Chapitre 1 : Club 27...
Military!Levi x Musician!Male!Reader pour HeliCooptR
"Les meilleurs partent à 27 ans."
Cette phrase résonne dans la tête de (T/p) depuis qu'il a soufflé sa vingt-septième bougie. Que ce soit sa famille ou ses compagnons musicaux, il n'y a pas un seul moment où on ne lui rappelle pas que le succès est éphémère et la dépendance éternelle.
Mais ça ne l'empêchera pas de vivre comme une réelle star le devrait, selon lui.
Acclamé par ses nombreux fans, adulé par les plus extrêmes et détesté par tout ce qui pourrait incarner le droit chemin, le musicien de génie prend un malin plaisir à mélanger drogue et alcool, putes et règlements de compte, quitte à ne plus réussir à s'en passer.
Il est devenu complètement accro à la débauche mais qu'est-ce qu'il s'en fout, lui et ses (l/c) cheveux (c/c).
L'homme est arrogant, beau, aime et se vante de son succès et de ses nombreux talents. Son regard (C/y) en fait chavirer plus d'un et son sourire mesquin fout des frissons à quiconque ose s'approcher de trop près. Son attitude et sa beauté contraste avec sa taille, bien en dessous de la moyenne mondiale. Mais il se fout de tout ça, il sait que sa guitare fétiche et sa personnalité font le boulot pour lui quand il s'agit de réussir dans un monde d'apparence. Il est égoïste et le vit bien.
Jusqu'à ce qu'un jour...
=====
Un matin.
=====
(T/p) grogne en ouvrant les yeux, aveuglé par la lumière naturelle du jour. Il voit son groupe autour de lui le regarder fixement. Il se redresse avec difficulté avant de remarquer qu'il n'est pas dans sa chambre d'hotel. Il observe les environs, constatant la blancheur de la pièce et la perfusion sur son bras. Il réalise tout d'un coup.
Il est dans une chambre d'hôpital.
— T'es réveillé ? C'est bon ? Introduis Noé, le bassiste du groupe.
— T'as fini tes conneries ? Rajoute Domi, la batteuse.
— De quoi vous parlez...? Soupire le guitariste. J'ai rien fait hier...
— Oh t'as juste fait un coma éthylique, encore une fois, mais rien de grave ! La mort n'est qu'une construction sociale, c'est ça ? Ironise Vanitas, le deuxième chanteur du groupe.
Le jeune homme se tient la tête, n'arrivant pas à se souvenir de ce qu'il s'est passé la veille après leur concert en ville.
— On est parti à un after après le concert...? J'ai fait quoi...?
— Oh l'habituel. Drogue, alcool, exhibitionnisme sauf que t'es allé un peu loin cette fois-ci. T'as fini par te battre pour une raison de merde et on t'a retrouvé à moitié mort dams un caniveau dégueulasse.
Le chanteur-guitariste ricane, s'imaginant la scène.
— Ha... Un caniveau...
— Nan mais (T/p) faut que tu te reprennes en main ! Je sais que tu veux incarner la vie de rockstar et être un déchet de l'humanité mais tu peux pas continuer comme ça ! S'exclame Noé. Tu vas mal finir si ça continue !
— Et alors ? On va crever dans tous les cas donc autant avoir une fin digne de nous !
— Nous ? Toi, tu veux dire. Il est hors de question que je crève parce que je me suis étouffée dans mon propre vomi, s'agace la brune aux yeux jaunes. Il faut doser ta témérité à la fin (T/p) !
— Je veux pas.
— Et nous on ne veut pas de tes conneries.
Le (c/c) hausse les sourcils en entendant la voix de Jeanne, la discrète pianiste aux cheveux blancs appuyée contre le mur.
— Jeanne...?
— On est pas tes infirmiers et encore moins tes dealers. Donc si tu avais l'obligeance d'arrêter de nous impliquer dans tes histoires de "vie de rockstar" quand tu ne cherches qu'une excuse pour mourir, ce serait cool, se plaint Domi.
— Sinon, tu me le dis et je t'enterre, propose Jeanne. Ce sera mieux pour tout le monde et t'auras un documentaire posthume juste pour toi.
— Je le vois déjà passer à la télé les dimanches après-midi, quand personne ne regarde... Tu finiras aux oubliettes ! Rejoint le brun aux yeux bleus et à la belle voix. C'est ça que tu veux ? Finir sur une chaine tout public avec des pseudos-experts qui parlent de comment tu aimais le plaisir de la chair et l'héroïne ?
L'alité ne dit rien, acceptant l'inquiétude de ses amis.
Mais secrètement, il ne compte rien y faire. Il est le seul à avoir le pouvoir sur sa propre vie et ce n'est pas un groupe de saints musiciens qui va l'empêcher de profiter de la vie et faire un doigt d'honneur à la bienséance.
Domi se lève en déposant un papier sur le lit. Tout le monde la regarde, intrigués. La brune se met à sourire et tire son guitariste par les cheveux, le regardant droit dans les yeux.
— On te laisse une dernière chance. On t'a pris un voyage tous frais payés dans une ville à l'opposé d'ici, dans un autre pays même. T'auras trois mois pour te reprendre en main. Si tu as échoué, on ne te récupèrera pas. Mais si tu réussis à nous montrer que tu tiens à ce qu'on a, le groupe et surtout ta propre vie, alors on t'attendra avec ton gâteau préféré et une nouvelle voiture. C'est clair ?
(T/p) écarquille les yeux pendant que la batteuse s'en va, suivie par ses acolytes. Seule Jeanne reste dans la chambre à fixer son ami.
— On voulait pas faire ça. Mais tu en as besoin et...on t'apprécie trop pour te laisser t'autodétruire. Alors...accepte le deal et je t'emmènerai à l'aéroport dès que tu seras remis.
La pianiste s'approche de lui et lui met un papier dans la main ainsi que son téléphone.
— Le code du casier avec tes affaires, à l'hotel. Envoie-nous ta réponse ce soir.
Elle finit par partir, le poing serré et la gorge noué. Le reste du groupe l'attend à l'entrée sort en silence, ne voulant pas voir la vérité en face.
Ils n'ont pas su éviter le pire à leur ami de toujours.
Celui-ci fixe son téléphone et la multitude de messages non lus. Il se mord la lèvre et se laisse tomber sur son matelas.
Il aime cette vie qu'il menait mais...il ne veut pas perdre son groupe, ses fans et ses amis.
Il commence à faire une annonce dans ses notes avant de l'envoyer à tous les membres du groupe.
Et se préparer au départ.
=====
Le lendemain.
=====
"Mesdames et messieurs les passagers, nous sommes arrivés à notre destination de Lyon Saint Exupéry. Merci d'avoir voyagé avec notre compagnie aérienne. La correspondance pour le vol Air France en direction de Paris Roissy Charles de Ga-"
Le (c/c) retire son casque et soupire en récupérant son bagage à main. Rapidement, il sort de l'avion et fonce récupérer ses autres bagages en soute, ne devant pas rater son premier rendez-vous : son arrivée à l'appart-hôtel.
Tout s'enchaîne rapidement dans sa tête :
Sortir de l'aéroport, prendre sa clé d'appart-hotel, s'installer, repérer les plaques tournantes, les magasins pour adultes et les quartiers les plus tendus.
À peine installé dans son pauvre studio, il commence déjà à compter les jours et regarder les conditions de retour de ses amis. Il n'y en a qu'une seule, qu'il a écrit sur un papier :
« Apprendre à ne plus dépasser mes limites. »
Il souffle du nez avant de jeter le bout de papier sur le lit et se lever, ne voyant pas trop ce qu'il pourrait faire pour ne plus dépasser ses limites s'il n'en a pas. Il sort les mains dans les poches et l'air grave, ne voulant pas se faire remarquer dès son arrivée dans la ville.
Il veut être en paix, pour une fois.
Il repère une paire de chaussures accrochée à un fil électrique, puis quelques boites de nuit huppés et clubs de strip tease aux airs dangereux. Il finit par se poser sur un banc, écoutant son environnement.
— Oh Shen t'es sérieuse là ? Tu veux vraiment bosser là-bas ?
— Bien sûr. Y'a de la fume, de l'alcool et des mauvais garçons. Y'a de quoi se faire du fric dans un nid à chiens pareil !
— Tu prends bien trop de dangers...
— Danger ? Je me RIS du danger hahaha !
— Calme tes citations du Roi Lion par contre.
— Excuse-moi d'avoir des références Hova.
Les deux jeunes partent vers un bâtiment. (T/p) les suit du regard, intrigué par ce qu'il a entendu.
Drogues, alcools, des gangsters... Il y a moyen de se faire un petit stock d'herbe, voire pire.
Il regarde sa dégaine, se demandant s'il pourrait entrer en jogging dans un club pareil. Puis il se rappelle qui il est et décide de tenter le tout pour le tout.
Il avance vers le club où est parti le duo, s'assurant de les voir dans le bon bâtiment. Il retire lentement sa capuche, voyant une horde de filles se mettre à le fixer puis crier. Il leur fait un signe de main en souriant et profite de l'attention pour s'approcher.
Assez pour passer avec elles mais pas assez pour leur faire croire à quoi que ce soit.
Il voit que les yeux du videur sont posés sur lui, les filles avançant vers lui pendant que la star fait des photos pour elles. L'homme en costume face à eux plisse les yeux :
— Vous êtes avec elles Monsieur ?
— Ça dépend... Suis-je avec vous les filles ?
Les filles se mettent à supplier de rentrer avec elles. Il lève les mains pour se dédouaner de toute responsabilités.
Son plan marche à merveille.
Le vigile le regarde dans les yeux avant de soupirer et laisser passer tout le monde, dont le chanteur. Celui-ci disparaît sans laisser de traces, se complaisant dans la luxure la plus totale. Il matte les danseurs bouger leurs atouts en prenant une bouteille d'alcool à lui seul.
Les spots l'aveuglent, la musique extra forte le rendent sourd, l'alcool le rend muet mais qu'est-ce qu'il aime cette sensation...de manquer de peu de perdre le contrôle.
Les substances toxiques s'installent en lui, lui donnant envie de bouger et faire savoir au monde que oui, le fameux chanteur et guitariste du groupe Problems est ici. Il avance vers l'une des danseuses en titubant, tapant dans un des cendriers sur une table. Il se met à discuter avec elle, qui rit sans arrêter de travailler.
— Nan mais vous savez Mademoiselle... Je suis célèbre moi...! Une star de la musique... Vous avez sûrement gesticulé sur un de mes sons...
— Ça marche pas sur moi ce genre de disquettes.
— Vous n'aimez pas les hommes ?
— N'êtes-vous pas censé les aimer ?
— Nan moi c'est pas que j'aime les hommes, c'est que j'aime l'Homme, avec un grand H. Sauf les enfants, c'est gênant un peu. Mais homme, femme, personne hors de la binarité des genre, j'aime ce qui m'attire !
Elle s'arrête de danser d'un coup et écarquille les yeux.
— Dites... Vous courrez vite ?
— Je suis un véritable cabri pourquoi ?
— Il y a un certain membre du Club qui a reçu un cendrier sur le costume par votre faute et il veut vous mêler. Et me mêler s'il voit que je vous parle. Donc si vous pouviez avoir l'intelligence d-
— OH MAIS MOI LE CLUB JE LUI NIQUE SA SOEUR !
La jeune femme frappe l'homme d'un coup de pied bien placé, ses intérêts prônant. Celui-ci ne fait que rire, les dingueries dans son corps surplombant la douleur. Il se relève difficilement et continue d'hurler des menaces envers le Club et ses sœurs.
— Je vous aime bien mais hors de question que je crève à cause de vous ! Alors pardonnez-moi d'avance..., commence la danseuse.
Elle retire un de ses talons et lui lance dessus en criant :
— OH LE GANG DU CLUB LÀ ! IL EST LÀ !
Le (c/c) voit le groupe mafieux avancer vers lui, la vision brouillée par le sang. Il fronce les sourcils avant de se lever et se mettre à courir dans la foule.
Comme il peut.
Il court le plus vite qu'il peut, essayant le plus possible de rester droit. Il prend les bouteilles sur les tables au passage, se les enfilant pour plus d'énergie. Il serre la mâchoire en voyant un vigile au bout de la porte qu'il visait.
Son espoir lui dit de trouver une autre issue mais l'addiction en lui hurle de balancer sa bouteille pour faire diversion.
Il finit par écouter la voix de la raison et jeter l'objet en verre dans un couloir, faisant bouger le vigile. Il accélère et fonce dans la porte. Il se la prend dans le nez, pensant qu'elle serait plus simple à ouvrir. Il tourne la tête en arrière et écarquille les yeux en voyant le Club approcher vers lui, prêt à se battre. Il tire frénétiquement la porte sans que rien ne se passe.
Il panique complètement, le tout étant exagéré par la peur de perdre sa beauté naturelle et le Jet 27 dans sa tête.
Il finit par avancer sans lâcher la poignée, la porte suivant le pas. Il hallucine en riant, réalisant à quel point il est con.
La pousse se poussait, finalement.
Il sort en courant, savourant l'air frais de la nuit.
Mais il ne sait pas où il va, où il est et ce qu'il fait.
Il se met à courir sur la chaussée, profitant du vide des rues pour arrêter les efforts qu'il faisait pour courir droit. Il ne voit que des silhouettes, n'entend que des cris et aperçoit des seringues au sol. Il se cache dans une ruelle et essaie de reprendre son souffle. Il se tient la tête. Il a mal, son cœur bat bien trop vite pour qu'il continue.
Mais il a envie de toucher ces seringues au sol, lui qui n'a pourtant jamais touché aux plaisirs de celles-ci.
Il revoit ses amis lui lancer cet ultimatum dans la chambre d'hôpital, s'imaginant le pire d'un coup.
Il préfèrerait mourir plutôt que perdre ce pour quoi il a tant travaillé.
Il serre la mâchoire et tend la main vers un des tubes médicaux au sol, l'impression que l'objet s'éloigne au fur et à mesure que lui se rapproche. Tout à coup, une claque sur la nuque le rappelle à l'ordre. Il tourne la tête vers son assaillant seulement pour voir une rue déserte et un panneau publicitaire.
« Venez vous sustenter chez Nicolo ! C'est la kiffance. »
Il suit la direction indiquée par le panneau, devant absolument tenir face à la tentation. Il se remet à courir — même si « tituber en vitesse » serait plus adapté — et arrive devant une enseigne scintillante.
Spots rouges, lumières blanches, carreaux au sol et ambiance des années 50, (T/p) ne voit que l'épitome d'un mauvais épisode de Riverdale. Mais il n'a plus rien à perdre.
Il doit se réfugier là-bas s'il veut lâcher l'envie de se tuer à la morphine.
Il entre sans hésiter avant de se tenir au bar et grogner. L'hôte de caisse hausse un sourcil.
— Oh mais vous ête-
— Faites-moi le plat le moins cher de votre carte, demande le guitariste sans lever les yeux vers son interlocuteur chauve.
Le jeune homme à la caisse hoche la tête, laissant le musicien s'écrouler sur un tabouret, sur un fond de 2 Be 3 et sa chanson préférée.
Partir un jour.
Il ne fait que bouger les épaules pendant que le caissier lui apporte la note. Il se met à chercher son argent.
Mais tout lui manque, du peu de cash qui lui restait à sa carte bancaire, qu'il a oublié dans sa chambre.
Il n'a que son téléphone et son cul pour payer.
Avant même qu'il puisse négocier avec le pauvre étudiant épuisé, une carte bancaire se pose sur la zone sans contact du boîtier de paiement. Tous les regards se rivent sur l'homme ayant payé le plat de (T/p).
Petit mais imposant, ses yeux gris perceraient l'âme des plus courageux.
Ses cheveux coupés dans une undercut noir le rendant encore moins accueillant, sans compter sur l'air apathique sur son visage.
Il était beau, ce petit. Et (T/p) ne pouvait pas le nier.
____________________________________________________________________________________
RE.
Ça va toujours ??
Eh voilà ! Vous venez de lire le premier chapitre de Club 27, ce ramassis de chaos made in mon crâne.
Préparez-vous ! Parce qu'on est ensemble pour les mois à venir !!
Qu'est-ce que vous en pensez ? Que pensez-vous de (T/p) ? De ce qu'il va se passer ? De la situation ?
Tout va-t-il bien se passer ?
Vous saurez bientôt~
J'espère que ce chapitre vous a plu et... JE VOUS FAIS DES BISOUUUUUUUUS.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro