Chap 11: Révélation
Comme toujours à Djibouti, ce matin là, le soleil brillait, éliminait le ciel bleu, la chaleur régnait en maitre absolue, les corbeaux savaient toujours crier, ainsi que les crich-boys d'ailleurs, mais, l'air était plus respirable qu'à l'intérieur du centre.
Durant le trajet jusqu'à la maison, je gardais par la fenêtre. Je regardais les autres voitures, la route, les piétons, les maisons défilant les uns après les autres. La plupart des maisons n'avais pas subit des grands changements à par quelques maisons qui ont changé de peinture mais, pourtant, mes yeux raffolait de les revoir.
La vue abaissante de mon petit pays m'avait beaucoup manqué.
Le seul grand changement fut la maison de ma grand-mère. La dernière fois que je suis venu, c'était un peu avant la mort de ma mère. Depuis, elle avait complètement changé. La tapisserie a été modifiée et la maison repeinte de A à Z. La nouvelle couleur était ravissante et stylé.
_ C'est devenu beau depuis, dis-je en rentrant la maison
_ Ha ayeyo waan madal nay (Oui, ma petite, nous avons repeint), dit-grand-mère, puis elle ajoute : Viens je vais te montrer ta chambre.
Je la suits et nous montâmes les escaliers. Le mur de l'escalier a été recouvert des cadres de photos, parmi eux figurait ma mère. Lorsque j'aperçois l'envie de pleurer me saisit mais, grand-mère m'épaula et je me ressaisis aussi tôt.
Ma chambre était aussi belle que celle que j'ai eu chez tante Hibo.
_ Installe toi et repose toi benthi (ma fille), prend soin de toi. Je suis en bas. Si tu as besoins de quoi que ce soit, d'accord ? Me dit-grand-mère en ressortant.
_ D'accord, merci, dis-je.
Je referme la porte derrière elle et je m'assoie sur mon lit. J'avais un peu mal à la cheville mais bon ce n'était pas si grave. J'étais tout à fait en forme pour être capable de ranger mes vêtements dans l'armoire.
Et brusquement, j'ai aperçu mon vieux portable déposé délicatement sur une table près de l'armoire.
_ Hey toi, comment va tu mon vieux ? Lui dis-je.
J'ai pourtant cru qu'il était cassé ou perdu lors de la chute. Alors, je l'attrape et j'essaie de le rallumer. Il fonctionnait normalement. Le vieux emmerdeur n'avait même pas eu une gratinure et moi qui voulais s'en débarrassé. Zut. Attend, j'ai 35 appels en absence. Alors, j'ouvre. Il venait tous des membres de mon équipe de dance, surement pour me soutenir. Et il y avait aussi 2 messages. Alors vite, j'ouvre le premier. Il venait de Djibouti Télécom pour m'avertir que j'ai atteint mon date d'expiration et que je devrais impérativement, mettre du crédit. L'autre était de Soubane, il datait deux jour après mAujourd'hui
C'était écrit :
« Aujourd'hui, je suis venu te voir et j'ai vu dans quel état tu étais, Tu ne mérite pas ça, personne ne mérite ça. Je n'ai jamais voulu que quelque chose de ce genre t'arrive. Certes, je t'ai toujours détesté, je te haïssais même. Après ce que tu m'as fait. J'étais ta copine et tu ma vendu. Tu m'as vendus pour quelques francs. Tu n'avais pas à faire ça. Tu ne devrais pas s'emmêler. Tu ne devrais pas en parler à mes parents de ça. A causse de toi, ils m'ont retiré de l'école. Je n'appartenais plus à l'équipe. Je ne faisais plus mon seul passion, la dance. Tu me la enlever. Tu m'appris une partie de moi. Il fallait que je prenne aussi quelque chose à toi. Alors, je me suis vengé. J'ai raconté à la famille, des choses horribles sur toi en prétendant que j'ai te connaissaient bien. J'ai tout fait pour salir ta réputation. C'est pour cela qu'ils te jugeaient sans arrêt, qu'ils contrôlaient tes moindres faits et gestes et qu'ils voulaient te chasser. J'étais la source de tes problèmes. C'est à causse de moi, si ta subit tout ça. Mais, je n'ai jamais voulu que quelque chose de ce genre t'arrive. Je voulais juste de prendre une part de moi comme tu l'as fait. Je suis désolé. Je suis sincèrement désoler. Je ne t'étais non seulement pas défendu, mais, je fais tout mon possible pour que tu sois mise à la porte. Je ne sais pas si un jour, tu pourras lire ce message, mais, sache que je suis désolé. »
Cauchemars !!! Elle n'a pas fais ça. Je lue et relue. Une dizainede fois ou plus et je n'arrivais toujours pas à croire ce qu'elle disait, cequ'elle a fait. Je ne me suis jamais méfier d'elle. Même quand j'étais encoreune carawil, je ne suis jamais méfier d'elle. Elle avait l'air si sincère et siinnocent que je n'ai jamais douté de sa sincérité. Et là, elle venait de memettre un couteau dans le dos. Ça faisait mal, ça faisait vraiment mal.
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