Chap 1: Une nouvelle vie
Comme j'étais fille unique et que à la mort de mes parents, je n'avais que 17 ans, je suis partie vivre chez ma tante. Et c'était très gentil de sa part de m'avoir accueillie. J'étais vraiment reconnaissante. Loin de chez moi, loin de mon quartier, et surtout plus avec mes parents, c'est à héron que je me trouve, dans l'un des plus riches quartiers de la capitale. Personne dehors, personne dans les rues, personne ne parle à personne, tout le monde est préoccupé par son travail ou par ses études, nulle te fais un signe. On entant que le bruit de la mer et on ne voit que des voitures passant dans les rues. A mes yeux, c'était le lieu idéal pour tout recommencer et surtout, l'opportunité en or qui me permettrait de préserver mon pacte. Mais, parallèlement, ma vie d'avant me manquait. Certes, j'avais toujours connu la misère de la pauvreté de la base société Djiboutienne de laquelle j'étais issue. Mais pourtant, je sentais une brulure dans mon cœur comme si j'étais satisfait de cette misérable vie. Mais, après tout c'est ce que j'ai toujours connu. Donc, pas étonnant que ça me manque.
Ma nouvelle demeure était un gigantesque palace de deux étages
qui équivalait le un quart de la surface de mon ancien quartier, avec plus de 20 chambres, des salons un peu partout, des toilettes, plusieurs cuisines, un magnifique jardin à perte de vue, et ne parlons même pas des couloirs. Il y avait même une piscine (avant je pensais que les piscines existaient que dans les films de Hollywood) et un très grand salon qui se trouvait au centre de la maison. Les climatiseurs ne connaissaient même pas le mode stop. Dans cette maison, il faisait maximum 26°C à n'importe quelle heure de la journée en plein été djiboutien. La tapisserie était du dernier cri et le mot 'élégance' pourrait résumer tout ça splendeur. Je ne pourrais pas savoir le contenu de chaque chambre mais, je savais qu'il y avait même des chambres pour les gardiens de la maison. J'étais ravi d'être dans ce petit coin de paradis pour aller ensuite raconter à mes amis du quartier. Mais, après, j'ai compris que c'était l'endroit que je devrais rester jusqu'à la fin de mes études ; définie plus le quartier, plus les promenades dans les rues, plus les compagnies, plus mon ancien vie. Tout avait changé d'un seul coup et j'avais peur de faire les choses de travers. Je la voyais comme une nouvelle chance, une nouvelle part de la vie, une nouvelle fenêtre du bonheur. Mais, malheureusement, dans la vie, lorsqu'on espère trop quelque chose, on est souvent déçu.
Le jour de mon arrivé, ma tante, appelé Hibo, une femme d'âge moyenne avec une très belle apparence ayant une teint très clair avec des beaux yeux noirs entourés par des sourcils bien entretenus sur un visage ovales, m'accueillit d'une façon merveilleuse. Aussi gentil qu'elle a l'air du premier abord, elle ne m'inspirait pas confiance. Je sentais qu'elle jouait un double jeu comme si elle avait un visage diabolique à cacher. Et ce deuxième visage, je n'allais pas tarder à le découvrir. Mon instinct me dictait de se méfier d'elle, mais, j'ai pensé que j'étais juste paranoïaque. Donc, très rapidement, le doute s'évapora dans les airs et je passai à autre chose. De même dès son retour du travail, son époux, un homme de la cinquantaine, de ventre gros et de poids énorme, vient jusqu'à ma chambre pour m'annoncer ses condoléances et m'y promis de vivre ici comme chez moi. Et cela ma vraiment abaissé le cœur. Ils formaient un couple parfait, mais, juste de l'apparence puisque l'un paraissait à l'autre comme un étranger. Il y avait une vigilance constante entre eux et chaque fois, des disputes. La confidence comme la confiance avait complètement disparus. J'entendais depuis ma chambre, leurs cris, leurs disputes jour et nuit. Leurs relations se dégénéraient de plus en plus. Leur mariage se dégradait. C'était peut être le fait qu'ils n'avaient pas d'enfants. Je ne sais pas. C'est juste une hypothèse. Elle savait que son marie la trompait mais ne faisait rien. En vérité, elle ne voulait même pas savoir, du tout, du tout, rien savoir.
***
C'était une après midi comme les autres et personne ne pouvait s'en douter qu'elle serait le commencement de toute un cauchemar pour moi, et moi encore moins. Dans trois jours, c'était la rentrée. J'avais prévu cette après midi là de partir au souk pour faire quelques shopings. Ce shoping comptait vraiment pour moi. Je voulais acheter quelques habits pour la rentrée scolaire. Mais depuis déjà une semaine, Hibo trouvait chaque jour, une excuse pour me l'empêcher.
_ Non, aujourd'hui, nous allons faire ceci et tu pourras partir demain. Rien ne presse, disait-elle. Et elle m'a même proposé de faire les boutiques ensemble. Bien que j'aie horreur qu'un adulte vient avec moi, j'ai accepté par respect.
Cet après-midi là, pensant que cette fois c'était la bonne, je me lève d'une bonne sieste vers coup de 16h30. Mais, j'étais en somnolence. J'étais débout entre les quatre murs qui limitent ma chambre paient en rose, à coté de mon lit de princesse, sur ce beau tapis rose froncé qui me plait tant mais, je dors débout.
Je suis détendu à la fois par l'air froide et humide de la mer qui me provient à travers d'une des fenêtres de ma chambre et le calme du jardin qui me provient de l'autre fenêtre. C'est un moment paradisiaque.
Mais, ma conscience me révélait toute les cinq secondes. A moitié endormi, je me précipite à rentrer au toilette, non loin de ma chambre. Après avoir pris une douche bien chaude et une partie du sommeil s'était volatiliser, mais j'avais encore sommeil. Je me suis aussi brossé les dents. Je reviens dans ma chambre. J'arrange mes cheveux. Je mets un foulard par dessus. Je mets aussi une jupe taille haute de couleur bleu marine avec un haut bleu clair. Je me maquis légèrement. Je mets ma gourmette sur laquelle est gravé mon nom (ma mère me l'avait fait avant sa mort). J'en file des ballerines de la même couleur que la jupe et je prends un petit sac à main blanche. Je me mire un peu dans la glace. Je vois que l'ensemble me fait paraître une fille sexy et stylé. Je me plaisais bien. En pensant à cette dernière phrase, un sourire se désigne sur mes lèvres et je me ressaisis de cette admiration. Je range vite fait ma chambre et je ferme à clé en sortant. En bas, je trouve tante Hibo qui me parait un peu pale aujourd'hui avec des cheveux mal coiffé et des mains très abîmer. Elle chuchote je ne sais pas quoi avec une femme que je ne connaissais pas. On me voyant, Hibo se lève et m'appelle :
_ Leila, vient ma chéri. Je m'approche et elle continue : dit bonjours à tante Zahra, ma sœur. Tu sais que nous sommes quatre sœurs compris ta mère ?
En disons les dernière mots, Zahra la bouscule pour changé de sujet. En vérité, le fait que me parle de ma mère ne me touche point. Oui, maman me manque mais c'est dieu qui la repris, et à quoi sert bon d'avoir des angoisses pour elle ? J'espère qu'elle vit dans l'un des jardins délices du paradis. Mais, pourtant je fais semblant en attend ses mots d'être bouleverser pour que je puisse aller me recoucher et de laisser madame discuter. Parce que j'étais sure d'une chose, que aujourd'hui aussi, elle n'allait pas me laisser partir. Zahra était surement l'excuse du jour. Ainsi, je commence à marcher lentement et de traîner les pieds pour jouer la malade.
_ Oh seigneur, elle est tourmentée. Tu es malade ? dit Zahra. Et je commence mon scène de comédie que je préfère le plus.
_ Je ne sais pas, j'ai mal partout, non, c'est au ventre, non, c'est la tête, non, c'est....
Hibo terrorisé:
_ Mais, mmm...ais, pourquoi j'ai dis ça ??? Pourquoi, je suis une ...Je ne suis pas...une mère...OH, Ooooh (elle se met à crier, à pleurer).
La femme de ménage court vers elle et lui prend par la main pour la faire s'asseoir mais elle n'arrive pas elle continu toujours à crier. Etonné de la bêtise que je viens de faire, je restai planter dans ce coin jusqu'à ce qu'arrive son époux qui calme sa femme et qui demande à Zahra de m'emmène à l'hôpital mais j'incite. Donc, Zahra et la femme de ménage me ramena jusqu'à ma chambre. En sortant, je les entendu dirent « cette fille tient à la vie mais ses parents l'on quitter trop vite et Hibo est... ». Je n'ai pas entendu la suite mais ces mots mon convaincu que personne ne me rapproche de ce qui vient de se passer. Pourtant, j'étais un peu terrorisé de ce que j'avais provoqué. Je me tenais pour responsable. Alors, pour me vider l'esprit, je décide de surfer sur le net. Ça m'a pris que quelques minutes pour tout oublier et le sommeil me ressaisit à nouveau. Mais, comme j'avais soif, je décide de descendre boire un verre d'eau avant de me recoucher. Je sorts de ma chambre et je m'apprêtais à descendre les escaliers lorsque j'aperçois ma cousine Soubane montant les escaliers. Que fait-elle ici ?
_ Salam, Soubane, qu'est que tu fais là ? Lui demande-je directement
_ Je suis venu voir les tanti, dit-elle
_ A ouais ? Et pourquoi ? Réponds-je mécaniquement
_ Rien d'important, dit-elle en esquivant mon regard
_ Tu as marché sous un soleil de 40°C pour rien d'important ?
_ Tu sais je suis comme ça, dit-elle en riant, puis, elle ajoute : Sinon, j'allais repartir. Alors, bonne chance.
Bonne chance ? C'est elle qui a besoin de chance en se baladant sous un soleil brulant. Et en plus, ça ne se fait pas de venir et de repartir sans passer pour dire bonjour. Où est le respect dans ce monde, m'interroge-je. Et en plus, elle et moi, nous sommes bonne amie. Mais malheureusement, ce jour là, je ne suis pas allé plus loin dans ma réflexion, ni dans mes questionnements. A son départ, je descends, je me sers un verre d'eau et je remonte dans ma chambre. Je ne croise personne dans le chemin du retour. Retour à ma chambre, la raison de sa présence me faisait un peu réfléchir. Mais, cela ne m'empêchait pas de dormir. J'enfile un shiid (Boubou somalien) et après quelques minutes, je me suis endormi.
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