- On me propose d'aller dans ce cabinet. Le salaire est meilleur, et vous pourrez avoir même une meilleure éducation car dans l'école où vois irez, ils ont des résultats excellents. Vous ne trouvez pas ça génial ? S'exclame la mère

Et pendant que leur mère, leur tend la brochure, Mattéo sentit son sourire se faner en même temps que Max, Maëlle et Georges qui doivent tomber de haut. Ce n'était pas une si bonne nouvelle que ça finalement.

***

Pendant que les yeux de Mattéo continuent de défiler sur la brochure, les plaintes commencent à fuser.

- T'es pas sérieuse maman ? S'énerve Max

- Si ! Pourquoi ?

- Pourquoi ? Putain, mais on va pas partir !

- Et alors ? C'est bientôt Noël, à ce que je sache ! Vous ne manquerez pas énormément de cours. Dit le père

- Mais on a nos amis ! On s'est habitué ici ! Et vous voulez qu'on parte ? Dit Maëlle furieuse, hors de question !

- Je suis d'accord avec eux ! Je veux pas partir ! Se plaint Georges

Les parents se regardent et soufflent. Ils portent leur regard sur Mattéo.

- Mattéo ? Et toi, t'en penses quoi ?

Mattéo relève son regard larmoyant. Ses parents comprirent la réponse, et ils sont déçus. Ils espéraient – comme d'habitude – qu'il les comprendrait. Mais apparemment ce n'est pas le cas. Mattéo s'opposait.

- Non. Je ne veux pas partir, je ne suis pas d'accord ! Je refuse ! S'exclame-t-il en colère

- Mattéo. Je pensais que tu nous comprendrais... Dit le père

- Je vous comprends. Et je vous aurais soutenu. Mais là, je refuse ! Vous me demandez, nous demandez de partir ! Comme ça ? Et nous dans cette histoire ? Vous ne pensez pas que Georges va perdre ses amis ! Georges les aime et il ne veut pas les quitter ! Vous savez que ça été un peu dur pour lui de s'en faire ! Maëlle et Max ne peuvent pas ! Ils n'ont guère cette difficulté, mais c'est brusque ! Et après... Moi ? Vous ne comprenez pas que cette année est une année à laquelle j'attache une importance particulière ! J'ai aussi le brevet ! Vous nous comprenez ou pas ? Non, car vous n'avez pensé qu'à vous sur le coup. L'argent, en particulier. Car tu t'es toujours plaint maman du salaire que tu remportais que tu jugeais insuffisant.

- Ça suffit Mattéo ! S'énerve leur mère, nous déménagerons point final. Nous partirons à la fin de la semaine. Ça vous donne suffisamment de temps pour faire vos adieux ! Et je ne veux plus entendre parler de cette histoire ! Maintenant, en voiture ! TOUT DE SUITE !

Tristes, en colère, les enfants se dirigent à contrecœur dans la voiture.

Mattéo est assis depuis deux minutes sur le banc. Le reste du groupe n'est pas arrivé. Il soupire. Ses parents ont pris la décision qu'il ne fallait pas prendre. Il ne pouvait pas s'en aller ! Pas comme ça ! Pas comme ça, alors que ses amis avaient et ont besoin d'eux. Pour combattre ce programme maléfique ! Et surtout le journal à décrypter ! Et aussi parce qu'il s'est promis de faire sourire Thomas plus de quinze fois dans le mois. Un délire entre eux, et Mattéo comme Thomas y tenaient. Thomas est surpris de voir son ami le fixer, comme s'il ne l'avait pas vu. Il tape des mains et Mattéo sursaute. Il sourit très rapidement en voyant Thomas.

- Salut Thomas !

- Tu vas bien ?

- Très bien, même ! Sourit Mattéo

Thomas le fixe, ne le croyant pas.

- Mattéo, je sais très bien mentir, pas de bol pour toi. Tu ne me feras pas avaler ça, même avec tes sourires qui paraissent vrais.

Mattéo soupire. En quatre mois, Thomas s'est assez habitué à lui et est capable de le cerner.

- Je t'assure que je vais bien.

- Alors regarde-moi honnêtement.

Mattéo se tend. Il détestait par-dessus tout se retrouver confronter au regard de glace de Thomas. Mattéo lui avait dit une fois que ses yeux bleus lui faisait penser à de la glace. Il trouvait ça très beau. Thomas sait que Mattéo sera déstabilisé, il affiche même un sourire provocateur. Mattéo le note pour charrier Thomas plus tard. Mattéo fixe Thomas de ses yeux verts, alors que Thomas le fixe de ses yeux bleus légèrement clairs. Thomas prenait soin à garder cet air impassible pour faire craquer son ami. Une minute après, Mattéo recule et Thomas sourit fièrement. Mattéo grogne :

- Je déteste ça. Vraiment.

- Je sais. Alors, tu vas parler ?

- Oui.

- Je t'écoute.

- Voilà. Eh bien... Ma mère a eu une promotion et du coup elle a été affectée ailleurs. Conclusion rapide, nous allons devoir déménager.

Et Thomas le fixe complètement ahuri.

- Quoi ?! S'exclame-t-il

- Ouais... Nous partons à la fin de la semaine.

- Mais ? Vous n'avez rien dit ? S'énerve Thomas

Mattéo sourit tristement.

- Ils ne veulent pas comprendre. Désolé Thomas.

Thomas souffle. Hors de question pour lui de perdre son meilleur ami ! Non, il refusait et ça il le ferait très clairement comprendre à ses parents.

- Tu permets que je rencontre tes parents cet après-midi ?

Mattéo sourit.

- Bien sûr. Mais...

- Ok ! Allez, on va en... en quel cours ? Demande Thomas

Mattéo éclate de rire. Thomas sourit, fier de lui. S'il savait que ne pas retenir son emploi du temps permettait de faire rire son ami dans un tel situation, il l'aurait fait volontairement.

- SVT.

Thomas grimace. Ils avaient un contrôle sur la reproduction sexuée. Mattéo rit et entraîne Thomas dans la cour du collège.

Thomas se trouve actuellement devant la maison de Mattéo. Quelques heures plus tôt, XIRA a lancé une attaque. Les repas servis au réfectoire étaient empoisonnés. Avaler une bouchée revenait à s'empoisonner. Et le poison – comme tous poisons majoritairement – auraient finis par tuer. Heureusement, ils ont pu tous les sauver par la désactivation de la tour. Ils ont, par ailleurs, remarqué que XIRA commençait à gagner en puissance. Les monstres sont devenus plus résistants et leurs tirs plus puissants. Ils ont tous failli y passer mais heureusement ils ont pu garder au minimum dix points de vie. La tour a été désactivé, et le retour dans le temps effectué. Mike, Joey, Elena et Alyssa ont été surpris et déçus d'apprendre que Mattéo s'en allait. Ils sont tristes, mais déterminés à aider Mattéo. C'est pour cela qu'ils sont venus avec Thomas aider leur ami. D'ailleurs, Thomas est sûrement le dernier arrivé bien qu'ils soient partis en même temps. Il toque, et c'est Mattéo qui l'ouvre. Ils saluent au passage son jumeau et sa jumelle, et son petit frère. Accompagnés de ses amis, ils montent à l'étage désireux d'avoir une discussion avec ses parents et aussi d'exprimer sa vision des choses. Les parents sont dans le bureau. Ils toquent et après avoir eu la réponse entrent. Ils saluent poliment les parents et ceux-ci les retournent. Mattéo reste derrière la porte et écoute la conversation. Ils préfèrent que Mattéo ne soit pas à l'intérieur.

- Bien. Pourquoi vous voulez nous voir ? Demande la mère

Thomas leur jette un regard qui veut tout dire. Mike se retient de dire une réplique ironique.

- Nous sommes venus vous voir pour parler de votre déménagement. Dit Joey

- C'est injuste ! Vous ne vous souciez même pas de ce que pensent vos enfants ! Dit Elena

- Comment ça ? Ecoutez, c'est bien gentil de venir défendre votre ami, mais la décision est déjà prise ! Dit le père

- Et vous partez ? Et vos enfants ? Demande Alyssa

- On part Vendredi, le début des vacances. Où est le problème ? Demande la mère

- Vos enfants refusent de partir ! Lâche Thomas

Thomas s'avance.

- Vous m'excuserez ma franchise, mais vos enfants refusent de partir, et vous vous en foutez ! Ils pensent et vous ne prenez même pas en compte la décision. Alors quoi ? Vous foutez le camp d'ici parce que l'argent est plus important pour vous ? Je ne vous comprends pas, expliquez-vous. Parce que très franchement c'est con !

Un silence suit la déclaration de Thomas. Bien que les parents ne cachent pas le choc qu'ils ont eu en entendant les mots – assez violents – de Thomas, ils sont plus énervés.

- De quel droit oses-tu parler comme ça ? On fait ce qui est bon pour tout le monde ! Dit froidement le père

- Alors vous le faites mal ! Marmonne Thomas

- Vous refusez de comprendre vos enfants. Dit Elena

- On comprend que ce soit dur pour eux. Mais je n'y peux rien. Dit la mère

- Vous pouvez simplement renoncer ! Pour vos enfants.

- Et l'ar...

La mère s'arrête. Subitement, ils sembleraient que les mots l'ont touché, que leur propos a du sens. La mère se sent bête. Thomas esquisse un petit sourire.

- Vous semblez enfin comprendre. Dit Thomas

Bien que ses amis le fusillent du regard, il rajoute :

- Ce n'était pas difficile. Je m'excuse, mais parfois la franchise même avec des mots violents fonctionnent très bien. Maintenant, je vous laisse réfléchir. Passez une bonne fin de journée !

Et Thomas sort de la pièce, ses amis le suivant.

- Thomas, tu as été un peu trop dur... Chuchote Mattéo

- Je sais. Mais ils ont compris c'est l'essentiel. A demain, mon frère.

Mattéo sourit pleinement. Thomas venait de l'appeler son frère. Il comptait énormément pour lui – bien qu'il le savait –. Mais savoir qu'il le considérait comme un frère, touche Mattéo au plus profond de lui-même.

Le soir tombé, les parents de Mattéo ont convoqué leurs enfants pour leur donner la réponse définitive. Mattéo, Max, Maëlle et Georges sont inquiets.

- Nous sommes désolés les enfants. Vraiment. Dit la mère

Et aux sourires tristes qu'ils font les enfants comprirent. Ils comprirent que malgré l'intervention des amis de Mattéo, ils partiront quand même. Les quatre enfants se concertent où on distinguait parfaitement la tristesse, déception et de la colère.

***

Alors ? C'est dommage, Mattéo part ! Que feront nos chers amis sans lui ? Sinon, je vous remercie. Laissez des commentaires, je prends toujours du plaisir à les lire et répondre. Donnez vos avis, je suis tout ouïe. Sinon, je suis en train de télécharger la version 3.4.2 de l'IFSCL. Et avec mon ordinateur super lent, c'est une torture. Surtout que je regarde les nouveautés. Enfin bref, à bientôt !