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28th - Red camellias & white roses ˚౨ৎ˚

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Le doigt est suspendu, à quelques centimètres de la sonnette. Les pieds sont ancrés au sol, prêts à faire demi-tour. Et puis y a la poitrine de Minho qui tambourine un peu trop fort. Devant l'immeuble de Chan, il appréhende autant qu'il s'impatiente. Aujourd'hui, quatorze février, il va tirer un trait sur les maux de son cœur. Aujourd'hui, il a décidé qu'il laisserait une nouvelle chance à Cupidon. Alors oui, cette soirée lui fout les jetons, il a peur de ce chamboulement. Mais il est aussi fier d'avancer, définitivement. Oui, ce quatorze février, Minho est de nouveau amoureux. Et vraiment, vraiment heureux.

Voilà, l'interphone émet un bruit désagréable quand il presse le bouton, les dés sont jetés. Il entend un grésillement, puis un juron suivi d'un charabia peu intelligible, avant que la porte du hall ne s'ouvre devant lui. Les escaliers sont un supplice à monter, il souhaiterait les gravir à toute vitesse autant que les dévaler pour retrouver la rue partiellement enneigée. Trop tard, plus de question possible, la porte de l'appartement se dresse devant lui, dernier rempart, dernière barrière protectrice face à ses sentiments. Il tape un coup sur le bois de ce bouclier factice, hésitant. Enfin un deuxième, suivi d'un troisième, plus assurés cette fois-ci.

Hey !

L'appartement se dévoile à lui, laissant la silhouette de Chan se découper sous la lumière qui en émane. Il a les cheveux en pagaille, de la farine sur la joue, un gant de cuisine enfilé sur sa main droite. Minho ne s'attendait pas spécialement à le voir comme ça, il a l'impression de voir sa mère en plein préparatif à la veille de Noël.

Je suis carrément pas prêt désolé, je me suis laissé emporter là.

Pour accompagner ses dires, un bip sonore retentit une fois. Puis deux.

Ça commence à sentir le cramé, je crois, ose Minho.

Lâchant un juron, Chan écarquille les yeux avant de lui claquer la porte au nez.

Silence.

Hein ? Quoi ? Le noiraud vient sincèrement de se faire jeter à la porte ? Enfin "jeté", il n'est même jamais entré, il ne s'est donc pas réellement fait chasser. C'est peut-être même pire tout compte fait. Le mutisme de la cage d'escalier lui rit au nez, même l'éclairage automatique s'éteint face à son immobilité. Le voilà dans le noir, scié par l'enchaînement des événements.

Putaint désolé ! J'ai paniqué.

La lumière se rallume sous le mouvement de la porte qui s'ouvre une seconde fois, quelques secondes plus tard. Le visage de l'Australien est de nouveau visible, peint d'une moue coupable.

Je te jure, je voulais pas te fermer la porte au nez, merde. Je voulais juste pas que tu vois avant que tout soit prêt.

Minho lève les yeux au ciel, lâche un soupir. Il a encore du mal à s'y faire, au Chan désarmé. C'est attendrissant dans un sens, mais aussi compliqué à gérer. Il sait qu'il doit prendre les choses en main avant que son partenaire n'explose.

Je vais fermer les yeux pour ne pas gâcher la surprise. Guide-moi jusqu'à ta chambre, ou ta salle de bain, si là-bas aussi c'est confidentiel. Je te laisse quinze minutes pour finir de préparer. C'est suffisant ?

Son poignet se fait attraper, l'attirant brusquement à l'intérieur de l'appartement. Une main passe sur son front puis descend jusqu'à ses yeux, aveuglant le nouvel arrivant. Puis plus doucement, des lèvres se posent contre les siennes. Une fois. Puis deux. Et puis trois. Des rires attendris résonnent dans la pièce. Minho tente de suivre le mouvement, il se cale sur les pas de Chan qui traversent la pièce principale, tout en continuant de l'embrasser. Ils finissent par atterrir dans la salle de bain, la porte se referme, le plus jeune retrouve la vue. Appuyé contre le mur, Chan le surplombe, de la farine décorant toujours le bon de son nez. Minho le trouve ridiculement sexy ainsi, avec son tablier de cuisine rouge cerise.

Tu sais que tu me fais un sacré effet quand tu me donnes des directives comme ça ? prononce Chan, avant de claquer un baiser furtif sur ses lèvres.

Hum, j'ai cru comprendre. J'ai l'impression d'avoir vécu une prise d'otage là, souffle le plus jeune d'un air amusé.

Le blond ricane légèrement, s'excusant par la même occasion. Il passe ensuite sa main le long de son bras, lui procurant une traînée de frissons, puis recule.

Dix minutes, pas plus, promet-il.

Je lance le chrono, t'as pas intérêt à me faire attendre plus longtemps.

Oui chef. Par contre, tu feras gaffe, je t'ai mis de la farine sur le front, annonce le plus vieux dans un sourire taquin.

Sur ces mots, il disparaît immédiatement, refermant derrière lui pour cacher son travail à Minho. Voilà que ce dernier se retrouve seul, face au miroir de la petite pièce. En effet, de la poudre blanche décore son visage rouge d'émotion. Il s'était promis de garder son sang-froid ce soir, mais il faut bien avouer qu'il ne s'attendait pas à un accueil si... original ? Tout s'est fait dans la précipitation, si bien qu'il tient encore dans ses mains le bouquet de camélias qu'il comptait offrir. Heureusement, Chan ne l'a pas remarqué, trop occupé à lui voler des baisers. Le problème est qu'il se retrouve maintenant comme un con, fleurs en mains, à côté des toilettes. Non, définitivement, il n'imaginait pas cette soirée ainsi. Alors il patiente, réfléchissant à la façon de faire son offrande.

C'est bon !

La porte s'ouvre brusquement sur Chan. Plus de tablier, plus de farine sur le nez, il s'est même changé. Alors Minho ne rate pas l'occasion et lui tend son cadeau, barrière entre leurs deux corps. Ce n'est peut-être pas le meilleur moment, le timing est même carrément mal choisi. Mais s'il ne lui donne pas maintenant, il va se sentir sacrément bête avec ses pauvres fleurs dans la main.

Tiens. Pour toi.

Oh, euh... merci.

Le blond se recule, surpris par le ton presque robotique de Minho. Il est évidemment touché par cette attention, seulement, il est perturbé par la précipitation du geste. Le brun semble vouloir s'en débarrasser plus que les lui offrir.

Je voulais te les donner dès le début à vrai dire. La salle de bain c'est peut-être pas ce qu'il y a de plus romantique. J'ai paniqué... je crois ?

S'il y a bien un point qu'on ne peut reprocher à Minho, c'est son honnêteté. Il communique, parfois sans tact, c'est vrai, mais il est toujours sincère. Ça évite généralement les malentendus. Ça permet de débloquer certaines situations étranges. Comme maintenant. Ainsi, Chan comprend bien vite le malaise de son invité.

J'ai un peu foiré ce début de date en même temps, c'est pas de ta faute. Tu sais quoi ?

L'Australien s'avance, repousse le bouquet et passe sa main sur la joue de Minho. Ce dernier se liquéfie instantanément, son bras s'abaisse, les camélias se retrouvent à frôler le sol, la tête en bas.

On va reprendre tout à zéro.

Les aiguilles partent à l'envers, Chan repose ses doigts sur les yeux de son invité, le tire de nouveau vers lui et les guide dans le salon. Tac Tic Tac Tic. Tout droit. Un peu à gauche. Reprise de la trajectoire initiale. Il veille à ce que le plus jeune ne se prenne pas les pieds dans son tapis, puis enfin la porte d'entrée. C'est amusant, comme l'imprévu s'invite toujours dans leurs entrevues. Rien ne se passe comme ils l'avaient envisagé, malgré ça, ça finit toujours bien. Ils forment un doux chaos. Un truc bien ordonné qui s'est cassé la gueule, avec plein de morceaux éparpillés qui donnent un joli rendu.

Attends dix secondes, puis sonne, murmure finalement l'Australien à l'oreille de brun, avant de le pousser dehors et de refermer derrière lui.

Retour à la case départ. La lumière automatique du couloir clignote, se stabilise puis s'éteint complètement. Elle déraille, c'est certain. Tout comme Minho. Il a carrément le cœur en vrac. Il sent encore les mains de Chan sur sa peau, celles qui l'ont guidé à travers l'appartement. Et puis il y a cette phrase murmurée aussi, près de son oreille, descendant sur son coup. Il a chaud. Merde alors.

Une petite tape sur sa joue, une reprise en main et le voilà à toquer pour la seconde fois de la soirée. Le bruit retentit derrière le battant qui s'ouvre instantanément.

T'as mis plus de dix secon-

Oh, ferme là.

Minho s'avance, passe la porte, lâche ses fleurs sur son seuil et embrasse Chan. Comme ça, pas de question, juste une envie irrépressible, un besoin vital. Il passe ses doigts dans les boucles blondes, soupir quand on lui rend ce geste. On lui répond dans son baiser, avec plus d'ardeur encore, leurs lèvres se retrouvent avidement. Puis lorsque le souffle leur manque, ils s'éloignent à contrecœur.

J'ai toujours pas mes fleurs du coup, ricane Chan, moqueusement.

Ah... oui. Mince

Minho se retourne puis s'abaisse pour les ramasser, juste à côté du porte manteau. Il entend un bruissement derrière lui, tente alors de se relever, mais à peine son dos déroulé que deux mains viennent entourer sa taille. Chan se trouve derrière lui, collé à son corps, son menton par-dessus son épaule. Il l'enlace, cale même un baiser dans son cou. Le brun frissonne sous cette action, avant de baisser les yeux vers les doigts de Chan, où trône un bouquet de roses blanches.

Moi aussi, j'ai des fleurs, dit-il, retournant ensuite Minho pour lui faire face.

Ce dernier sourit, amusé par la situation, mais surtout attendri. Son cœur fond, complètement. Au fond de sa poitrine, il y a un océan d'émotions.

Tenez, mon cher prince.

Voici pour vous, humble roturier.

Leurs lèvres se pincent, ils se retiennent de pouffer. Leurs mains se frôlent, s'échangeant leurs bouquets respectifs.

Pourquoi des camélias ? ose Chan après inspection.

Tu sais bien que j'aime pas faire comme tout le monde. Les roses rouges ça me donne la gerbe.

Le barista souffle du nez, satisfait par cette réponse, le rire toujours niché au fond de ses yeux. Avec Minho, il ne s'ennuie jamais, il est toujours imprévisible.

C'est pour ça que tu me plais, finit-il en claquant un baiser sur sa joue.

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Qui sera le plus paniquant sur l'échelle de la gay panic ?? Mystère

Par contre comment je galère a écrire des scène cheezy. Mais ils sont trop pipous en vrai, ça me rend heureuse de les voir heureux.

Le prochain chapitre va croustiller, rdv dimanche

bizzz

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