-﹝one-shot﹞₊˚· ೆ
ᵐⁱⁿˢᵘⁿᵍ
¹⁰/⁰⁵/²⁰²¹
On a tous besoin de douceur donc notre vie, un moment de pause. Une bouffée d'air frais dans l'environnement pollué, une épaule où pleurer lorsqu'on va trop mal, un câlin réconfortant noyé par les traumatismes. Alors oui, peut-être qu'à cause de ça, je suis un peu trop tactile avec mes amis, je cherche trop la tendresse et l'amour, mais ils n'ont rien à redire, parce que l'affection est aussi bénéfique pour eux que pour moi.
J'étais donc tout logiquement à moitié affalé sur Hazy, de son vrai prénom Hazea, c'était un gentil garçon, silencieux et calme, qui évite les problèmes comme la peste, qui aime bien s'amuser avec les grenouilles et qui déteste les crêpes. Il paraît assez impressionnant avec ses grosses bottines noires, ses cheveux à moitié blanc et moitié rouge, ses tatouages camouflés sous ses pulls trop long, et avec son irremplaçable léger trait d'eye liner. Donc je vais être sincère, au début j'ai surtout voulu être ami avec lui car il avait l'air tellement cool et mystérieux, sans savoir qu'en commençant à lui parler j'allais tomber sur un amas de Bisounours et d'innocence.
Enfin, ça c'est lorsqu'il décide de ne pas boire, quand il est saoul, j'ai l'impression d'être en contact avec son double maléfique, toujours aussi bruyant, sans tact ni honte, qui prends un malin plaisir à flirter avec la moitié de la population.
La première fois que je l'ai vu dans ce état, j'ai été si surpris que je me suis demandé si je n'étais pas en train de nager en plein rêve. Mais bon, c'est ça qui nous a lancé dans un concours de pari tout aussi loufoque les uns que les autres, comme la fois où Hazy avait dû s'enrouler de steak et sortir dans la rue, je me souviendrais toujours du fou rire que j'ai eu quand un chien errant s'est mit à le courser, entrenant avec lui d'autres animaux affamés, ou lorsque j'ai du aller au commissariat et demander à la réceptionniste si je pouvais aller voler un concombre de la supérette d'à côté et que j'ai du être mis en garde vu lorsque deux heures plus tard j'ai tenté de voler ce même légume.
Juste pour dire que c'était normal que là, en plein milieu d'un cours d'histoire géo à mourir d'ennui, qu'il se met à parier avec moi.
- Cap ou pas cap d'aller voir Minho, et de lui avouer que c'est un beau-gosse ?
Je tournais ma tête difficilement vers lui, le sourcil haussé,
- Minho genre Lee Minho ?
il se mit à pouffer, me faisant gémir d'inconfort étant donnée que ma tête était posé sur son épaule.
- Bah oui, qui veux-tu que ce soit d'autre, y en qu'un de Minho dans notre classe, je te rappelle.
Je me mis à réfléchir approximativement une demi seconde avant de répondre.
- Évidemment que c'est cap, mais c'est super ridicule et naze comme gage.
Il me repousse d'un coup d'épaule, ce qui me fait lamentablement échouer sur ma table, je couine un peu, car ça fait mal et que j'adore exagérer les choses.
- Peut-être bien que ça l'est, mais t'as dis cap donc vas y.
- Quoi en plein milieu du cours ?
Il mit quelques secondes à me répondre avant de me donner raison et de me dire d'attendre la fin de l'heure.
Et je ne savais plus quoi dire d'autre, j'étais mitigée par le défi qu'il m'avait posé, je ne sais pas si j'ai bien fait d'accepter ou pas, j'essaye du mieux que je peux de me rassurer. Après tout, j'en ai fait plusieurs des défis débiles comme ça, mais là c'est un peu différent..
C'est pas n'importe qui, c'est Minho, le type un peu populaire de la classe, diablement beau, très froid de caractère, qui en intimide beaucoup - dont moi - et qui est le mec le plus intouchable que je connaisse, car j'ai beau le voir depuis le collège, la seule fois où j'ai réussi à lui adresser la parole, c'était car il avait remarqué un bout de papier toilette accroché à mon pantalon et qu'il m'en avait gentiment prévenu, je l'ai donc remercié mais sachez que j'ai hésité à ne plus venir à l'école pendant minimum trois mois.
Juste pour dire que je veux pas qu'il me voit comme le pauvre mec avec du papier toilette sur le cul, qui a bégayé comme un malade devant lui juste pour dire une phrase. Mais c'est un peu trop tard, ce qui me fait encore plus flipper pour aller lui parler.
J'inspire une dernière fois, je dois me calmer, ça ne sert à rien de stresser. Après tout, le ridicule ne tue pas.
N'est ce pas ?
___
- J'ai pas envie.
- T'as pas le choix.
- On a toujours le choix.
- Tu t'es cru dans un film pour ado prépubère ou quoi ? arrête avec tes phrases à la con et agit.
Je grogne, car je suis Jisung, un pauvre écureuil victimisé sans aucune répartie, mais principalement car je regrette énormément d'avoir accepté ce gage à la con.
Il me pousse une dernière fois, le regard lasse, et je constate que je me retrouve dangereusement proche de la table de Minho.
Je panique encore plus.
Il est là, lui et ses cheveux châtains qui s'embellissent sous le soleil, ses yeux transperçants et son corps de dieu, et moi je suis là, à deux doigts de la syncope, un pull trois fois trop grand, un jogging gris accidentellement déchiré ( c'est pas de ma faute, j'étais en retard alors j'ai pris ce que j'avais sous la main ) à la limite de suer sous la panique.
Non, ne vous inquiétez pas, je gère.
Je décide finalement de respirer un bon coup avant de m'approcher, et de m'asseoir soudainement juste en face du brun.
Je vais vomir.
Il relève les yeux de son plateau repas, et j'aperçois limite les points d'interrogation tourner autour de lui. Alors j'abrège vite, comme lorsqu'on arrache un pansement.
- Je sais, c'est bizarre, tu me connais pas et je m'incruste à ta place. Enfaite, c'est juste pour te dire que je te trouve très beau voilà.
Et je m'en vais, sans voir sa réaction, car je suis gêné, que mes mains deviennent moites, que mon cœur bat vite, que mon ventre se noue désagréablement, et que mon corps ressent dangereusement l'envie de fuir comme un voleur prit sur le fait.
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Le reste de la journée, je n'avais fait que me cacher, mais heureusement, il ne semblait pas vouloir me chercher, c'était donc facile. Mais par précaution, j'ai quand même décidé de me reposer derrière la cour avec Hazy plutôt que sur les bancs en face de mon bâtiment.
Notre prof de sport est absente, j'ai donc deux heures de libre. Par ailleurs, je ne me trouve pas mauvais dans ce domaine, certes je n'excelle pas, mais je ne suis pas un bras cassé non plus.
Je finis par me sortir de mes pensées, je divague vite et à cause de ça, j'ai un véritable problème de concentration, ça m'a valu énormément de cours particuliers et d'acharnement juste pour réussir à avoir la moyenne. Mais c'est bon, je crois que je m'en sors.
La tête posé sur les cuisses de mon ami, je le laisse réaliser des papouilles comme il en aime, de toute façon, ce n'est pas moi qui vait dire non. Ses longs doigts passent à travers mes cheveux, massant mon crâne d'une délicieuse façon, et je suis persuadé que si j'avais été un chat, j'aurais volontiers ronronner, et à foison. Mais je ne le suis pas, donc je soupire de plaisir à la place.
- T'as des doigts de fée, tu le sais ça ?
J'ouvre lentement mes paupières, juste pour observer son regard attendri posé sur moi. J'adore quand je lis de l'amour sur son visage, je me sens vraiment choyé, mais pas dans le sens petit-ami, juste comme une mère qui prendrait soin de son enfant. Hazy, c'est comme ma mère.
Il peut être cru dans ses paroles, mais il est sincère, il rigole beaucoup comme moi, et il est timide face à un inconnu, on se charie et se taquine, mais la plupart du temps on prend soin l'un de l'autre. Je ne sais pas ce que je serais sans lui, c'est l'homme parfait, l'homme avec de l'humour et de la bonté, tout ce que je demande.
J'ai d'ailleurs longtemps cru être amoureux de lui, mais j'avais confondu ce sentiment avec une forte amitié et affection, ça a faillit nous déchirer, lui car il ne voulait pas me blesser et moi car j'étais prêt à tout, mais le rejet que j'ai reçu m'a quand même fait un peu mal.
Mais ça va mieux, je le considère comme j'aurais du le considérer il y a longtemps, et je serais très heureux de le voir en couple un jour.
- Je sais, tu me le dis à chaque fois.
Sa voix me sort de mes pensées, et je lui sourit doucement, à moitié endormi. Mais je suis rapidement dérangé par un ballon qui atterrit en plein dans mes côtes.
Je cris une seconde, surpris, et je serre mes bras autour du point de douleur. On m'explique ce qu'un ballon de foot fout ici, dans un endroit sensé être vide ?
Hazy me regarde un instant inquiet avant de me demander si ça va, je réponds que oui, même si en vérité pas vraiment et je me tourne pour essayer de distinguer l'auteur du tir.
Je rencontre une tête inconnu au bataillon, c'est un garçon de mon âge, qui a plein de tâches de rousseur sur son visage, les cheveux blonds comme du blé et qui vient me rencontrer en courant. Je pense qu'il se sent coupable.
- Oh shit, je suis tellement désolé ! je voulais- je voulais pas vous faire du mal ! il marmonne une seconde dans ses lèvres et j'entends des petits, purée je savais que c'était une mauvaise idée que je joue, pourquoi personne m'écoute quand je parle ?
Il me tend sa main, et après m'être remis les esprits en place, je l'a prend, et je me dis intérieurement qu'elle est vachement minuscule. Hazy se cache derrière moi lorsque je me relève, les côtes douloureuses, il vient me soutenir en tenant ma taille.
- Ne t'en fais pas, ça arrive. Moi c'est Jisung, et le mec qui se cache, c'est Hazy.
Je sens une petite frappe dans mon dos mais je fais abstraction.
Le blond me sourit, m'éblouissant presque tant c'est éclatant.
- Moi c'est Félix, enchanté de te rencontrer !
- Moi de même.
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Plus tard, pour se faire pardonner, il est partit m'acheter une canette d'ice tea dans l'épicerie du coin, ça m'a touché et on a fait plus ample connaissance. J'ai appris qu'il était en crush sur quelqu'un mais qu'il ne savait pas comment s'y prendre. Sincèrement, je suis très peu doué alors c'est plus Hazy qui s'est chargé de donner des conseils, moi j'écoutais juste.
- Essaye de te rapprocher de lui non ?
Félix soupire longuement, le visage tiré par l'ennui.
- Tu crois que j'ai pas essayé ? je passe ma journée à lui faire des câlins, à essayer de dormir avec lui, je lui prépare même des pancakes alors que je ne suis pas vraiment doué en cuisine, et ce con voit aucun de mes signaux. Il me littlebrotherzone. Je veux dire, ok on peut être très proche avec un ami, mais là c'est limite si je deviens pas un Koala en sa présence, quand il m'invite pour manger, je me mets presque sur mon trente-et-un. Je sais plus quoi faire !
Je grimace, ah oui, donc c'est plus grave que ce que je pensais. Je pose ma main sur son épaule, une tentative vague pour le réconforter.
Mon ami réfléchit quelque secondes avant de déclarer.
- Tu sais, parfois si les gestes ne marchent pas, tu dois juste te lancer, et lui montrer avec des mots. Peut-être qu'il ne lit pas entre les lignes, ou se voile la face, dans ce cas-là, tu dois juste mettre les choses au clair. L'humanité aime beaucoup se mentir à soi même, et se trouve expert pour ignorer les autres ou parfois même leurs propres sentiments. Je te conseille de te lancer et voilà.
Le blond boit ses paroles, comme un enfant qui écoute une personne très sage mais je remarque qu'il hésite quand même à appliquer le conseil, et c'est normal, les sentiments c'est toujours compliqué à dévoiler.
Donc pour essayer de redescendre la tension présente, je dis joueur à Hazy.
- Tiens, t'es devenu philosophe maintenant ?
Il me regarde ennuyé par mes paroles, et opte pour un faux rire en réponse, mon rictus s'agrandit et j'entends le rire de Félix retentir doucement à mes côtes.
Je reprends légèrement mon sérieux et je tente de rassurer encore un peu plus le blond.
- Tu n'es pas obligé de te presser dès maintenant, attends d'être prêt, mais pas trop tard non plus, de ce que tu m'as dit, tu comptes beaucoup pour lui, et même si ce n'est pas de la manière dont tu veux, je suis sûr qu'il ne voudra jamais te blesser. Il ne se moquera pas, et prendra certainement en compte ce que tu penses, arrête d'avoir peur, d'accord ?
Il hoche doucement la tête, un peu perdu.
Et maintenant que je vois le sujet compliqué partir, je prends une gorgée de ma canette et m'affale piteusement sur le banc. Aujourd'hui il fait plutôt chaud, la chaleur engloutit mes membres, et c'est une vrai bénédiction de sentir la liqueur froide rafraîchir ma gorge asséché. Félix et Hazy suivent mon mouvement, et s'affalent à leur tour, seulement eux, c'est sur l'herbe. On continue de discuter un peu, dans une odeur d'été, et de discussions paisibles. Je ne fais pas trop attention à ce qui m'entoure, je tends juste ma main libre pour arracher quelques herbes mortes, je suis bien, et j'ai très peu hâte d'entendre la cloche sonné pour casser ce moment.
Après quelques minutes de calme, Félix reprends une discussion plus intéressante, pas que nos sujets de discussion m'ennuyait, mais comme vous le savez déjà, j'ai du mal à me concentrer, alors si en plus c'est pour me concentrer sur comme se fait-il qu'un arbre s'appelle arbre, ou alors terre, terre et bien voilà quoi.
- Je t'ai vu discuter vite fait avec Minho tout à l'heure, c'est ton pote ?
Je relève la tête, un peu perturbé, c'est dur à dire, mais entre Minho et moi il n'y a rien, pas d'amitié, pas de complicité, que dalle, même la relation camarade de classe on l'a pas. Je grimace un peu à cette idée, c'est fou de se dire que je le côtoie depuis si longtemps et que je ne le connais ne serait pas qu'un peu.
- Non non, c'était juste un défi de Hazy, un truc débile pas besoin de comprendre.
Le coloré se retourne à mes mots, et dit d'une voix boudeuse.
- Il est très bien mon défi, je vois pas ce que tu lui trouve de mal.
Je glousse face à sa mignonnerie, et referme les yeux, trop fatigué pour continuer d'être sociable. C'est vraiment dur pour moi de montrer mes vrais émotions, dans le sens où je cache toujours tout sous une bonne dose d'idiotie, de sarcasme et d'ironie, on me prends souvent pour un clown, mais d'un côté j'aime faire rire les gens, agir bizarrement, raconter des blagues douteuses, mais au fil du temps j'ai perdu cette habitude de juste me poser et dire comment je me sens actuellement, je me suis longtemps enfermé sous un humour hypocrite, une joie acide, et des larmes de sang, j'essaye petit à petit de passer outre, mais il faut croire que les habitudes sont plus difficiles à enlever qu'il n'y paraît.
Lorsque la sonnerie sonne enfin, nous mettons un peu de temps - surtout moi enfaite - à nous enlever de cette atmosphère étrange de lassitude et d'ennui dont je suis persuadé avons tous sentit, puis Hazy et moi finissons par quitter le blond aux tâches de rousseur et retournons calmement, où ce que nous essayons de faire croire à notre classe.
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Il y a un parc près du lycée, je ne sais pas si c'est un cliché, une règle générale ou beaucoup de coïncidence, mais je me rends compte qu'il y a toujours un air de jeu ou bien un parc juste à côté d'un établissement. Mais le mien est principalement un terrain de skateboard, je ne suis pas vraiment doué à ça, si ce n'est pas du tout, par contre le coloré est vraiment doué, et c'est généralement pour ça qu'après les cours on se retrouve souvent ici, lui en train de s'amuser et moi qui l'observe en vaquant à mes occupations, qui se résume généralement à manger et écouter de la musique.
Je croque un coup dans mes cacahuètes salées, le regard fixé sur les alentours, il y a beaucoup de monde aujourd'hui, et ça me surprends car d'habitude on est peu étant donné que j'habite dans un coin légèrement méconnu de la grande ville et que la population d'ici est vraiment minime comparé aux autres. Mais ce n'est pas grave, ça m'entraînera pour ma peur de la foule.
Oui, on utilise tout les moyens possibles pour se rassurer, qui va faire quoi ?
Plongé dans mon monde, je sursaute un peu lorsqu'une main pioche sans vergogne dans mon paquet à moitié vide. Je me tourne en vitesse, les sourcils froncés, au début je croyais que c'était mon ami, mais à moins qu'il est devenu plus grand, s'est teint les cheveux en bruns, a mis des lentilles et a changé de style, je ne pense pas me tromper en disant que c'est quelqu'un d'autre.
Mais la surprise se peint vite sur mon visage en reconnaissant Minho ou le garçon que j'ai complimenté ce matin.
On s'enferme un peu dans les yeux de l'autre, il est juste là avec ses mèches un peu humide et son t-shirt collé sur son torse sous l'effet de la transpiration, la mâchoire qui bouge pour manger et un sourire amusé sur le visage. Je me racle la gorge avant de dire d'une voix qui se veut assuré.
- Je peux savoir pourquoi t'es là à piquer mes cacahuètes ?
Il hausse un sourcil avant de dire d'une manière très ironique mais pas méchamment.
- Je sais, c'est bizarre, tu me connais pas et je m'incruste à ta place. Enfaite, c'est juste pour te dire que ton paquet de cacahuètes m'attire.
Je ne peux m'empêcher de rigoler en entendant sa phrase.
- Je pensais pas que t'allais t'en souvenir.
- J'ai peut-être l'air idiot mais c'est pas pour autant que ma mémoire équivaut à zéro.
Sa main repioche dans mon paquet, sauf que c'est maintenant moi son objectif. Ses doigts touchent délicatement mes lèvres pour l'entrouvrir et il passe d'une manière ou d'une autre sensuellement le bout salé.
J'y croque dedans, perturbé par son regard, par le mien, par ceux des autres.
- J'ai jamais dit ça.
Il hausse les épaules, indifférent, il y a un moment de silence entre nous deux, c'est étrange tout ça, je le lui dis, il m'offre juste son sourire en coin, celui qui lui donne toujours cet air de dominant et qui fait chavirer beaucoup de gens, moi y compris.
On mange à deux, j'essaye d'oublier sa présence, faire comme si j'étais absolument pas en train de bouffer à côté de la personne la plus inaccessible du lycée et observe vaguement les mouvements lointains de mon ami.
Mon ami, c'est une personne doué, pas comme moi, lui il attire le regard, il happe l'attention, il joue de ses atouts, il fait croire être la proie quand c'est en réalité le chasseur, il n'hésite pas à devenir ce qu'il n'est pas pour ramener les gens à lui. Je l'ai longtemps envier pour ce talent, pour cette manière d'assumer son style, sa façon d'être ou de paraître, je l'ai aimé car moi aussi j'étais tombé dans ses filets venimeuses, capturé par l'illusion naïve de peut-être devenir spécial à ses yeux, aux yeux du monde.
J'étais faible, et je voulais devenir fort, à ses côtés je pensais l'être. Mais plus le temps passe, plus je me sens écraser sous mes défauts, sous mes incapacités, sous mes doutes et mes peurs. Je sais que ce n'est pas de sa faute, en m'acceptant dans sa vie, il ne pensait pas tomber sur un gosse en manque d'amour et d'affection, qui rêve de normalité en parlant de bonheur, de travail et de bienveillance.
Un jour, on s'est violemment disputé lui et moi, j'étais ivre, on était dans une soirée comme à l'américaine, et il me disait de me calmer sur l'alcool, la drogue et tout les trucs débiles qu'on fait quand on est seul et con. J'étais en colère, pas spécialement contre lui, sûrement contre moi. J'étais comme possédé cette nuit-là, je lui criais ma souffrance, mes ongles rentraient dans ma peau jusqu'à faire couler le sang, je ne me souviens pas exactement de ce que j'ai fait, mais il m'avait raconté que j'étais incontrôlable, qu'il ne m'avait jamais vu ainsi et qu'il s'était beaucoup inquiété. Apparemment, j'aurais essayé de m'étrangler, les marques devenus bleus ou bien violets preuve flagrante de ce qui s'est passé la vielle. Il a eu du mal à me calmer, il m'a entendu dire des choses horribles sur lui, sur nous, sur moi, sur la terre entière. Il a beaucoup pleuré, et moi aussi, il m'a fait promettre de ne plus jamais boire à ce point ni de me dénigrer de la sorte. J'étais encore dans les vapes, mais je savais que c'était important pour lui, alors je me suis excusé pendant de longues heures et promis mille et une merveilles.
Je n'ai plus jamais touché une goutte d'alcool ni de constances illicites après cette dispute.
Minho claque des doigts face à mon visage, ça a le don de me faire sortir de ma transe. Je me tourne vers lui, interrogateur.
- T'avais pas cligner des yeux pendant deux bonnes minutes, t'étais en train de regarder le vide et j'ai trouvé ça bizarre. Ça va ?
Je mets un peu de temps à répondre, je ne pensais pas que le temps passait si vite, je hoche la tête un peu à l'ouest et reprends une poignée de cacahuètes pour cacher mon malaise.
De nature timide, j'ai eu un peu de mal pour commencer la discussion avec lui, mais au fil du temps qui passait, les sujets de conversation avançait de bon train, et je m'étais rendu compte que lorsque le brun riait ou bien souriait, son visage s'illuminait et ça le rajeunissait beaucoup. J'ai faillit oublier la présence de Hazy qui était toujours en train de faire du skate à côté, mais il était revenu et il s'est bien intégré, au début il me parlait plus à moi qu'à lui, et il osait pas faire le fou comme d'habitude mais en sachant que Minho était aussi fan de skateboard il s'est soudainement décoincé et redevenu la pipelette que je connais.
À partir de ce moment-là j'ai perdu le fil, replongé dans mon monde, je n'avais presque pas sentit la main du brun posé sur la mienne, ou bien de notre proximité ambiguë que je réservais d'habitude uniquement à Hazy.
Je ne m'étais pas rendu compte, que j'allais si vite m'attacher.
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Quelques mois plus tard, la relation entre moi et Minho s'était vite amélioré, de rien nous étions devenu tout, on était tellement collé ensemble que le coloré m'a presque fait une crise de jalousie sur le fait que je l'avais abandonné et remplacé. Évidement, je l'ai rassuré sur le fait qu'il était le seul et unique meilleur ami que j'avais et que ma relation avec le brun était à des années lumières de notre relation à nous.
Certes j'aimais énormément le brun, mais ça ne battra pas l'amitié que j'ai avec Hazy. Enfaite, c'était plus compliqué que ça, même lorsque j'étais soi disant amoureux de mon ami, et que je demandais énormément de câlins, notre relation restait plutôt platonique, mais avec Minho, c'était différent, déjà parce que lorsqu'il était dans les parages j'avais soudainement une bouffée d'affection à combler et qu'en plus je ne savais pas décrire ce que nous étions, des fois on agissait avec banalité comme de simple amis, et d'autre fois on flirtait, on sortait dans des endroits typiques pour des dates, et ce genre de choses là, donc j'ai décidé de me tourner vers Félix.
Le seul ayant assez de recul et d'expériences - du moins je l'espère - pour me conseiller avec sérieux.
Après lui avoir donné rendez-vous chez moi, on a décidé de se faire des nouilles, simple repas pour se remplir le ventre, l'odeur a très vite emplit la pièce, séduit les papilles gustatives et fait saliver nos estomacs affamés. Plus concentré sur nos plats que sur l'autre, j'ai attendu un peu plus tard pour avouer ce qui me pesait depuis quelques jours.
Je pensais être capable de m'en sortir seul, ou alors au moins me comprendre, mais c'était sans compter ma légendaire faiblesse qui ne me lâchait pas, et ce malgré les années passées.
Je secoue la tête, une tentative vaine pour me soustraire ne serait-ce qu'éphémèrement de mes pensées qui peuplent toujours mon esprit peu importe l'heure de la journée.
Mon corps mollement allongé contre le dossier du canapé, j'observe Félix finir son plat, prenant une gorgée de mon verre d'eau afin de me donner du courage.
- Félix.. hum, est-ce que.. enfin je veux dire, comment t'as su que c'était Chan et pas un autre ?
Le blond tourne sa tête en ma direction, il prend un instant pour mâcher et avaler la nourriture avant de me répondre d'une voix calme.
- Je l'ai pas su, je l'ai juste ressentit, les gens ne font pas la distinction entre ces deux sentiments, savoir et ressentir, on peut croire que c'est la même chose mais pas vraiment.
Une pause s'installe tandis que j'écoute attentivement ses paroles.
- J'ai ressentit les battements de mon cœur s'emballer, j'ai ressentit la chaleur qui se propageait jusqu'à mes joues, j'ai ressentit la jalousie et la peur. J'ai ressentit l'amour. Ce n'est qu'après en me rendant compte de ça, que j'ai su être amoureux.
Je baisse la tête, mon cerveau tournant à vive allure pour essayer de comprendre le sens de ces phrases.
Sa main douce vient rencontrer la mienne, faisant lâcher ma prise inconsciente sur eux, il me demande doucement de relever la tête, et j'exécute ses ordres comme un vaillant soldat, puis il me sourit avec tendresse avant de rajouter.
- Il n'y pas d'explication ni de science infuse sur les sentiments, chaque émotion est propre à chacun, arrête de te mettre la pression, car et alors ? Peut-être que tu ne ressentiras pas tout ça, peut-être que tu le ressentira plus fortement, plus faiblement, ou alors au lieu des battements de cœur qui s'agitent, tu sentiras ton ventre se retourner de bonheur, au lieu des rougissement, tu sentiras des frissons parcourir ta peau. L'amour n'est pas une maladie, ce n'est pas quelque chose de contagieux avec des symptômes, base toi juste sur ce que ton corps essaye de te faire comprendre.
Je hoche la tête, plus rassuré par ses mots, je me sens mieux et je remercie vivement Félix d'être là pour moi.
Soudainement, le blond vient se coller à moi et me serre dans ses bras, son odeur se propage en moi comme une synphonie mélodieuse, et je me laisse enlacer par la tendresse de son geste.
Je savais avoir pris la bonne décision à la minute où je l'ai vu rentrer dans mon appartement.
- Sinon, en parlant de ça, ça s'est amélioré avec ton beau australien ?
Il se détache de moi, le sourire un peu plus grand, c'est vraiment un gars solaire celui-là.
- Oui ! Bon certes on n'est pas non plus au stade très avancé mais j'ai enfin l'impression qu'il se rend compte qu'il peut peut-être se passer un truc entre lui et moi.
Il rajoute totalement surexcité.
- La dernière fois j'étais chez lui, et j'ai vu ses oreilles rougir dès qu'il m'a vu torse nu, lorsque je lui ai demandé pourquoi, il s'est caché le visage en me demandant d'aller mettre un t-shirt pour m'habiller, c'était vraiment trop mignon.
Je souris avec lui, heureux que sa situation avance, j'ai hâte du moment où il viendra m'annoncer qu'il a réussit à se mettre en couple avec son crush. De toute façon il n'y a aucun doute, personne ne peut résister à son charme incroyable.
Plus tard, la soirée s'est déroulé tout aussi bien et Félix finit par rentrer chez lui vers les coups de vingt-deux heures, j'insiste pour le racompagner mais il avoue finalement que son prince charmant c'est déjà porté volontaire pour accomplir ce rôle, alors je laisse couler et je pars me changer pour aller dormir.
L'esprit plus léger, et une promesse au fond de moi d'un jour avoir la force de me montrer honnête avec mon beau brun ravageur.
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Legends never die
When the world is calling you
Can you hear them screaming out your name ?
Les légendes ne meurent jamais
Quand le monde t'appelle
Peux-tu les entendre crier ton nom ?
Lorsque j'étais petit, j'étais assez sensible, je pensais être un roi dans un monde de fou, je cachais la médiocrité humaine derrière des sourires et des jeux d'enfants pour préserver mon âme de gamin trop instable à mon âge. Je prenais mon père comme un exemple, sans croire que quelques années plus tard j'allais tomber de si haut, que j'allais perdre ce qui m'avait valu tant d'éloges de la part de mes professeurs.
Legends never die
They become a part of you
Every time you bleed for reaching greatness
Les légendes ne meurent jamais
Elles deviennent une partie de toi
Chaque fois que tu saignes pour atteindre la grandeur
À chaque fois que quelqu'un devait me décrire, on disait de moi que j'étais quelqu'un de calme, de doux et de gentil, un ange parmis les déchus, et j'étais d'accord, je savais au fond de moi que je n'étais pas totalement comme les autres, je n'avais pas les même centre d'intérêts qu'eux, je n'étais intéressé ni par les voitures, ni par les poupées, ni par les jeux de sociétés ou de logiques. Alors je préférais juste me taire en suivant le troupeau sans jamais oser élever la voix.
Je n'étais personne, les gens construisaient mon apparence et ma personnalité à ma place, il décidait de ce que je devais devenir à partir de mon physique et de mes soi disant talents, sans chercher une seule seconde à me laisser choisir ce que je voulais être. Mais après tout qu'aurait je pu dire ? J'étais déjà vide au collège, j'étais entré dans la cour des grands sans savoir où aller, que décider et que faire. Je pensais que les années allaient m'aider à choisir ma voie, mais je ne connaissais toujours pas où poser un pied dans le futur, j'étais conscient de ce que je ne voulais pas, mais pas de ce que je voulais au profond de moi.
Mais j'avais apparemment une âme de scientifique, alors je me suis laissé porter encore une fois par le vent et j'ai choisis la science.
Relentless you survive
Implacable, tu survis
C'était dur, de ne pas crouler sous la pression et le stress, et encore plus de faire sembler d'apprécier ses parents, de faire croire aux autres une relation parfaite alors que la simple idée d'enlacer ma mère voulait me faire vomir.
They never lose hope when everything's cold
And the fighting's near
Elles n'ont jamais perdu l'espoir quand tout est froid
et que la bataille est proche,
Vous imaginez seulement un peu ? Lorsque je rentrais de l'école, d'entendre des disputes, la nocivité de l'air et la colère de ma mère se répercuter sur nous. Mon père était presque mon seul pillier avant, après tout, je m'étais rendu compte que la mère douce et sincère n'était plus, manipulée par la société. Mais plus le temps courait vers l'avenir, plus il se laissait envahir par la toxicité de notre environnement. Alors je me suis retrouvé seul, et c'est à ce moment-là que j'ai haï le monde.
It's deep in their bones, they'll run into smoke
When the fire is fierce
C'est inscrit dans leur chair, elles courront dans la fumée
quand le feu s'intensifiera
J'avais l'impression de devenir fou, de moi aussi me faire avaler par les ondes négatives, elles rentraient en moi sans même que je ne m'aperçoive, je sentais les griffes du démon essayer de posséder mon esprit et étouffer ma conscience. J'avais mal et je me sentais enfermé dans une boule de noirceur, je me sentais si différent qu'inconsciemment c'était moi qui attachait mes propres chaînes.
Oh, pick yourself up, 'cause
« Oh, reprends-toi » parce que
Le jour où je me suis échappé de là bas, j'ai sentit l'air pur enfin guérir mes maux. C'était dur, j'étais encore mineur, mais j'ai trouvé des personnes qui ont pu m'aider et m'accueillir, j'ai du créer des faux papiers pour pouvoir travailler sans problème, j'ai sué mais je n'ai jamais regretté ma décision.
Legends never die
When the world is calling you
Can you hear them screaming out your name ?
Les légendes ne meurent jamais
Quand le monde t'appelle
Peux-tu les entendre crier ton nom ?
Hazy était mon unique ami, le seul que j'ai pu approcher, car soit les autres n'étaient pas à mon niveau soit c'était l'inverse, alors pendant très longtemps je me suis débrouillé comme j'ai py, surtout après que les personnes qui m'ont hébergé ont décrétés que j'étais assez grand pour m'en sortir tout seul.
Legends never die
They become a part of you
Every time you bleed for reaching greatness
Les légendes ne meurent jamais,
Elles deviennent une partie de toi
Chaque fois que tu saignes pour atteindre la grandeur
J'ai appris à me protéger moi et ce qui méritait de l'être, je m'étais enfin un peu plus ouvert aux autres, car j'avais beau accepter la terre entière, toutes les anomalies qu'on critiquaient, toutes les injustices qu'on taisaient, j'avais peur, je dirais même que j'étais totalement terrifié du monde extérieur, seulement avoir été entouré d'une seule présence à suffit à me donner un peu plus de courage, et de force afin de m'affirmer envers les jugements des autres.
Legends never die
They're written down in eternity
But you'll never see the price it costs
Scars collected all their lives
Les légendes ne meurent jamais
Elles sont écrites pour l'éternité
Mais tu ne verras jamais le prix que ça a coûté
les cicatrices collectées tout au long de leur vie
J'ai finit par grandir, après beaucoup de dur labeur, un peu plus entouré, non pas par une ou deux personnes, mais par beaucoup plus. J'ai découvert des gens extraordinaires qui m'ont appris la vie, qui m'ont éduqués et soutenus.
When everything's lost, they pick up their hearts
And avenge defeat
Before it all starts, they suffer through harm
Just to touch a dream
Quand tout est perdu, elles prennent leurs cœurs
et vengent la défaite
Avant que tout commence, elles souffrent des préjudices
juste pour toucher un rêve
Malheureusement j'ai eu beaucoup de rechutes, beaucoup de crise de larmes, de baisse de confiance, de silences amères, de veines gorgées d'épines empoisonnés par les souvenirs trop lourds. Alors je te remercie toi Minho pour avoir été avec moi tout du long, d'avoir supporté mes paniques et mes craintes.
Oh, pick yourself up, 'cause
« oh reprends-toi » parce que
Tu n'as pas seulement été un pillier pour moi, tu as décidé de me pousser à devenir mon propre pillier afin de m'offrir des bases solides pour les expériences qui m'attendaient. Et je te dis milles fois merci pour ta patience, ton dévouement et ta tendresse infini.
Legends never die
When the world is calling you
Can you hear them screaming out your name ?
Les légendes ne meurent jamais
Quand le monde t'appelle
Peux-tu les entendre crier ton nom ?
Petit, mon père était mon héro, mais je me suis rendu compte qu'il n'en faut pas obligatoirement un, il peut toujours en avoir plusieurs, et vous m'avez sauvé sans hésiter une seule fois toi et tout les autres.
Legengs never die
They become a part of you
Every time you bleed for reaching greatness
Les légendes ne meurent jamais,
Elles deviennent une partie de toi
Chaque fois que tu saignes pour atteindre la grandeur
Je te déclare mon amour, je te donne mon cœur car je n'ai jamais eu autant confiance en quelqu'un que toi. Le monde ne cesse de répéter que nous sommes les détenteurs uniques de nos secrets les plus enfouies, mais moi j'accepte de partager tout ça avec toi.
Tu sais pourquoi ?
Legends never die..
When the world is calling out your name
Begging you to fight
Les légendes ne meurent jamais..
Quand le monde crie ton nom
Te suppliant de te battre
Car je te chéris, tu es un diamant parmi les pierres, et je te le répéterai chaque jour afin de te rappeler que mon âme n'appartient qu'à toi.
Pick yourself up once more
Pick yourself up, 'cause
reprends-toi encore une fois
reprends-toi parce que
Tu m'as aidé à mûrir, à panser mes blessures, et le fait que tu te confies à ton tour, que tu me penses assez juste pour te réconforter et garder sous clés l'inavouable, me fait t'écrire cette lettre.
Legends never die
When the world is calling you
Can you hear them screaming out your name ?
Les légendes ne meurent jamais
Quand le monde t'appelle
Peux-tu les entendre crier ton nom ?
C'est un peu vieillot comme façon de faire, mais j'ai toujours aimé sortir de l'ordinaire et je pense que tu sais maintenant à quel point j'ai évolué.
Legends never die
They become a part of you
Every time you bleed for reaching greatness
Les légendes ne meurent jamais
Elles deviennent une partie de toi
Chaque fois que tu saignes pour atteindre la grandeur
Alors je t'en supplie ne panique pas trop, je suis sur le toit, j'ai sûrement dû poser ce papier sur la table de nuit de notre chambre, sinon et bien je suis un idiot qui a tout foiré, mais passons, rejoins moi pour me dire ta réponse, car je pense être au bord de l'arrêt cardiaque dès que tu commenceras à lire ces mots.
Prends ton temps et réfléchis, je ne t'en voudrais pas.
Donc..
Legends never die..
Les légendes ne meurent jamais..
Monsieur Lee Minho, voudriez vous bien me prendre pour époux ?
Avec tout mon respect,
sache que je suis
follement amoureux de toi
Han Jisung,
ton futur mari - ou pas -
_____
F I N
omg est ce que moi { inséréz mon prénom en majuscule } vient pour la première fois de ma vie terminer une histoire ?
Le pouvoir du ✨minsung✨
Je suis trop ptn de excitée, certes ce n'est sûrement pas parfait, en plus ce bon gros texte fait environ 6500 mots ( 6617 pour être exacte ) donc je vous dis la vérité j'ai la grosse flemme de tout relire et corriger mais peut-être qu'un jour j'aurais le courage de le faire, en attendant je m'excuse d'avance pour les fautes etc..
( et oui je sais très bien que le mariage entre deux hommes en Corée n'est pas autorisé mais blc c'est une fanfic on y va )
Sinon je vous aime et j'espère vous revoir bientôt, ( attention ptet un bonus chanlix dans le futur ? ) prenez soin de vous les bg et hésitez pas à me faire partager vos avis !
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