant de sa vie. C'est à partir de ce jour qu'il a commencé à se renfermer. A devenir froid, distant, neutre. Mattéo en jouait. Christian – à travers Mattéo – en jouait. Thomas tentait de se calmer mais rien à faire.

- Tu me fais honte fils. Tu laisses les autres avoir plus que toi ? C'est décevant.

Thomas serre les dents, une larme coulait sur sa joue. Ce souvenir était horrible. Il avait l'impression que les paroles de son père sont vraies, sont justes. Qu'il n'était qu'un bon à rien, qu'il le décevait. Qu'il le dégoûtait. Qu'il lui faisait honte. Mattéo était tranquillement en train de se délecter de la scène. Il souffrait, et ça Christian s'en délectait bien à travers le bracelet. Thomas souffle et s'écrie :

- Arrête ! Mattéo si tu es bien là arrête !

Mattéo rit d'un rire froid en secouant la tête. Il s'approche de Thomas qui était tiraillé. Il ne pouvait pas le frapper. Si il frappait Mattéo maintenant, le coup sera violent. Très violent. Il sombrera directement dans l'inconscience. Et il ne pouvait pas ! C'est son ami ! Mattéo le frappe et il tombe à terre. Thomas souffle. Les paroles de son père, les paroles qu'il avait dit tourne encore dans sa tête.

- Quand tu auras 20, et seulement 20. Reviens me voir ! Mais oublie que je suis ton père.

Thomas lâche un sanglot. Ses dents serrés, des larmes coulaient sur ses joues alors qu'il tentait de rester aussi neutre. Mais il n'y arrivait pas. C'était trop dur. Trop dur pour lui. Thomas chuchote :

- Je vous déteste père. Je vous hais.

Mattéo le frappe, et Thomas revient brutalement à la réalité. Mais sans prendre le temps de se contrôler, il frappe Mattéo qui tombe à la renverse. Sa lèvre saignait et Thomas se fige. Mattéo était presque inconscient, mais il regardait Thomas. Avec le même sourire froid.

- Monstre... Tu es détesté de ton père...

Thomas serre les poings. Trop de colère, il était trop énervé ! Il inspire de grandes goulées d'air et s'approche de Mattéo lentement. Mattéo était tendu, le regard noir. Il savait ce que Thomas allait faire. Et dans son état, il ne pouvait pas grand-chose.

- Mattéo. T'es mon meilleur ami, mon meilleur pote, mon frère.

Mattéo ferme les yeux.

- Le jour où j'ai appris que tu partais, j'étais en colère. Tu ne pouvais pas m'abandonner. Je suis allé avec nos amis parler à tes parents. Nous les avons convaincu et vous n'êtes pas partis. Si tu savais à quel point j'ai été soulagé. (Il caresse les cheveux de Mattéo qui s'est figé à ce contact) Je... J'aurai perdu tous ses jolis sourires que tu aimais tant voir de moi. Je pense que j'aurai été complètement sec et froid avec tout le monde. Mais tu es resté. Dans un sens... tu as été mon soleil. Tu m'as appris beaucoup de choses Mattéo. Je t'aime mon frère. Je t'aime. (Il ferme les yeux) Oui... T'es mon frère, mon meilleur pote, je ferais tout pour toi. Tout...

Le bracelet orange perd encore en intensité. Thomas l'arrache et le bracelet tombe à terre. Voici donc la clé pour le détruire, prendre cette personne par les sentiments. Mattéo avait les yeux clos alors que Thomas s'en remettait doucement. Il serre Mattéo contre lui. Il sent que son étreinte lui est rendu et voit que Mattéo lui rend son étreinte.

- Mon frère...

Mattéo relève la tête et sourit. Toutefois, il perd son sourire en voyant Thomas sécher ses larmes du revers de la main.

- T'as pleuré ?

- Longue histoire. Dit-il, je te la raconterai sur le chemin.

- Je suis fatigué...

- Repose-toi, un peu alors. Dit Thomas

Mattéo hoche la tête. Thomas semblait vraiment perturbé. Mattéo l'enlace avant de s'appuyer contre le mur avec lui et Mattéo ferme les yeux alors que Thomas l'imitait. 

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