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36 - Only you ˚౨ৎ˚

˚₊‧꒰ა ♡ ໒꒱ ‧₊˚

Le dos contre un arbre, Minho tape du pied, tentant d'évacuer son stress par ce mouvement répétitif. Tout ça est une très mauvaise idée. Il le sent. Et pourtant, c'est la seule option qu'il lui reste. Sa dernière carte à jouer. Mais là, sur le moment, il a juste l'impression d'être le stalker dérangé dans les thrillers de mauvais goût. Il attend depuis bientôt une heure, loin de la lumière des lampadaires, à quelques pas du café de Chan. Seulement trois jours après sa dernière interaction avec ce dernier, il se retrouve de nouveau dans cette rue, à l'observer à travers la vitre légèrement embuée.

Mais cette fois-ci, il a un plan. Bien qu'il ne soit pas totalement serein quant à son bon déroulement, il est plus confiant que la dernière fois. Il n'y va pas sous le coup de l'improvisation. Il est prêt à sortir le grand jeu pour récupérer son cœur. Et même s'il panique carrément face à ce qu'il s'apprête à faire, qu'il a le sentiment que tout va capoter, un étrange espoir anime sa poitrine d'une douce chaleur.

Allez Minho, tu peux le faire.

Au même moment, la porte du café s'ouvre, laissant Chan se faire happer par l'air glacé de la nuit. Le barista braque son regard vers le ciel, puis tend sa main pour laisser les flocons se poser dessus. Il replace légèrement son bonnet sur son crâne, puis souffle un coup, laissant s'échapper un nuage blanc qui se dissipe rapidement.

Minho le regarde se mettre en route vers l'arrêt de bus, immobile, soulagé. Son palpitant a failli lâcher, terrifié à l'idée que Chan se retourne et le repère. Et pourtant, c'est là tout le but de son plan. Que Chan le voit, qu'il comprenne que Minho est là pour lui. Qu'il se décide enfin à lui faire face. Alors, dans un effort douloureux, il tente un pas vers lui.

Cha-Chris, prononce-t-il assez fort pour signifier sa présence.

Immédiatement, le nommé se fige. Dos à Minho, il attend quelques secondes avant de faire volte-face, dans un mouvement rigide. Lorsque ses yeux se posent sur la source de l'interpellation, ils lancent des éclairs. Le cœur du plus jeune loupe un battement, ses mains deviennent moites.

Je...euh

Qu'est-ce que tu fous là ? crache le blond.

C'est très mal parti, il est très clair que Chan n'apprécie pas qu'il se pointe de nouveau devant son lieu de travail. Ça crève même carrément les yeux. Peut-être que Minho est allé trop loin. Qu'il vient éhontément de franchir les limites du jeune homme qui se dresse devant lui. Sa gorge se serre, il a soudainement envie de vomir face à ce constat. La dernière chose qu'il souhaite, c'est que Chan se mette à le détester un peu plus. Il ne sait pas s'il pourra survivre à son dédain et à sa colère.

Je t'ai posé une question.

La voix se casse. Se brise. Se meurt dans le froid d'hiver. Oh. Ça pleure au fond des mots, ça chantonne des morceaux de tristesse. Si on a souvent répété à Minho qu'il était un livre ouvert, il en va de même pour Chan. Dans ses yeux, sous sa langue, sur ses lèvres, ça se voit. Il a mal, atrocement mal au cœur.

La mâchoire du plus vieux se serre, ses pupilles fuient, lorsqu'il réalise la fragilité de sa phrase. Merde. Il vient de trahir son trouble. Il n'en faut pas plus pour que Minho s'y raccroche, qu'il comprenne qu'il a encore ses chances pour rattraper tout ça. Oui, Chan espère. Hyunjin avait raison, il n'attend qu'une chose, que Minho lui prouve qu'il tient à lui.

— Je viens pour te voir, se lance le brun.

Face à ces mots, le blond plisse les yeux tout en haussant les sourcils, peu convaincu par ce qu'on vient de lui balancer. C'est plutôt évident, ce n'est pas tellement la réponse qu'il attendait. Celle-ci, il l'avait déjà, il souhaite surtout plus de détails sur la raison de son apparition soudaine.

Minho rouspète dans sa barbe, s'emmêle dans ses pensées. Bien sûr que ça n'a aucun sens dit de cette façon. Il ne voulaient pas formuler ça ainsi. Il passe ses mains sur son visage, sentant l'angoisse monter petit à petit. Reprends-toi.

Je peux pas te laisser penser que je m'en fous de toi, que je t'estime pas. Tout ça, nous deux je veux dire, c'était pas du vent pour moi. Je veux que tu le saches avant que ce soit complètement fini entre nous.

Croisant ses bras contre son torse, le barista penche sa tête sur le côté, un peu plus enclin à la discussion. Il ne dit rien, mais invite implicitement Minho à continuer. Malgré tout, il n'a pas l'air convaincu, loin de là même, le brun le sait pertinemment. Il est bien conscient que rien n'est encore gagné actuellement.

— T'as raison, j'ai peur. Je t'ai repoussé parce que je suis terrifié à l'idée que tu me brises le cœur. Tu... Ça me paraît tellement irréel que tu t'intéresses à moi, j'ai l'impression que tu peux me filer entre les doigts à tout instant. C'est pour ça que je t'ai dit que je voulais prendre mon temps, que j'ai essayé de garder une distance entre nous. J'ai l'impression que je te mérite pas, que tu trouveras quelqu'un de mieux dès la première occasion.

Dans un rire nerveux, Chan frotte ses mains sur son visage, désemparé. Il est perdu. Complètement. Il ne sait plus comment il doit agir face à tout ça. Il a l'impression de tourner en rond.

Tu me prends pour qui ? Tu penses que je joue avec tes sentiments ? Que j'irais te tromper avec le ou la première venue ? Je suis pas Jisung merde. J'ai l'impression qu'inconsciemment, tu compares toujours notre histoire avec la vôtre.

Minho pince ses lèvres, il peut sentir toute la douleur du blond dans ses mots. La culpabilité lui broie d'autant plus les entrailles, il a vraiment fini par le blesser avec ses insécurités. Lui qui gardait toujours la tête haute, qui assumait d'être un petit merdeux, il se sent à présent bien stupide, mis face à ses torts.

Honnêtement Minho, je suis quoi pour toi ? Parce que là, je suis perdu, demande Chan, face au mutisme de son vis-à-vis.

C'est encore le silence qui lui répond, le brun n'arrive plus à trouver les mots justes. Ce dernier ouvre simplement la bouche, prêt à répondre, mais rien ne sort. C'est frustrant de perdre ses mots lors de la discussion fatidique, de la scène finale, le moment où il faut tout révéler, tout avouer.

Game over Minho...

Voyant que cette discussion ne mènera à rien, Chan souffle du nez, un sourire plein de ressentiments barrant son visage.

Le temps est écoulé.

Le blond se détourne lentement, prêt à rentrer chez lui. Il se doutait que ça finirait ainsi, c'est en partie pour ça qu'il ne voulait pas s'infliger cette confrontation. Alors il se persuade que ça ne lui fait ni chaud ni froid. Qu'importe, leur histoire, c'était perdu d'avance de toute façon. Alors il retient ses larmes, parce qu'il ne veut pas avouer qu'il a un trou au fond de la poitrine.

Un océan, lâche Minho, dans le vide de la nuit.

Ces deux petits mots coupent le mouvement de Chan, le faisant se retourner, les sourcils froncés.

Quoi ? s'agace-t-il suite à cette réponse sans queue ni tête.

T'es un océan pour moi, affirme de nouveau Minho, faisant un pas vers lui. Tu m'apaises, je pourrais passer des heures à tes côtés, à te regarder...Mais tu me terrifies tout autant.

Il marque une pause, remuant sa bouche, de peur de sortir une bêtise. Puis il reprend, le souffle court, les joues brûlantes.

Je sais pas nager, si je m'approche trop, je vais me noyer. T'es vaste et profond, j'ai du mal à lire en toi, ça me fait peur tout ça. Tu représentes beaucoup trop de choses, t'es un univers inconnu.

Cette fois-ci, il voit bien qu'il a touché Chan. Celui-ci a les yeux humides, les lèvres pincées. Minho peut sentir que ses mots ont un impact sur lui. Cependant, le barista ne prononce rien en retour, figé par ce qu'il vient de lui être balancé.

Je t'ai déjà dit que j'étais amoureux de l'océan, pas vrai ?

Le nez rouge, le brun craque en laissant s'échapper cette phrase. Une larme roule sur sa joue, puis une deuxième. Il tente de les réfréner, mais c'est trop tard. Toute l'appréhension et la peur qu'il retenait jusque-là, se déversent hors de lui. Voilà, il avoue tout, il lâche sa bombe.

Je t'aime merde, alors pas. S'il te plaît.

Dans des gestes fébriles, il fouille dans la poche de mon manteau. Quelques bruits de froissement, quelques secondes de latence, pour finalement sortir deux enveloppes froissées de son vêtement.

J'ai toujours la lettre que je t'ai écrite en première. Je l'ai pas jetée, annonce-t-il. Tu sais pourquoi ? Parce que je savais que ces sentiments s'étaient de nouveau éveillés dès l'instant où on s'est recroisés. Je me disais qu'un jour, j'allais pouvoir t'offrir ces mots une seconde fois.

Reniflant pour tenter de contenir du mieux qu'il peut ses pleurs, il continue tant bien que mal, essayant de ne pas faire dérailler sa voix.

Et tu sais quoi ? J'en ai même écrit une autre. Parce que la première suffisait plus pour te dire à quel point je t'ai dans la peau. À quel point je t'aime et que j'ai besoin de toi. Il marque un silence, déglutit, puis souffle. Voilà, maintenant tu sais tout.

D'un pas décidé, il s'avance jusqu'à Chan, déterminé. Ce dernier retient un mouvement de recul, surpris, lorsque le plus jeune lui enfonce ses feuilles de papier dans les poches. Aussitôt fait, Minho s'écarte, marchant immédiatement dans la direction opposée. Comme ça, sans hésitation. Pas plus de discussion. Il a dit ce qu'il avait à dire, abattu toutes ses cartes. À présent, il doit laisser le blond réfléchir à tout ça. Alors il part, le cœur chamboulé par tout ce qu'il vient d'avouer, laissant ses mots d'amour coincé dans le vêtement de son amant.

Jusqu'à ce qu'il sente une main chaude le retenir et le tirer en arrière. Jusqu'à ce qu'il sente un torse contre son visage et des bras enserrer brusquement ses épaules. Jusqu'à ce qu'il sente sa poitrine se serrer, se compresser sous ce geste.

tu fuis encore, murmure Chan contre son cou.

Le souffle de Minho se coupe, l'émotion noue sa gorge. Il peut sentir le corps du blond trembler, tout contre lui. Peut-être à cause du froid. Peut-être à cause de la détresse qui coule dans ses mots aussi.

Je fuis pas. Pas cette fois. Je te laisse seulement de l'espace pour prendre ta décision.

Il sent alors les mains de Chan agripper son manteau, tel un enfant qui s'accrocherait aux pans de sa mère. Puis un reniflement se fait entendre, laissant le cœur de Minho bondir, puis se briser lorsqu'il réalise un peu trop brusquement l'état du barista.

Quand est-ce que tu vas comprendre que la seule chose dont j'ai besoin, c'est toi, Minho ?

Le nommé n'attend pas une seconde de plus pour repousser délicatement l'Australien, braquant ainsi ses pupilles dans les siennes, ses mains sur ses épaules. Il retient un hoquet de surprise quand il découvre ses joues rouges et mangées de larmes. Chan semble si vulnérable ainsi, ses sentiments mis à nu, ses émotions à vif. A tel point que Minho sent ses yeux s'humidifier de nouveau.

Seulement toi, termine son vis-à-vis, la voix écorchée.

Les larmes dévalent son doux visage, des cascades qu'il voulait pourtant cacher à celui qui lui fait face. Ce dernier passe alors son pouce contre ses pommettes, tentant de les effacer comme il le peut. Puis, voyant qu'elles ne se tariront pas d'aussi tôt, il passe une de ses mains dans la nuque de Chan, délicatement, prudemment. La neige recouvre leurs cheveux, leurs nez rougissent sous le froid, et leurs lèvres se retrouvent timidement. En ce mois blanc de février, la douceur de leur passion teinte cette soirée d'un rose poudrée. Malgré leurs instants d'hésitation, leurs moments d'éloignement, Chan et Minho ne peuvent pas fuir Cupidon et ses flèches indéfiniment. Le petit ange n'a pas raté ses cibles, il les a touchés en plein cœur, il fallait juste un peu de courage et de doutes pour que leur amour soit révélé au grand jour.

J'en ai marre d'être deux idiots qui pensent un peu trop, souffle Minho, entre deux baisers.

On est quoi alors ?

Deux idiots qui s'aiment un peu trop.

Minho sourit, regardant le blond faire de même. C'est beau le regard des gens amoureux, c'est doux.

Je t'aime Chan. Je veux que tu sois mon petit ami.

Un rire mélangé à des pleurs s'échappe de la bouche de ce dernier, secoué par toutes les vagues de sentiments qui le traversent.

Je t'aime aussi Minho, et je serais ravie d'être ton copain.

Sur cette déclaration, il ne se prive pas pour revenir à la bouche de son compagnon, les lèvres étirées de bonheur. Cette année, sous les flocons de février, ils réalisent tous les deux à quel point il est possible d'aimer.

˚₊‧꒰ა ♡ ໒꒱ ‧₊˚

Cette publication tient du miracle, mon état de fatigue est catastrophiquement catastrophique, le chapitre est très partiellement relu ,désolé. Mais j'ai survécu à mon semestre, je suis en vacances et je suis officiellement rendu à la moitié de mes études. Si c'est pas une belle victoire ça. Bref, j'arrête de raconter ma vie parce que c'est pas le sujet.

Revenons à nos moutons.
Happy end ? (enfin lol)

Il reste l'épilogue donc je vais pas faire mon blabla de fin ici mais arf, je suis émue.

Sur ce , bonne Saint-Valentin, oubliez pas que la meilleur compagnie, c'est la votre #humainsindépendants #tropdesstars
('pis la S-V c'est une fête commerciale de toute façon 😜🤓)
(Nan je rigole je suis pas une rageuse, on m'a offert une tulipe hihi)

A dimanche mes lovés bébés
Kiss Kixx

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