Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

👑 T5 : La Louve de France [B+]

Attention ! Cet avis spoile beaucoup d'événements importants des tomes précédents. Ne lire que si vous avez déjà lu ces livres ou que les spoils n'ont pas d'importance pour vous.

Titre : Les Rois maudits, tome 5 : La Louve de France

Auteur : Maurice Druon 🇫🇷

Date : 1959

Après avoir atteint le sommet, tous les personnages que je trouvais sympathiques ont fini brisés. Guccio repart désabusé et aigri dans son Italie natale, Marie est recluse par sa famille qui la méprise, Clémence ayant perdu son innocence renie sa foi et sa bonté qui la caractérisait. Philippe de Poitiers, dont j'attendais avec impatience l'ascension jusqu'à la couronne, est enfin devenu roi. Mais pour y arriver, il a commis des actes impardonnables. Son règne de seulement six ans est résumé en un cours passage lors du prologue. Juste un roi parmi d'autres, juste un être humain mortel...
Il est vite remplacé par Charles de la Marche, dernier de la fratrie, qui devient la nouvelle marionette de son oncle Charles de Valois.

Nous entrons donc dans ce cinquième tome dans une super ambiance ! (ironie)
J'étais donc assez morose de m'y replonger sans mes personnages favoris. Le livre réintroduit les autres personnages et nous raconte ce que l'on a manqué pendant l'ellipse des cinq années précédentes. Cela m'a un peu refroidie que l'on me présente des personnages que je connaissais pourtant déjà bien. Je me suis sentie assez étrangère à cette histoire, mais en fait ce sentiment est plutôt bien entré en raisonnance avec le fait que l'on suit désormais Roger de Mortimer, un noble anglais en exil.

Par contre, je n'ai plus de « personnage préféré ». Notion un peu naïve quand on y pense. Les personnages des précédents tomes m'ont montré qu'ils pouvaient décevoir, et un changement de mentalité s'est opéré, l'ambiance est plus morose, désabusée, voire cynique.
Si la question se posait à chaque fois sur le Bien et le Mal dans les précédents tomes, la réflexion se porte désormais sur les notions moins manichéistes de grandeur versus faiblesse, et de victoire versus défaite.

Pour parler de mon plaisir de lecture, j'ai trouvé l'intrigue assez lente... Il y a eu beaucoup de rappels superflus aux précédents tomes, au point que j'ai eu pendant une grande partie un effet « épisode vacances » des vieilles séries (lorsqu'ils juxtaposent des flashbacks d'anciens épisodes reliés artificiellement entre eux).
Plusieurs points de vue nouveaux me paraissaient pourtant vraiment intéressants à découvrir, et c'était selon moi le point fort de la saga jusqu'ici. Le point de vue interne d'Édouard III d'Angleterre, notamment, aurait été passionnant, avec sa romance adolescente qui finit en mariage arrangé ; et d'autres, comme les cruels Despenser, les vicieuses Mahaut d'Artois et Béatrice d'Hirson...

Je ne suis pas vraiment déçue, j'ai réellement apprécié, mais je dois néanmoins admettre que je n'ai pas retrouvé le panache des premiers tomes.

« Charles IV n'était pas beaucoup plus sot sans doute que des milliers d'hommes du même âge qui, en son royaume, hersaient les champs de travers, cassaient les navettes de leurs métiers à tisser, ou débitaient la poix et le suif en se trompant dans leurs comptes de boutique ; le malheur voulait qu'il fut roi, ayant sinpeu de facultés de l'être. » p927

« Tant il est vrai que les années changent peu notre nature et qu'il n'est pas d'âge pour nous délivrer des erreurs. Les cheveux blanchissent plus vite que les faiblesses. » (p974)

Le Parlement anglais doit choisir un nouveau roi alors qu'Édouard II est encore en vie.
« Le peuple anglais, cette nuit-là, est souverain mais, un peu embarrassé de l'être, ne sait à qui remettre l'exercice de cette souveraineté.
L'histoire a fait un pas soudain. On dispute de questions dont la discussion même signifie que de nouveaux principes sont admis. Un peuple n'oublie pas un tel précédent, ni une assemblée un tel pouvoir qui lui est échu ; une nation n'oublie pas d'avoir été, en son Parlement, maîtresse un jour de sa destinée. »
p1037-1038

Note : B+
Ce n'est qu'un très bon livre, alors que je m'attendais à un excellent. Mais la série mérite vraiment d'être lue !

Quelle a été votre plus grosse déception littéraire ? Était-ce la faute du livre ou de vos attentes ?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro