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🙃 Fictions [C-]

???!

Titre : Fictions
Original : Ficciones

Auteur : Jorge Luis Borges 🇦🇷
Traduction : P. Verdevoye, Ibarra et Roger Caillois, de l'espagnol (Argentine)

Date : 1944

Quatrième de couverture
Maître des splendides possibilités littéraires de la métaphysique considérée comme partie intégrante de l'univers fantastique, adepte pratiquant de l'élégante rigueur du genre policier, riche d'une culture polyphonique peu commune et d'une formidable intelligence sans failles, joueur dans l'âme, Borges, dans les contes de Fictions, invente des systèmes à plusieurs degrés, des mondes, des mondes de mondes, labyrinthes de labyrinthes, dans lesquels le réel le plus élémentaire et l'imaginaire le plus débridé se fondent au sein d'une harmonie recomposée qui impose au chaos un ordre découvert dans l'esthétique des miroirs. Le jeu des aventures fantastiques redit sans doute celles du Chevalier cervantin à la Triste Figure, qui, par un avatar à la fois paradoxal et naturel, pourrait bien être l'un des multiples auteurs de Fictions.
(Jean Pierre Bernés)


J'aurais tellement aimé aimer ce recueil ! Des univers surprenants, des concepts forts, des réflexions philosophiques, que demander de plus ?
Eh bien c'est une vraie question. Je n'ai pas réussi à entrer dans ces histoires. Que m'a-t-il manqué pour apprécier cette lecture ?

Peut-être est-ce le temps qui m'a manqué. Chaque nouvelle dure seulement quelques pages. C'était beaucoup trop court, j'aurais eu besoin de plus de développement des idées.

Peut-être est-ce le manque d'intrigue ou de personnages, n'importe quel vecteur auquel me raccrocher pour m'immerger dans ces mondes impossibles.
Ces nouvelles, pour la plupart, m'ont semblé ne pas être des « fictions », mais plutôt des concepts forts d'univers, des idées brutes sans vraie histoire tissée autour. Ou peut-être bien que c'en sont, des « fictions », de simples bribes de choses fictives que l'on nous décrit.

Ou bien le manque de cohérence des univers décrits ? J'ai eu beaucoup de mal à concevoir ces univers car je ne vois pas la logique qui les a menés à la situation qui nous est décrite. Les très courtes explications ne m'ont pas convaincue. Si ce sont de purs univers fictifs, ça n'a pas réussi à me les rendre tangibles. Et si c'est censé être un reflet de notre monde véritable, ces explications trop rapides ne rendent pas la métaphore crédible.

Peut-être enfin est-ce la motivation qui m'a manquée ? Après deux ou trois nouvelles à me sentir comme perdue dans un labyrinthe à huit dimensions, je me suis retrouvée à lire les dernières en diagonale, ce qui n'a pas permis de leur laisser une chance.

Les thèmes de réflexion récurrents sont tout de même intéressants : le hasard, l'absurdité des coutumes, la linguistique, l'infini, les labyrinthes...
De cette lecture, je retire tout de même des concepts amusants qui invitent à réfléchir.
Dans « Le Jardin aux sentiers qui bifurquent », on découvre un peuple dont la langue n'a pas de nom, uniquement des verbes. Pour eux tout est action : « la lune était dans le ciel » devient « il lunait dans le ciel ».
« La loterie de Babylone » présente une société dont tous les aspects sont peu à peu régis par une loterie.
Dans « La bibliothèque de Babel », la bibliothèque éponyme contient la totalité des livres possibles étant des combinaisons de lettres et ponctuation sur 410 pages. C'est donc complètement aléatoire, mais certains les regardent avec superstition, y cherchent toute leur vie du sens. Certains y cherchent même des livres sacrés pour leurs religions, ou veulent supprimer les livres inutiles.
Ou encore, dans « La mort et la boussole », l'enquête se résout en jouant avec le quatrième mur, puisque le détective élimine les solutions qui ne seraient pas intéressantes en terme de narration.

« Penser c'est oublier des différences, c'est généraliser, abstraire. Dans le monde surchargé de Funes il n'y avait que des détails presque immédiats. »
dans Funes ou la mémoire (p118)

« Il n'est donc pas injuste qu'une désobéissance dans un jardin ait pu contaminer l'humanité ; il n'est donc pas injuste que le crucifiement d'un seul juif ait suffi à la sauver. »
dans La forme de l'épée (p123)

« Le voleur a été obligé de le tuer. Qu'en pensez-vous ?
— Possible, mais sans intérêt. »
dans La mort et la boussole (p135)

  

Note : C-
Ma lecture n'a pas été agréable, mais l'expérience de lecture était... intéressante. Trop étrange pour que je rentre dans les histoires, mais « étrange » signifie aussi différent de ce qu'on a l'habitude de lire.
Quand un livre respecte les codes, on peut le juger sur si ces derniers sont bien respectés et apportent ce que le lecteur en attend. Mais dans un cas comme celui-ci où les codes sont brisés, on se retrouve juste face à une interrogation : pourquoi ce livre ? Il détruit les codes, mais que retirer de ce qu'il construit par-dessus ?

Si vous aimez les nouvelles ayant des concepts forts qui retournent le cerveau, je vous conseille de le lire et de vous faire votre propre opinion. Je ne voudrais pas décourager des lecteurs et lectrices pour qui ce pourrait être une révélation, un coup de cœur personnel ou un chef-d'œuvre.

Je relirai peut-être ce recueil à l'avenir, en me renseignant davantage pour mieux l'appréhender et réussir à tirer profit de cette lecture.

Lecture : 17 août
Avis : 13 septembre

Êtes-vous déjà tombés sur un livre, film ou autre média tellement bizarre que vous ne savez pas juger s'il est bon ou mauvais ?

En film, je n'ai jamais compris la démarche artistique de 2001 l'Odyssée de l'espace, de filmer un vaisseau avancer a ralenti sur un plan fixe long même en accéléré x16. Ce film est qualifié partout de chef-d'œuvre, mais j'y suis complètement restée hermétique.
Sinon pour rester dans les livres, il y a la trilogie en 5 tomes et demi H2G2 de Douglas Adams, que j'avais adorée tellement elle partait dans tous les sens, mais je n'ai jamais su si c'était de « bons livres » ou non. Et de me demander ce qu'était un « bon livre »... mais ça c'est une autre question.

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