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Chapitre 5 : Club Body Language...

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(T/p), sur le toit.
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Dire que Levi est beau serait le plus grand euphémisme du monde. Ses abdominaux, ses pectoraux, ses biceps, cette V-line marquée, ce regard gris perçant, ces cicatrices de guerre... Ça me donne envie de le dévorer tout cru.

Je me lèche les lèvres en le sentant glisser ses doigts dans l'élastique de mon boxer sans me lâcher du regard. Je laisse la cigarette tomber à côté, trop occupé à le sentir commencer à tirer sur le bout de tissu me protégeant. J'allais l'embrasser quand il tourne la tête, se la jouant difficile. Je grogne et tourne son visage vers moi, il me regard d'un air amusé avant de m'envoyer au sol et coincer mes mains au dessus de ma tête. Mon dos touche le sol congelé du toit, me faisant frissonner et siffler. Il retire sa chemise et remet la cigarette entre ses lèvres.

Avant de m'attacher les poignets avec son haut.

Je me mets à sourire pendant qu'il dépose ses lèvres sur ma clavicule, descendant lentement le long de mon torse. Il lève les yeux vers moi en déposant ses mains sur le haut de mes cuisses.

Tuez-moi... Ses yeux... On dirait qu'il va me casser en deux...

Il allait continuer de me déshabiller quand son téléphone sonne. Il fronce les sourcils et regarde qui le dérange pendant que je vis une des crises existentielles les plus fortes de ma vie.

DONC ON VA ME DIRE QUE LA SOCIÉTÉ EST SI ANCRÉE SUR SON TÉLÉPHONE QUE MÊME PENDANT QU'ON VIVAIT UN MOMENT DE DOUCEUR ET TENDRESSE, LE CELLULAIRE PASSE EN PREMS ?! MAIS JE VAUX BIEN MIEUX QUE ÇA EN FA-

Levi se met à écarquiller les yeux, l'oreille collée à l'appareil de communication. Il se dégage vite de mon corps et court vers le bord du toit. Je me redresse et le rejoint, toujours attaché comme un con. Il tourne la tête vers moi, récupère sa chemise et se rhabille à la vitesse de l'éclair. Je plisse les yeux et regarde dans la même direction que lui. Il fixe une voiture noire aux fenêtres teintées garée devant le grillage de la caserne. Le Caporal se tend d'un coup, comme s'il venait de revoir un de ses démons. Il baisse lentement le téléphone avant de me donner un seul ordre, me mettant une pression monstre en même temps :

— Va dire à Erwin qu'il ne sera pas nécessaire de faire un nettoyage humain le jour de la prise du Club...

— Comment ça ?

— On dirait que ceux qui te veulent du mal sont arrivés jusqu'à toi.

Je m'étouffe avec ma propre salive et attrape les épaules de Levi. Il ne réagit même pas, trop occupé à fixer la voiture noire.

— Levi comment tu peux en être sû-

— Je le sais, c'est tout.

— Mais co-

— C'est pas ton putain de problème. Si Erwin demande, dis lui que ce n'est pas mon numéro perso qui a sonné, il comprendra. S'il dort, réveille le. J'assume les conséquences. Mais s'il te plait (T/p), fais ce que je te dis.

— Et toi tu fais quoi ?

— Ce que j'aurais dû faire il y a cinq ans quand ils ont tué mes frères et soeurs avec cette drogue de merde.

Il part sans me laisser le temps de digérer l'information. Je fronce les sourcils en le regardant partir.

Tué ses frères et soeurs...? Avec la drogue ? La 27 ? Ça a d'autres effets ? Ils me traquent ? C'est quoi l- Putaiiiiiiiiiiiin...!

Je pars prévenir le Major le plus vite possible en remettant ma chemise. J'ouvre la porte de son bureau, seulement pour le voir fixer sa fenêtre. Il ne prend pas la peine de se tourner vers moi.

— Levi t'envoie par rapport à cette voiture, n'est-ce pas ?

— Comment vou-

— Plus tard les questions pour toi. Réponds-moi. Quel téléphone a sonné quand il a vu la voiture ?

— Pas son personnel...

Je ne comprends rien... Qui sont ses frères et soeurs ? Pourquoi c'est pas son téléphone perso qui a sonné ? Pourquoi il a l'air aussi énervé ? Comment il sait qui est là ? Qu'est-ce qu'il va faire ?

Je me tiens la tête pendant que le Major fait sonner une alarme dans toute la caserne, réveillant tout le monde au passage. Il met sa main sur mon épaule et me fait signe d'aller dans une autre pièce, qu'il pointe du doigt. J'y vais sans comprendre, tombant sur Hanji en train de descendre une bouteille de boisson énergisante. Elle tourne la tête vers moi et me fait signe de m'asseoir sur le canapé. Je le fais en silence. Elle se pose à côté de moi en me tendant du jus, que je refuse.

— Tu dois avoir plein de questions..., remarque-t-elle.

— Ça se voit tant que ça ?

— Ouais. Je t'écoute.

— On peut m'expliquer ce qu'il se passe ou je vais me faire foutre ?

— Okay...laisse-moi tout te dire.

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Quelque part en France, six ans plus tôt.
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Les journaux télévisés se ressemblent tous, parlant de cette nouvelle drogue faisant fureur auprès des jeunes.

"Un moyen de trip encore plus", pour les plus téméraires.
"Un cachet d'aspirine qui fait halluciner", pour les plus sensibles aux produits chimiques.
"Un danger pour la population française venu tout droit des banlieues et des immigrés", pour les politiciens pas assez informés.

Mais comment est-ce que la 27, cet inhibiteur bon marché a-t-il fait son apparition dans le pays ? Qui la fabrique ? Qui la vend ?

Un groupe trafiquant se faisant appeler Le Club a pris un plaisir fou à proposer leurs "nouveaux médicaments anti-addiction" aux stars les plus intoxiquées, en complicité avec certains personnels du corps médical. Ainsi, au fil des années, des usines pharmaceutiques poussèrent dans les pays à la main d'oeuvre la moins chère, des tonnes et des tonnes de petites pilules blanches apparurent dans les mains des dealers des beaux quartiers et de plus en plus de gens se la procurèrent, pour savoir à quel point la 27 était bien.

Beaucoup ne s'en relevèrent pas.

La police ne parvenait pas à les trouver et les arrêter, l'armée prit alors le relais, les collant au cul depuis lors.

Le Club s'installe rapidement dans le paysage des toxicomanes, jusqu'à faire construire des centres de désintoxication, ironiquement. Ils deviennent rapidement les leaders de leur catégorie et décide d'accélérer la cadence de leurs actions.

Cibler leurs futurs clients, de sorte à soit les fidéliser, soit les mettre dans un cercueil.

Bien trop de stars sont tombées dans le piège de ce catalyseur d'addictifs intense, très souvent pendant leurs 27 ans, ironiquement encore.

Elles font toutes partie du Club 27.

Leur nouvelle cible, après la réussite partielle sur le groupe No Name, était le leader des Problems, (T/p) (T/n). Ils étaient à deux doigts de l'avoir, quand il a pris cette première boite don une pharmacie lyonnaise.

Mais ils ne s'attendaient pas à ce que la seule star qu'ils n'ont pas réussi à tuer soit dans son entourage proche depuis peu.

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(T/p), dans le bureau d'Hanji.
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J'ouvre grand la bouche pendant que la brune nettoie ses lunettes.

— Levi est la seule célébrité ayant pris du 27 qui a survécu. Le reste de son groupe de musique est mort, tué par le Club justement. Il leur en veut et s'en veut depuis, malgré le fait qu'on l'ai récupéré, aidé à ne plus être addict à la drogue et l'alcool et qu'il s'est juré de tout faire pour arrêter le Club. Toi t'es encore au début de leur plan, ton cas n'est pas dramatique...le sevrage ne sera pas dur. Mais le fait que le Club te cible te met dans une merde énorme, toi et tes amis.

— Comment faire alors...?

— Deux solutions. Tu meurs ou le Club meurt.

Je hausse les sourcils. La scientifique se lève et soupire, regardant par sa fenêtre aussi. Je la rejoins en tremblant, pas rassuré par ce qu'il se passe. J'écarquille les yeux en voyant Levi avec une arme à feu en train de tirer sur chacun des ennemis. Son visage est fermé, ses habits tachés et ses yeux complètement noirs.

Il est devenu une véritable machine à tuer.

Je le suis difficilement du regard, sa vitesse étant folle.

— Tu veux savoir le pire, (T/s) ?

— Hm...?

— Depuis que No Name est mort, le Club fait exprès d'appeler les anciens numéros des amis de Levi, sachant que l'armée s'en servirait pour les traquer. Et au final...forcer Levi à ne pas tourner la page. C'est comme ça qu'on sait qui attaque... Le seul numéro qui appellerait Farlan Church et Isabel Magnolia n'est autre que celui qui les tué par balle.

Je me frotte les bras, essayant de réprimer une envie de pleurer de peur et de hurler à Levi de ne pas se laisser abattre.

Mais je ne peux rien dire et rien faire, je ne suis personne pour. Ni un soldat, ni un vétéran et encore moins le psy d'Ackerman.

Je ne suis que celui qu'il veut sauver d'une fin similaire à celle de ses amis.

Je vois les membres du Club au sol, nageant dans leur propre sang. Levi et les quelques soldats l'aidant reprennent leur souffle, observant la voiture noire fuir dans la pénombre. Le Caporal fait des signes à ses subordonnées, qui lui font un salut militaire avant de commencer à se débarrasser des corps. Je cours chercher Levi, qui reste figé sur place. J'ignore le sang partout dans la partie extérieure de la caserne et prends Levi par les épaules. Il pose des yeux épuisés sur moi avant de passer son pouce sur ma joue.

— T'as une larme qui coule, (T/p).

— C'est pas moi le problème Levi. On doit absolument t'amener te laver e-

— Je peux le faire seul. Dis juste à Hanji qu'un traqueur de mouvements est dans la gorge d'un des fuyards et dans leur voiture.

Il part sans se retourner. Je reste sous le choc, touchant ma joue doucement.

Il l'a couverte de sang.

Je tourne la tête vers Jean et Connie, qui restent silencieux en mettant les cadavres dans des camions mortuaires. Je finis par repartir voir Hanji et la prévenir. Elle hoche la tête et allume son ordinateur avant de prévenir Erwin par message. Elle lève le nez vers moi et sourit :

— Quel dommage ce serait si un certain chanteur allait rejoindre un ancien batteur dans la pièce tout au fond à droite dès la sortie de l'ascenseur au sous-sol... La clé de cette porte se trouve pourtant dans le bureau du Caporal sous une photo de ses amis...mais bon, ça n'arrivera pas...

J'y vais sans hésiter, accompagné par le rire de la soldate.

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Dans le bureau de Levi.
Musique : Call Your Name - Hiroyuki Sawano
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(T/p) fronce les sourcils en cherchant la clé et la photo sous laquelle elle est. Il aperçoit un cadre, mettant en scène Levi et deux autres personnes, l'air heureux et pimpants sur scène. Ils ont les yeux bandés, des costumes parfaitement taillés et un charisme qui abattrait le plus beau des acteurs.

Il s'approche du meuble et prend le petit cadre, tombant sur une petite clé. Le musicien plisse les yeux sachant que Levi n'aurait jamais laissé un objet trainer sans le vouloir. Il l'attrape et se met à courir dans toute la caserne, en direction du sous-sol. Rapidement, il arrive devant la fameuse porte tout au fond à droite, essoufflé. Il tourne la clé dans la serrure, seulement pour tomber sur le Caporal, les yeux bandés en train de jouer de la batterie, un casque sur les oreilles.

Levi ne remarque pas la présence de (T/p) dans son bureau, trop occupé à tenter d'évacuer la pression, la colère et la culpabilité qu'il ressent depuis les cinq dernières années. Il ne fait que manier les bâtons de batterie à la perfection avant de se mettre à chanter, hypnotisé par son but ultime :

Réussir à se pardonner à lui-même.

Le leader des Problems ferme la porte et prend le deuxième casque à côté de lui, s'imprégnant de la musique de Levi. Des frissons lui viennent, tout un scénario aussi. Il observe le Caporal en costume en train de jouer comme si sa vie en dépendait, un surplus d'émotions les prenant tous les deux, comme si la culpabilité de Levi était transmise à (T/p).

De ses problèmes d'addiction à la perte de ses proches, Levi laisse tout partir dans un jeu de batterie déchirant, que seul (T/p) a pu voir et admirer. Une larme coule sur la joue du (c/c), qui se laisse tomber sur une chaise en fixant le soldat. Une seule question tourne dans sa tête à l'heure qu'il est.

"Comment l'aider...?"

Le guitariste laisse ses yeux dériver sur les mains de Levi, tremblantes. Il s'accroche à ses bâtons comme si sa vie en dépendait, comme dans une transe qu'il souhaite à tout prix quitter, en vain.

Le Caporal a mal et le chanteur ne s'en rend compte que ce soir, en le voyant aussi vulnérable.

Levi s'arrête en même temps que la musique, essoufflé et psychologiquement atteint. Il ne retire pas ses bandages, refusant de voir ses démons en face.

Il s'en veut énormément d'avoir abandonné Farlan et Isabel ainsi.

Il sent ses mains trembler mais ne fait rien pour y remédier, acceptant lentement de ressentir à nouveau des sensations dans son corps. Il porte ses mains à son visage, soufflant doucement dessus. Il se mord la lèvre et pose ses bâtons sur le côté avant de retirer son casque. Il sursaute en sentant deux mains sur ses épaules. Il lève la tête, sachant pertinemment qu'il ne saurait toujours pas qui serait aussi proche ainsi.

Même s'il s'en doute.

L'ancien batteur pose ses mains sur celles du guitariste, n'ayant pas la force pour dire quoi que ce soit. Celui-ci ne fait que lui retirer ses bandages et croiser son regard perçant en souriant, se voulant bienveillant. Aucun mot n'est dit mais une conversation se passe entre les deux hommes.

Levi n'est pas bête, il sait que (T/p) a vu toute la scène. Il ne sait cependant pas quoi ressentir, entre de l'agacement d'avoir empiété sur son intimité, la peur d'avoir été là quand il laissait sa détresse se voir ou un certain soulagement qu'il ne saurait expliquer.

(T/p) ne fait que caresser le visage du militaire, essayant de le rassurer au maximum. Il lui embrasse les mains, son regard hurlant son envie de protéger et calmer l'homme aux cheveux noirs assis contre lui. Levi lève une main faiblarde vers le musicien, qui sourit. Le casque emprunté finit sur la table pendant que la main de Levi glisse le long du visage de (T/p) et essuie le sang et la larme sur sa joue. Il secoue la tête avant de la laisser tomber et s'appuyer sur le seul autre humain de la pièce. Le guitariste la reprend et la serre, surprenant Levi.

Le plus jeune s'assoit sur les cuisses du plus vieux, lui remonte légèrement le visage avant de sourire et replacer les cheveux du Caporal-chef. Celui-ci laisse ses doigts remonter le long des jambes du chanteur nouvelle génération et glisser sous son haut, suivant chacune de ses courbures comme une oeuvre d'art. Les deux hommes se regardent dans les yeux, l'un souriant, l'autre hésitant. Ils ne se disent pas un seul mot préférant laisser leurs langages corporels parler. Leurs corps se collent, leurs respirations se synchronisent, leurs mains se baladent.

Et leurs lèvres se scellent.

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Weshhhhhh bien ou bien ?

Moi ça existe à balles actuellement.

Un doux chapitre pour de douces personnes comme vous !

J'aime bien ce chapitre en vrai ! Y'a de la révélation, du drama, de la douleur mais surtout un mâle alpha qui s'autorise une attache à autrui pour une fois !

Et ça, ça n'a pas de prix.

J'espère que ce chapitre vous a plu et... JE VOUS FAIS DES BISOUUUUUUUUS.

Titre : Club Langage Corporel...

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