29th - F*ck You ˚౨ৎ˚
\\Présence d'une courte scène un peu 🕺 , encadrée par "ღ". Sautez ces paragraphes si vous n'appréciez pas lire ce genre de scène. //
˚₊‧꒰ა ♡ ໒꒱ ‧₊˚
— Tadddaaaa !
— T'as fait tout ça tout seul ?
Chan hoche fièrement la tête, heureux de voir Minho impressionné. Ce dernier à la bouche grande ouverte, tandis que ses yeux parcourent toutes les pâtisseries que Chan a préparées, ébahi. Viennoiseries, éclairs, macarons, tartes... il ne sait plus où donner de la tête.
— Tu prépares ça depuis quand ? s'exclame Minho, sous le choc.
— Hier. Depuis qu'on est revenu du camping en fait.
— J'en reviens pas, murmure-t-il.
Il s'avance vers le comptoir de la cuisine où tout est disposé. L'Australien a du talent, c'est indéniable, tout à l'air délicieusement bon. Il est sur le cul. Mais il n'est pas au bout de ses surprises. Sur le mur carrelé, au-dessus de l'évier, une banderole est affichée. "Bienvenue au Cinnamon Lover ! ". Minho retient un sourire amusé, ses lèvres se pincent, son cœur se serre.
— C'est ça mon projet, prononce Chan doucement, presque incertain.
Le brun se retourne, les sourcils haussés. Il commence à comprendre ce que Chan lui offre réellement ce soir, tout ça va bien au-delà des sucreries.
— Je suis pas encore sûr de pouvoir y arriver, mais... tu m'as dit que tu m'encouragerai malgré tout. Je te crois Minho, je te fais confiance. J'accepte volontiers ton soutien. Même si je suis carrément flippé de me lancer là-dedans, je dois bien l'avouer.
Ni une, ni deux, le plus jeune se jette dans ses bras. Il avait oublié cette sensation, cette chaleur qui l'embrase tout entier. Oui, il a la poitrine en feu, il ne pensait pas qu'il lui était possible d'être si heureux.
— Tu vas ouvrir une pâtisserie ? devine-t-il.
— C'est l'idée oui, enfin plutôt un café. J'ai déjà trouvé le local, faut juste que je gère encore pas mal de paperasse. Mais je voulais que tu sois le premier à tester mes produits.
N'est-ce pas là le plus beau cadeau qu'on puisse recevoir ? Chan laisse une place dans sa vie à Minho. Ce n'est plus un flirt, ni une petite amourette. Non, non, c'est plus que ça, il veut qu'il soit son confident, sa canne, le premier avec qui il souhaite partager cette toute nouvelle aventure. Ce n'est pas un simple béguin qu'il a pour le brun, là il lui balance complètement et entièrement son amour.
— Tu comptes vraiment appeler ton café "Cinnamon Lover ! " par contre ? rigole le plus jeune.
— Oui. Parce que tu vas adorer mes cinnamon rolls !
Semblant vouloir confirmer les dires de son propriétaire, le four se met à sonner au même moment. L'hôte enfile alors de nouveau ses gants de cuisine pour sortir ses petites brioches à la cannelle. Il récupère ensuite son glaçage dans le frigo puis l'applique généreusement sur sa préparation. Les lèvres étirées, il se retourne vers Minho, heureux de pouvoir enfin lui faire goûter cette pâtisserie dont ils ont tant parlé.
— Je vais pas aimer, je le sens.
Chan ne l'écoute pas, il sépare ses petits escargots de pâte cuite pour les disposer dans une grande assiette. Il attrape le dernier entre ses doigts et l'approche de la bouche de Minho.
— Goûte.
— Je suis pas sûr de-
— Goûte, je te dis.
Ils sont si proches l'un de l'autre à présent, que l'invité se voit obligé d'obéir, déstabilisé par leur proximité. Il n'est pas en capacité de refuser correctement, ses plaintes se changeraient rapidement en murmures paniqués et inintelligibles, il le sait. Il se décide donc plutôt à ouvrir légèrement la bouche.
— Plus grand, sinon je te le fais bouffer par les trous de nez.
— C'est un truc que je pourrais sortir ça, ricane Minho.
— T'es une mauvaise influence mon chou, répond Chan un brin charmeur
Puis finalement, le brun croque le cinnamon rolls, bien que l'odeur le rebute. Un morceau dans la bouche, le blond se recule, satisfait de voir Minho mâchouiller son offrande. Ce dernier fronce les sourcils, les hausse, renifle, expire bruyamment, avant de hocher faiblement la tête. Il semble... convaincu ? Victoire pour les adeptes de la cannelle, ils sont sur le point de persuader l'ennemi. Chan a mené un rude combat ces dernières semaines, il est maintenant sur le point de remporter cette guerre.
— Aloooors ?
Minho déglutit bruyamment. Il sourit aussi. Étrangement. Un sourire taquin. Suffisant. Le sourire du vainqueur.
— Va falloir que tu envisages un autre nom pour ton café. Moi et la cannelle, c'est une histoire sans issue, je te l'avais dit.
Un cri de frustration résonne dans le petit appartement, Chan se retrouve la tête entre les bras, écrasée contre le comptoir. Dépité n'est même pas un mot assez fort pour décrire son état actuel. Il vient de foirer le défi qu'il s'était lancé.
— Hum... par contre, tes macarons chon exchellents.
Brusquement, l'Australien relève les yeux, ronds comme des soucoupes.
— Eh ! s'écrie-t-il en s'avançant.
Minho recule face à sa réaction, cogne son dos contre le plan de travail, fourre la dernière bouchée du petit gâteau dans sa bouche pour effacer les preuves.
— Ch'était pas pour moi ?
— Si mais...
— Mais ?
Impossible de finir sa phrase. Tout d'abord, car il n'y a en réalité pas de "mais", Minho peut bien manger ce qu'il veut, Chan n'en serait que plus heureux. Aussi, parce qu'il perd ses mots devant les yeux félins du brun qui le regardent tendrement.
— Je...enfin...c'était...
Il tente quelque chose, un semblant de discours. Décousu. Carrément éparpillé même. Ça n'a pas de sens. Mais comment pourrait-il ordonner ses pensées alors qu'il ne pense qu'aux pupilles de Minho qui le sonde ?
— Oh et puis merde.
C'est amusant de voir à quel point leurs lèvres finissent toujours par se rejoindre. Inlassablement, naturellement. Il y a ce champ magnétique qui les relie, qui électrifie leurs corps lorsqu'ils sont trop proches. Il y a ce besoin viscéral de sentir l'autre contre sa peau.
Minho soupire dans leur baiser, le cerveau de Chan se déconnecte sous ce son. À tâtons, il repousse les plats disposés sur son plan de travail. Un saladier en aluminium s'écrase au sol, les roses des sables qu'il contenait s'éparpillent sur le carrelage froid. Le brun sursaute, s'écarte légèrement pour voir l'ampleur des dégâts, mais l'Australien le ramène bien vite à lui.
— Laisse, murmure-t-il.
ღ
Pour capter de nouveau l'attention de Minho, il passe ses mains sous ses cuisses, soulève légèrement son corps, l'invitant à s'asseoir sur le comptoir. Le brun suit instinctivement le mouvement, écartant ses jambes pour laisser le moins d'espace possible entre leurs corps. Ses mains passent dans ses cheveux, tirent légèrement sur leur base, puis s'échouent finalement sur sa nuque, approfondissant ainsi leur échange. Il ferme rapidement les yeux et serre les dents quand la bouche de Chan descend sur sa mâchoire, puis dérive vers son cou, y passant sa langue puis parfois ses dents.
— Ah putain...
Le ventre de l'Australien se tord face à ce si joli juron, parti dans les aigus. Il se colle d'autant plus au bassin de Minho, le forçant à se pencher en arrière. Les bras toujours enroulés autour des épaules qui se présentent à lui, ce dernier perd petit à petit son équilibre, ce qui pousse Chan à se maintenir d'une main au placard au-dessus d'eux. L'autre passe doucement sous son t-shirt, frôlant d'abord ses côtes, s'échouant finalement sur sa taille.
— Merde Minho. T'es bandant.
Le nommé lâche un petit cri, surpris par ce soudain aveu, mais aussi par les lèvres de Chan qui s'attarde sur sa clavicule pour y laisser une marque rosée. Le barista sourit contre sa peau, satisfait de sa réaction.
— On va pas faire ça...
— Hum ?
Les doigts du blond quittent sa taille pour glisser vers son nombril, remontant petit à petit le long de son ventre. Puis sa bouche laisse une autre marque, plus basse encore que la précédente. S'il continue comme ça, Minho va se faire bouffer tout cru.
— Ah... attends... t'es sûr que le plan de travail...
Chan se recule lentement, laissant au brun le loisir de respirer, admirant par la même occasion, ses joues rouges, ses cheveux désordonnés et les deux suçons qu'il vient de déposer sur son épiderme. Il en profite pour retirer son t-shirt, déstabilisant encore plus Minho qui balbutie, zieutant le torse devant lui.
— Dis-moi Minho. Qu'est-ce que tu veux ?
— Je... ta chambre pitié, vite.
— Vos désirs sont des ordres mon prince.
Ni une, ni deux, Chan revient à la rencontre du corps de Minho, agrippe ses fesses tandis que celui-ci enroule ses jambes autour de sa taille. Voilà que leurs bouchent jouent de nouveau ensemble, laissant leurs soupirs se mélanger. Le cœur du brun faiblit quand il sent avec quelle facilité Chan le porte jusqu'à la chambre. Il le savait musclé, son physique est enviable, il est même le premier à en être jaloux. Cependant être ainsi témoin de sa force le retourne d'autant plus. Il est foutu, il craque complètement pour son Australien. Et il ne se prive pas pour le lui montrer.
En effet, une fois la porte de la chambre refermée, les pieds au sol, il bascule Chan contre le mur, prenant les devant. Ses mains se posent sur son ventre, retraçant les fines courbes de ses muscles sous la pulpe de ses doigts. Le souffle du plus vieux se bloque sous cette attention. Minho sourit en remarquant les frissons de plaisir que son geste suscite. Rapidement, il remplace ses doigts par ses lèvres, embrassant tendrement la peau du blond, dans une lenteur irrésistible. Chan en profite pour attraper les pans du haut du brun, appelant Minho à le retirer. Ce qu'il fait, s'éloignant de Chan un instant pour revenir avec plus d'ardeur encore.
— J'ai envie de toi, murmure le plus jeune contre sa peau, descendant à la base de son jean.
Il s'arrête un instant, lève le regard vers Chan, observant sa réaction. Ce dernier à sa main contre sa bouche, s'empêchant d'émettre trop de bruit. Minho sourit d'autant plus, s'affairant à défaire la boucle de la ceinture sous ses doigts. Une fois retirée, il remonte vers le visage de Chan, embrasse son cou puis se penche à son oreille.
ღ
— Aime-moi s'il te plaît. Aime-moi comme t'as jamais aimé personne. Montre-moi à quel point tu me veux.
— Mais merde Minho. T'es incroyablement... incroyable.
Ce dernier sourit, les tire vers le lit, surplombant Chan quand ils s'écrasent sur le matelas. Son sourire s'agrandit d'autant plus lorsqu'il remarque enfin les quelques bougies disposées dans la chambre. Son hôte n'a pas fait les choses à moitié.
— Toi aussi.
Ils reprennent doucement leurs baisers, insufflant tout l'amour qu'ils se portent. Ils s'aiment, ils s'aiment et ils se le disent, se le crient sous leurs gestes.
— Chan, est-ce que... Minho hésite, il craint les mots qu'il compte prononcer.
— Oui ? répond Chan en passant sa main contre sa joue.
— Tu veux être mon petit a-
Leur petite bulle éclate lorsque le téléphone de Minho vibre dans la poche arrière de son pantalon. Ce dernier lâche une insulte à l'encontre de celui-ci, avant de le sortir pour refuser l'appel. Cependant, à la vue de son écran, il se fige. Plus de tic-tac, le temps s'est arrêté, le jeune homme s'est transformé en statue.
— C'est qui ? demande Chan, légèrement tendu.
Minho revient à la réalité, secoue la tête puis décline l'appel. Il pose son téléphone sur la table de nuit, le jetant presque, comme s'il venait de l'électrocuté.
— Personne.
Voyant que l'Australien est suspicieux, le brun replonge sur ses lèvres avec envie. Chan n'a pas envie de s'attarder sur ce coup de fil au timing plus que mauvais, il se laisse donc aller dans le mouvement. Il en profite même pour retourner Minho, le coinçant entre son torse et le matelas. Ils retirent tous les deux leurs jeans, tant bien que mal, pouffant face à leur maladresse, n'oubliant pas de ponctuer cette scène de geste tendre.
— Tu disais quoi avant qu'on soit coupé ?
Chan le sait très bien, il est parfaitement conscient de ce que Minho allait lui proposer. Il pourrait d'ailleurs en faire lui-même la demande, seulement, il souhaite que ce soit le plus jeune qui prononce ces mots. Il a patiemment attendu ce moment, restant aux côtés de Minho le temps qu'il soit prêt à leur laisser une chance. Alors il lui laisse l'occasion de reposer sa question.
— Bahng Christopher Chan, voulez-vous être mon pe- putain !
Minho tente de se retourner pour attraper son téléphone qui vibre une seconde fois. Toutefois, Chan est plus rapide et s'en saisit. Cette fois-ci pas d'appel, mais un message. Quelques petites lignes qui font froncer le sourcils du plus vieux.
— Tu te fous de ma gueule ?
— Attends Chan.
Ce dernier voit rouge, le nom qui s'affiche sur l'écran ne lui plaît pas. Pas du tout. Et encore moi le message qui s'affiche en dessous.
— Je suis vraiment trop con en fait.
— Je te jure que tu te fais des idées.
Le blond se relève, passe une main dans ses cheveux, dépassé, puis commence à faire les cent pas dans sa chambre. Finalement, il éclate de rire, le genre d'esclaffement qui gronde de colère.
— Je me fais des idées ? Son message est peut-être pas assez clair ? "Merci pour la dernière fois, on peut se revoir cette semaine ? Je te jure que je vais me rattraper. Tu regretteras pas de m'avoir laissé une seconde chance." Je pense que c'est suffisamment explicite non ? Hein Minho ?
Il bouillonne, il essaie de se calmer, mais rien n'y fait. Il balance le téléphone de son invité sur son lit, écœuré par ce qu'il vient de lire. Il n'arrive pas y croire, il pensait avoir été suffisamment clair avec le brun, en lui demandant de ne pas se jouer de lui. Et voilà où il en est maintenant.
— Je l'ai revu une fois pour en finir une bonne fois pour toutes avec lui. Il s'est rien passé. Et il se passera jamais rien.
— Pourquoi tu me l'as pas dit ? Je t'ai demandé une seule chose Minho. Un seul putain de truc ! C'était d'être honnête avec moi sur tes sentiments. Et j'apprends que t'as revu ton putain d'ex sans m'en parler !
— Mais putain, je te dois rien merde ! Si je l'ai revu c'était justement pour tourner complètement la page et me focaliser sur nous deux. Pourquoi tu réagis comme ça ? On n'est même pas ensemble.
Le blond ferme les yeux. Respire une fois. Deux fois. Aï, ça fait mal, son cœur le brûle. Mais pas de la même chaleur que précédemment, non là c'est quelque chose de corrosif, un poison qui s'infiltre dedans.
— Comment je peux être sûr que tu me dis la vérité ? Comme tu l'as si bien dit, on n'est pas ensemble. Qu'est-ce qui t'empêche d'aller voir ailleurs ? C'est peut-être pour ça que t'insistais tant sur le fait de prendre notre temps. T'en a rien à foutre de moi.
Minho est assis sur le lit. Il a la bouche pincée, les yeux ronds. Il tente de camoufler sa douleur, malheureusement, c'est peine perdue, une larme roule sur sa joue. Il l'essuie rageusement, avec de se lever, pour faire face à Chan.
— Tu le penses vraiment ? Que nous deux ça compte pas pour moi ?
Il y a un silence. Long. Trop long.
— Je répète. Tu penses réellement ce que tu viens de dire ?
La réponse que Chan s'apprête à lancer déterminera la suite de leur histoire. Un faux pas et tout s'effondre. Mais il n'est peut-être pas trop tard pour tout rattraper.
— Oui Minho, c'est ce que je pense.
Ou pas.
— Je vois.
Pas de cri. Seulement la déception qui éclate dans cette pièce, qui les étouffe. Elle est si pesante que Minho n'attend pas une seconde de plus pour enfiler ses vêtements. Il n'a plus rien à faire ici. Le château de sable qu'ils avaient si consciencieusement construit vient de s'écrouler sous une vague amer. Il faut croire que même avec des fondations qui se voulaient stables, une relation peut s'effondrer sur elle-même, en un claquement de doigts.
— C'est tout ? T'as rien d'autre à dire ? T'essaies pas plus que ça ?
Même sous l'emprise de la colère, Chan voudrait garder un infime éclat d'espoir. Il souhaiterait que Minho se batte pour eux, qu'il lui prouve qu'il n'y a que lui. Merde, Minho, retourne toi ! T'en vas pas ! Puis tu sais quoi ? Sors de chez moi en fait ! Chan, il ne sait plus, il ne sait pas. Il n'arrive plus à réfléchir.
— À quoi bon ? Tu me fais pas confiance.
— Prouve-moi que t'en ais digne alors ! Que y a que moi qui compte !
Minho se retourne finalement, sourit, puis souffle du nez d'un air faussement amusé. Sincèrement, il ne voit pas ce qu'il y a à sauver dans cette situation. Chan a décidé de ne pas le croire, grand bien lui fasse, il a assez donné. Des efforts, il en a fait, de nombreux. Alors oui, peut-être qu'il a été maladroit, parfois piquant, peut-être un peu blessant. Mais jamais il n'a menti à Chan. Il s'est toujours mis à nu devant le blond, même quand cela lui coûtait.
— Tu sais quoi ? Va bien te faire foutre.
Sur ces mots, il quitte la chambre. Dans le salon, il récupère ses affaires, ses gestes dictés par un mélange de déception et de rage. Il entend Chan le suivre, mais il ne fait plus attention à lui. Son objectif est de sortir de cet appartement avant d'exploser complètement.
— Donc tu t'en vas vraiment ?
— Oui. Je crois qu'on a plus rien à se dire.
Il entend son hôte lâcher une insulte dans le vide. La situation le dépasse, c'est plutôt évident. Il essaie peut-être de trouver une solution à tout ce merdier, un moyen de désamorcer cette dispute.
— On pourrait pas régler tout ça maintenant ?
— Non. T'as été très clair Chan. Tu viens de remettre en question absolument toute notre relation juste parce que t'es pas foutu de m'écouter et de me croire.
— À croire que t'attendais que ça. T'es prêt à te casser après quelques mots plus hauts que les autres.
Minho ne répond pas. Il n'a pas envie d'empirer les choses. Ça ne sert à rien. Il va simplement rentrer chez lui et oublier cette soirée catastrophique. Il doit se rendre à l'évidence, la Saint-Valentin ce n'est pas fait pour lui.
— Tu vas te barrer sans un mot ? Comme Jisung l'a fait pour toi ? renchérit Chan.
— Ferme là, par pitié.
— Non, j'ai envie qu'on parle.
C'est trop. Le plus jeune veut bien tenter de se contenir mais on ne lui facilité pas la tâche. Il en a assez, il veut juste qu'on le laisse tranquille. Sous la colère, il attrape un cinnamon rolls, de ceux joliment présentés dans l'assiette qui trône sur l'îlot central de la cuisine. Puis il le balance sur Chan, la pâtisserie s'écrasant sur son torse.
— Va te faire foutre ! Démerde-toi pour ton "Cinnamon Lover", ça sera sans moi. C'est fini.
Et sur ces mots, il sort de l'appartement, claquant la porte derrière lui.
˚₊‧꒰ა ♡ ໒꒱ ‧₊˚
Me détestez pas plzzz 🤠
A dimanche prochain, si les études ne m'ont pas achevée d'ici là
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