Chap 7: Il ne manquait plus que ça
Ils m'amènent pour voir mon avocat. Alors, je les suis. Nous marchâmes dans un couloir plutôt terrifiant. Ou peut-être c'était dut au fait que j'étais menotter et qu'un gardien marchait devant moi et l'autre derrière moi. Comme si j'allais m'enfuir. Ça faisait une ambiance typique des films de police et c'était amusant. Les Djiboutiens sont professionnel dans les prisons, me dit-je et un sourire se désigna sur mes lèvres. Le gardien de devant se retourna et dit :
_On y ai, en désignant une porte par la tête.
Nous rentrons. C'était une petite salle grise qui me donna le charre de poule. A l'intérieur, il y avait une table et deux chaises disposées de part et d'autre de la table. Et le tout était fixé au sol. Peut-être pour évité qu'un détenue et son avocat se fracasse la tête lors d'un désaccord ou dans d'autres scenarios simulable.
Ils me libérèrent des menottes et m'attachèrent à la table et ils ressortent en fermant la porte derrière eux à clé, comme si j'étais un vrai criminel et que j'aillais m'enfuir. Waw, je pensais vraiment être dans un plateau de cinéma. Si j'étais du genre à me tatouer, j'aillais me faire un, disant 'Penitentiary life' sur l'épaule ou sur la poignée.
C'était vraiment et vraiment un emprisonnement digne de ce nom. Les deux autres emprisonnements étaient nulle comparé à celui là. Alors que j'ai absolument rien fait, cette fois-ci. Quelques minutes plu tard, un jeune homme, plutôt séduisant rentra dans la pièce. Il avait beaucoup de dossier à la main. Il déposa sur la table et dit :
_ Leila Guirreh Rachid, n'est ce pas ?
_ Oui, réponds-je
_ Bonjour, je suis ton avocat
Mais, assez rapidement, il se rectifia :
_En faite, je ne suis pas ton avocat principal. Il va bientôt venir. Je vais le seconder dans cette affaire. Donc, on commence sans perdre du temps, dit-il en prenant un bloc note et un stylo, est-que vous avez déjà fait ta déposition ?
_Hen, non, réponds-je,
_ Parfait, on va le faire ensemble, une fois qu'on se met d'accord sur la stratégie de défense. D'abord, je veux entendre votre version. Racontez le moi.
_D'accord, réponds-je un peu hésitante, mais j'ai quelques questions avant.
_ Allez ci, je vous écoute, dit-il en posant son stylo. Mais, au moment que j'allais parler, quelqu'un rentra dans la pièce.
_ Voilà, ton avocat principal, me dit-il
Alors, je me tourne pour le regarder mais, je l'aperçu du dos. Il refermait la porte. Il se retourna et merde, je reconnais son visage. Il ne manquait plus que ça. Oh misère, il y a des tas d'avocats à Djibouti, pourquoi je suis tombé sur lui ? C'était lui. L'homme du bus, celui que j'ai volé et puis, ridiculiser dans le bus. Il était là devant moi. J'étais six pieds sous terre de honte. On dira que j'ai l'art de m'attirer des problèmes.
Mon avocat ? Il va me défendre ? Sérieux ? A ouais ? Il va défendre la petite gamine qui l'a lui tout volé, puis, lui a ridiculisé dans un bus et qu'il le voit aujourd'hui dans une prison accusé de perturbation dans un lieu public. Il va défendre elle. Mon œil. Non, seulement, il ne va pas le défendre mais, il va tout faire pour foirer mon procès et pour que je tombe dans un trou tout petit et tout noir à vie. C'est ce que j'allais faire si j'étais à ma place. Et sure, que c'est ce qu'il va faire. Il va régler m'en compte. Je suis foutu.
Je me disais que j'étais fouttu, lorsqu'il dit :
_ Bonjour, je suis ton avocat, je vais te défendre. Ça tombe bien, on se connaît.
_ A ouais, dis-je enfin avec un sourire coincer.
_ Vous avez déjà travaillé ensemble? Interroge-t-il
Si seulement, tu savais.
_ Non, c'est une vieille connaissance du quartier.
Une veille connaissance diabolique que tu vas la réduire en miette aujourd'hui, me dis-je dans ma tête ironiquement. Mais à l'extérieur, je fais un grand sourire forcer. J'ai même mal aux joues à force de le forcer. Puis, je dis d'un ton sadique:
_ Les présentations sont faites. Je peux finalement poser mes questions
_ Oui, oui, bien sure, on vous écoute.
_ Pour commencer, qui vous a engagé ?
_Votre grand-mère, Mme Gallado Ahmed Nour.
_ Ma grand-mère ? Comment elle a su ? Elle n'est même pas à Djibouti.
_ Je ne sais comment elle a su mais, mais, maitre Zeid pourrait te donner plus de détailles.
Ok, il s'appelle Zeid, enchanté vieux connaissance.
_ Je ne sais pas comment elle a su, dit Zeid. Elle m'a contacte par e-mail pour m'engager. Elle arrive à Djibouti dans deux heures. Elle voulait le meilleur pour toi et le meilleur, c'est moi. Mais, j'imagine que ce n'est pas facile pour elle d'entendre que sa petite fille était accusée de meurtre.
_De meurtre ? Dis-je en ricanant, vous êtes sérieux ?
_ Vous êtes accusé du meurtre de madame Hibo Nasser Moussa, votre tante maternel. Elle est morte ce matin suite à une hémorragie crânien dut à un traumatisme violent.
_Morte ?
Tante Hibo est morte. Oh, seigneur, mon dieu, non, elle ne peut pas mourir. Ce n'est pas possible. Non.
_Je... l'ai... vu. Je l'ai vu. Elle allait bien. C'est même elle-même qui m'a accuser. Vous faites erreur, dis-je déstabiliser.
Je n'arrivais pas le croire
_ Je suis sincèrement désolé.
_ Je te dis que l'ai vu, hurle-je, elle allait très bien, elle...allait...très bien, elle... allait... très bien. Elle est peut être partie en voyage. Oui. Elle est partit en voyage. Moi, aussi je suis partit une fois sans dire à personne. Elle a fait ça. Elle a fait ça. Faut la retrouver, avant... que quelque chose lui...
Et là, d'un seul coup, le monde s'arrête. Avant que quelque chose lui arrive.
_ Quelque chose lui ai déjà arrivé. Elle est morte, dis-je.
J'étais figé sur le coup. Immobile. Je ne ressentais plus aucune sensation, ni d'émotion, j'étais glacer pour la troisième fois de ma vie. Sincèrement, il m'est difficile de décrire ces moments. Je ne sais quel mot est le plus approprié pour désigner. C'est comme si d'un seul coup, tout autour de toi s'effondrais. La réalité que tu vis est tellement insupportable que la seule chose que t'espère, c'est que quelqu'un te réveille de ce cauchemar. Et il y a cette petite voie qui te rappelle que ça, c'est belle et bien passer. Mais, tu espère pourtant. Il y a aussi cette autre voie qui résonna dans ta tête, celle qui te répète que tout est de ta faute. Elle devient de plus en plus forte et prend de plus en plus de dimension qu'on fini par perdre complètement le contrôle de soi. Et c'est ce qui m'a arrivé.
_ Ferme là, ferme là, hurlais-je en tapant mes mains sur ma tête. Mais, elle résonnait de plus en plus fort. Alors, je tapais ma tête contre la table. Je voulais tellement qu'elle la ferme que j'étais prête à me taper même la tête contre le mur. Plusieurs hommes me tenaient fermement, je ne me rappelle plus de combien ils étaient au juste, mais, ils avaient du peine à me calmer. Je faisais tout mon pouvoir pour qu'elle l'a ferme.
Et brusquement plus rien.
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