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Chapitre 4

Laura.

Qui a eu l'idée de nous coller deux heures de maths un vendredi matin en première heure ? Je ressors de cours encore plus endormie que je l'étais en arrivant ce matin, c'est dire à quel point monsieur Perret peut être soporifique. J'ai réussi à prendre en notes tout ce qu'il écrit, mais dire que je n'ai absolument rien compris à ce qu'il racontait est un euphémisme.

J'aurais dû faire L. Tous les jours, je me dis que j'aurais dû faire L. Ce n'est même pas comme si mes parents m'avaient obligée à faire S, comme Maïwenn. Pour mes parents, rien que le fait que je passe le bac est en soi un exploit. Personne ne l'a dans ma famille. Je suis la première. Comme je ne savais pas quoi choisir, je me suis laissée convaincre par mon prof de physique-chimie de l'an dernier. J'avais les notes pour faire S et c'est supposé être la filière qui me permettra de faire « ce que je veux après », alors j'ai signé sans me poser de question. Grossière erreur.

Après les maths, nous avons une heure de trou. En début d'année, on avait fait une pétition pour que le cours de maths soit décalé d'une heure et commencer à neuf heures. Sans surprise, ça n'a pas fonctionné : Perret a cours avec des secondes à dix heures. Tant pis pour nos gueules.

Avec mes potes, on a l'habitude d'aller se poser dans l'herbe, pas très loin du gymnase, pour mater les terminales qui font du sport. En ce moment c'est endurance. On ne va pas se plaindre du défilé de beaux mecs.

Enfin je dis « mes potes », c'est un bien grand mot. C'est surtout les nouveaux potes de Maïwenn. Depuis qu'on est entrées en première, elle a des nouveaux amis. Ce n'est pas une mauvaise chose, je les aime bien. Ils sont funs, surtout Brian qui est méga drôle. J'aime moins Soazic, qui se la pète vachement, mais dans l'ensemble, ça va.

Je m'assoie par terre en utilisant mon keffieh pour éviter de tacher mon jean de terre ou d'herbe. Mon blouson en cuir crisse quand je bouge, j'adore ce bruit. Il est tout neuf, ou presque. Je l'ai eu pour mon anniversaire.

— Vous avez commencé le commentaire de texte ? demande Anissa en s'asseyant sur son sac à dos.

— J'ai lu le texte, répond Johan avec une grimace.

— J'crois que j'ai perdu la feuille, ricane Brian.

Considérant que c'est pour lundi, ils sont dans la merde. Surtout qu'on a DS de SVT lundi. Moi je l'ai commencé le week-end dernier et je l'ai terminé mercredi aprem. J'aime bien le français, et surtout j'aime bien notre prof. Il part dans tous les sens en cours, mais c'est justement ça qui est intéressant. J'aurais tellement dû faire L.

— Laura, c'est sûr qu'elle a déjà fini ! lance Maïwenn.

Les regards se tournent vers moi, je suis mal à l'aise.

— J'ai commencé, ouais...

Je n'ai vraiment pas envie de leur dire que mon devoir est effectivement terminé, sinon ils vont vouloir le lire pour « s'inspirer » et après le prof va dire qu'on a copié les uns sur les autres.

— Tu fais tourner ? Pour nous aider à démarrer ? demande Soazic avec un sourire qui me semble tout sauf sincère.

Qu'est-ce que je disais...

— J'ai pas mes affaires de français là... C'est chez moi.

— Ah dommage. Bon au pire si on s'en sort pas, on se captera sur MSN ce week-end !

Je souris. Il n'y a bien que quand il y a un devoir à rendre en français ou en anglais qu'on me parle sur MSN. Enfin bon, j'imagine que c'est pareil pour tout le monde. Moi aussi des fois je fais ça quand j'ai du mal en maths ou en SVT, je suis mal placée pour faire la morale à qui que ce soit. C'est normal de s'entraîner entre amis, je ne devrais pas être aussi égoïste. D'ailleurs je regrette déjà d'avoir menti.

— Eh Laura, regarde qui arrive ! me lance Maïwenn avec un regard vers la piste.

Je me tourne sans réfléchir et découvrir Guilhem sur le point de passer quelques mètres de notre petit groupe. Mes joues me brûlent comme jamais. Merde, elle ne pouvait pas dire ça moins fort ? Si ça se trouve, il a entendu ! Ça la fait rire en plus.

Heureusement, Guilhem ne nous accorde pas le moindre regard et continue sa course comme si de rien n'était. Mon dieu ce qu'il est canon dans ce petit short. On voit ses mollets et ses cuisses musclées. Il n'a quasiment pas de poils aux jambes, preuve qu'il n'y a aucune justice dans ce monde. Je le regarde s'éloigner avec un soupir.

— Faudrait que tu lui parles un jour, déclare Johan en ricanant.

— Non mais ça va pas bien ! Je veux pas lui parler !

J'aurais jamais le courage. Et puis de toute manière, j'ai rien à lui dire. Je le trouve beau, c'est tout. Et il a la classe avec ses piercings. Je ne suis tellement pas à la hauteur. Sa dernière copine, elle était super belle. Rousse avec une peau vierge de boutons. Et petite. Moi, je suis plus grande que lui. Je suis plus grande que la plupart des garçons d'ailleurs. Ça limite considérablement mes options. Enfin, si ça ne tenait qu'à moi, je sortirai sans problème avec un garçon plus petit que moi. De toute manière, je suis pas en position de faire la difficile, vu ma gueule. Mais ils disent tous la même chose : si la meuf est plus grande qu'eux, c'est mort.

La conversation reprend. On parle des profs, du bac de français, du menu de ce midi. Je crois qu'il y a le même boulgour-poisson immonde que tous les vendredi. Tout est dégueulasse dans ce self. On est au bord de la mer, tu penses qu'ils auraient l'idée de nous servir des poissons du coin ? Tu parles, on a droit à des vieux poissons panés industriels qui ressemblent à du plastique. À chaque fois, ça me fout en rogne. Et après ça fait des grands discours sur le soutien à l'économie locale. Je suis fille de marin-pêcheur, je sais de quoi je parle.

— C'est à quelle heure samedi soir ? demande soudainement Anissa. Vous voulez qu'on se retrouve avant pour y aller tous ensemble ?

Hein ? Qu'est-ce qu'il y a samedi soir ? Maïwenn fusille Anissa du regard qui hausse les sourcils. Johan simule grossièrement une quinte de toux. Sérieusement ? Je baisse les yeux sur mes Converses. J'ai décoré la gauche avec des carrés noirs pour créer un damier et la droite avec des étoiles. Tout ça au marqueur. J'arrache un brin d'herbe pour m'occuper les mains.

— C'est bon, de toute manière je suis pas dispo samedi soir, marmonné-je – c'est totalement faux bien sûr, mais hors de question de perdre la face –. C'est qui qui fait une soirée ?

— Thibault, répond Anissa.

Thibault, je te retiens. OK, on s'est parlés trois fois à tout casser depuis le début de l'année, mais inviter tous mes potes sauf moi, c'est pas cool. Je me demande qui d'autre est invité. Ou plutôt, qui n'est pas invité. Sans doute Cindy. Génial, je suis au même niveau que le pot de colle de la classe. J'adore.

— OK.

Tout le monde est gêné. Un blanc s'installe. Je n'ai pas la force de reprendre la parole.

Heureusement, Brian se dévoue pour détendre l'atmosphère.

— Vous savez que Le Goff est enceinte ?

C'est notre prof d'histoire-géo.

— T'es sérieux ? s'étonne Johan.

— Elle l'a dit aux terminales, elle sera plus là à partir de Noël. Apparemment c'est même pas sûr qu'elle soit remplacée. Franchement, j'aimerais pas être à leur place, t'imagine passer le bac sans prof d'histoire ?

— Chaud, commence Soazic.

S'il n'y a pas de remplaçant pour les terminales, ça signifie qu'il n'y en aura pas non plus pour nous. C'est dommage, j'aime bien l'histoire. La géo, beaucoup moins. Mais ça voudrait dire qu'à partir de janvier, on finirait à 16h le mardi et ça, c'est plutôt chouette.

Malheureusement, cette bonne nouvelle ne parvient pas à me faire oublier l'humiliation que je viens de vivre. OK, je n'aurais sans doute pas eu le droit d'aller à cette soirée, mais ne pas être invitée, c'est pire que tout ! Je ne comprends pas. À la première soirée de classe, juste après la rentrée, j'avais été invitée. C'était chez Johan. Je pensais que ça s'était bien passé, j'avais parlé un peu avec tout le monde et à aucun moment je n'avais eu l'impression d'être de trop. Est-ce que je me serais trompée ? Est-ce que tout le monde m'a en réalité trouvé chiante au point de ne plus vouloir m'inviter ?

Je n'aurais sans doute jamais de réponse à cette question. Ce n'est pas un truc qu'on peut demander à quelqu'un. « Hé Thibault, pourquoi tu m'as pas invitée à ta soirée ? ». Plutôt crever. En tout cas ce qui est sûr, c'est que Thibault ne sera pas sur la liste à mon prochain anniversaire. C'est en juillet, donc dans longtemps, mais je n'oublierai pas !

La sonnerie de onze heures vient nous rappeler que nous ne pouvons pas passer la journée assis dans l'herbe. On a une heure d'histoire, justement.

***

Dans le bus, j'ai pris l'habitude de me mettre devant. Pas directement le siège derrière le chauffeur, mais celui juste après. Il n'y a jamais personne, ça me fait des vacances. J'ai vraiment aucune envie de m'assoir dans le fond avec ces cons qui étaient avec moi à Paul Langevin. Kim et ses copines monopolisent la banquette du fond et même avec mes écouteurs, je les entends se marrer.

De tous mes « camarades de collège », Teddy est l'exception. Il est le seul à qui je parle encore. Il s'installe toujours sur la banquette derrière la mienne. C'est seulement quand le bus est blindé qu'il vient à côté de moi. Quand ça arrive, c'est sympa. Le trajet paraît moins long.

Teddy et moi, on était dans la même classe en 5e. À l'époque, nos échanges se limitaient au strict minimum. On s'est retrouvés ensemble en seconde, l'an dernier. C'est là que je me suis rendue compte qu'en fait, il était plutôt cool. Il est tombé sur mon skyblog un peu par hasard et a laissé un commentaire. Je m'y attendais pas. C'est comme ça qu'on a commencé à parler. On s'est rendus compte qu'on écoutait un peu le même genre de musique. Du rock, du hard, un peu de metal. Enfin le metal c'est plus son truc que le mien. Il m'a passé des dizaines d'albums : Metallica, Rammstein, Nightwish, Iron Maiden et d'autres. Mon baladeur est plein à craquer à cause de lui, mais je me plains pas. À force de m'entendre en parler, il s'est mis à écouter Neptune. Il n'est pas « fan », mais il reconnait que « ça s'écoute bien ».

Aujourd'hui, je suis contente d'être seule. J'ai encore cette histoire de soirée en travers de la gorge. Je vais y penser tout le week-end. Je n'ose pas imaginer ce que ça sera lundi matin, quand tout le monde en parlera. Sans compter les photos qui seront sur Facebook dès le dimanche. Au moins, ça me permettra de savoir qui y était. Je me demande si Teddy est invité. Ça ne m'étonnerait pas. Il s'entend bien avec tout le monde.

Ça me saoule. Est-ce que je suis si chiante que ça ? Ou alors c'est parce que je suis trop moche pour que les mecs s'intéressent à moi ? Je ne comprends pas. Je sais que je ne suis pas populaire, mais je pensais être... dans la moyenne ?

Teddy descend au Guil. Il me tapote doucement la tête avant de partir, je me force à sourire. C'est dommage qu'il soit... ce n'est pas qu'il est laid, mais il est tellement banal. Monsieur Normal. Brun, les yeux marrons. Il a un nez patate et de l'acné. Son uniforme, c'est un jean et un t-shirt. Il porte le même sweat à capuche moutarde depuis des années. Bref, pas mon genre.

Mon arrêt, c'est le dernier. On est trois à descendre. Je ne m'attarde pas. Dans mes oreilles, Océan tourne en boucle. Je ne m'en lasse pas. Je dois me retenir de ne pas fredonner les paroles. La maison n'est pas très loin de la place, j'ai à peine dix minutes de marche. À dix-neuf heures passées, il n'y a plus grand monde dans les rues.

J'habite une petite impasse de maisons de pêcheurs. Cet été, maman m'a forcé à repeindre le portail, si bien qu'on ne voit que lui dans la rue. D'un bleu électrique. J'aurais préféré un bleu marine, mais ce n'est pas moi qui décide.

— C'est moi ! lancé-je en rentrant.

Je retire mes chaussures, accroche mon manteau et abandonne mon sac sur la première marche des escaliers. Maman est dans la cuisine, je la trouve en train de préparer une quiche. Beurk, des épinards. Heureusement, je vois qu'elle prévoit d'ajouter du chèvre.

— Salut maman.

Je m'approche pour déposer un baiser sur sa joue.

— Ça a été aujourd'hui ? me demande-t-elle en continuant de découper des épaisses tranches de fromage de chèvre en bûche.

— Normal. La prof d'histoire nous a rendu les DS. J'ai eu 15.

— C'est bien.

J'aime le sourire sur son visage à chaque fois que je lui annonce une bonne note. Et même quand je me plante, elle ne se met jamais en colère. Elle dit plutôt des trucs comme « tu feras mieux la prochaine fois ». Je crois que j'ai de la chance.

Mais je n'annonce pas ça maintenant seulement pour le sourire de maman. J'ai une idée derrière la tête et j'en suis pas très fière.

— Je peux aller sur l'ordi en attendant le dîner ?

Elle fronce les sourcils, mais acquiesce.

— On mange dès que ton frère rentre.

Je jette un œil à l'horloge de la cuisine, Malo devrait être là d'ici une demi-heure. Le pauvre, il fait son CAP à Quimper, ça lui fait plus d'une heure de transport.

— D'accord. Merci maman.

Je ne laisse pas à maman le temps de changer d'avis. L'ordinateur met cinq bonnes minutes à s'allumer. Je me retiens difficilement de cliquer partout, sachant pertinemment que ça ne l'aidera absolument pas à aller plus vite.

Pour une fois, je ne me connecte même pas sur MSN. C'est pas comme si j'avais envie de parler à qui que ce soit. En plus si c'est pour qu'on vienne gratter mon commentaire de texte, non merci.

J'ai reçu plusieurs mails. Il y a un nouveau chapitre de Au delà des étoiles ! C'est ma fanfic Luke/Han préférée en ce moment. C'est l'une des très rares fanfics longues en français sur ce ship, pour ne pas dire la seule. J'arrive à lire des OS en anglais, mais j'ai pas encore le niveau pour des fics aussi longues. Le problème avec Au delà des étoiles, c'est que l'auteur met à jour méga lentement, c'est frustrant. Cependant l'attente en vaut la chandelle, surtout que ses chapitres font plus de 10K. Je n'aurais pas le temps de lire ce nouveau chapitre ce soir, mais je trouverai bien le moyen de gratter du temps d'ordi ce week-end. Maman ne sait pas que j'ai fini mon commentaire de texte, je pourrais utiliser cette excuse.

Un autre mail attire mon attention.

Vous avez un nouveau message sur le sujet [Roman : Le cœur d'Orion].

Ça, c'est rare ! Des commentaires sur mes nouvelles, j'en ai de temps en temps. Mais sur mon roman (toujours en cours d'écriture), c'est beaucoup moins fréquent. Je clique sans attendre, impatiente. Je ne restitue pas tout de suite la photo de profil tiré d'un manga inconnu au bataillon. PetitOiseau. Ce n'est pas ce gars qui écrit des chansons ? Le début de son commentaire me donne raison.

Salut !

Chose promise, chose due ! Je m'attelle à la lecture d'un de tes textes. Je vais essayer d'écrire mon commentaire au fur et à mesure de ma lecture pour rien oublier. Je sais pas encore si je lirais tous les chapitres, mais je vais essayer.

Prologue : c'est assez mystérieux, je sais pas du tout qui est qui, mais c'est pas très grave. En tout cas ça m'intrigue suffisamment pour me donner envie de lire la suite :)

Chapitre 1 : J'aime beaucoup Orion ! On s'attache tout de suite à lui et à son côté maladroit. Je trouve que tu es super doué pour les descriptions, j'imagine totalement sa planète avec ses immenses champignons, c'est une trop bonne idée !

Chapitre 2 : Les emmerdes commencent on dirait... bon tant mieux, sinon il n'y aurait pas d'histoire ! Tu rentres tout de suite dans le vif du sujet et c'est cool. C'est vrai que j'ai toujours du mal avec les romans qui mettent mille ans à démarrer, genre pas comme dans le Seigneur des Anneaux lol. J'ai envie d'en savoir plus donc je continue !

Son commentaire se poursuit sur plusieurs dizaines de lignes. Il a commenté de cette manière tous les chapitres que j'ai postés, à savoir onze, plus le prologue. Son enthousiasme est évident. J'ai le cœur qui bat la chamade et les joues qui chauffent. Ça n'est jamais arrivé que quelqu'un commente tous mes chapitres. Surtout pas de façon aussi positive. Souvent, les gens du forum commentent plutôt le style, essayent de donner des conseils pour améliorer le texte ou corrigent les fautes d'orthographe. Lui pas du tout. D'ailleurs il s'en excuse à la fin :

Je suis désolé, j'ai pas du tout de conseils constructifs et je n'ai absolument pas fait gaffe aux fautes tellement j'étais pris dans ma lecture >.< Ça ne va pas t'être très utile...

Bien au contraire. Il ne peut pas savoir combien c'est utile. À quel point à me rend heureuse. Évidemment c'est cool d'avoir des commentaires constructifs, mais des compliments comme les siens, c'est... génial. J'ai envie de courir partout et de crier. À la place, je me contente de secouer mes mains en l'air.

Ça me fait penser à la fois où j'ai posté mon OS Luke/Han sur FFnet. J'avais reçu six commentaires positifs, j'étais aux anges. Mais un commentaire sur une fanfiction, c'est pas tout à fait pareil qu'un commentaire sur une histoire originale. PetitOiseau ne m'a pas lu juste parce qu'il a le même OTP que moi et qu'il n'y a que trois autres fics en français.

Au cas où tu n'aurais pas compris avec ce commentaire beaucoup trop long, j'ai adoré ton histoire et maintenant j'ai trop envie de lire la suite. J'ai vu que tu avais posté le chapitre onze en août alors j'espère que t'as pas abandonné cette histoire :/

Non, je n'ai pas abandonné. J'ai écrit jusqu'au chapitre quinze où Orion intègre le lycéen le plus célèbre de la galaxie. Mais comme je n'avais aucun retour sur ce roman, ça m'a pas vraiment motivé à poster la suite. Je sais d'ores et déjà que ce week-end, je publierai le chapitre douze. J'espère qu'il le lira et que ça lui plaira !

Je n'ai malheureusement pas le temps de répondre à PetitOiseau, j'entends le bruit des clés dans la porte d'entrée. C'est forcément Malo, papa est en mer jusqu'à dimanche. Je suis beaucoup trop heureuse pour râler, aussi j'éteins l'ordinateur à la demande de maman sans même chercher à gratter quelques minutes.

Je me retiens de sautiller jusqu'à la cuisine, mais c'est difficile de masquer ma joie. Oubliée la soirée où je ne suis pas invitée, oublié le lycée, oubliés les devoirs. PetitOiseau adore mon roman. Quelqu'un aime ce que j'écris. Pour de vrai. On n'écrit pas des commentaires aussi longs par politesse ! S'il avait simplement voulu me renvoyer l'ascenseur, il aurait juste commenté le prologue comme 90% des membres.

— Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ? me demande maman en fronçant les sourcils d'un air suspicieux.

— Rien, assuré-je.

Impossible de lui dire ce qui me met d'aussi bonne humeur. Elle ne comprendrait pas. Je me mords les joues pour arrêter de sourire et me concentre sur les assiettes que je sors du placard.

— On mange dans la cuisine ? demandé-je pour être sûre.

— Oui.

En même temps, ça aurait été difficile de mettre le couvert sur la table du salon où est actuellement empilé une montagne de linge non repassé. L'arrivée de Malo crée une diversion bienvenue. Je termine de mettre la table en n'écoutant mon frère râler que d'une oreille. Je pense aux aventures d'Orion. Il faut absolument que j'écrive la suite. C'est décidé, ce week-end : j'écris ! Ça tombe bien, je n'ai rien de prévu samedi soir.

****

Et voilà ! C'est le début de leur amitié héhé

J'espère que ce chapitre vous a plu ! N'oubliez pas que la suite est dispo en avant-première sur Patreon comme d'habitude.

A samedi prochain !

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