chapitre 6
Coucou, voila un nouveau chapitre, nous espérons qu'il vous plaira sachant qu'il est un peu trop court que d'habitude ;p, n'oubliez pas de voter et de commenter :D
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- Je crois que cet endroit est idéal. Commenta maxime tout joyeux.
Ça fait plus d'une heure que nous marchions, afin de trouver le lieu de notre campement, qui doit être spacieux, ensoleillé et surtout équipé des nécessaires infrastructures. Nous avons escaladé les collines, traversé des grottes et aussi passé par une rivière dont l'eau m'est arrivée au niveau du bassin, sans oublier les vilains poissons qui m'ont vachement mordu au mollet droit, m'arrachant la peau, je ne peux vous décrire l'état de mon mollet qui m'inflige une douleur horrible, sans parler de mes pauvres pieds en feu et qui ont le plus souffert durant ce trajet, je leur demande sincèrement pardon.
Maintenant accrochée au dos de Kill, je regardais l'endroit dont Aksel venait de parler, j'eus le souffle coupé une fois mes yeux posés sur ce paradis tombé du ciel, devant moi, se trouvait un grand espace vide entouré d'herbes vertes et fraîches, de lys et de jolies tulipes dont une odeur suave et délicate traversa mes narines me faisant lâcher un sourire de satisfaction. Plus loin, je pouvais discerner un lac brillant sous les rayons de soleil, et un pont en bois qui l'ornait, c'était époustouflant, splendide. Et voici le fruit de notre patience et de notre acharnement à trouver l'endroit idéal de notre campement.
- Mais c'est merveilleux ! S'écria Maxime sautillant partout.
- Bon, je vais distribuer les tâches à faire! Dit Eloïse d'un ton essoufflé.
- Raphael, Kill, Aksel et Maxime vont planter les tantes ! poursuivit-elle. Et enfin, Mélodie, Vanessa et moi on va aller se promener, pour découvrir les lieux.
-Mais c'est de l'injustice! Hurla Maxime.d'un ton sérieux.
- Nous sommes assez grandes pour prendre nos gardes, ne t'inquiète pas. Rétorquais-je ignorant les paroles de Max.
Nous commencions à marcher vers les bois , les laissant seuls derrière nous , quand Van réclama avec enthousiasme :
- Je suis hyper contente, je veux que cette journée soit longue pour qu'on en profite à fond.
Je souris à ses propos, et nous continuâmes à marcher. La douleur au niveau de mon mollet me faisait toujours mal, mais je ne laissais rien paraître devant elles, voyant leurs mines extasiées, je devrais quand même résister.
- Et si on jouait à cache-cache ? Nous interrogea Vanessa.
- Tu es sérieuse ? Répliqua Eloïse.
- J'ai l'air de plaisanter ? Lui répondit-elle.
- Je ne sais pas, je ne cerne jamais ton côté bipolaire ! Dit Eloïse en haussant les épaules.
J'ai un très mauvais pressentiment.
- Ah parce que je suis bipolaire maintenant ! Répliqua Van en haussant les sourcils.
- Oui, tu l'es et tu l'as toujours été. J'en ai marre de ton comportement enfantin qui me fout la nausée. Et si tu me vois silencieuse à tout avaler, ça ne cache pas que je déteste ton caractère merdique qui me tape sur les nerfs, j'en ai rat le bol de toi Van ! Cria Eloïse en levant les bras avec rage.
- Hé,arrêtez! Vous n'allez quand même pas vous disputer pour rien.
- Toi Mélodie, ce ne sont pas tes affaires, ce sont les miennes et celle de cette salope!
- Répète ce que tu viens de dire ! S'écria Vanessa.
- Je ne savais pas que t'étais sourde, mais bon je vais le répéter " TOI MÉLODIE, CE NE SONT PAS TES AFFAIRES, CE SONT LES MIENNES ET CELLES DE CETTE SA-LO-PE !". Elle articula le dernier mot syllabe par syllabe faisant réagir Van de colère.
Et sans m'y attendre, cette dernière se jeta sauvagement sur Elo, la tirant par ses cheveux et la gifla si fort qu'elle fur projetée au tronc d'un arbre, et qu'un craquement se fit entendre, suivi d'un hurlement, d'un gémissement, puis de rien, du silence, un silence si lourd qu'il me mit mal à l'aise, mes mains tremblaient et mon pouls s'accéléra gravement que je ne sentais plus mon corps, je ne pouvais plus bouger, j'étais clouée au sol, Vanessa, prise de panique, s'enfuit en courant, je voyais flou, et sans m'en rendre compte je me mis à pleurer, un sentiment de culpabilité surgit, me faisant rendre compte de l'énorme bêtise que j'ai faite, si je les avais arrêté dés le début, rien de cela ne serait arrivé, mais stupide et idiote que je suis, je les ai laissé se crier dessus, et moi je ne faisais que ragarder.
Je m'approchai de Eloïse, le coeur battant si fort que la possibilité qu'il sorte de ma poitrine soit possible, je m'agenouillai au près d'elle, elle était pâle, voir très pâle, ses joues qui étaient toujours rouges ne l'étaient plus, ses lèvres n'avaient plus cette couleur rose que j'avais tant aimé, non, elles étaient maintenant blanches, mais ce qui me glaça le sang et m'effraya le plus était sa poitrine qui ne s'élevait plus, elle ne respirait plus. Du sang sortait de son crâne brisé. Ma vue se brouilla, les larmes coulaient encore et je trouvai la difficulté à respirer.
Quelqu'un me prit par les bras et me secoua,j'entendis mon nom, mais je fus incapable de réagir. Je sombrai dans le néant.
Puis le noir.
Et le silence.
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