V
Cent ans plus tard:
Je m'endormais peu à peu, bercé par les légères secousses de ma voiture neuve, et le ronronnement de son moteur.
La lune paraissait au dehors sous un ciel clair de beau jour.
« -Le temps va en s'améliorant Monsieur, annonça Oscar, mon fidèle chauffeur, ouvrant la portière, m'incitant à descendre. »
Ce que je fis presque inconsciemment.
L'air était tiède, apaisant et une légère brise mouvait les arbres alentours.
Une voiture était déjà garée. Il était là...
« -Je vous remercie de vous être déplacé à une heure si tardive Monsieur, m'accueilli M.Richard, mon agent immobilier. »
Je ne répondis pas, pleinement éveillé désormais par sa voix fluette, je venais d'apercevoir l'imposante bâtisse derrière lui. je comptais ses étages qui me semblaient, de mon un mètre soixante-quinze, infinis. C'était un véritable palace. Une demeure qui par contre présentait une façade particulière quoique attractive: couverte de bout en bout de mosaïques, elle était originale, elle avait du cachet.
Voyant mon air satisfait mais un peu surpris, M.Richard ajouta:
«- Croyez moi, à part sa drôle de façade, vous ne serez pas déçu.
-Je ne le suis pas, le détrompai-je. »
Alors, avec un grand sourire, il me désigna la porte principale.
« -Attendez de voir l'intérieur ! »
Il me fit découvrir chaque pièce en en détaillant les moindres recoins. Puis revenant dans le halle d'entrée, après une bonne heure et demi de visite, il déclara :
« Ça n'est encore rien Monsieur, il vous reste la petite histoire... »
Et il détailla: elle avait à l'origine appartenu à un dénommé Georges, un grand propriétaire qui avait toujours voyagé. Il avait longtemps vécu à l'écart , s'était marié tard attendant d'être frappé par l'amour. On raconte que ce mariage fut un gros échec qui entraîna la perte des deux époux: le mari aurait assassiné sa femme lui croyant un amant. Et se rendant compte de son erreur, il se serait donné la mort.
«- Voyez vous-même la manière dont vous userez de ces joyeux fantômes... conclua t-il. »
Je balayais le salon dans lequel nous étions revenus. C'était comme le redécouvrir que d'en connaître le propriétaire.
La demeure m'avait d'abord paru charmante, paisible, maintenant, elle reflétait tout ce qu'il y avait de plus lugubre...
« - Ce sera, cher monsieur, une véritable attraction à touristes romantiques...»
-Fin-
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