Chapitre 4 : Club Regrets...
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Levi, le soir même.
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Je fonce à la caserne, (T/p) assis sur le siège passager de ma voiture. Il ne dit rien, ne fait que regarder par la fenêtre en fredonnant un air. Je garde sa main dans la mienne.
Il ne s'est jamais autant accroché à moi que ce soir.
Je me gare devant mon lieu de travail et récupère le chanteur dans mes bras. Je le porte sur mon dos et ouvre la porte d'un coup de pied bien placé. Connie et Jean me fixent, en panique.
— C-Caporal-chef ! On était pas du tout en train de désobéir au couvre-f-
— Rien à foutre. Libérez la chambre à côté de la mienne pour (T/p).
Je cours chercher Hanji pendant que le guitariste rigole sur mon épaule.
— T'es vraiment sexy quand tu utilises ton autorité..., marmonne-t-il.
Je ne relève pas, rassuré qu'il se sente assez bien pour dire ses conneries habituelles. J'ouvre le bureau d'Hanji, seulement pour la voir en train de faire des shots de ce qui s'apparente à de l'eau sucrée. La brune lève les yeux vers moi et sourit en me voyant :
— Oh Levi ! Quelle surprise de te voir...
— Cool. Prends le en charge.
J'allonge (T/p) sur le canapé. Il grimace et s'accroche à moi. Il secoue la tête, agrippant mes doigts comme si sa vie en dépendait.
— (T/p) je d-
— Reste avec moi... Ça va... Ne me laisse pas..., murmure-t-il au bord des larmes.
Je le fixe et finis par m'asseoir à côté de lui, qui laisse sa tête sur mes cuisses à nouveau. Je lève les yeux vers Hanji, qui est déjà en train d'écrire et se préparer à savoir l'état du musicien. Je lui explique toute la situation, de ses problèmes de drogues aux pilules qu'il vient d'ingérer. Elle hoche la tête en vérifiant les réflexes de (T/n). Elle lui ouvre les yeux.
Ils sont rouges.
Elle plisse les yeux et se redresse.
— Et tu me dis qu'il a halluciné en prenant des pilules anti-addiction..., résume-t-elle.
— Des fausses.
Je lui tends la boîte. Elle hausse automatiquement un sourcil et entrouvre les lèvres en analysant la boîte.
— Eh merde...
— Y'a quoi ?
— Tu t'en veux toujours pour la mort d'Isabel et Farlan ?
Je me braque. La scientifique s'accroupît devant moi et plonge ses yeux marrons dans les miens, sérieuse.
— Tu t'en veux encore, Levi...?
Je ne réponds pas, ne faisant que serrer la main du chanteur endormi sur moi.
— Ton silence dit tout.
Je hausse les épaules.
— T'auras l'occasion de te venger directement.
— Pourquoi ?
— Parce que les connards qui vous ont poussé à déraper sont ceux qui ont fabriqué ces pilules de merde.
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Quelques années plus tôt.
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No Name, ce groupe de musique qui fait sensation depuis plusieurs années est à son apogée.
Les fans sont en liesse mais pas autant que leurs membres, heureux et énergiques.
Farlan aka F, le beau blond chanteur et guitariste.
Isabel aka I, la délicieuse pianiste aux cheveux rouges.
Levi aka L, le mystérieux batteur aux cheveux noirs comme la nuit.
Leur particularité : les bandages sur leurs yeux et leurs costumes trois pièces taillés sur mesure.
Et le contraste entre leur style sobre et leur comportement, rendant les plus fous jaloux.
Drogues, alcools, humains, substances illicites, ils ont tout testé, au point de se perdre et tester de nouvelles créations illégales, censées augmenter l'effet euphorisant des merdes dans leurs corps.
On l'appelle la 27.
Le trio venait de fêter les 27 ans de Levi, en cette nuit de Noël chaotique à souhait et étant vouée à mal finir. Ils roulaient tous les trois sur l'autoroute, fuyant un des groupes mafieux chez qui ils ont volé des boîtes de 27. Isabel était morte de rire, incapable de différencier un chat et un buisson. Farlan tirait des coups de feu sur les pneus de leur poursuivants, les deux autres ne se préoccupant pas de l'arme dans sa main. Levi conduisait plus vite que jamais, en contre-sens. Il ne disait rien, ne voyait quasiment rien mais il roulait.
Jusqu'à ce que deux balles bien placées se logent dans la tête du blond et le cœur de la rousse, causant le pire des accidents au brun.
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Dans une chambre.
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Le Caporal sort de son cauchemar en sursautant, les regrets de s'être laissé avoir par la 27 encore trop frais.
Mais il veut venger ses deux amis morts dans cette course-poursuite.
Il regarde (T/p) en train de dormir sur le lit à côté. Il lui tient toujours la main, un rapport dans l'autre. Il soupire en regardant ses cicatrices aux bras.
Il se rappelle se réveiller dans un hôpital militaire, entouré de deux soldats lui tendant la main. Ils lui promettaient de l'aider à se relever, de lui éviter une rechute et l'aider à se désintoxiquer en échange de ses loyaux services.
Levi savait qu'il finirait à l'armée et avait déjà tout préparé, de son service militaire à son incapacité à supporter l'affront. Mais il ne voulait clairement pas que ça commence ainsi.
Même si voir le sourire bienveillant d'Erwin lui a fait accepter la proposition.
Il observe le (c/c) se réveiller en grimaçant. Celui-ci grogne avant de lever la tête vers le brun et sourire en le voyant en chemise, cerné et très clairement inquiet.
— Bah alors Levi...? On guette ses protégés...?
— On a été victime de la même merde. Je ne te laisserai pas crever comme ça.
— C'en est très noble !
Le Caporal lève les yeux pendant que le chanteur se redresse doucement. Il voit bien que le Caporal est maussade mais n'ose pas dire un mot, ayant vite compris que faire parler Levi est un exploit en soi. Il ne fait que le tirer vers lui silencieusement. Le militaire fronce les sourcils, ne comprenant pas ce que veut (T/p) avant de le laisser l'enlacer dans un silence de mort. Instinctivement, il se renferme encore plus, par crainte. Mais les caresses délicates de l'alité ont un effet qu'il ne peut contrôler :
Il se laisse doucement tenter par un peu de délicatesse.
Il souffle et ferme les yeux avant de laisser le chanteur le tirer sur le lit, sans pour autant le lâcher.
— Dis Levi...
— Hm.
— Si je recommence à halluciner...tu seras là ?
Le brun ouvre un œil, seulement pour tomber sur un blessé en train de regarder le plafond, l'air pensif. Le Caporal souffle du nez et pose ses lèvres contre le cou du chanteur, qui sursaute.
— T'as ta réponse. Je n'élaborerai pas plus, murmure Levi.
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(T/p), pendant la journée.
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Je souffle et fixe mon téléphone.
Domi a essayé de m'appeler... Si je lui dis que j'ai pris de la merde, elle va faire une syncope et venir me récupérer par la peau du cul... Mais je ne veux pas partir... Pas avant que je sois fixé avec Levi.
Je jette l'appareil électronique sur mon lit, seulement pour qu'il rebondisse et glisse sous ma commode. Je grogne et me penche pour le récupérer, le dos arqué et les fesses clairement visibles. J'entends la porte s'ouvrir. Je tourne la tête et souris en voyant le Caporal en train d'hausses les sourcils.
— C'est une parade nuptiale, introduis-je en bougeant les hanches.
— T'as fait tomber quoi sous cette commode.
— Mon appareil cellulaire portatif.
— Tch.
Il pose ses papiers et se penche à côté de moi. Je m'écarte et l'observe récupérer le téléphone, ses fesses bombées parfaitement moulées par son pantalon blanc. Je me frotte les mains en souriant en coin et me cale derrière lui. Il tourne la tête vers moi en plissant les yeux.
— Ah t'as cru quoi ? Que seul toi pouvait te comporter en top ici ? Provoqué-je en ricanant.
— Faudrait-il déjà que tu sois dans une tenue un peu moins sale et là on parlera d'écartement de trous du cul.
Je recule, psychologiquement atteint. Il souffle du nez et se redresse avec mon téléphone en main. Il me regarde de haut en bas avant de tirer sur le trou dans mon haut et tâter mon torse rapidement.
— Tu te négliges beaucoup pour une diva qui se prétend bon en sexe sur ses réseaux sociaux.
J'entrouvre les lèvres pendant qu'il part. Je serre mon téléphone et appelle Domi sans même hésiter. Elle décroche :
— Ah bah enfin t-
— Si je me suis pas tapé Levi Ackerman d'ici la fin de mon voyage de désintoxication, je suis la reine des putes.
— ...Développe.
Je lui explique tout, du dinner à mon arrivée dans les locaux de l'armée. Elle crie :
— T'AS PRIS DU 27 ?!
— Je croyais c'était des anti-addiction ! Je suis fait mener en bateau par le pharmacien ! Mais Levi m'a aidé à pas crever ! Depuis il surveille tout ce que je prends et il me laisse tâter ses pecs quand j'ai envie de consommer. C'est le feu.
— T'es dans la merde (T/p)...
— Pourquoi ?
— Parce que si on t'a tendu du 27, c'est pas par hasard.
Je fronce les sourcils pendant qu'elle active sa caméra, encore dans son lit. Elle a l'air inquiète, ses patchs pour les cernes glissant sur ses joues.
— Quelqu'un veut te nuire.
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Levi, le soir suivant.
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Je soupire en analysant la fausse boîte de médicaments qu'a pris (T/p), remarquant le petit sigle d'un groupe trafiquant caché dans les écritures. Je plisse les yeux en serrant les poings.
Eh dire qu'il commençait à se calmer sur toutes les merdes qu'il prenait... Il fallait qu'il tombe sur un fils de chien qui voulait lui nuire.
Je lève le nez en voyant Erwin entrer dans mon bureau. Il s'appuie contre le mur en me fixant, un petit sourire aux lèvres :
— Tu prends l'affaire à cœur on dirait.
— Je vois Farlan en lui.
— Ou tu commences à t'attacher à lui.
Je secoue la tête et m'affale sur ma chaise. Je prends une cigarette.
— Nan... Je m'attache pas. Pas comme ça.
— Tu parles. J'ai vu comment tu le regardais quand il mangeait avec les nouvelles recrues. T'étais prêt à tout casser pour lui éviter de prendre cette bouteille de whisky.
— Tu dis de la merde.
— Ah je ne fais qu'observer et analyser. Mais juste, je voulais m'assurer d'une chose.
Je le regarde en allumant ma clope.
— Si je te laisse partir pour nous débarrasser des trafiquants qui ont la main mise sur l'entrepôt de 27, tu reviendras soulagé d'un poids ?
Je hausse les épaules.
— Ça dépend, j'y vais seul ?
— (T/p) ne va pas t'accompagner.
— Ça devrait aller.
Il hausse un sourcil avant de soupirer et secouer la tête.
— Tu m'épuises des fois... Laisse ton cœur s'ouvrir et...ne laisse pas le passé te submerger, conseille le Major avant de sortir du bureau.
Je le suis du regard en soupirant et souffle la fumée de ma cigarette. Je ferme les yeux.
Si je peux lui éviter le pire, il ne finira pas comme eux... Si je prends les choses en main, il ne finira pas comme eux. Si je m'occupe de lui... Il ne finira pas comme eux.
Je me lève et monte sur le toit, épuisé par tout le travail qu'on fait. Je hausse un sourcil en voyant (T/p) allongé sur une couverture au sol, dans des habits propres. Il regarde le ciel en fumant, une musique calme en fond. Je m'assois à côté de lui. Il pose ses yeux sur moi et sourit :
— Le mentor de Vanitas est enfin là...
— Tu m'attendais ?
— J'ai remarqué que tu aimais bien fumer à l'air libre quand t'es de nuit. Je me suis dit que tu serais là ce soir.
— C'en serait presque mignon si tu avais le bouton de ton pantalon fermé et ta braguette remontée.
— On est sexy ou on l'est pas ! S'exclame-t-il en ouvrant sa chemise. Ça te donne chaud, Ackerman ?
— Il m'en faut plus pour me convaincre.
— Comme ?
Il sourit en coin pendant que je hausse un sourcil. Je me penche vers lui et souffle la fumée de ma cigarette sur son visage. Il ferme les yeux avant de ricaner et laisser le bâton nocif dans son cendrier. Il se redresse face à moi.
— Tu sais ce que ça veut dire ça, non ?
— Je sais ce que je fais.
Je vois de la malice dans ses yeux. Il se rapproche de moi et pose sa main sur ma cuisse délicatement. Je le laisse approcher passivement, soufflant à nouveau de la fumée sur son visage quand il s'y attend pas. Il ferme les yeux. J'en profite pour le pousser sur la couverture et me placer au dessus de lui. Il me regarde en souriant. Il se lèche les lèvres avant de loucher vers mes lèvres. Je m'abaisse légèrement, juste assez pour coller nos deux corps. Il pose ses bras sur mes épaules et me vole ma cigarette avant de souffler de la fumée sur moi aussi. Je souffle du nez et lui penche la tête sur le côté. Il s'accroche à moi pendant que je me mets à embrasser son cou.
Je tuerais pour voir la tête qu'il doit actuellement faire.
Je l'entends geindre légèrement en serrant mon col de chemise. Je lui murmure à l'oreille :
— Bats-toi pour le reste.
Son regard change, sa main sur moi devient de suite bien plus aventureuse. Il échange rapidement les positions, assis à califourchon sur moi. Il ouvre ma chemise en souriant avant de laisser la sienne au sol.
— Tu es drôlement entreprenant pour un homme qui n'a touché à personne depuis un moment..., se moque le (c/c).
— Et toi t'es drôlement en forme pour un toxico qui prend des pilules hallucinogènes...
— Touché.
— Je me ferai un plaisir de te couler.
— Tu n'auras qu'à me faire atteindre l'orgasme, ça suffira amplement.
Il se colle à moi, son bassin frottant contre le mien. Je frissonne pendant qu'il sourit et me caresse la joue. Il me force à le regarder dans les yeux.
— Faudra te battre pour y parvenir par contre...Levi.
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HEYYYYYYY les cocos !
Bien ou bien ?
Moi je suis aigrie.
Ce chapitre je l'aime bien ! Plutôt doux et délicat mais quand meme fort avec le passé de Levi et la découverte de la volonté de nuire envers notre chanteur préféré !
Mais comment est-ce qu'ils vont s'en sortir ?
Moi je sais~ Mais théorisez ! Je vous lis avec plaisir !
J'espère que ce chapitre vous a plu et... JE VOUS FAIS DES BISOUUUUUUUUS.
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